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Powerline : Construisez votre empire électrique

Powerline, le jeu électrisant de stratégie ! Construisez des réseaux électriques et maîtrisez les dés pour dominer la partie. ⚡🎲🔋


Powerline

⚠️ Avertissement : Dans le cadre de notre démarche de transparence, nous tenons à vous informer que nous n’avons pas reçu ce jeu. Nous l’avons acheté ou emprunté nous-mêmes et nous vous partageons ici notre expérience sans filtre. Nous vous indiquons les points positifs et négatifs du jeu selon de nos attentes, critères et expériences.


Powerline est un jeu de société écologique qui utilise des dés pour simuler la production et la distribution d’énergie électrique. Il est édité par Queen Games, créé par Dirk Henn (Alhambra, Shogun), et illustré par Patricia Limberger. Il se joue de 1 à 6 à partir de 8 ans (mais comptez plutôt 10, AMHA) et dure environ 45 minutes.

Les jeux de société ne cessent de nous surprendre avec des thèmes originaux et des mécanismes innovants. Powerline en est un exemple parfait, un jeu plutôt passionnant je dois dire, dans lequel on est chargé de construire un réseau de lignes électriques pour relier différentes centrales et approvisionner les villes en énergie. Propre, parce que 2023.

Dans Powerline, construisez l’approvisionnement en énergie du futur : vous avez pour mission de construire un réseau efficace de lignes électriques pour relier différentes centrales et approvisionner les villes en énergie propre. Les dés jouent un rôle important puisqu’ils déterminent où et dans quel ordre vous pouvez développer vos lignes électriques. Le jeu se déroule en 15 tours et, à chaque tour, on essaie de gagner des points en terminant les lignes électriques.

Powerline, comment y jouer

Le déroulement de Powerline se fait en 15 tours, au cours desquels on marque des points en terminant les lignes électriques reliant les villes et les centrales. Les dés jouent un rôle crucial, déterminant où et dans quel ordre on va pouvoir développer nos lignes.

Deux décomptes de milieu de partie et un de fin de partie sont liés aux trois cartes de tâches du milieu, offrant des opportunités supplémentaires pour accumuler des points.

Chaque tour commence par le lancer des dés et la planification du développement des lignes électriques. On doit alors utiliser nos travailleurs, de couleur pour accomplir cette tâche. On doit également respecter l’ordre de placement des travailleurs, suivant les résultats des dés. On a la possibilité de commencer une nouvelle ligne électrique ou de continuer une ligne existante. Avec la contrainte de ne pas placer des travailleurs sur plus de trois lignes par tour.

Lors de la phase de planification, on doit également prendre en compte le nombre d’ouvriers qu’on place sur le plateau ou sur l’île, moyennant un point négatif.

Pour placer un travailleur, vous devez vous assurer que le numéro du dé de la même couleur est le même que l’espace sur lequel vous voulez placer votre travailleur (la phrase qui donne mal au crâne !). À son tour, on peut soit commencer une nouvelle ligne, soit en continuer d’autres déjà entamées. Et quand je dis « soit », ce n’est pas l’un ou l’autre, mais l’un et l’autre.

Lorsque vous continuez une ligne électrique, vous devez placer le travailleur sur une case adjacente à la dernière fois qu’il a été placé. Si vous commencez une nouvelle ligne, vous pouvez commencer à l’une ou l’autre extrémité. À vous de choisir ! Mais une fois que la ligne a été commencée par un côté, on est alors obligé, contraint, de continuer dans ce sens.

Si vous ne pouvez ou ne voulez pas placer cet ouvrier, vous avez le choix. Vous pouvez le placer sur l’île, qui saute alors cet ouvrier et vous permet de passer à l’ouvrier suivant. Mais il y a un problème.

Chaque travailleur placé sur cette île vous fera perdre un point. Vous pouvez alors passer au travailleur suivant. Une fois que vous avez placé vos ouvriers et que vous avez fini de planifier, vous attendez que tous les autres aient terminé à la table, puis vous commencez à échanger l’ouvrier contre des tuiles de centrale électrique.

Vous reprenez l’ouvrier et placez la tuile sur le plateau. Enfin, vous comptez vos points négatifs pour chaque travailleur présent sur l’île. Et on passe au tour suivant. Et ainsi de suite. Avec deux décomptes intermédiaires puis un final.

Il y a deux autres choses importantes dont vous devez tenir compte à chaque tour. La première est que vous ne pouvez pas placer d’ouvriers sur plus de trois lignes par tour. Si vous vous débrouillez, vous pouvez placer les six travailleurs sur une seule ligne ou les espacer, mais pas plus de trois lignes.

La seconde est qu’une fois que vous avez terminé votre phase de planification, vous comptez le nombre d’ouvriers sur le plateau et sur l’île. Puis, dans le tableau des travailleurs, vous prenez le jeton correspondant et vous le défaussez. Cela signifie que vous avez moins d’options dans les tours suivants pour choisir le nombre d’ouvriers que vous pouvez placer. Argh !

Si je place à nouveau cinq ouvriers, cela signifie que pour le reste de la partie, je ne peux plus placer cinq ouvriers. Je devrais alors passer à quatre ou six ouvriers. Si vous ne placez qu’un seul ouvrier, vous débloquez un joker.

Powerline, des contraintes (comme s’il en pleuvait)

Dans Powerline, on passe sa partie à se battre, à gérer de très nombreuses contraintes : les lancers de dés, leur couleur, quel pion choisir en premier, par où commencer quelle ligne avec un chiffre affiché, et enfin, le nombre de possibilités (1-6 jetons pour 1-3 connexions par tour) limité.

Bref, dans Powerline, si on ne joue pas contre les autres (voir plus bas le point “interaction”), on joue contre le jeu. Ce qui me donne envie de me pencher sur cet aspect de contraintes, extrêmement présent dans les jeux de société. Parce que oui, dans les jeux de société (et dans l’art aussi !), les contraintes jouent (c’est le cas de le dire) un rôle essentiel dans les jeux de société, car elles permettent de créer des défis, d’engager les joueuses et les joueurs et de favoriser la créativité dans la résolution de problèmes. Genre casse-tête, comme dans Powerline !

Voici, selon moi, quelques raisons pour lesquelles les contraintes sont importantes dans les jeux de société :

🏆 Créer des défis : Les contraintes rendent les jeux plus intéressants et stimulants en ajoutant des obstacles à surmonter. Elles nous incitent à élaborer des stratégies pour optimiser nos actions, tout en tenant compte des limites imposées. Cela peut rendre nos victoires plus gratifiantes et nos défaites plus motivantes pour améliorer nos compétences.

🧠 Engager les joueurs et les joueuses : Les contraintes contribuent à l’engagement en nous incitant à rester attentifs et à nous impliquer activement dans le jeu. Nous devons constamment nous adapter et réévaluer nos stratégies en fonction des contraintes, ce qui nous maintient engagés tout au long de la partie.

💡 Stimuler la créativité : Les contraintes nous poussent à penser de manière créative pour trouver des solutions aux problèmes posés. Elles nous encouragent à explorer de nouvelles idées et stratégies, ce qui peut mener à des découvertes surprenantes et des moments de révélation inattendus.

🤝 Encourager l’interaction sociale : Les contraintes favorisent souvent nos interactions, nous obligeant à négocier, coopérer ou rivaliser pour surmonter les défis posés. Cela peut renforcer nos relations sociales et créer des moments mémorables partagés entre amis et en famille. OK, oubliez ce point dans Powerline. Voir plus bas.

⚖️ Équilibrer les parties : Les contraintes aident à équilibrer les jeux en évitant qu’une personne ne devienne trop dominante ou qu’une stratégie ne soit trop puissante. Elles peuvent également permettre aux joueurs et joueuses moins expérimentées de rester compétitives en limitant l’avantage de celles et ceux plus expérimentés.

🔁 Augmenter la rejouabilité : Les contraintes ajoutent de la variété aux jeux de société en nous forçant à explorer différentes stratégies et tactiques. Cela augmente la rejouabilité, car chaque partie peut présenter de nouveaux défis et opportunités, en fonction des contraintes rencontrées.

Bref, les contraintes, c’est fun. Et nécessaire. Mangez-en (enfin, c’est une expression)

Interaction

Nulle.

Aucune.

Oubliez.

Circulez y’a rien à voir jouer.

Powerline est un pur jeu de société solo. Qui se joue à plusieurs. Avec la pandémie, non seulement la quantité de jeux incluant une variante solo ont augmenté, logique, mais de plus en plus de jeux semblables à Powerline ont émergé sur le marché. Dans cette niche, on pourrait citer Les Gardiens de Havresac comme exemple.

On joue, ensemble, à la même table, mais finalement, qu’importent les autres, leurs stratégies, leurs actions, leurs décisions. On joue le nez collé à son plateau, aux dés, et en toute fin de partie on regarde qui a marqué le plus de points.

Jeux de société et écologie

Powerline parle d’électricité propre, renouvelable. Mal, soit, mais c’est en tout cas le thème avancé, la volonté recherchée. L’éditeur allemand Queen Games profite également de ce jeu pour lancer leur nouvelle gamme, la Green Planet.

Cette gamme inclut des jeux qui imaginent un avenir meilleur pour la planète et l’humanité, tout en proposant une conception respectueuse de l’environnement, utilisant des matériaux recyclés ou recyclables, des encres végétales et des emballages sans plastique, et avec une fabrication en Europe, pour réduire l’impact carbone lié au transport.

Comme on peut le voir sur la boîte de Powerline, on y aperçoit un petit 1 dans le coin supérieur droit. À l’avenir, il devrait donc y avoir d’autres jeux dans cette gamme.

Bref.

Face à la catastrophe écologique qui se fait ressentir de plus en plus, de plus en plus souvent et de plus en plus fort, les auteurs, autrices et éditeurs de jeux de société n’ont pas tardé à s’adapter et à proposer des produits ludiques éducatifs sur cette problématique cruciale.

Au-delà de leur aspect divertissant, certains jeux de société éco-responsables ont pour vocation de sensibiliser les joueurs et les joueuses aux enjeux environnementaux et aux défis du développement durable. Même Cocktail Games, pourtant habitués aux boîtes en métal fabriqués, s’est mis à faire produire ses jeux en France et a troqué le métal, non renouvelable, ou peu, mal, pour des boîtes en carton, à l’instar de leur tout récent (et excellent) Trio.

Parmi les tendances qui se dégagent dans le monde du jeu, on peut noter l’émergence des jeux de société écologiques. Ces jeux ont pour objectif de sensibiliser les joueurs aux enjeux environnementaux, en les invitant à réfléchir, à agir ou à coopérer pour protéger la planète. Ils se distinguent également par leur conception respectueuse de l’environnement, utilisant des matériaux durables et recyclables.

Qu’est-ce qu’un jeu de société écologique ?

Un jeu de société écologique est un jeu qui aborde la thématique de l’écologie, c’est-à-dire les relations entre les êtres vivants et leur environnement. Il peut s’agir de jeux qui sensibilisent aux problèmes environnementaux actuels, comme le réchauffement climatique, la pollution ou la disparition des espèces. Il peut aussi s’agir de jeux qui proposent des solutions ou des actions pour protéger la planète, comme le tri des déchets, les énergies renouvelables ou la permaculture.

Un jeu de société écologique se caractérise aussi par sa mécanique, c’est-à-dire les règles et les objectifs du jeu. Il existe différents types de mécaniques, comme le jeu de stratégie, le jeu de plateau, le jeu de cartes, le jeu coopératif ou le jeu de rôle. Certains jeux de société écologiques utilisent des mécaniques qui favorisent la coopération entre les joueurs, plutôt que la compétition. D’autres jeux utilisent des mécaniques qui mettent en avant la complexité et l’interdépendance des écosystèmes, ou qui intègrent des éléments aléatoires pour simuler les conséquences imprévisibles des actions humaines sur l’environnement.

Fabriquer des jeux, oui, mais comment

Face à la menace croissante de la crise climatique, de nombreuses industries se mobilisent pour réduire leur empreinte écologique. Les jeux de société, cependant, il faut être lucides, peinent à suivre la cadence. Malgré les efforts réalisés dans d’autres domaines, tels que les voitures électriques ou les emballages écologiques, l’industrie des jeux de société continue de s’appuyer sur des matériaux et des procédés de fabrication… peu respectueux de l’environnement, on ne va pas se le cacher.

Les jeux de société sont souvent commercialisés dans de grandes boîtes, accompagnés de nombreuses figurines en plastique. Ce qui n’est toutefois pas le cas ici dans ce Powerline. Leur production repose principalement sur des usines chinoises et l’approvisionnement en matériaux reste parfois… opaque. Les préoccupations environnementales semblent être reléguées au second plan, au profit des ventes.

Mais des suggestions, des propositions, des solutions existent.

Un jeu de société écologique se distingue par ses matériaux, c’est-à-dire les éléments physiques qui composent le jeu. Il s’agit souvent de matériaux durables et recyclables, comme le bois, le carton ou le papier. Certains jeux de société écologiques sont même fabriqués en France, ce qui réduit l’impact carbone lié au transport. D’autres jeux utilisent des encres végétales ou des emballages biodégradables, pour limiter la production de déchets.

On peut également penser à la réduction de la taille des boîtes de jeu, l’élimination des emballages excessifs et des composants plastiques, l’approvisionnement responsable en bois et carton, ainsi que l’utilisation d’énergies renouvelables lors de la fabrication. Des alternatives existent.

Alors oui, l’industrie des jeux de société a encore du chemin à parcourir pour devenir plus durable, mais des exemples, inspirants, et des solutions, potentielles, existent. Certains éditeurs de jeux, comme ici Queen Games, font des efforts. Il faut les mettre en avant !

Quelques idées, concrètes

Comment rendre les jeux plus… durables, à l’instar de Queen Games avec son Powerline ? Voici quelques suggestions.

Aujourd’hui, un jeu « typique » est produit sans tenir compte de la durabilité, génère d’importantes émissions de carbone et comporte souvent des composants peu susceptibles d’être recyclés. Mais ceci pourrait changer si les éditeurs essayaient, décidaient de :

Utiliser moins

  • Réduire la quantité de composants nécessaires pour jouer
  • Réduire les matériaux et les déchets de production

Choisir de meilleurs matériaux

  • Choisir des matériaux à faible empreinte carbone
  • Utiliser des matériaux susceptibles d’être recyclés/compostés

Emballer de manière réfléchie

  • Minimiser la taille des boîtes de jeu
  • Éviter les matériaux d’emballage inutiles

Utiliser des énergies renouvelables et des méthodes d’élimination basées sur la nature

  • Utiliser des énergies renouvelables
  • Compenser les émissions restantes par des mesures d’élimination du carbone telles que le captage direct de l’air.

Communiquer

  • Faire connaître la nécessité d’un changement
  • Soutenir les éditeurs et les fabricants pour qui le développement durable est une valeur cruciale
  • Utiliser l’EcoScore, par exemple, pour communiquer sur la valeur de durabilité du jeu

Changements climatiques et représentation dans les jeux

Les changements climatiques peuvent être représentés dans les jeux de plateau de diverses manières. Certains jeux mettent en scène des catastrophes naturelles ou des événements météorologiques extrêmes, tels que des tempêtes, des inondations ou des sécheresses et pénuries d’eau (comme nous en avons connues en Europe l’été passé).

D’autres jeux se concentrent sur l’adaptation aux changements climatiques et à leurs conséquences, par exemple en encourageant les joueureuses à réduire leur empreinte carbone ou à prendre des mesures pour limiter les impacts négatifs. Il existe également des jeux qui explorent les aspects politiques et économiques du Cli-Fi, tels que l’impact des technologies propres ou la gestion des ressources naturelles.

Ces dernières années, plusieurs jeux de plateau ont été publiés qui font référence aux changements climatiques. Certains exemples incluent CO₂: Second Chance, dans lequel on doit gérer, et limiter ses rejets de pollution, ou Kyoto dans lequel on se retrouve à devoir négocier les contrats-carbone entre plusieurs pays.

Les jeux de plateau peuvent ouvrir la voie à un apprentissage, une sensibilisation, une prise de conscience intéressante, différente, pour représenter les changements climatiques car ils offrent une expérience interactive. Mais soyons lucides. Ils présentent également certains inconvénients. Par exemple, les jeux peuvent être simplifiés ou caricaturaux pour faciliter la compréhension et l’accessibilité, ce qui peut réduire la profondeur du sujet abordé. Et certains mettent l’aspect ludique en avant au détriment du thème. On joue, on s’éclate et les enjeux liés au thème sont relégués au deuxième plan, en arrière-plan.

Les jeux de plateau peuvent-ils aider à sensibiliser le public aux enjeux climatiques ? À mon avis, la réponse est oui. Les jeux offrent une occasion unique d’aborder des sujets complexes tels que les changements climatiques d’une manière divertissante et engageante qui peut aider à faire passer le message aux joueureuses. De plus, les jeux donnent l’occasion d’explorer différentes solutions possibles aux problèmes climatiques et de prendre part à des débats constructifs autour du sujet. L’exemple avec Kyoto ci-dessus, et bientôt Daybreak.

Jeux de plateau et influence

« Les hommes discutent. La nature agit. »Voltaire

Les jeux de plateau non seulement peuvent aider à sensibiliser le public aux enjeux climatiques, mais ils peuvent également encourager un comportement plus écologique. En jouant à des jeux axés sur la Cli-Fi ou, dans un très, très, très moindre mesure ce Powerline, au thème absolument pas investi, soyons honnêtes, on peut prendre conscience des impacts négatifs que nous avons sur l’environnement. Et, peut-être, apprendre à adopter un comportement plus durable.

Par exemple, certains jeux encouragent à réduire notre consommation d’énergie ou à investir dans des technologies propres. D’autres jeux encouragent à prendre soin de nos ressources naturelles, limitées, on ne va pas se le cacher, et à adopter des comportements respectueux de l’environnement.

Les jeux de plateau peuvent également nous encourager à trouver des solutions aux problèmes environnementaux. Les jeux peuvent simuler des scénarios réels dans lesquels il est impératif, impérieux, de trouver des moyens innovants pour résoudre des problèmes tels que la pollution ou la destruction des habitats naturels. Cette pratique, ludique, nous permet alors d’explorer et d’expérimenter différentes stratégies et nous aide à développer une meilleure compréhension des problèmes environnementaux et des solutions possibles.

Personnellement, je trouve que les jeux de société écologiques sont une bonne idée pour rendre l’écologie plus ludique et plus accessible. Je pense qu’ils peuvent avoir un impact positif sur les comportements et les mentalités des joueurs et des joueuses, à condition qu’ils soient bien conçus et bien utilisés.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Quels sont vos jeux de société écologiques préférés ? Quels sont les effets que ces jeux ont eu sur vous ou sur votre entourage ? N’hésitez pas à me faire part de vos avis et de vos expériences dans les commentaires !

Mais revenons à nos moutons lignes électriques.

Powerline, verdict

Dans Powerline, on ne peut jamais s’en prendre aux autres. Ni pour les “attaquer”, ni pour leur chouraver un truc, un bidule. Un IGUS à 1, max ! Si vous aimez les jeux du genre, vous allez apprécier. Si vous aimez quand vos jeux sont un minimum, ou un maximum, interactifs, oubliez Powerline !

À noter également que l’esthétique du jeu fait très… jeu à l’allemande. Tout est plat. Avec Powerline, on est clairement dans l’efficacité, pas dans le bling-bling ou l’immersion. On aimera, ou on saignera des globes oculaires tout au long de la partie !

Quant au thème, on n’y croit pas un seul instant. Le but est de relier des villes et de construire des centrales électriques, mais on est loin d’un Megawatts / Funkenschlag. Dans Powerline, on ne fait que placer des jetons en carton sur des lignes, et c’est tout. On se croirait un tout petit peu dans Les Aventuriers du Rail, avec des dés, sans fun ni bluff. On repassera pour l’aspect écologique. Lire plus haut.

Malgré ces quelques écueils qui peuvent refroidir, Powerline offre une expérience ludique tactique (les dés de ce tour) et stratégique (quelle ligne, quelle connexion tenter à moyen et à long terme) et plutôt captivante.

Je dois dire que j’ai beaucoup apprécié l’expérience ! On doit programmer son tour, quel dé, quelle couleur, quel pion, quelle(s) connexion(s) viser. Avec ses multiples contraintes (dés, couleurs, nombre de pions / connexions), voir plus haut, Powerline met à l’épreuve notre capacité à développer efficacement un réseau électrique tout en jonglant avec les aléas des dés et les défis imposés par les cartes de tâches. Un très, très bon jeu.

Je dois encore relever deux autres aspects, savoureux : on peut y jouer jusqu’à 6. Et comme Powerline est un jeu solo qui se joue à plusieurs, à 1, 2 ou 6, le jeu ne connaît aucun ralentissement ! Et ça, c’est bien ! Powerline pourrait presque rejoindre notre sélection des meilleurs jeux pour grands groupes !

Enfin, dernier point, le jeu propose plusieurs variantes et extensions incluses qui viennent renouveler, complexifier le jeu si vous pensez en avoir fait le tour.

Verdict final

Powerline est un jeu efficace et captivant pour celles et ceux qui apprécient les jeux dits à l’allemande, avec une expérience ludique tactique et stratégique.

Cependant, il manque d’interaction et d’immersion dans le thème. Malgré cela, le jeu offre de nombreux défis grâce à ses contraintes et aléas, permettant de développer un réseau électrique avec habileté (et prise de tête, surtout !). Le fait qu’il puisse accueillir jusqu’à 6 joueuses et joueurs sans ralentissement est un atout majeur, ainsi que les variantes et extensions incluses pour renouveler l’expérience.

Très bon !

Note : 4 sur 5.

  • Création : Dirk Henn
  • Illustrations : Patricia Limberger
  • Édition : Queen Games
  • Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 6 (tourne bien à toutes les configurations)
  • Âge conseillé : dès 8 ans (c’est ambitieux ! 10 ans me semble plus adapté)
  • Durée : 45 minutes
  • Thème : Réseau électrique
  • Mécaniques principales : Dés, connexion. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici

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Article écrit par Amélie. Passionnée de jeux de société. A commencé à jouer à des jeux de société à l’âge de 1 année, environ, et n’a jamais cessé depuis. Kiffe les jeux de plateau, coopératifs, narratifs et d’autres qui finissent aussi en « tif ». Adore partager sa passion et aider les autres à découvrir les top et éviter les flop.

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