Écologie,  Jeux de plateau

« Le jeu le plus écologique est celui qui n’est pas produit »

La COP26 a commencé aujourd’hui. Peut-on fabriquer des jeux de société durables, en limitant son impact sur l’écologie ?


COP26, écologie et jeux de société

Le grand sommet de la COP26 a ouvert ses portes ce lundi 1er novembre à Glasgow. Elle est la 26e Conférence des parties. La COP, c’est la Conference of Parties en anglais, un terme générique qui désigne l’organe suprême de certaines conventions internationales. Elle est composée de tous les États membres de la conférence et vérifie la bonne application des objectifs des conventions internationales adoptées en faveur de l’écologie.

Ces COP, qui se déroulent depuis 1995, rassemblent autour de 30 000 participants chaque année depuis leur création. La COP a comme objectif principal de discuter et de trouver des actions pour limiter, pour réduire, pour combattre les changements climatiques et la pollution humaine responsable.

La COP26 a donc commencé à Glasgow pour ces 15 prochains jours. Quels en sont les enjeux ? Les Limites ? Les défis ? Et ceci, sans les grands absents que sont la Russie, la Chine et le Brésil. Est-ce que les pays participants vont proposer des méthodes ambitieuses pour lutter contre le réchauffement climatique, qui résulte des activités humaines ? Ou est-ce que la montagne va accoucher d’une souris, avec du blabla sans consistance mais… bien présenté ?

Mais au fond, qu’est-ce qui est censé se passer lors de cette COP26 ?

On a toutes et tous en tête la COP 21. Celle qui s’est tenue à Paris en 2015 et qui a abouti à l’accord de Paris sur le climat. Cet accord fait un peu référence à travers cet accord, ratifié aujourd’hui par 197 pays, la communauté internationale se fixe un seul et même objectif à long terme, qui est celui de maintenir l’augmentation de la température moyenne de la planète, bien en dessous des 2 °C d’ici 2100 et par rapport au niveau préindustriel. Et même, de préférence, de limiter cette augmentation à 1,5 °C.

Ça, c’était l’accord qui avait été passé en 2015 à Paris lors de la COP21. Depuis, que s’est-il passé ? Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont continué à augmenter en 2019. Elles ont même atteint 59,1 gigatonnes, autrement dit, un milliard de tonnes. Et quant à l’accord de Paris en tant que tel, six ans après, il reste encore plusieurs points de discussion autour des règles d’application.

On parle de rulebook pour qualifier ce manuel d’application et le finaliser. Justement, ce rulebook, c’était déjà l’enjeu principal à la COP24 à Katowice en Pologne en 2018. C’était aussi l’enjeu principal à la COP25 de Madrid en 2019. Et ça sera encore un des enjeux principaux de la COP26 de Glasgow qui a commencé hier.

L’enjeu de la COP26 à Glasgow, c’est un enjeu technique, certes, mais pas seulement. Il y en a un autre, plus politique. Quelle ambition climatique veulent porter les États ? Et cet enjeu-là se cristallise notamment autour de la question de Contributions déterminées au niveau national, ou NDC en anglais, pour Nationally Determined Contributions.

Les NDC actuels, octobre 2021 : source ONU

Les NDC sont les plans que doivent établir chaque pays pour réduire leurs propres émissions de gaz à effet de serre, secteur par secteur, d’ici 2030. Et ainsi, remplir leur part du contrat de l’accord de Paris. Des premiers plans avaient été déposées avant la COP21 de Paris en 2015. Pour les pays qui les avaient déposés, l’idée était de montrer leurs plans, ambitieux, déterminés. Il s’agissait alors d’une sorte d’impulsion.

Mais le problème, c’est qu’avant l’accord de Paris, par définition, il n’y avait pas d’objectif universel de réduction de gaz à effet de serre. Si bien que ces plans étaient un peu faits au… doigt mouillé. Il était convenu, dès la signature de cet accord en 2015, que les pays signataires avaient 5 ans pour présenter un nouveau plan aux ambitions rehaussées. L’échéance encourait donc jusqu’en 2020 avec la COP26 à Glasgow qui devait se tenir à ce moment-là. Mais on sait ce qui s’est passé ensuite avec le COVID. La COP a dû être reportée d’un an.

Nous voici en 2021. Et on est toujours loin du compte de ces NDC, puisqu’il y a « seulement » 144 pays qui ont soumis leurs NDC. Ces pays représentent à peu près la moitié des émissions mondiales. Mais il y a quand même de grands pays qui manquent parmi ceux-ci, dont la Chine. Non seulement elle ne sera pas présente à cette COP26, mais elle n’a pas non plus soumis ses NDC. Un COP26 qui ne commence pas sous les meilleurs auspices.

👉 À lire également : Acheter un jeu, planter un arbre. Greenwashing ou solution ?

Quatre vérités (pas forcément bonnes à entendre)

Quand on parle COP26, changements climatiques et écologie, il est nécessaire de rappeler quelques constats, contemporains, accablants, alarmants.

Le monde n’est pas sur la bonne voie pour éviter le changement climatique extrême

Les pays se sont déjà engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en prenant leur distance avec les combustibles fossiles. Mais ces engagements ne réduisent pas suffisamment les émissions pour éviter les pires dommages causés par le changement climatique. Les politiques actuelles mettent le monde sur la bonne voie pour un réchauffement d’environ 4,8 degrés d’ici 2100, par rapport aux températures moyennes mondiales au milieu du 19ème siècle.

À l’échelle mondiale, l’objectif est de limiter le réchauffement à 2 degrés. Le monde connaîtrait encore une aggravation des vagues de chaleur et des phénomènes météorologiques extrêmes. Mais pour y parvenir, les émissions doivent diminuer d’environ 45% d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 2010. Cela signifie que les pays devront s’engager à atteindre des objectifs beaucoup plus ambitieux.

Les pays les plus riches contribuent le plus au changement climatique

Alors ça, c’est une surprise pour personne. L’objectif mondial est de réduire les émissions. Mais des questions demeurent quant aux pays qui devraient adopter la plupart des réductions. Les pays en développement contribuent à une petite fraction des émissions de gaz générées par les voitures et les centrales électriques. Ils subissent toutefois certains des pires dommages causés par le changement climatique, comme les nations insulaires qui risquent d’être tout simplement effacées de la carte par l’élévation du niveau de la mer.

Les Nations Unies appellent les pays à être neutres en carbone d’ici 2050, ce qui signifie que si un pays émet encore des émissions de gaz à effet de serre, elles devraient être absorbées par les forêts ou d’autres moyens pour les empêcher de pénétrer dans l’atmosphère. Le plus grand pollueur du climat au monde, la Chine, s’est engagée à ne devenir neutre en carbone que d’ici 2060. Le pays prévoit toutefois d’augmenter ses émissions jusqu’en 2030, pour les redescendre ensuite. Si tout va bien.

Les États-Unis portent la plus grande responsabilité historique dans le changement climatique

Sur le podium pas très blingbling, la Chine occupe actuellement la première place pour les émissions les plus élevées. Actuellement. Mais ce n’est peut-être pas aussi simple et simpliste que cela. Le CO2 reste dans l’atmosphère pour plusieurs centaines d’années. Une fois émis, le dioxyde de carbone piège la chaleur, ce qui augmente les températures mondiales. Vous avez compris le souci. Dire de la Chine qu’elle est le principal pollueur en 2021, c’est juste.

Mais la durée de vie du CO2 et autres gaz à effet de serre provenant de la combustion d’énergie fossiles au cours des 150 dernières années sont responsables du réchauffement qui se produit aujourd’hui. Au cours de cette période de 150 ans, devinez qui est responsable de la plus importante, imposante émission de gaz ? Oui, vous avez bien deviné, le Liechtenstein les États-Unis. En cumul, ils ont émis le plus de gaz dans l’atmosphère que tous les pays. Le pays tente toutefois de faire preuve d’amande honorable, en s’engageant à réduire leurs émissions de 50% d’ici 2030.

Les pays les plus riches ne sont pas à la hauteur de leurs promesses de financement du changement climatique

Avec des centaines de millions de personnes vulnérables aux conditions météorologiques extrêmes, les pays en développement ont obtenu une promesse de financement climatique de 100 milliards de dollars par an de la part des pays développés.

Ce financement va à des projets comme le transport durable et l’énergie renouvelable, en plus d’aider les collectivités à se préparer à des événements plus extrêmes. Pourtant, en 2019, les pays développés sont toujours en dessous de l’objectif, ce qui sera un point de discorde dans les négociations de la COP26 de ces prochains jours.

👉 À lire également : Raconte-moi un jeu éco-responsable. L’expérience Feelings.

Et les jeux de société dans tout cela ?

On ne va pas se leurrer, les jeux de société ont un impact sur l’écologie. Les figurines de nos jeux ne sont pas (encore) produites en résine de patate. Nos boîtes sont souvent emballées dans du cello. Enfin, la très grande majorité de nos jeux est produite de l’autre côté de la planète et doit donc être acheminée.

Oui, le jeu de société a un impact sur l’écologie. Et donc sur la planète. Mais c’est peut-être, très, très gentiment, en train de changer. C’est en tout cas ce que le but du Livre Blanc des éditeurs sorti en février de cette année. Si les pratiques de production ne changent pas encore, les mentalités, oui. Et le reste suivra.

Car oui, les éditeurs de jeux de société veulent participer à la transition écologique. Les éditeurs de jeux de société francophones ont mandaté un cabinet indépendant pour faire un rapport, lancer une étude sur le bilan écologique des jeux de société. Nous avons pu nous procurer ce rapport, ce fameux Livre Blanc, malheureusement pas (encore) disponible en libre accès.

Un Livre Blanc, une bataille pour l’écologie

Tout d’abord, un constat. Le jeu de société a un impact écologique. Les éditeurs membres de l’UEJ, L’Union des Éditeurs de Jeux, créée en 2016, le reconnaît. Et pas qu’un petit impact. Le marché du jeu en France représente 578 millions d’euros pour 27,8 millions de boîtes vendues sur l’année 2019. Avec une croissance annuelle d’environ 15% depuis quinze ans, la France est devenue le premier marché Européen pour les jeux de société. Et avec la pandémie, cette accélération a connu une nouvelle…accélération. Le marché du jeu de société se porte bien. Les ventes n’ont fait qu’augmenter. Les impacts avec.

Dans ce Livre Blanc, l’UEJ a voulu se concentrer sur l’éco-conception, en analysant l’impact environnemental de la
production de trois types de jeux : grand jeu, en taille et matériel, comme Scythe ou Zombicide par exemple, jeu moyen, comme Draftosaurus ou Affinity, et enfin, petit jeu, comme The Crew ou Hanabi.

Analyse de jeux

L’étude s’est intéressée à analyser l’impact de ces trois catégories de jeux, en s’appuyant sur de nombreux indicateurs, dont leurs émissions équivalent en CO2.

Voici ce que ça nous donne en termes d’impact sur l’écologie, pour l’analyse du cycle de vie (ACV) de trois formats de jeux de plateau

On constate que pour les jeux de grand format, les supports de jeux ont le plus gros impact: 65% du total. Vient ensuite le transport: 16%, suivi par la boîte: 15%. Les accessoires en bois ou en plastique affectent peu les résultats, de l’ordre de 3%
Les films en polyéthylène, également appelé cello, ou cellophane, qui emballent le jeu, représentent une part de 0,01% à 0,13%. Les règles du jeu, considérant leur poids, du même ordre que le jeu de cartes, ont un impact moyen de 4%.

Pour les jeux moyens (on parle bien de taille ici, et non d’intérêt), les supports (punchboard, cartes, règles) cumulent 53% des impacts pour le jeu de moyen format. Ils sont suivis par la boîte: 23%, ainsi que le transport: 15%. Le vernis représente 4% des impacts.

Enfin, en ce qui concerne les petits jeux, leurs cartes ont un impact conséquent et les supports représentent ainsi 66% des
impacts. Lapalissade, l’impact en valeur absolue est cependant bien moindre comparé aux autres formats.

La conclusion de cette analyse permet d’en déduire que l’impact d’un jeu est proportionnel à sa taille et à son
poids, et n’augmente pas de manière exponentielle. Sans grande surprise, plus un jeu, sa boîte et ses composants seront lourds et grands, plus ses répercussions sur l’environnement seront importantes.

Les éléments ayant la part la plus importante d’impact sont d’abord le contenu puis la boîte ; le transport n’apparaissant qu’en troisième position.

À titre de comparatif, pour se faire une petite et meilleure idée des impacts sur l’écologie de nos jeux de société, l’UEJ a fait appel à une image, une voiture et ses km parcourus.

Lieu de fabrication

Dans l’EcoScore que nous avons mis en place sur notre blog depuis 2019 pour quantifier, à la louche, tous les jeux que nous chroniquons, nous utilisons un aspect, le lieu de fabrication du jeu. Plus il est éloigné de son lieu de consommation et plus l’impact est conséquent.

Dans son Livre Blanc, les éditeurs se sont également intéressés à ce facteur. Pour la distance à parcourir, bien sûr, et également en matière d’énergie nécessaire à la fabrication. Le terme technique est alors : mix énergétique, la répartition des différentes énergies , tels que les hydrocarbures, nucléaire, gaz, charbon, solaire, éolien, hydraulique, dans la production d’énergie.

Produire en Europe, c’est mieux. En principe. Ou pas ? Tout dépend du pays et de son mix énergétique, justement. Comme on le voit sur ce graphique, quand un jeu est produit en Pologne, donc plus de nous, on constate que l’énergie utilisée, et donc produite, et plus sale qu’ailleurs, se reposant principalement sur le charbon, un combustible fossile particulièrement polluant. Produire aux Pays-Bas, en Chine, en France ou en Pologne n’a donc pas les mêmes impacts sur l’écologie et sur le changement climatique.

Côté transport, le calcul, le constat est sans appel. Plus un jeu est produit loin, plus il a un coût environnemental. Le transport de 1 000 grands jeux de la Chine à la France émet 107% de plus que depuis les Pays-Bas, le transport depuis la Pologne 79% de plus.
En réduisant les distances entre le lieu de production et le lieu de réception, on observe une baisse des émissions de gaz à
effet de serre. Jusqu’ici, rien de bien surprenant. Transporter pollue.

Pour un jeu produit uniquement en France par exemple, les impacts deviennent microscopiques.

👉 À lire également : Grève pour l’Avenir. 3 jeux sur les changements climatiques.

Carton VS Métal

Certains jeux proposent des boîtes métalliques, d’autres en carton. L’étude mandatée par les éditeurs s’y est également intéressé. On dit « comparaison, n’est pas raison ». Mais ici, c’est flagrant. Une boîte de jeu en métal a un impact beaucoup plus massif sur l’environnement.

Pistes

Remarquer que des choses ne vont pas, c’est déjà bien. Proposer et adopter des solutions, c’est encore mieux. En guise de conclusion, ce Livre Blanc, rapport des impacts des jeux de société lancé par les éditeurs, finit par proposer plusieurs pistes. En détail dans cette infographie :

En interviewant Simon Villiot, l’un des membres de l’UEJ et patron des éditions hautes-savoyardes de jeux de société Blam! il m’a bien expliqué que le but actuel pour l’union était d’entamer une réflexion sur la production de jeux. Est-ce que ce titre est pertinent ? Faut-il, ou non, le produire ? Car pour finir, selon Simon Villiot, « Le jeu le plus écologique est celui qui n’est pas produit ».

Et vous, êtes-vous sensible à l’impact des jeux de société sur l’écologie ? Laissez-nous un commentaire.

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17 Comments

  • patrikcarpentier

    Cyniquement, on peut se demander si ça vaut la peine de faire des efforts pour le climat, sachant que la Chine et les USA ne font pas grand chose, alors qu’à eux-deux, ils polluent plus que tous les autres réunis. C’est comme passer son temps à nettoyer une plage, sachant qu’au large, à quelques km, les pétroliers vidangent en toute impunité.

    Notre planète a toujours connu des cycles de réchauffement et de glaciation, et ce, avant la venu de l’être humain. La situation actuelle me semble être la conjoncture d’une état naturel (les cycles) et l’intervention humaine. Peu importe nos efforts (sauf à revenir à l’âge de pierre), si nous n’avons pas de bonne technologie pour résorber le méchant CO2, ça ne fera pas plus d’effet que de battre à coups de fouet l’océan pour le punir ! Sans oublier les volcans…

    Relocaliser la production des jeux (et autres) est une chose à faire actuellement, surtout quand on constate le prix du container. Avec un ami, nous avons « pondu » différents petits jeux qui ont tous été fabriqués +/- localement (au pire, en Pologne), et ce, depuis des années.

    En lisant l’article, je me suis demandé s’il n’y avait pas une volonté inconsciente d’autoflagellation concernant notre inclination pour les jeux. Il est tjrs loisible de tracer un damier sur le sol et de jouer avec des petits cailloux 😀

  • Stéphane

    Merci Gus pour ton article.

    Très intéressant de calculer l’empreinte écologique de ce loisir. Pour avoir une vision globale on pourrait le comparer aux autres actions que l’on peut faire.
    En se basant sur la page RTS des gestes au quotidien, en ordre de grandeur un gros jeu aurait le même impact qu’une paire de chaussure.
    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/on-en-parle/11390204-ecobilans-de-nos-gestes-du-quotidien.html#chap02

    Pour le jeu de société, on peut essayer de réduire l’empreinte par boite, mais il faut aussi réduire le nombre de boite vendues et achetées (donc faire moins de publicité?), mutualiser (ludothèques, clubs, …). Se poser collectivement la question des loisirs que l’on souhaite conserver dans un monde neutre en carbone. Bref de jolies questions en perspective.

    • Gus

      De rien Stéphane, merci pour ton retour et lien sur la RTS, super intéressant !

      Observons ce que les décideuses et décideurs de notre planète vont… décider dans quelques jours à Glasgow.

  • Lippe

    Très bon article comme à son habitude.
    Pour ma part, cela fait un moment que je limite mes achats de jeux neufs. Pour être franc, ce n’est pas pour l’aspect écologique, mais pour le bien de mes finances. L’argument écologique pourrait être utilisé par d’autres.
    J’ai ma liste de jeux que je souhaite acquérir et je surveille les sites de reventes. J’ai pu dénicher des jeux comme Terraforming Mars, Scythe, Robinson Crusoe, Mage Knight à très bon/bas prix et dans un état irréprochable. Les fans de jeux prennent soin de leur matériel et les autres peuvent en faire une partie et le revendre car ils n’ont pas aimé.
    Actuellement ce sont les jeux destinés pour mes enfants que j’achète neuf.
    Cela peut être un moyen de diminuer très très légèrement l’impact écologique.

    Si jamais je recherche Spirit Island et Paléo. 😉😂

  • Thibaut

    Étrange d’utiliser une image de centrale nucléaire, faiblement émettrice en CO2, pour illustrer le propos. L’image renvoie à quelque chose qui fait peur alors que c’est peut être une des solutions face à l’urgence climatique…

    • Gus

      Bonjour Émilie. Non, aucune idée.

      Mais je doute qu’il le soit un jour. Il s’agit d’un document interne pour les éditeurs, ils préfèrent le garder ainsi.

  • Hazur

    La vraie question est peut-être : si vous achetiez moins de jeu, comment dépenseriez-vous cet argent à la place ? Est-ce que ce sera plus ou moins polluant ? Bon ceci dit le jeu le plus polluant reste toujours celui qu’on achète… pour ne pas y jouer.

  • Paul Barbieux

    L’écologie et la durabilité me préoccupent depuis bien avant ma plongée dans le monde du jeu. Ce fut donc une douche froide quand j’ai découvert ce monde d’achats compulsifs, de sorties à tour de bras, de grandes messes à la nouveautés et de crowdfunding aux montants indécents.
    Mais ce constat est valable pour toutes les passions, et ma fois, le monde ludique a sa place pour tisser des liens dans notre société.
    Je salue donc les éditeurs qui font un effort de production durable : ma politique étant d’acheter en seconde main, peut-être que pour ceux-là j’irai dans ma boutique de quartier, histoire de les soutenir.

    Certains joueurs se demandent, à juste titre, si ces efforts en valent la peine, tant ils sont ridicules par rapport aux grandes pollutions.
    Pour moi, c’est juste un état d’esprit : ne rien faire m’est insupportable.
    « Quand on commence à agir, l’espoir est partout. Alors au lieu d’attendre l’espoir, cherchez l’action. Et c’est seulement à ce moment que l’espoir sera là.  » (Greta T.)

  • Tony

    Intéressant. Personnellement je fais attention mais sans trop me priver non plus.
    Actuellement je suis plutôt déçu/en interrogation sur les éditeurs qui choisissent de faire du plastifier + crayon pour les roll&write au lieu du papier. (welcome to the moon en dernier exemple).
    Cest a étudier mais pour moi tout le plastique des crayons quil faut acheter sans cesse et qui se recycle mal est bien pire que du papier + crayon de bois. Sans compter que je trouve l’expérience de jeu moins intéressante (ecrit trop gros / reflet sur les feuilles …)

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