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Marketing d’influence et jeux de société : une stratégie redoutable

Stratégie créative et efficace, comment le marketing d’influence s’immisce et se déploie dans l’industrie du jeu de société.


Le marketing d’influence

Imaginez que vous êtes le responsable marketing d’une entreprise qui souhaite améliorer sa visibilité et augmenter ses ventes. Une entreprise d’édition de jeux de société, pour être précis. Avec plusieurs milliers de titres qui sortent chaque année, comment faire pour assurer la promo, la comm de votre jeu ? Vous avez peut-être déjà essayé différentes stratégies de marketing, une annonce par-ci, une autre par-là, mais vous cherchez une méthode plus efficace et peut-être moins coûteuse pour toucher votre public cible. Autrement dit, nous, les joueuses et les joueurs. C’est là que le marketing d’influence peut entrer en jeu. Et c’est le cas de le dire !

Le marketing d’influence est une stratégie de marketing qui consiste à travailler avec des influenceurs pour promouvoir sa marque, ses produits, ses jeux, donc, ou ses services auprès de sa communauté. Ces influenceurs ou influenceuses sont des personnes qui ont une forte présence en ligne et une base de fans fidèles et engagés. En travaillant avec eux, les éditeurs peuvent espérer atteindre (j’ai bien dit « espérer »9 votre public cible de manière plus efficace, authentique, massive, crédible, pertinente et, surtout, efficace.

Le marketing d’influence peut également être une stratégie rentable pour les entreprises, éditeurs de jeux y compris. En travaillant avec des influenceurs, ces entreprises peuvent bénéficier du contenu créatif et engageant généré par les influenceurs, qui peut être réutilisé sur d’autres canaux de communication.

Mais surtout, il faut le relever, contrairement à d’autres formes de publicité plus coûteuses et moins ciblées, le marketing d’influence permet d’atteindre le public cible de manière plus efficace et à un coût inférieur.

Par exemple, un exemple

Prenons l’exemple d’un éditeur de jeux de société qui souhaite promouvoir son dernier jeu auprès d’un public plus large. La marque décide de travailler avec un influenceur de jeux de société sur Instagram, qui a une grande audience et une forte influence auprès de sa communauté.

L’influenceur crée une série de publications Instagram pour promouvoir le jeu de société de l’éditeur, qui comprend des photos et des vidéos montrant le jeu en action, ainsi que des critiques personnelles de l’influenceur sur le jeu. Les publications sont accompagnées d’un hashtag unique créé pour le jeu, qui permet aux utilisateurs de trouver facilement du contenu sur le jeu sur Instagram.

En travaillant avec l’influenceur, l’éditeur a pu toucher un public plus large de joueureuses de jeux de société sur Instagram. Les publications ont reçu un grand nombre de commentaires et de partages, ce qui a contribué à renforcer la notoriété de l’éditeur et à stimuler les ventes du jeu.

L’utilisation de l’influenceur a également permis à la marque de créer un contenu plus créatif et attrayant que les publicités traditionnelles. L’influenceur a pu mettre en valeur les caractéristiques uniques du jeu de manière convaincante, et fun, surtout, ce qui a suscité l’intérêt du public et augmenté son engagement avec la marque, avec l’éditeur.

Le marketing d’influence peut être comparé à une stratégie de parrainage. Tout comme une entreprise peut parrainer un événement ou une équipe sportive pour promouvoir son image de marque, elle peut également parrainer un influenceur pour promouvoir son produit ou service.

De même, le marketing d’influence peut être comparé à un bouche-à-oreille amélioré. Les influenceurs sont souvent des personnes influentes dans leur domaine ou auprès de leur public, et leur recommandation d’un produit ou d’un service peut être plus convaincante qu’une publicité traditionnelle. C’est un peu comme si un ami recommandait un produit à un autre ami, mais à une plus grande échelle.

Enfin, le marketing d’influence peut également être comparé à une collaboration entre artistes. Les marques et les influenceurs travaillent ensemble pour créer un contenu créatif et attrayant qui attire l’attention du public. C’est un peu comme si deux artistes travaillaient ensemble pour créer une œuvre d’art qui attire l’attention du public.

Plusieurs recherches ont mis en avant qu’une relation « presque » sociale constituait un vecteur puissant de l’intention d’achat sur les réseaux sociaux. Les professionnels du marketing ayant fait le même constat, les influenceurs sont devenus un outil de publicité très populaire. Le marketing de l’influence représente en 2022 une industrie dépassant les 16 milliards de dollars. 16. Milliards. 16. Milliards.

Marketing d’influence et techno

Le marketing d’influence peut également contourner les adblockers, qui sont ces logiciels qui empêchent les internautes de voir les publicités en ligne. J’utilise un paquet d’extensions sur mon browser, Ghostery, qui est lui-même un adblocker de base. Du coup, quand je surfe avec un autre browser sans aucune extension, le nombre de pubs qui apparaissent dans l’article est ouf. Ce qui n’est pas le cas chez nous, vous l’aurez remarqué (mais en contrepartie, on ne génère aucun revenu avec la pub…)

Eh bien voilà. Tadaaaa, grâce au marketing d’influence, en travaillant avec des influenceurs, les entreprises et les éditeurs de jeux peuvent atteindre leur public cible de manière… organique, sans être bloqué par des adblockers.

Enfin, le marketing d’influence peut fournir des données précieuses sur la clientèle. En suivant les interactions des influenceurs avec leur communauté, les entreprises peuvent obtenir des informations sur les tendances du marché, les besoins et les préférences de la clientèle, ainsi que sur l’efficacité de la stratégie de marketing. Ça marche, ou ça marche pas.

Se faire payer pour communiquer ?

Oui.

Oui, en général, les influenceurs se font payer pour faire du marketing d’influence. Le marketing d’influence est une pratique de marketing dans laquelle les entreprises paient des influenceurs pour promouvoir leurs produits ou services auprès de leur audience. En échange de cette promotion, les influenceurs reçoivent une compensation financière, ou des produits gratuits, des expériences, ou une combinaison de ces avantages.

Donc non, ces paiements ne sont pas toujours sonnants et trébuchants, mais « en nature ». Dans le milieu du jeu de société, cela se fait beaucoup ainsi, les éditeurs « arrosent » les influenceurs avec leurs jeux. Ils ont peu l’habitude de payer. Ou alors, pour des influenceurs… influents, i.e. avec une commu importante.

Le montant que les influenceurs sont payés pour faire du marketing d’influence peut varier considérablement en fonction de différents facteurs tels que leur nombre d’abonnés, leur niveau d’engagement, leur niche de marché, leur réputation, leur expertise, leur contenu, etc.

Il y a même toute une économie parallèle qui s’est créée, avec des… wait for it… agents. Oui, des agents d’influenceur qui peuvent se sucrer au passage en prenant une comm sur les contrats publicitaires signés par leur influenceur ou en vendant leur expertise.

Comme on l’a vu plus haut, la rémunération d’un influenceur dépend de plusieurs facteurs, comme le nombre d’abonnés, le taux d’engagement, le type de contenu, la plateforme utilisée et le contrat avec la marque.

La rémunération des influenceurs sur TikTok varie aussi selon le nombre d’abonnés et le type de partenariat. En moyenne, en 2021, un influenceur avec moins de 5 000 abonnés gagnait environ 150 euros par vidéo, tandis qu’un influenceur avec plus de 5 millions d’abonnés gagne environ 3 700 euros par vidéo.

La rémunération des influenceurs sur Instagram dépend aussi du nombre d’abonnés, du type de contenu et du contrat avec la marque. En moyenne, les influenceurs gagnent environ 2 500 euros par mois avec leur compte Instagram, mais il y a une grande disparité selon la taille de leur communauté. Par exemple, un influenceur avec 10 000 abonnés peut gagner jusqu’à 120 euros par publication, tandis qu’un influenceur avec 500 000 abonnés peut gagner entre 4 000 et 20 000 euros par publication.

La rémunération des influenceurs sur Facebook dépend aussi du nombre d’abonnés, du type de contenu et du contrat avec la marque. En général, un micro-influenceur va facturer entre 100 et 1 000 euros par publication sur Facebook, tandis qu’un méga influenceur peut gagner jusqu’à 20 000 euros par publication.

Marketing d’influence, petit historique

Pour faire court, et (trop ?) simple, le marketing d’influence existe depuis de nombreuses années, mais il a évolué avec le temps et a pris de nombreuses formes différentes. L’utilisation d’influenceurs pour promouvoir des produits et des services remonte à l’époque où les célébrités ont été utilisées pour promouvoir des produits de consommation courante, tels que des… savons et des cigarettes.

Dans les années 2000, les blogs sont devenus une plateforme populaire pour les influenceurs. Les marques ont commencé à collaborer avec des blogueurs pour promouvoir leurs produits, en leur offrant des produits gratuits en échange de critiques et de commentaires sur leurs blogs.

Avec l’avènement des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, TikTok et Instagram, le marketing d’influence a évolué vers une forme plus sophistiquée. Les marques de tous les secteurs ont commencé à collaborer avec des influenceurs sur les réseaux sociaux pour toucher un public plus large et plus engagé.

Aujourd’hui, le marketing d’influence est devenu une industrie à part entière, avec des milliers d’influenceurs professionnels et des agences spécialisées dans le domaine. Les marques peuvent choisir parmi une variété d’influenceurs, allant des micro-influenceurs aux célébrités, pour promouvoir leurs produits et services.

Oui, mais

Tout ça, c’est bien beau, mais il y a aussi eu des critiques sur le marketing d’influence, notamment en ce qui concerne la transparence et l’authenticité. Certains influenceurs ont été accusés de ne pas divulguer leur relation avec les marques, ce qui peut tromper les consommateurs. Il est important pour les marques et les influenceurs de maintenir une transparence totale dans leur collaboration afin de renforcer la crédibilité de la marque et la confiance des consommateurs.

Il est important de noter que le marketing d’influence peut également avoir ses limites et ses inconvénients. Voici quelques points à considérer :

  1. Risque de perte de crédibilité : Si un influenceur travaille avec trop de marques ou recommande trop souvent des produits sans discernement, cela peut nuire à sa crédibilité auprès de son public. La clientèle peut perdre confiance en l’influenceur et en la marque, l’éditeur, si l’influenceur n’est pas transparent sur les produits qu’il recommande.
  2. Coût élevé : Les coûts associés à la collaboration avec des influenceurs peuvent être élevés, surtout pour les éditeurs de jeux de société qui ont des budgets marketing limités. Les coûts peuvent varier en fonction de la taille de l’influenceur, de l’ampleur de la campagne, et du contenu créé.
  3. Difficulté à mesurer l’impact : Il peut être difficile de mesurer l’impact réel des campagnes de marketing d’influence. Les marques peuvent avoir du mal à quantifier le retour sur investissement de leurs efforts, en particulier si les résultats sont basés sur des mesures telles que l’engagement et la portée des publications.
  4. Risques de conformité : Les marques et les influenceurs doivent se conformer à certaines réglementations en matière de publicité et de transparence, . Les manquements à ces règles peuvent entraîner des amendes et nuire à la réputation de la marque.
  5. Incertitude quant à l’authenticité : Il est important de s’assurer que la collaboration entre la marque et l’influenceur est authentique et pertinente pour le public cible. Si les publications de l’influenceur semblent trop promotionnelles ou ne correspondent pas à sa personnalité ou à ses centres d’intérêt, cela peut être perçu comme peu naturel ou peu authentique.

En somme, bien que le marketing d’influence puisse être une stratégie efficace pour les marques de jeux de société, il est important de considérer les limites et les inconvénients potentiels. Il est essentiel que les marques et les influenceurs maintiennent une transparence totale et travaillent ensemble pour créer du contenu authentique et pertinent pour leur public cible.

Marketing d’influence et règlementation

Justement, parlons du point 4 ci-dessus. Les influenceurs et la règlementation. Existe-t-il des lois visant à contrôler, légiférer tout ce biz ?

À l’heure actuelle, mars 2023, il n’existe pas encore de réglementation spécifique applicable aux influenceurs. Ils sont néanmoins soumis au droit commun. En particulier, toute publicité doit être identifiée. En France, cette obligation résulte notamment du Code de la consommation et de la loi pour la confiance en l’économie numérique (LCEN).

La qualification de la nature de la relation contractuelle entre l’influenceur et la marque est essentielle car elle détermine le régime de sécurité sociale auquel l’influenceur sera être affilié.

Il faut toutefois noter qu’une proposition de loi visant à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux a été déposée le 27 décembre 2022 à l’Assemblée nationale en France. Cette loi entend obliger les influenceurs à préciser lorsqu’une publication est sponsorisée.

Cette proposition de loi du 27 décembre 2022 propose une première définition juridique de l’influenceur comme étant une « personne physique ou morale qui fait la promotion directement ou indirectement de produits, actes ou prestations contre rémunération, y compris lorsque celle‑ci est constituée par des avantages en nature, de manière active par un moyen de communication électronique et qui, par son statut, sa position ou son exposition médiatique dispose d’une audience pouvant influencer la consommation du public exerce l’activité d’influenceur ».

La proposition de loi prévoit notamment de mettre en place un dispositif de signalement des contenus relevant des pratiques commerciales.

Ailleurs, chez nous en Suisse par exemple, pour l’instant, rien n’est légiféré. Pour l’instant.

Influenceurs et leur public

Imaginez que vous êtes une ou un grand fan de jeux de société. Mais si vous êtes ici sur Gus&Co, ça doit forcément être le cas ! Vous adorez passer des heures à jouer avec vos amis ou votre famille et vous cherchez toujours de nouveaux jeux passionnants à essayer. Maintenant, imaginez que vous êtes également un influenceur dans ce domaine, avec une base de fans loyaux et engagés qui partagent votre passion pour les jeux de société. Vous pourriez alors être la personne idéale pour aider les marques de jeux de société à promouvoir leurs produits auprès d’un public captivé.

Les influenceurs de jeux de société peuvent être d’une grande aide pour les éditeurs. Ils peuvent créer du contenu original et divertissant qui présente les jeux de manière attrayante, ou organiser des événements en ligne pour rassembler leur public autour de leur passion commune pour les jeux de société. En travaillant avec des influenceurs, les marques peuvent toucher un public plus large et bénéficier de leur crédibilité auprès de leur communauté.

Pensez à un jeu de société que vous adorez. Imaginez maintenant que vous voyez une vidéo d’un influenceur que vous suivez jouer à ce jeu, partager ses astuces et ses stratégies, et expliquer pourquoi il l’aime tant. Cette expérience pourrait vous inciter à vouloir acheter ce jeu pour l’essayer vous-même. C’est exactement ce que les marques de jeux de société peuvent espérer en travaillant avec des influenceurs.

En plus de créer du contenu passionnant, les influenceurs peuvent également aider à renforcer la communauté autour des jeux de société. Les événements en ligne organisés par les influenceurs peuvent rassembler des personnes partageant les mêmes intérêts et créer des liens entre eux. Les marques, les éditeurs peuvent ainsi profiter de cette communauté pour renforcer leur présence en ligne et offrir un soutien supplémentaire à leur public.

Comment les éditeurs choisissent un influenceur ?

Remplacez par « vous » par « ils » : « Imaginez (décidément, on vous en demande beaucoup aujourd’hui) que vous êtes un éditeur de jeux de société. Vous avez travaillé dur pour créer un jeu top-moumoute incroyable et vous souhaitez maintenant le partager avec le monde.

Mais comment pouvez-vous vous assurer que les gens connaissent votre jeu ? Surtout avec plusieurs milliers de titres qui sortent chaque année ? Comment pouvez-vous atteindre votre public cible ? Comment pouvez-vous vous différencier de la concurrence ? La réponse se trouve peut-être dans le choix d’un influenceur pour votre campagne de marketing d’influence.

Pensez à l’influenceur comme à un guide pour le public cible de l’éditeur. S’ils choisissent le bon influenceur, ils peuvent s’assurer que leur jeu de société atteindra les bonnes personnes et sera présenté de manière mémorable et engageante. Mais comment choisir le « bon » influenceur, pour autant qu’on puisse parler de « bon » (ou de mauvais) influenceur (c’est comme pour les chasseurs…) ? Comme pour toute décision importante, ils doivent prendre en compte plusieurs critères.

Premièrement, les éditeurs doivent s’assurer que l’influenceur est pertinent pour leur marque de jeux de société. Ils ne veulent pas choisir un influenceur qui n’a jamais joué à un jeu de société de sa vie, car cela risque de se refléter dans son contenu. LOL. Au lieu de cela, ils doivent rechercher des influenceurs qui ont déjà montré un intérêt pour les jeux de société ou qui ont une expertise dans le domaine.

Deuxièmement, ils doivent examiner le public de l’influenceur. Ils veulent s’assurer que leur public correspond à leur cible démographique et que les gens qui suivent l’influenceur sont susceptibles d’être intéressés par leur jeu. Ils doivent également vérifier l’engagement de l’audience de l’influenceur, car cela peut leur donner une idée de la qualité de leur interaction avec leur public.

Troisièmement, ils doivent rechercher des influenceurs crédibles. Si l’influenceur est connu pour ses critiques honnêtes et impartiales, cela peut les aider à gagner la confiance de leur public cible. Les influenceurs qui ont des expériences professionnelles ou des qualifications pertinentes peuvent également être considérés comme étant plus crédibles.

Quatrièmement, ils doivent rechercher des influenceurs authentiques. Les gens peuvent rapidement détecter lorsque quelqu’un est faux ou forcé. Ils doivent donc choisir des influenceurs qui ont une voix authentique et qui sont capables de créer un contenu authentique. Les influenceurs qui ont une personnalité forte et une perspective unique peuvent être considérés comme étant plus authentiques.

Enfin, ils doivent s’assurer que l’influenceur partage les mêmes valeurs que leur marque, leur identité, leurs valeurs, leur… ADN. Ils ne veulent pas s’associer à quelqu’un dont les valeurs sont en contradiction avec les leurs. Les influenceurs qui s’alignent avec les valeurs de leur marque peuvent aider à renforcer leur message et à renforcer la crédibilité de leur campagne.

Mesures

Comment faire pour évaluer l’efficacité, ou non, d’une stratégie marketing par influence ? Heureusement, il existe plusieurs indicateurs clés que utiles et utilisés pour mesurer l’efficacité de la campagne de marketing d’influence.

Tout d’abord, le taux d’engagement est un indicateur clé de l’efficacité de la campagne. Il mesure le nombre d’interactions de la commu avec le contenu créé par l’influenceur, telles que les commentaires, les mentions j’aime, les partages, etc. Si le taux d’engagement est élevé, cela signifie que le contenu a suscité de l’intérêt. Sinon, c’est le flop.

Deuxièmement, la portée est un autre indicateur clé. Elle mesure le nombre de personnes qui ont vu le contenu de l’influenceur pendant la campagne. Une portée élevée peut augmenter la visibilité de votre marque et susciter de l’intérêt pour votre jeu de société. Logique.

Troisièmement, les ventes sont un indicateur important de l’efficacité de votre campagne. Si la campagne a stimulé les ventes du jeu de société, cela peut indiquer que le contenu a été perçu positivement par la communauté et qu’ils ont été influencés pour acheter le produit. Le jeu, ici.

Quatrièmement, si la campagne comprend un lien vers le site web de l’éditeur, on peut ainsi mesurer le nombre de clics pour évaluer l’efficacité de la campagne. Plus il y a de clics et plus il y a de l’intérêt. Logique, aussi.

Enfin, l’analyse des sentiments peut être utilisée pour évaluer la perception du public envers le jeu « poussé », promu. Cette analyse peut être effectuée en surveillant les commentaires et les mentions sur les réseaux sociaux, les forums de discussion, etc. Si les sentiments sont majoritairement positifs, cela peut indiquer que la campagne a été efficace.

Marketing d’influence et public cible

En travaillant avec des influenceurs pertinents, les éditeurs peuvent augmenter la portée de leur marque, de leur jeu en leur permettant de toucher un public plus large avec des audiences importantes et engagées qui sont passionnées par les jeux de société. Cela peut augmenter la visibilité de la marque, du jeu, et ainsi aider les éditeurs à atteindre de nouveaux clients potentiels.

Deuxièmement, le marketing d’influence peut améliorer la crédibilité de la marque en utilisant la réputation des influenceurs. Les influenceurs sont souvent perçus comme des experts et des leaders d’opinion, dans l’industrie des jeux de société ou dans d’autres industries. En collaborant avec des influenceurs crédibles, les éditeurs peuvent renforcer la réputation de leur marque et améliorer leur crédibilité aux yeux de votre public cible. Machin kiffe ce jeu. Donc ce jeu est top moumoute.

Troisièmement, le marketing d’influence peut aider à créer du contenu authentique et engageant. Les influenceurs ont souvent une perspective unique et créative sur les jeux de société, ce qui peut vous aider à créer du contenu qui suscite l’intérêt du public cible. En travaillant avec des influenceurs créatifs, les éditeurs peuvent créer du contenu authentique et original qui se démarque de la concurrence. Concours, vidéo fun, jeu, podcast, etc.

Quatrièmement, le marketing d’influence peut augmenter l’engagement du public en créant du contenu intéressant et interactif. Les influenceurs ont souvent des audiences engagées qui sont prêtes à interagir avec leur contenu.

Enfin, le marketing d’influence peut être une stratégie rentable pour les éditeurs de jeux de société. Par rapport à d’autres méthodes de marketing dits traditionnelles, le marketing d’influence peut être moins cher tout en étant plus efficace pour toucher un public cible. Claaaaasse.

Réseaux sociaux et marketing d’influence

On ne va pas se leurrer, les réseaux sociaux sont devenus aujourd’hui un outil puissant. Pour tout. Pour tout le monde. Et pour les éditeurs de jeux de société, aussi, qui cherchent à se connecter avec leur public et à augmenter leur visibilité. En choisissant les bonnes plateformes, en collaborant avec des influenceurs pertinents, en créant du contenu engageant, en utilisant des hashtags pertinents, en s’engageant avec le public, et en utilisant des publicités ciblées, les éditeurs peuvent tirer le meilleur parti des plateformes de réseaux sociaux pour atteindre leurs objectifs de marketing d’influence. C’est du taf, mais ça peut être payant ! D’où l’intérêt d’avoir une ou un community manager dans son équipe.

Pour faire simple, une ou un community manager est une personne qui anime une communauté en ligne. Il ou elle a généralement la charge d’une ou de plusieurs marques et son rôle est de créer, faire grandir et maintenir un lien entre la société pour laquelle il ou elle travaille et son public cible. 

Parmi ses responsabilités on peut citer: la veille sur la marque ou la société pour laquelle il travaille (e-réputation) et veille concurrentielle, l’élaboration d’une stratégie social média, l’animation de communautés afin de créer de l’engagement, fidéliser un public et acquérir de nouvelles cibles, la rédaction et publication de contenus (textes, photos, vidéos) ainsi que la modération des comptes sur les plateformes et réseaux sociaux.

Le ou la community manager va donc « mouiller le maillot » avec l’influenceur pour partager, rebondir sur la campagne lancée. En utilisant des publicités ciblées, on pourra atteindre un public plus large et spécifique qui est intéressé par les jeux de société. En choisissant les bonnes plateformes de réseaux sociaux, on peut ainsi s’assurer que son contenu est vu par les « bonnes personnes au bon moment ». Je mets des guillemets pour rester vague.

Marketing d’influence et tendances actuelles

Le marketing d’influence est une industrie en constante évolution, et les tendances actuelles dans l’industrie du jeu de société sont passionnantes et offrent de nouvelles opportunités pour les éditeurs. de jeux de société. Ces tendances peuvent aider les boîtes à atteindre leur public cible de manière plus efficace et à renforcer leur position dans l’industrie des jeux de société, devenue aujourd’hui tellement concurrentielle.

Tout d’abord, la collaboration avec des micro-influenceurs est une tendance croissante dans l’industrie du jeu de société. Les micro-influenceurs ont une audience plus petite mais très engagée, ce qui peut être très attractif pour les éditeurs de jeux de société qui cherchent à atteindre des publics très spécifiques et très engagés. Pour résumer cette tendance, c’est : « Petit, mais costaud. Mais très petit. »

Deuxièmement, l’intégration de contenu généré par les utilisateurs est une tendance de plus en plus populaire dans le marketing d’influence. Les éditeurs de jeux de société peuvent encourager les utilisateurs à créer du contenu autour de leur jeu de société et à le partager sur les réseaux sociaux. Cela peut aider à renforcer l’engagement des utilisateurs et à améliorer la notoriété de la marque. C’est ce qu’on appelle le bottom up, une expression anglaise qui signifie « de bas en haut ». Elle désigne une modalité de gouvernance opposée à celle du « top down » (de haut en bas). Autrement dit, c’est quand la commu agit, publie, s’implique, par elle-même.

Troisièmement, la collaboration avec des influenceurs de niche est une tendance croissante dans l’industrie du jeu de société. Les marques de jeux de société peuvent travailler avec des influenceurs de niche, tels que des joueurs professionnels, des critiques de jeux, ou des experts en stratégie de jeu. Ces influenceurs peuvent offrir une perspective unique sur les jeux de société, ce qui peut aider à renforcer la crédibilité de la marque.

Quatrièmement, la collaboration avec des influenceurs externes à l’industrie du jeu de société directe. C’est une manière extrêmement efficace, une arme redoutable pour toucher un autre, un nouveau public cible. On pourra citer l’éditeur Haut-Savoyard Blam! qui a fait appel (et payé) la célèbre chaîne YouTube historique Nota Bene pour faire la promo de leur jeu Cartaventura Oklahoma.

Nouvelle, nouvelle tendance : la désinfluence

Quand on parle de marketing d’influence, et de nouvelle, nouvelle tendance, il faut impérativement parler de désinfluence. Ou dé-influence, c’est comme vous préférez.

Vous avez peut-être entendu parler de la tendance actuelle avec l’hashtag #deinfluencing, une résistance croissante de la clientèle aux techniques d’influence des réseaux sociaux utilisées par les influenceurs. Cette tendance s’explique par un manque de confiance dans les conseils des influenceurs, qui peut être causé par une insatisfaction à l’égard d’un produit, une augmentation du contenu sponsorisé ou l’apparition d’une activité abusive. Autrement dit, c’est quand les gens commencent à en avoir un peu gros, du marketing d’influence, où tout est beau, tout est bon.

La désinfluence est une tendance sur les réseaux sociaux qui consiste à mettre en avant un produit tout en expliquant pourquoi ne pas l’acheter. Les désinfluenceurs s’attaquent en particulier aux secteurs de la mode et des cosmétiques, mais également aux micro-tendances. Ils veulent lutter contre la surconsommation et changer les mentalités. Le mot désinfluence est aussi une forme conjuguée du verbe désinfluencer.

Le verbe désinfluencer signifie faire cesser une influence sur (quelqu’un).

La désinfluence est un phénomène qui a récemment émergé sur les réseaux sociaux, en particulier sur TikTok. Elle consiste à mettre en avant un produit tout en expliquant pourquoi ne pas l’acheter. Les désinfluenceurs s’attaquent en particulier aux secteurs de la mode et des cosmétiques. L’hashtag #desinfluencing a déjà été recherché et vu plus de 226 millions de fois sur TikTok.

C’est une tendance qui vise à nous amener à repenser ce que nous achetons et à se libérer du cycle de surconsommation encouragé par les influenceurs.

La désinfluence fonctionne en mettant en avant un produit tout en expliquant pourquoi ne pas l’acheter. Les influenceurs recommandent à leurs abonnés d’arrêter d’acheter des produits qui ne sont pas utiles ou qui peuvent être remplacés par d’autres moins chers et tout aussi efficaces.

Cela s’illustre aujourd’hui comme le nouveau rempart au placement de produit. En effet depuis de nombreuses années, les créateurs de contenus (YouTube, Instagram, TikTok) vantent les mérites de certains produits ou objets en vidéo et poussent leurs abonnés à les acheter.

L’impact de la désinfluence est qu’elle s’illustre aujourd’hui comme le nouveau rempart au placement de produit. Les désinfluenceurs s’attaquent en particulier aux secteurs de la mode et des cosmétiques, mais également aux micro-tendances.

Cela peut avoir un impact sur les ventes des produits ciblés par la désinfluence et sur l’influence des créateurs de contenus qui vantent les mérites de certains produits ou objets en vidéo et poussent leurs abonnés à les acheter.

Les influenceurs ont établi un lien « para-social » avec leurs followers, qui est un facteur clé de motivation de l’intention d’achat dans les réseaux sociaux. Cependant, les influenceurs cultivent, au fur et à mesure de leur carrière, un style de vie de plus en plus différent de celui de leurs followers. Ils perdent le contact avec eux et ne représentent plus leur clientèle. Leur position devient celle d’un ambassadeur de marque, avec peu de lien avec les préoccupations réelles de leurs followers.

Le mouvement de désinfluence cherche à perturber le discours positif des influenceurs sur certains produits et à le remplacer par un contre-discours de clients réguliers, soumis à des contraintes plus familières à la majorité des consommateurs (budget, espace de stockage limité, conscience écologique, etc.).

Et ceci provient du fait que le marketing d’influence est avec nous depuis un petit bout de temps, depuis une solide dizaine d’années et l’émergence des réseaux sociaux. Les consommatrices et consommateurs plus éduqués sont plus conscients des nombreuses formes de persuasion auxquelles ils sont sensibles. L’influence numérique reste une technique relativement nouvelle dans l’histoire des méthodes publicitaires. La connaissance qu’en ont les consommatrices et consommateurs, et donc les tactiques d’évitement, n’en est qu’à ses débuts.

Peut-on faire confiance aux influenceurs ?

La question de la confiance aux influenceurs est complexe et dépend de plusieurs facteurs, tels que la crédibilité, la transparence, l’éthique et l’authenticité de l’influenceur. On peut faire confiance aux influenceurs mais pas aveuglément, car le risque encouru est trop gros pour eux s’ils mentent ou trichent avec leur communauté. Ils risquent de perdre leur influence, leur travail et leur réputation.

Cependant, il faut aussi être vigilant et critique face aux contenus sponsorisés ou aux partenariats avec les marques, qui peuvent influencer le discours ou le jugement de l’influenceur. Il faut se renseigner sur la source, le contexte et la motivation de l’influenceur avant de lui accorder sa confiance.

Enfin, il faut aussi respecter la diversité des opinions et des goûts des influenceurs et ne pas les suivre aveuglément. Il faut garder son esprit critique et sa liberté de choix face aux recommandations ou aux conseils des influenceurs.

Souvent, le marketing d’influence passe par du contenu sponsorisé. Ce qui devrait nous mettre la puce à l’oreille sur son objectif principal : vendre !

Pour faire simple, le contenu sponsorisé est un contenu payé par une marque qui apparaît sur le site web d’un média ou dans une publication imprimée. Il est créé pour informer ou divertir le public d’une publication et favoriser une perception positive d’une marque.

Pour reconnaître un contenu sponsorisé, il faut être attentive et attentif à certains indices, tels que :

  • La mention « contenu sponsorisé », « publireportage », « partenariat » ou autre terme similaire qui indique que le contenu a été rémunéré par une marque.
  • Le logo ou le nom de la marque qui apparaît dans le contenu ou à côté du titre.
  • Le lien vers le site web de la marque ou vers un produit spécifique qui apparaît dans le contenu ou à la fin de l’article.
  • Le ton ou le style du contenu qui diffère de celui du média ou de l’influenceur habituel. Par exemple, si le contenu est plus élogieux, moins critique ou plus orienté vers la vente que d’habitude.

Il faut aussi se méfier des contenus qui ne sont pas clairement identifiés comme sponsorisés, mais qui le sont quand même. Il s’agit d’une pratique illégale et contraire à l’éthique, qui peut tromper les lectrices lecteurs et nuire à la crédibilité du média ou de l’influenceur.

Influenceurs et jeux de société

On ne va pas se le cacher, le marketing d’influence est une pratique extrêmement courante dans le milieu du jeu de société. Pourquoi ? Parce que le jeu de société reste un marché de niche. Même cette industrie rapporte des milliards – selon le cabinet d’études NPD, le chiffre d’affaires du jeu de société en France a atteint 640 millions d’euros en 20211, en progression constante depuis dix ans1 – on voit extrêmement peu / aucune pub de jeux de société modernes sur nos écrans, et encore moins dans les journaux. Encore une fois, le jeu de société reste un marché de niche.

Et donc.

Et donc, pour assurer sa comm, un éditeur ou un distributeur va passer par les canaux spécialisés. Comprenez par-là, les communautés des influenceurs.

Comme vu plus haut, la pratique courante dans le milieu consiste à « arroser » les influenceurs et autres blogueuses ou blogueurs de jeux. C’est du win-win. Ces derniers en parlent, en font la comm, et les éditeurs peuvent ensuite toucher un certain public cible et ainsi générer des ventes.

Du win-win, vraiment ?

Minute, papillon !

Si l’influenceur reçoit un jeu, et que peut-être, grâce à elle ou lui, l’éditeur vendra un jeu, l’influenceur, elle ou lui, devra passer du temps à réaliser un article, un podcast ou une vidéo sur le jeu reçu. L’investissement-temps est donc largement en défaveur de l’influenceur. Qui, finalement, ne gagnera rien du tout. Ou juste :

  • Une certaine visibilité
  • Une certaine expertise
  • Une certaine réput
  • Peut-être des followers
  • Peut-être des dons, le cas échéant

Dans le cas des jeux offerts, au vu du temps investi, le jeu (c’est le cas de le dire) n’en vaut pas tellement la chandelle ! À moins que l’influenceur possède une boutique de jeux, et que le jeu présenté puisse ensuite être directement vendu. Là, ça peut devenir intéressant.

Et Gus&Co ?

Pouvons-nous nous considérer comme des influenceurs ? Pratiquons-nous le marketing d’influence ? Peut-être. Mais très peu. Et pour cause, nous n’avons jamais touché d’argent de la part d »éditeurs, et nous ne recevons que peu de jeux offerts. Parfois, Iello, Cocktail Games, Super Meeple et Space Cowboys, nous font parvenir certains de leurs titres, mais c’est tout, il n’y a qu’eux.

Et quand c’est le cas, nous stipulons clairement aux éditeurs que nous nous permettons d’émettre un article objectif sur le jeu, en mode désinfluence si nécessaire, avec 0-3 étoiles, par exemple.

Pour le reste, pour la très grande majorité des jeux chroniqués que vous découvrez sur notre blog, nous les achetons ou les empruntons. Ce qui nous permet de rester neutres, objectifs (Suisses), parce que nous ne voulons pas être des « hommes-sandwiches », des vitrines publicitaires, commerciales. Nous n’acceptons ainsi aucun contenu sponsorisé.

Nous nous considérons plutôt comme des agrégateurs de contenu, de jeux. Nous partageons nos tops, nos flops. Les jeux qui nous ont plu, qui nous ont déçu. Sommes-nous alors des influenceurs ? Si le but premier d’un influenceur est de vendre le produit « poussé » par une marque, alors non, nous ne sommes clairement pas des influenceurs.

Avons-nous de l’influence ? C’est une autre question. Vous avez peut-être déjà acheté, ou évité d’acheter, un jeu à la suite d’un de nos articles. Mais comme ne sommes jamais payés, sponsorisés ou instrumentalisés par les éditeurs, nous ne pouvons pas nous considérer comme des influenceurs. Des critiques de jeux, certainement. Des passionnés, passionnément.

À la suite de cet article, nous avons pris la décision, saine, transparente, d’indiquer dorénavant clairement à chaque fois si le jeu chroniqué est :

👉 offert par l’éditeur, l’auteur ou le distributeur, et que nous le traitons avec rigueur, impartialité et honnêteté

ou

👉 pas. Et dans ce cas-là, nous l’avons acheté ou emprunté.

Et nous commençons dès demain, puisque nous avons prévu de parler de Pagan chez Super Meeple, offert par l’éditeur lui-même.

Et encore une chose

Vous voulez rire un brin avec le sujet ? Écoutez cette intervention du comique belge Alex Vizorek sur la question, qui parle de cellules… cancérigeuses.

Enfin, si vous désirez approfondir le sujet, sachez que le Festival Ludesco qui a lieu la semaine prochaine organise samedi 18 mars une conférence de 15h30 à 17h intitulée : Jeu de société : Peut-on faire confiance aux influenceurs·euses ? (comme la Chaux-de-Fonds est connue comme métropole horlogère, nous avons reçu 17 Rolex pour placer cette annonce).


2007. Wahou ! Nous avons de la peine à croire que cela fait depuis 2007 que nous sommes derrière l’écran à écrire sur ce blog que nous aimons tant ! Cela n’aurait pas été possible sans votre fidélité.

Pour vous offrir une expérience de lecture plus agréable, nous vous proposons un site sans aucune publicité. Comme nous entretenons des relations d’affiliation avec Philibert et Play-in, nous touchons une petite commission lorsque vous achetez un jeu depuis notre site. Ce qui nous permet d’acheter des jeux que nous pouvons ensuite vous présenter.

Aujourd’hui, nous vous demandons votre soutien pour nous aider à continuer à produire du contenu que vous appréciez. Chaque contribution, petite ou grande, nous permet de continuer à faire ce que nous aimons et de vous offrir la meilleure expérience possible. Vous pouvez nous aider à soutenir notre blog directement en faisant un don sur la plateforme française uTip.

Nous vous remercions du fond du cœur pour votre soutien et avons hâte de partager encore de nombreuses années avec vous.


Article écrit par Gus. Rédacteur-en-chef de Gus&Co. Enseigne à l’École supérieure de bande dessinée et d’illustration, travaille dans le monde du jeu depuis 1989 comme auteur et journaliste.


Et vous, quel est votre avis sur le marketing d’influence en tant que stratégie de marketing ? Est-ce que vous suivez les conseils de certains influenceurs, et pourquoi ? Racontez-nous ça.

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4 Comments

  • Fourtier Benjamin

    J ai acheté beaucoup de jeux en attendant votre critique j ai rarement été déçu. Oui vous avez une influence.
    J ai aussi acheté des jeux sans votre adoubement 😀….Quand même

  • Chab

    Je n’ai longtemps été qu’un simple lecteur du blog qui appréciait les critiques vraies et les articles hors normes, par rapport à d’autres sites plus classiques.
    Maintenant que j’ai !es mains dans le cambouis, que je vois comment les choses tournent en interne, avec des jeux possédés, achetés ou testés sans parti pris ; je me rends compte du taf derrière.
    Heureusement que notre loisir possède des amateurs qui veulent juste partager leurs découvertes, et je ne parle pas que d’ici.
    Le jour où tout sera professionnalisé… j’espère ne plus être là !

  • morlockbob

    Je vois Gus comme un sage avisé qui distille ses conseils plus qu un influenceur. De toute façon, c’est plus simple de rester « neutre » quand on ne demande rien.

    • Gus

      Gus&Co ! Gus écrit très peu (ces temps), c’est surtout l’équipe qu’il faut citer pour leurs conseils (Altaripa, Amélie, Chab, Marion, Clément, Aline, Linus, Dany, Mathieu, Andariel), avisés.

      Mais tu as amplement raison, je note la parole du sage : « c’est plus simple de rester « neutre » quand on ne demande rien. »

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