
Le jeu, c’est du sérieux
Le jeu, pour rire, pour se divertir. Mais pour grandir, vieillir et apprendre, aussi.
Le jeu, mais pourquoi
Hier, le média britannique BBC, en lien avec son podcast The Compass, s’est intéressé à une question, cruciale, est-il temps que de prendre le « jeu » plus au sérieux ?
C’est une question qui nous agite également souvent sur Gus&Co. Gamification, analyses, psychologie, éducation par le jeu, sont des sujets que nous abordons très souvent dans nos colonnes. Pourquoi joue-t-on ? Pour créer du lien, bien sûr, surtout. Mais pas seulement.
Universel, intemporel, le jeu a toujours été une activité humaine fondamentale. Pas qu’une humaine en fait, les animaux eux-mêmes jouent aussi. Pourquoi joue-t-on ? Que recherchons-nous dans le jeu et que sommes-nous si avides d’obtenir pour nous lancer « corps et âme » dans cette activité, au point d’en oublier tout le reste et nous plonger dans cet état, béat, du Flow ?
Le jeu, n’importe où
Le jeu peut avoir lieu n’importe où. Il est aspatial. Il suffit d’une balle, d’une table, d’un peu de sable, de cartes, et on peut alors jouer. Le lieu n’importe pas. Cet aspect rend le jeu intéressant puisque universel.
Objectif
Le jeu nous donne un but. On vise la victoire bien sûr. Et pour y arriver, on doit passer par plusieurs étapes : attaque & défense, recherche & acquisition d’éléments, planification, bluff, gestion, etc. Toutes ces phases, mécaniques, rendent le jeu captivant. Le jeu nous donne une mission. Nous savons quoi faire et où aller. Ce qui n’est pas toujours le cas dans la vie en général. Et encore moins depuis ces deux dernières années de pandémie…
Nous vivons, nous travaillons, nous aspirons tous et toutes au bonheur. Mais il n’est pas toujours facile de définir son propre but personnel dans la vie.
Résolution
Les jeux nous demandent de résoudre des défis, des énigmes, des difficultés. Nous les apprécions, car ils nous font croître. Ils nous épuisent, nous fragilisent certes, mais nous rendent finalement grandis.
Contrôle
Jouer nous donne la possibilité de contrôler notre environnement. Même si les règles sont là pour cadrer le jeu, notre contrôle s’affirme justement en développant des stratégies pour parvenir à la victoire. Et ceci dans un cadre donné. La vie ne nous offre pas toujours autant de contrôle. Nous la subissons, en partie : santé, lois physiques, travail, etc. Et virus, j’oubliais.
Le jeu nous permet justement de « tordre la réalité » comme il nous paraît approprié. Cela nous donne une sensation de liberté et de puissance, parfois perdues, inassouvies.
Jeu et progression
Le jeu nous permet de progresser, comme vu plus haut dans l’aspect « objectif ». Mais le jeu nous donne surtout la possibilité de visualiser cette progression. Il nous donne un sentiment d’accomplissement, d’élévation, puisque nous atteignons souvent des niveaux supérieurs.
Cette recherche d’amélioration et de progression est importante. Elle témoigne de notre avancée, de nos accomplissements. Dans la vraie vie, à part quelques promotions, réussites, diplômes, on ne reçoit pas de badge ou de level-up quand on effectue et réussit quelque chose.
Risques
Jouer permet de prendre des risques, sans (trop) de dégâts. Combats, prouesses physiques, tout est simulé. Et en principe, il ne devrait pas y avoir de risques de blessures. J’ai dit « en principe ».
Prendre des risques est nécessaire pour notre développement. Cela nous permet de connaître nos limites, de les dépasser. Dans le jeu, tout est factice, cela nous permet de nous « entraîner » et de nous sentir libres.
Temps
Le jeu est une formidable machine à voyager dans le temps. On peut passer 4h sur un jeu et ne pas avoir vu le temps passer. C’est d’ailleurs bien pour cela qu’il n’y a jamais de fenêtres dans les casinos. L’extérieur est toujours occulté, pour qu’on ne remarque pas le temps passer. Et on continue à jouer. De l’argent. Et le perdre.
Jouer nous transpose dans une réalité temporelle virtuelle, et appréciable. Plus une activité est fun, plus le temps passe vite. C’est tout le principe du Flow. Le contraire est aussi vrai. Rappelez-vous vos cours de maths / allemand / visites chez le dentiste / tests PCR (cochez la bonne proposition). Les minutes n’ont jamais semblé aussi longues.
Je(u) créé du lien
Le jeu est avant tout social. Même les jeux vidéo sont devenus en réseau, MMO, pour comparer ses résultats, pour partager ses aventures, ses prouesses.
L’homme est un animal grégaire. Nous avons besoin des autres, d’être en société. Nous avons, pour la plupart d’entre nous, beaucoup de difficultés à accepter la solitude. Même lors du Grand Confinement du printemps 2020, nous passions nos soirées à jouer, à distance.
Jouer, c’est être entouré, partager du temps à plusieurs, ensemble. C’est toute la promesse des jeux coopératifs, qui, depuis plusieurs années, ont le vent en poupe.
Meilleur
Le jeu nous permet également de projeter une meilleure image de soi, de se transcender, de se transfigurer.
Le cas est flagrant dans les jeux de rôle, vidéo ou papier, lorsque nous nous créons un alter ego, souvent plus rapide, plus beau, plus fort. Cela nous permet de nous échapper de notre condition et de nous imaginer ailleurs, meilleur.
Fun
La dernière raison qui nous pousse à jouer est bien évidemment le fun que nous ressentons en jouant. Fun = plaisir.
Nous sommes des mammifères hédonistes. Nous apprécions nous adonner au plaisir. Cela nous confère bonheur et soulagement dans une vie pas tous les jours facile. Le jeu devient alors exutoire, échappatoire, comme une parenthèse bienfaisante, bienveillante. Nous jouons, pour oublier, pour voir autre chose.
Conclusion
Après ce petit tour de place (de jeux), on remarque bien à quel point jouer offre de nombreux avantages. Entre développement et petits bonheurs, le jeu est un formidable moteur à sensation, à expérimentation. Qu’on le pratique en solo, à distance ou à plusieurs, jouer est une activité saine qui nous construits.
Pour faire écho à tous ces aspects énumérés ici, nous vous proposons la traduction de l’article de la BBC paru hier sur leur site.
Est-il temps que de prendre le « jeu » plus au sérieux ?
BBC, jeudi 13.1.22, par By Steffan Powell
Prenez un moment pour imaginer quelqu’un jouer à un jeu. C’est généralement un enfant, non ?
On considère souvent qu’il est puéril de jouer au loto, à touché-coulé ou à Bomberman à l’âge adulte.
Mais de la construction de briques sur les places de jeux jusqu’au lancer de dés dans les maisons de retraite, le jeu constitue une part importante de l’expérience humaine.
Les experts suggèrent que plutôt que de se moquer de la notion de jeu pour adultes, nous devrions accorder plus d’attention aux avantages que le jeu procure.
Jouer peut signifier n’importe quoi. De passer votre temps libre à faire exploser des extraterrestres sur votre console, à une session de Bridge / Tarot hebdomadaire dans la salle des fêtes.
Il semble toutefois plus socialement acceptable d’affirmer que cela aide les jeunes enfants.
Sam Wass, psychologue pour enfants et neuroscientifique à l’Université d’East London, a étudié le cerveau des enfants lorsqu’ils jouent dans son laboratoire1.
Il explique que leur cerveau est « surconnecté ». Il y a plus de liens entre les différents neurones dans le cerveau d’un jeune enfant que dans celui d’un adulte. Et par conséquent leur cerveau est « plus en désordre ».
Le jeu aide à faire de l’ordre.
« Le jeu aide dans le processus de tri dans ce schéma de câblage désordonné », explique Wass.
« Vous établissez des connexions entre différentes parties du cerveau qui n’ont pas nécessairement été connectées auparavant, puis vous les répétez.
« C’est à travers ce processus de répétition que vous aidez à renforcer les connexions entre ces différentes zones du cerveau. »
En plus des avantages neurologiques du jeu, Wass soutient que le jeu aide les jeunes enfants à en apprendre davantage sur le monde qui les entoure en expérimentant.
Il a ainsi pu observer une classe d’enfants de six ans reconstituer un reportage sur le terrorisme qu’ils avaient vu à la télévision la nuit précédente.
Il explique : « L’un d’eux était le présentateur, l’autre le caméraman et l’autre était la personne interviewée.
« C’était tout simplement incroyable à regarder parce qu’il s’agissait d’enfants qui essayaient de traiter un concept très adulte.
« Ce qu’ils étaient en train de faire constituait un apprentissage vraiment important et très bénéfique pour aider à explorer leur environnement. »
Une réalité pour les enfants non seulement dans les pays occidentaux, mais aussi dans les pays en développement.
Peut-être réalisons-nous inconsciemment que le jeu est bénéfique pour les enfants. C’est pourquoi beaucoup d’entre nous semblent l’accepter plus facilement. Mais quand ce récit commence-t-il à changer ?
Y a-t-il un âge spécifique auquel certains commenceront à juger étrange que les gens passent leur temps libre à jouer à un jeu ?
Pour de nombreux adolescents, le jeu joue un rôle clé en les aidant à se définir en tant que personnes et à découvrir un sentiment d’identité.
En Suède, Lina Eklund de l’Université d’Uppsala a effectué des recherches2 dans ce domaine dans des lycées à travers le pays.
Elle a constaté que les étudiants qui s’identifiaient comme des gamers gravitaient les uns vers les autres.
Eklund explique : « Nous les avons interrogés trois fois et nous avons cherché à savoir qui est devenu ami avec qui pendant une année entière. »
« Ce que nous avons pu découvrir, c’est que les joueurs n’étaient peut-être pas amis au début de l’année, mais ils l’étaient à la fin. »
Eklund dit que ses recherches suggèrent que les « élèves se sont retrouvés au fil du temps » – ce qui signifie, pour eux, qu’il était plus facile de « changer leurs amis plutôt que leur identité ».
Il n’est peut-être pas surprenant que de nombreux adolescents utilisent le jeu pour créer des communautés d’amis dans la vie réelle ainsi qu’en ligne.
Après tout, ils contribuent à alimenter la croissance économique continue du jeu vidéo.
Cela n’est toutefois pas universellement accepté comme étant positif. Des préoccupations sont soulevées au sujet de la nature addictive des jeux vidéo et des liens avec l’addiction au jeu présente dans certains titres connus.
Pour certaines personnes, cependant, les avantages sociaux du jeu ainsi que l’action sur la santé mentale l’emportent sur ces préoccupations, et les recherches d’Eklund suggèrent que le jeu peut également jouer un rôle clé dans notre développement personnel.
En tant que journaliste sur les jeux, j’ai perdu le compte du nombre de fois où j’ai entamé une conversation avec un adulte au sujet de son amour pour un jeu vidéo.
Il comprend généralement une déclaration comme celle-ci: « Je sais que je suis une femme de 40 ans, mais… »
Ou : « Je ne joue à Candy Crush que quand je suis dans le bus. »
Ces mises en garde précèdent souvent une discussion longue et détaillée sur une session de jeu.
Si les universitaires qui soutiennent que le jeu doit être traité de manière plus sérieuse réussissent à faire changer les mentalités, peut-être que cette attitude d’excuses changera.
Le jeu, sous ses nombreuses formes étranges et merveilleuses, peut offrir un terrain d’entente qui rassemble les adultes, et pas seulement les adolescents.
À Jérusalem, le jeu vers lequel l’entrepreneur Zaki Djemal s’est tourné était le backgammon.
Il apprécie ce jeu parce qu’il peut être « retracé 6 000 ans » et est toujours populaire dans les rues aujourd’hui.
Il apprécie aussi l’idée que les gens qui jouent maintenant « ressemblent toujours » à ceux qui jouaient déjà lorsque les premiers dés ont été lancés il y a toutes ces générations.
Zaki organise des événements de backgammon dans la ville depuis 2016, avec des personnes de différents horizons religieux et politiques.
Il affirme : « Il y a quelque chose d’égalisateur quand on pense à rassembler les gens pour créer une expérience partagée, pour dissiper les tensions existantes dans un endroit comme Jérusalem.
« C’est un moyen optimal de créer un environnement propice et au dialogue et à la communication positifs. »
Le backgammon n’a pas encore apporté la paix au Moyen-Orient – mais c’est un exemple de la façon dont le jeu peut être bien plus qu’un simple moyen de passer le temps.
Travailler n’est pas jouer
Nous savons que l’argent fait tourner le monde et il y a un argument selon lequel le jeu doit être pris plus au sérieux, car il peut apporter son grain de sel ici aussi.
Pour Samantha Warren, professeur d’études organisationnelles à l’Université de Portsmouth, se lâcher avec un « bon gros rire au travail semble être la solution à tout ».
Elle a étudié3 une grande société qui a choisi d’introduire le jeu sur le lieu de travail.
Sa recherche suggère qu’adopter une attitude ludique peut améliorer les entreprises avec des effets tels que « réduction de l’absentéisme, plus d’engagement, plus de créativité, un meilleur esprit d’équipe et un bien-être général ».
Mais elle prévient également que le plaisir forcé n’est pas la solution.
Warren dit que c’est un paradoxe – un lieu de travail amusant est un lieu de travail plus productif et créatif, mais le plaisir doit découler du travail lui-même, et non en faisant partie d’un programme obligatoire.
« Tout dépend de ce qui rend cette journée agréable. Mes recherches ont révélé que ce que à quoi les gens aspirent est un travail intéressant et épanouissant, et que le sentiment d’atteindre vos objectifs est ce qui rend le travail fun », explique-t-elle.
Bien sûr, pour certains, choisir de jouer aux cartes, aux échecs ou à Call of Duty n’est pas une question de productivité, mais simplement parce que c’est fun.
La fin de vie est peut-être l’étape de vie pour laquelle le jeu a un impact fort.
Drew Altschul, psychologue à l’Université d’Édimbourg, a suivi une étude4 qui a commencé à étudier le comportement des enfants en Écosse dans les années 1940.
Il a suivi leurs capacités de réflexion à mesure qu’ils vieillissaient.
Il a affirmé que la recherche suggère que jouer à des jeux peut aider à préserver la fonction cérébrale : « Les personnes qui ont joué plus de jeux à l’âge de 70 ans ont eu un déclin moins marqué dans l’ensemble de leurs capacités de réflexion. »
« Nous avons également étudié la lecture et l’écriture ou jouer de la musique, mais ils n’ont pas eu le même effet. C’étaient seulement les jeux. »
Pour le Dr Carrie Ryan, de l’University College London, ce n’est pas seulement le jeu intellectuel qui profite à la génération plus âgée.
Elle est une ardente défenseure du loto, affirmant que « la simplicité de celui-ci » est la clé.
Le Dr Ryan a passé des années à faire de la recherche5 dans une maison de soins infirmiers en Californie et pense que le jeu a un impact important pour les personnes en fin de vie.
Elle dit du loto : « Vous n’avez pas besoin de connaître beaucoup de stratégie. Vous n’avez pas besoin de mémoriser des tactiques et il accepte les nouveaux arrivants. »
« Les personnes atteintes de démence peuvent jouer et même gagner aux côtés des résidents sans la maladie et voir leur réaction au jeu était vraiment touchante. »
« Jouer au loto était la seule fois où je voyais beaucoup de gens souvent penchés dans leur fauteuil roulant enthousiastes, redresser leur dos, rire, esquisser des sourires et exprimer de la joie d’une façon dont ils n’avaient pas l’habitude. »
Certains considèrent le loto comme un jeu sans compétence et le voient comme une « perte de temps » selon le Dr Ryan. Mais pour elle, toute forme de jeu qui suscite des émotions comme l’excitation, l’anticipation et l’exaltation dans le cerveau et qui luttent pour donner un sens au monde mérite plus de respect.
Le jeu peut donner à ceux qui ont une grave détérioration physique et cognitive – en raison de la vieillesse ou de la maladie – des moments de joie réelle, tout comme ils en ont eu lorsqu’ils étaient enfants.
Donc, que vous soyez assis pour jouer au Monopoly en famille ou que vous vous lanciez dans une soirée d’exploration à travers un royaume fantastique en ligne, dites-vous – est-ce juste un moyen de passer le temps ? Ou en tirez-vous plus que vous ne le pensiez ?
Devriez-vous, devrais-je, devrions-nous tous, prendre le jeu plus au sérieux ?
Podcast
Et en lien avec cet article, le podcast de la BBC The Compass, en anglais, est à découvrir ici.
Et qui tente lui aussi, comme nous plus haut, de répondre à la question : pourquoi jouons-nous ?
À New York, l’école qui fait tout apprendre par le jeu
Et, hasard des coïncidences, en même temps que cet excellent article de la BBC paru hier jeudi 13 janvier, deux autres médias se sont intéressés au jeu, et à ses vertus pour une utilisation socio-éducative.
Le média en ligne suisse Heidi.ch a consacré hier aussi un long article sur le jeu et son utilisation, son expérimentation dans une école new-yorkaise. À New York, l’école qui fait tout apprendre par le jeu. Dans cet article, on y suit le parcours de Quest to Learn, une école à Manhattan qui place le jeu au cœur de sa méthode d’enseignement.
Jeux vidéo, jeux de plateau, jeux de rôle, plusieurs vecteurs sont utilisés et déployés pour assimiler des matières et développer des compétences systémiques cruciales pour ces jeunes de 10 à 16 ans de cette école publique.
👉 À lire également : le jeu à l’école.
Jeu et institutions civiques
Enfin, la RTS, la radio et télévision suisse, et son émission radio quotidienne politique Forum, a consacré hier soir un court volet sur la création d’un jeu de société, un Memory.
Le but du jeu ? Aider les personnes candidates à la naturalisation suisse de passer par une approche ludique pour découvrir les différents aspects, les différentes étapes de la naturalisation.
Oui vous allez me dire que le Memory est un peu… has-been. Mais rappelez-vous l’article de la BBC ci-dessus. Tout jeu, tout processus ludique offre des opportunités. Le cas ici avec cette proposition pour aider à la naturalisation.
Finalement, que peut-on retirer de ce triplé ? Trois médias, et il doit certainement y en avoir d’autres, qui s’intéressent au jeu le même jour. Un événement qui nous révèle que le jeu intéresse vraiment de plus en plus :
- Les médias
- La société
- La recherche
Une bonne chose pour démocratiser le jeu.
Et pour vous, que représente le jeu ? Pourquoi jouez-vous ? Racontez-nous ça dans un petit commentaire.


5 Comments
Guillaume
Maitre de conférences en sciences dures dans une université parisienne, depuis 4ans maintenant j’utilise des jeux (que j’ai inventés moi même), pardon des activités pédagogiques innovantes 🙂 avec des étudiants de Licence 1 (et L2 parfois) pour travailler de nouvelles notions. Le jeu dont je suis le plus fier, un jeu de cartes basé sur Bazar Bizarre mais en un peu moins foutrarque pour travailler la stéréochimie! ^^ Les étudiants sont toujours un peu surpris quand je les sors la 1ère fois, mais rapidement ils adhèrent et travaillent bien! Donc apprendre en jouant oui c’est possible!
Eric Hurtrez
Bel article. On se retrouve en tant que joueur mais aussi animateur. J’anime des ateliers jeux de plateau, gestion, confrontation, etc… dans des centres pénitentiaires (au Nord de le France). Que du positif. Avez-vous déjà rédigé des articles sur le jeu et ces milieux particuliers ?
Gus
Merci pour votre retour Eric. Non, malheureusement pas sur un tel sujet.
Mais du coup, est-ce que vous tenterait de le faire, vous, dans nos « colonnes » ? Je peux vous créer un compte rédacteur.
Eric Hurtrez
Oui, cela peut être intéressant et montrer que le jeu a des effets pisitifs partout et pour TOUT le monde. En attendant, je réactualise mes dossiers d’intervention que j’avais envoyés aux Directeurs de deux prisons ( un Centre Pénitentiaire où j’interviens 2 demie journées par semaine et une Maison d’Arrêt où j’interviens une demi journée ). Les conventions ont été renouvelées en ce début d’année et j’entame donc ma quatrième session annuelle. Tenez moi au courant si cela vous intéresse toujours. Bien à vous.
Gus
Bonjour Eric,
Je vous ai envoyé une invitation pour vous créer votre compte Contributeur sur notre blog.
On se réjouit de découvrir votre article !