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Le jeu du jour : It’s a Wonderful World. It’s a Wonderful Game !

It’s a Wonderful World, de quoi ça parle ?

De pas grand-chose, en vérité

Le pitch tient sur deux phrases, chétives :

 » Dans It’s a Wonderful World, incarnez un Empire en plein développement. Affrontez vos adversaires et régnez en maître sur le monde. « 

Voilà. On aura déjà vu plus développé comme pitch et thème 😂. Les cartes présentent quelques illustrations, et le jeu essaie de proposer certaines « cohérences » (avec 600’000 guillemets) entre développement militaire, commercial et scientifique. Mais à peine. Un ITHEM à 2 sur 5, max. Max

Et comment on joue ?

It’s a Wonderful World est un jeu de cartes de pur draft. On reçoit 7 cartes, on en choisit une, puis on la révèle en même temps. On passe le reste du paquet à sa voisine et son voisin, et on continue ainsi quand toutes les cartes ont été draftées

Commence alors la prochaine phase, celle de programmation. Les sept cartes précédemment draftées et révélées peuvent être alors utilisées de deux manières. Soit on les utilise pour les « recycler », i.e. recevoir un et un seul cube en échange, de la couleur indiquée sur la carte, soit on les prend pour les « construire ». Et comment les construire ? Ben oui, vous l’aurez deviné, en posant un certain nombre de cubes de la couleur correspondante comme indiqué sur la carte

Voilà, c’est tout

Ha non, encore une chose. Une fois la phase de prog achevée, on procède ensuite à la prod. Et une fois les cartes construites, achevées, comme indiqué sur elles, on va en effet recevoir des cubes de certaines couleurs. De plus en plus de cubes. It’s a Wonderful World est un jeu de cartes de draft, mais également d’engine-builder, comme on dit dans la langue du 3e président de l’histoire des États-Unis en pleine procédure de destitution. En effet, plus on pose de cartes, et plus on crée, développe de combos. Et plus on va pouvoir bénéficier de cubes lors de la phase de prod. Et qu’est-ce qu’on en fait, de cette pluie de cubes ? Ben oui, vous l’aurez aussi deviné, on va les poser sur les cartes en cours de construction

Voilà, c’est tout

It’s a Wonderful World propose des règles au gameplay extrêmement fluide, évident. Simpliste, même. Tellement simpliste que c’en est déconcertant. On drafte, on pose, on construit ou on défausse, puis on reçoit des cubes. Voilà (à prononcer avec un accent américain)

Et comment on gagne ?

Après quatre manches, et pas plus, c’est court, très court, on compte tout le fourbi

Les points de victoire présents sur les cartes construites. Mais attention, ces cartes à PV sont relativement rares. La plupart n’en disposent pas, elles sont surtout là pour générer des combos, pour faire « ronronner le moteur » à combos

Les jetons « personnes » obtenus pendant la partie. 1PV par pièce. Bleu pour la finance, un homme, et rouge pour le militaire, une femme. Au moins c’est inclusif et égalitaire…

Voilà, c’est tout, on se situe à mille lieux d’une salade de points de victoire, même si le jeu est servi avec une carnet de score

C’est tout, vraiment ?

Non. On va encore décompter les cartes à combos, les multiplicateurs : x2 les cartes d’une certaine couleur, x1 les jetons de personnalité, bleus ou rouges. D’où l’intérêt de ne pas jouer n’importe quoi, n’importe quand, n’importe comment. On aura tout intérêt à garder ces combos en tête pour faire péter du PV

Interaction ?

Sur l’IGUS, l’échelle de mesure de l’interaction dans les jeux, It’s a Wonderful World atteint un 2/5

Pourquoi ?

Parce que dans It’s a Wonderful World, la seule interaction réside dans le draft et le contre-draft. Je prends cette carte pour que tu ne la prennes pas. Et c’est un peu tout

Il y a encore une mini-règle de majorité. La personne qui produit le plus de cubes d’une certaine couleur reçoit encore un jeton « personnes ». Donc on va quand même essayer de s’assurer les majorités, mais ce n’est de loin pas le cœur du jeu. Plutôt un petit plus, de quoi faire « bondir » le jeu de 1 à 2 sur l’IGUS

À combien y jouer ?

On peut y jouer en solo. Le but sera d’atteindre un certain total de PV. C’est moyennement fun. Mais une version solo supplémentaire est proposée, à scénar, toujours avec des scores à atteindre, mais surtout, des cartes imposées que l’on est obligé de réussir à construire pour remporter la partie, sinon c’est perdu. Cette version solo est plutôt réussie et tendue

Le jeu peut également se jouer à 2. Dans ce cas, on distribue 10 cartes, on n’en joue que 7, comme normal. On en défaussera alors 3 en fin de draft. Une très bonne configuration qui permet de mieux, de plus surveiller, contrôler le jeu de l’autre pour mieux drafter et contre-drafter

À 3-4, on perd une partie de contrôle, mais on augmente alors la tension pour les majorités

À 5, c’est ma config la moins appréciée. Là ça en devient confus et chaotique. On ne voit plus rien, on ne sait plus qui joue quoi, quand, comment, pourquoi. À éviter, ou alors juste en mode « le nez dans le guidon et advienne que pourra ».

À partir de quel âge y jouer ?

Le jeu conseille 14 ans, c’est une bonne estimation

On pourrait aussi l’essayer plus jeune, c’est faisable. Après tout les règles sont plutôt simples. Mais il est clair qu’un enfant risque de se faire laminer par l’adulte, capable de plus de réflexion

Alors, It’s a Wonderful World, c’est bien ?

C’est vraiment, vraiment, vraiment bien

Sur le papier, le jeu n’inspire rien du tout. Du draft, des cubes, des cartes. C’est tout. C’est plat. On a déjà vu ça partout ailleurs. Dans 7 Wonders, dans Huns du même éditeur, etc. etc. etc. Avec It’s a Wonderful World, il ne faut pas du tout s’attendre à jeu innovant, disruptif, surprenant. Nope ! 🙅‍♂️

Et pourtant !

Et pourtant, une fois la partie lancée, on se prend au jeu. C’est le cas de le dire. Ou plutôt, c’est le jeu qui nous prend. Des règles fluides, des cartes qui défilent, des combos qui se réalisent. Quelle carte garder, quelle garde « recycler » pour réussir à construire une autre, et quand. Parce que oui, le timing est un facteur crucial dans It’s a Wonderful World. Ne le gérez pas, et c’est l’assurance de se faire larguer au score

En effet, il faut encore rajouter une micro-règle de rien du tout, simple et subtile, qui affecte toutefois le jeu en profondeur. Lors de la production des cubes, on ne prend pas tout d’un coup. Les couleurs sont distribuées les unes après les autres selon un ordre précis. Ce qui permet de calculer quelle carte construire avant pour bénéficier de leur production après. Extrêmement stratégique, subtil et savoureux ! Je kiffe

L’éditeur français La Boîte de Jeu possédait déjà quelques succès, dont Huns et Outlive. Avec It’s a Wonderful World, ils cassent la baraque et tiennent ici un gros, gros succès. Un jeu simple, simpliste, et pourtant passionnant ! Si vous ne deviez jouer qu’à un seul jeu en 2020, c’est celui-ci !

🔴 It’s a Wonderful World, score final : 5/5

Ce qui nous a plu ❤️️

✅ De nombreux jeux de société pâtissent de règles de jeu peu claires, trop denses, (hello Chocolate Factory), mal écrites, parfois même mal traduites (la preuve dans cet article sidérant…). Non, décidément, il n’est pas facile d’écrire de bonnes règles de jeu. Mais. Les règle de It’s a Wonderful World sont l’exemple parfait de TOUT ce qu’il faut faire : des exemples pour appuyer et illustrer les points de règles ? Check. Des couleurs pour clarifier des points de règles et en fluidifier la lecture ? Check. Aucune coquille et un langage compréhensible ? Check. La numérotation des chapitres, paragraphes pour structurer ? Check. Une mise en place visuelle et numérotée pour savoir quel matériel va où et comment ? Check. Et enfin, une mise en page claire et aérée qui donne envie d’entamer et de poursuivre la lecture, et de jouer ? Check. Check et check. Tous les éditeurs de jeux de société de la planète devrait juste se procurer les règles de It’s a Wonderful World pour s’en inspirer et nous pondre ENFIN des règles de jeux correctes !!! Parce que non, ce n’est pas toujours le cas. ➡️ Téléchargez-les ici. Vous verrez de quoi je parle. La Boîte de jeu déchire, tout simplement !

✅ Un gameplay fluide, évident, simple, simpliste, même

✅ L’envie d’y re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-re-jouer. À vie ! It’s a Wonderful World fut l’un des blockbusters d’Essen 2019, et c’est totalement mérité ! It’s a Wonderful World va connaître une belle et longue carrière. C’est ce qu’on lui souhaite (et prédit ?)

✅ Quatre manches. C’est court. C’est très court. C’est troooop court ! On n’a jamais, jamais le temps de tout faire, de tout construire. Il va falloir gérer le temps. Quelles cartes jouer en début, en milieu et en fin de partie. En réalité, la fin de partie de It’s a Wonderful World se joue dès la toute première carte jouée. Mais ce n’est pas un jeu punitif pour autant. On peut se « planter » et en choisir, en construire une « mauvaise ». Et très bien se débrouiller par la suite. En vérité, il n’y a aucune bonne ou mauvaise carte. Tout dépend de ce qu’on en fait ensuite. Comme le tofu, somme toute

✅ La variante solo avec scénarios, qui donne vraiment envie d’y jouer en solo

✅ La mini-extension déjà prévue, voire plus bas, en mode campagne / Legacy

✅ La règle des cubes distribuées selon un ordre précis. De quoi devoir planifier ce qu’on joue, et quand

✅ Les illustrations, riches et bariolées. Et parfois cocasses (hello la Centrale Nucléaire 😂)

✅ Un jeu pas du tout original, et pourtant extrêmement efficace !

Ce qui nous a moins plu ⛔️

❌ Un jeu qui manque cruellement d’originalité. On se croirait dans un gros mélange entre 7 Wonders (7 cartes, simultanéité, ressources, cartes, et draft bien sûr) et Race for the Galaxy. Avec un soupçon de Huns, l’un des propres jeux de l’éditeur.

❌ Des parties à 5, confuses et chaotiques

❌ Un jeu de société qui vous donne l’illusion de jouer… en société. Alors qu’en réalité, on est seul devant ses cartes à choisir laquelle garder, laquelle jouer. L’interaction est très, très indirecte. À 4-5 il devient impossible, impensable de surveiller toutes les cartes posées par les autres

❌ Un décompte presque à l’aveugle. On peut plus ou moins essayer de tenir un décompte vague de ses propres cartes posées pendant la partie, mais pas plus. En fin de partie, c’est surtout « surprise ! »

❌ L’envie maintenant de jeter TOUS mes autres jeux pour ne jouer qu’à seul le reste de l’année. Celui-ci !!!

Et encore une chose

Une extension est d’ores et déjà annoncée, Guerre ou Paix, pour jouer en mode campagne avec différents scénarios. Et pour débloquer des trucs, des machins, avec des enveloppes à ouvrir après chaque partie. Du Legacy, mais pas vraiment non plus. Et cette extension sort dans quelques jours, mi-janvier 2020. Hihaaaaa ! On peut déjà la précommander ici

Et vu le succès et le potentiel du jeu, on peut s’attendre et espérer d’autres extensions futures. Le jeu le mérite !

Vous pouvez consulter les règles de It’s a Wonderful World ici

Vous pouvez trouver It’s a Wonderful World chez Philibert ici

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Et également chez Magic Bazar ici

Et si vous habitez en Suisse, chez Helvétia Games Shop ici

  • Auteur : Frédéric Guérard
  • Illustrateur : Anthony Wolff
  • Éditeur : La Boîte de Jeu
  • Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4 (tourne bien à toutes les config)
  • Âge conseillé : Dès 14 ans
  • Durée : 45′
  • Thème : …SF… ?
  • Mécaniques principales : Draft, combo
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19 Comments

  • minastra

    Ravi de lire cet article. Ce jeu était mon grand coup de coeur de Cannes 2019. Avec mes compagnons, nous avions joué au proto presque définitif et ça a été une claque immédiate. Tout de suite l’envie d’y rejouer.

    J’ai craqué pour le pledge « Heritage ». Pour l’anecdote ma femme à passé de « Où tu vas ranger cette grosse boîte ? » quand on l’a reçue à « Tu as bien fait de le prendre » après quelques parties pour finir à « Ce jeu est trop génial!!! » après avoir avalé d’une traite la campagne « Guerre & paix ». Un vrai succès.

    Il a aussi conquis immédiatement toutes les personnes auxquelles on a fait joué. Ce qui est très révélateur.

    Sans spoil : Je conseil à tout ceux qui en auront l’occasion de jouer au mode campagne, qui est très bien pensé. Sans dénaturer le jeu, il propose de petits ajouts mécaniques et quelques « pouvoirs » intéressants. Le tout sur un temps de jeu assez court. Cinq parties de 30 à 45min. ça se case facilement dans un dimanche pluvieux.

    Nous avons fait la première campagne en entier (à 3 joueurs) et je fais des danse de la pluie pour lancer la deuxième campagne. 😉

    Ce jeu sent l’As d’Or…. Moi je dis 😉

  • lordjiLordji

    Je me retrouve dans tous les points négatifs (sauf le dernier, haha). De sorte que pour moi ça a été une énorme déception d’Essen : peu d’originalité, on joue un peu trop dans son coin, on a du mal à suivre les points pendant la partie (ou alors on double la durée de celle-ci), le thème est fadasse. Ca m’a surtout donné envie de rejouer à des classiques.

    • Gus

      Vous avez raison. Sur toute la ligne !

      En effet, tous les points que vous relevez affectent le jeu. Mais en ce qui nous concerne, pas au point de l’abattre. Malgré eux, et malgré un manque criant d’originalité, le jeu déchire et parvient à devenir addictif !

  • Manu

    J’ai le jeu de base et j’ai une question sur le mode campagne de l’extension : les scénarii sont rejouables ou alors ça n’a plus aucun intérêt une fois qu’on les a fait ?

    • Gus

      Bonne question. Comme je n’ai pas encore pu essayer l’extension, je n’en sais rien, perso

      Quelqu’un ici l’aurait déjà essayé en avant-première ?

      • Lionel WEISBECKER

        La campagne est totalement rejouable, chaque scénario ayant ses conditions particulières il peut y avoir un intérêt à la refaire (même s’il n’y a plus le plaisir de la découverte). Sans spoiler, il y a par exemple un scénario où les conditions de victoire sont totalement différentes ce qui oblige à jouer différemment.

        PS : Gus tu le compares plusieurs fois à Huns mais il faut aussi préciser que les 2 jeux ont le même (très bon) illustrateur 🙆

      • Lionel WEISBECKER

        J’ajoute que la campagne était incluse dans la versons « Héritage » sur Kickstarter, ainsi qu’une autre campagne « Loisirs et Décadence » qui ajoute des mécaniques folles mais qui ne sera pas vendue en boutique.

      • Garibaldi31

        Pas encore testé mais à priori les campagnes sont autant jouable en solo que rejouable, puisqu’il n’y a aucun matériel à déchirer et que des choix sont à faire au cours des scénarios.

  • Starfan

    Bonsoir à toutes(et tous aussi!)! J’ai fait plusieurs parties en solo avec la règle de base et c’était déjà très bon! Je vais le tester en solo avec les cartes à construire obligatoires.Une autre partie à 5 joueurs dans une belle ambiance bordélique dans laquelle les cubes de ressources et les cartes partaient dans tous les sens! Tout le monde a adoré et j’ai vraiment hâte d’y rejouer,le jeu fait beaucoup réfléchir et je le trouve plus tendu que Seven Wonders sur ce point.

  • thibautchinois

    J’adore ce jeu également. Le fait de ne pas connaître le vainqueur avant le décompte est plutôt une qualité pour moi. On se sent impliqué jusqu’au bout. Les interactions sont faibles en effet, mais après de nombreuses parties, je constate qu’elles sont suffisamment fortes pour empêcher quiconque de réaliser des combos trop dévastateurs. La courbe de progression est immense et c’est ça qui fait qu’on ne se lasse pas (du moins pas avant un moment).
    Je précise qu’une seconde campagne kickstarter est prévu pour fin janvier /début février (la date n’est pas encore fixée) et il sera possible d’obtenir la version deluxe avec les deux premières campagnes, les petits saladiers et les cartes exclusives + une 3e campagne. Par contre, la livraison sera autour de novembre 2020…

    • Garibaldi31

      Et il faut préciser pour ceux qui l’auront acheté dans le commerce que les exclusivités du premier Kickstarter seront disponibles à nouveau, afin de compléter son Jeu en l’upgradant. Bref ils ont vraiment pensés à tout.👌

  • Olivier Sanguy

    Oui, le thème n’est pas vraiment un moteur du jeu. En revanche, il y a clairement un message politique induit, surtout grâce aux illustrations très ironiques d’Anthony Wolff. On nous demande clairement de bâtir des empires qui cachent un régime liberticide par un bonheur de façade (propagande) souvent basé sur des « valeurs » très passéistes (la carte Téléportation avec monsieur accueilli par madame à la maison qui lui amène le café est édifiante et il ne faut surtout pas la prendre au premier degré !) ou des soi-disant progrès réalisés sans recul (cf les cartes clonage ou amélioration génétique – je n’ai rien contre le progrès au contraire, mais comme tout, il faut veiller à ce qu’on va en faire). Bref, un jeu qui mine de rien délivre une fable politique sur le danger des régimes autoritaires, voire dictatoriaux, qui se présentent comme des solutions d’avenir…

  • Ikaris

    En cette période de confinement je me repenche un peu sur les hit passés. Par contre en lisant un peu vite et en regardant les photos ça me fait bougrement penser à son contemporain : Res Arcana … mais en moins épuré. Il est sans doute aussi passionnant en comparant la critique mais dans une ludothèque pas extensible à l’infini et qui se veut assez diversifiée ça ferait peut être un peu doublon. Je suis fan complet de Res Arcana mais sortir de temps en temps Kingdomino (qui es très différent) est toujours un grand plaisir

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