Next Station Tokyo : Embarquement immédiat !

🎌 Embarquez pour une aventure au cœur de Tokyo avec « Next Station: Tokyo ». Un jeu basé sur les métros du Japon. 🚇

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Next station: Tokyo

⚠️ Avertissement : Dans un souci de transparence envers notre communauté, nous tenons à préciser que cet article reflète notre opinion personnelle sur le jeu. Nous n’avons reçu aucune contrepartie de la part de l’éditeur du jeu. Nous avons acquis et testé le jeu de façon indépendante, sans lien commercial avec son éditeur. Les avis présentés ici représentent notre analyse honnête et impartiale du jeu, basée sur notre propre expérience.

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Vous avez adoré le métro londonien dans « Next Station: London« ? Êtes-vous un amoureux du Japon ? Les transports en commun vous fascinent-ils ? Si vous avez répondu oui à l’une de ces questions, alors « Next Station: Tokyo » est fait pour vous.

Next station: London. Métro, boulot, culot

Le jeu « Next Station: Tokyo » est une variante de « Next Station: London ». Chaque participant doit créer, sur sa grille, un réseau de métro composé de quatre lignes (violet, bleu, rose et marron) en reliant différentes stations. Les règles de construction sont relativement simples :

• Les sections doivent suivre les segments prétracés sur la grille et être droites.
• Les sections peuvent commencer à n’importe quelle extrémité de la ligne, mais pas d’une station intermédiaire, sauf si la carte « aiguillage » a été tirée.
• Une section ne peut pas relier deux stations en traversant une station intermédiaire.
• Les sections ne peuvent pas se croiser (quelle que soit leur couleur), sauf dans une station.
• Une ligne ne peut pas passer deux fois dans une station.
• Une ligne ne peut pas emprunter un segment déjà emprunté par une autre ligne, sauf si la carte « double voie » a été tirée.
• Les stations de départ sont des stations ordinaires ; il est donc permis d’y faire passer une ligne d’une autre couleur.
• Il n’est pas obligatoire pour le joueur ou la joueuse de tracer une section.

La grille est divisée en 13 zones :

• Une zone centrale avec 8 stations.
• Quatre zones intérieures en diagonale par rapport à la zone centrale (haut droite, bas droite, bas gauche, haut gauche), avec 4 stations chacune.
• Quatre zones extérieures entourant ces zones intérieures, avec 6 stations chacune.
• Quatre coins avec une station chacun.

Une ligne centrale prétracée traverse les quatre zones diagonales, en passant par 8 stations.

Il existe quatre types de stations : les triangles, les pentagones, les carrés et les cercles. Le type de station sert à déterminer quelle section sera tracée lors du tour de jeu. Certaines stations ont des caractéristiques particulières :

• Les quatre stations de départ sont colorées, chacune avec la couleur de la ligne qui commencera sur cette station, et possèdent en plus un symbole comme les autres stations.

Pour la première manche, chaque joueur reçoit une grille et un crayon de couleur (violet, rose, bleu ou marron). Lors des manches suivantes, les crayons circulent entre les participants, de sorte que chacun trace une ligne de chaque couleur sur sa grille.

Les sections sont tracées par les joueurs en fonction des cartes tirées. Il y a 11 cartes en tout : 6 cartes rouges et 5 cartes vertes. Les cartes sont mélangées, et le contrôleur (un des participants) tire les cartes. Lorsque la cinquième carte verte est tirée, la manche est terminée.

Il y a deux cartes par symbole (une rouge et une verte), qui indiquent vers quel type de station la section doit être tracée, deux cartes joker (une rouge et une verte), qui permettent de relier n’importe quelle station et de doubler une ligne existante, ainsi qu’une carte « aiguillage » (rouge). Lorsque la carte « aiguillage » est tirée, le contrôleur tire immédiatement une nouvelle carte, et les participants peuvent alors tracer une section vers le symbole tiré à partir de n’importe quelle station de leur ligne, même si celle-ci n’est pas une station terminale.

À la fin de chaque manche, les participants font circuler les crayons, et une nouvelle manche commence. Une fois que chacun a utilisé les quatre crayons, le jeu s’arrête et le décompte des points commence. Chaque ligne rapporte un nombre de points égal au nombre de zones traversées multiplié par le nombre le plus élevé de stations traversées dans une zone.

Les zones extérieures qui ont au moins une correspondance rapportent 5 points supplémentaires, et 10 pour les zones de coin. On soustrait ensuite 3 points pour chaque station de la ligne centrale non reliée à une autre ligne, et on comptabilise des points bonus pour les stations traversées par 3, 4 ou 5 lignes. Le total donne le score final, et le joueur ou la joueuse avec le score le plus élevé est déclaré gagnant.

Modules optionnels

Le jeu comprend deux modules optionnels :

1. Les objectifs communs, qui permettent de marquer des points supplémentaires s’ils sont remplis. Il y en a cinq possibles : deux cartes sont tirées au début de la partie, et chaque participant ayant atteint un objectif gagne 10 points supplémentaires lors du décompte final.
2. Les stations spéciales et leurs effets, qui changent à chaque manche. Il y a quatre effets possibles : changer une carte en carte joker avec possibilité de double voie, avoir un aiguillage gratuit, pouvoir compter une station deux fois, et pouvoir prolonger sa ligne d’une station en ligne droite. Les effets sont attribués à un symbole, et le couple symbole/effet est modifié à chaque début de manche.

Le matériel

« Next Station: Tokyo » reste fidèle à « Next Station: London », ce qui n’est guère surprenant. On retrouve donc le style minimaliste du premier opus, avec ses couleurs clairement distinguables sans être criardes, et des dessins simples mais pas simplistes, qui servent le jeu et rendent le matériel agréable à l’œil. Le tout est présenté avec des matériaux de qualité, ce qui est toujours appréciable. Les participants attentifs pourront déceler des références à la culture japonaise dans les dessins.

Le livret de règles est dense, à l’image d’un horaire des chemins de fer français des années 50. Mais contrairement à celui-ci, il reste lisible, grâce aux choix typographiques et aux nombreuses explications illustrées. Les participants qui connaissent déjà « Next Station: London » ne seront pas dépaysés ici, et les autres pourront facilement s’approprier les mécanismes et règles du jeu.

Next station: Tokyo, verdict

« Next Station: Tokyo » reprend tous les mécanismes de son prédécesseur, conservant ainsi les éléments classiques du Flip & Write avec l’innovation du changement de couleur à chaque manche. La grille est universelle, seul le point de départ diffère pour chaque joueur. Cependant, « Next Station: Tokyo » présente des nouveautés : une cinquième ligne, verte (la ligne centrale), est déjà tracée sur le plan, et la division des quartiers est différente. De plus, contrairement à Londres, il n’y a pas de rivière, ce qui modifie la dynamique du jeu.

Le tirage des cartes reste l’élément apportant l’aléa dans la partie, créant ainsi un risque de n’avoir que cinq sections dans une ligne. Cela contraint à prendre des décisions stratégiques, abandonnant parfois une vision à long terme au profit d’actions à court terme.

Cela peut mener au risque d’être bloqué, ou inversement, opter pour la vision à long terme peut conduire à une fin de manche précoce. Les objectifs communs ajoutent un degré de complexité dans la prise de décision, qui peut être contrebalancé ou exacerbé par les stations spéciales et leurs effets. Ces dernières permettent d’introduire un peu de chaos dans le jeu, tout en offrant aux joueurs des opportunités supplémentaires pour se tromper ou réaliser des coups d’éclat.

« Next Station: Tokyo » possède peut-être un seul défaut, mais c’est un défaut commun à tous les Flip & Write : l’absence d’interaction. Chaque joueur dessine son tracé sur son propre plan, sans pouvoir interagir avec les autres. C’est un véritable avantage pour jouer en famille, car cela élimine les conflits entre joueurs agressifs et passifs. Cependant, cela peut frustrer ceux qui sont plus compétitifs.

« Next Station: Tokyo » est compatible avec « Next Station: London ». Ainsi, on peut jouer à la version Tokyo avec les pouvoirs de crayon de la version London, ou à la version London avec les stations spéciales de la version Tokyo.

Tout comme son prédécesseur, « Next Station: Tokyo » est un Flip & Write réussi qui offre une grande rejouabilité et plaira à toute la famille.

Grandiose !

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• Date de sortie : Mai 2023
• Langue : Française
• Assemblé en : Chine
• ITHEM : 3. Pour en savoir plus sur l’ITHEM dans les jeux de société, c’est ici.
• IGUS : 2. Pour en savoir plus sur l’IGUS dans les jeux de société, c’est ici.
• EcoScore : C. Si vous voulez en savoir plus sur l’EcoScore dans les jeux de société, c’est ici

• Création : Matthew Dunstan
• Illustrations : Maxime Morin
• Édition : Blue Orange
• Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4 (tourne bien à toutes les configurations)
• Âge conseillé : dès 8 ans (bonne estimation)
• Durée : 25 minutes
• Thème : Transports publics
• Mécaniques principales : Flip & Write. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.

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Article écrit par Clément. Adepte des jeux rapides, son pire ennemi est le paralyseur. Spécialiste des jeux de plis, des casse-têtes et des ours. Il a deux chats, trop de plantes et une mémoire défaillante. Devise : « Faut que ça poppe ! »