
Bonne fête la Suisse ! 5 jeux sur le chocolat pour célébrer le pays
Bonne fête, la Suisse !
Après avoir souhaité bonne fête à la France il y a quelques jours le 14 juillet, passons aujourd’hui à notre pays, la Suisse. Qui, aujourd’hui, premier août, célèbre sa fête nationale.
Comme on l’apprend sur le site officiel du gouvernement helvétique, au fil des siècles, la Suisse a évolué d’un tissu d’alliances entre villes et communautés rurales vers l’État fédéral que nous connaissons aujourd’hui, constitué de 26 cantons.

Rattaché à l’Empire romain, le territoire suisse sera marqué pendant le Haut Moyen Âge par le christianisme, les invasions barbares et la domination de différents peuples.
Le Pacte fédéral conclu en 1291 est considéré depuis le XIXe siècle comme l’acte de naissance de la Confédération suisse. À cette époque, les trois communautés des vallées d’Uri, de Schwyz et d’Unterwald s’allient afin de mieux défendre leurs libertés contre toute agression extérieure.
Mais au fait, d’où vient la tradition du 1er août ?
Depuis quand fête-t-on le premier août en Suisse ? On a commencé à penser à une fête nationale à la fin du 19e siècle. Au moment où les autres États européens se dotaient eux aussi d’une fête nationale.
Le premier écrit qui en parle date de 1889. La Confédération helvétique émet le vœu de vouloir fêter l’anniversaire des 600 ans de création de la Suisse deux ans plus tard, soit en 1891. Le but ? Marquer de manière officielle la date de la création de la Suisse lors du pacte qui avait été conclu entre les trois communautés, qui allaient devenir les trois premiers cantons, Uri, Schwyz et Unterwald. Ce pacte a été donc conclu au début août 1291.
C’est donc deux ans avant le 600e que le projet naquit. Et c’est en 1891 que la fête fut pérennisée. Avec, chaque année, à cette date, des sonneries de cloches pour rappeler aux Suissesses et Suisses qu’ils sont en train de célébrer la création du pays.
À noter qu’au contraire de la plupart des autres pays, notre fête nationale n’implique pas de défilé ou de démonstration martiaux. Tout est civil. Cloches et feux d’artifice. À la fin du 19e siècle, on parlait d’allumer des feux pour commémorer la date. Feux qui existent encore dans de nombreuses commune. Et / ou feux d’artifice. Sauf cette année avec la sécheresse. De nombreux cantons, dont le nôtre, Genève, les interdisent.
Les valeurs nationales qu’on exaltait le jour de la fête nationale à la fin du 19e siècle étaient, dans l’ensemble, les mêmes qu’aujourd’hui. Ce sont globalement des valeurs qui sont substituées par le terme de liberté.
Maintenant que nous avons fait le tour du pâté de maison culturel et historique de la Suisse, intéressons-nous à l’un de ses éléments emblématiques, ce pour quoi notre pays est connu à travers le monde, l’accent la lenteur les banques les montres les montagnes la démocratie directe le chocolat.
Faut-il célébrer la Suisse le 12 septembre plutôt que le 1er août?
Le Conseil national, le parlement suisse, a voté en mai de cette année en faveur de l’introduction d’un nouveau jour férié fédéral le 12 septembre pour commémorer l’adoption de la Constitution fédérale de 1848. Cette date marque la naissance de la Suisse moderne mais elle est peu connue du grand public. Le 1er août a été choisi comme fête nationale en 1891 pour célébrer le pacte de 1291, mais ce choix était plus opportuniste que historique.
Certains estiment pourtant que le 12 septembre ne fait pas consensus, car la Constitution de 1848 a été adoptée dans un contexte de guerre civile et rejetée par plusieurs cantons. Le 1er août permettrait de rassembler autour d’un récit national identitaire. D’autres voient dans cette date un anniversaire conservateur et anachronique par rapport à la Suisse actuelle.
Si le Conseil des États devait approuver la motion, la Suisse pourrait avoir deux fêtes nationales, l’une mythique le 1er août, l’autre historique le 12 septembre, pour célébrer deux étapes fondatrices du pays.
La Suisse : La terre d’élection du chocolat
En 2022-2023, selon Statista, les Suisses et les Suissesses consomment le plus de chocolat par personne AU MONDE !
Depuis des siècles, la Suisse est reconnue comme le pays emblématique du chocolat. Son succès repose sur une histoire riche, une tradition solide, des normes de qualité rigoureuses et des innovations constantes.
Au 19e siècle, les chocolatiers suisses ont commencé à affiner leurs techniques et leurs recettes, établissant ainsi la renommée de la Suisse en matière de chocolat. Le cacao, importé des colonies tropicales, a trouvé une nouvelle maison dans les villes suisses comme Zurich, Berne et chez nous à Genève, où les artisans ont transformé la fève brute en une délicatesse raffinée.
La réputation internationale du chocolat suisse a pris son essor grâce à plusieurs innovations clés. En 1875, un chocolatier suisse nommé Daniel Peter a créé le premier chocolat au lait commercialisable en ajoutant du lait condensé à la recette. Peu de temps après, en 1879, Rodolphe Lindt a inventé le processus de conchage, qui rend le chocolat plus lisse et plus fin en bouche. Ces deux percées ont profondément transformé la façon dont le chocolat est produit et apprécié dans le monde entier.
Les chocolatiers suisses sont également renommés pour leur engagement en faveur de la qualité et de la précision, ce qui se reflète dans leurs produits. Ils utilisent généralement un pourcentage élevé de cacao de haute qualité, ainsi que des ingrédients de premier choix, et respectent des procédures de fabrication strictes. Les consommateurs associent le chocolat suisse à un produit de luxe, riche en saveurs et d’une qualité exceptionnelle.
De plus, la Suisse a une loi très stricte sur ce qui peut être considéré comme du « chocolat suisse ». Pour porter ce label, le chocolat doit être entièrement fabriqué en Suisse, depuis la transformation des fèves de cacao jusqu’à la production du produit final. Cette législation protège la réputation du chocolat suisse et assure aux consommateurs un produit de la plus haute qualité.
Alors oui, le chocolat suisse est fortement ancré dans la culture du pays. Les Suisses sont les plus grands consommateurs de chocolat par habitant au monde, ce qui montre à quel point ils apprécient cette délicatesse. Le chocolat fait partie de leur identité nationale et est un élément essentiel de nombreuses fêtes et célébrations.
En conclusion, la Suisse est le pays du chocolat en raison de son histoire riche et innovante dans la production de chocolat, de son engagement envers la qualité et la précision, de la protection légale de son label et de l’amour profond que ses citoyens portent à cette délicatesse. Ces facteurs ont contribué à forger la réputation mondiale de la Suisse en tant que pays du chocolat.
Mais au fait, c’est quoi, le chocolat ?
Le chocolat est un produit alimentaire dérivé des fèves de cacao, qui sont les graines fermentées et torréfiées de l’arbre Theobroma cacao, ou cacaoyer. Cet arbre pousse principalement dans les régions tropicales des Amériques et de l’Afrique de l’Ouest.
La production de chocolat est un processus long et complexe :
La saveur unique du chocolat provient de processus complexes comme la fermentation, la torréfaction et le conchage. Le conchage notamment, en malaxant la pâte de cacao pendant des heures, lui donne sa texture fondante et son arôme caractéristique.
Il existe plusieurs types de chocolat, qui varient en fonction de la proportion de différents ingrédients :
- Chocolat noir : C’est le type de chocolat le plus pur, composé de liqueur de cacao, de sucre et de beurre de cacao. Il contient peu ou pas de lait.
- Chocolat au lait : Il contient du lait en poudre ou condensé en plus des ingrédients du chocolat noir. Il est généralement plus doux et moins amer que le chocolat noir. En Suisse, on en raffole !
- Chocolat blanc : Il ne contient pas de liqueur de cacao, mais est fait de beurre de cacao, de sucre et de lait. Il a une saveur douce et crémeuse.
Le chocolat est apprécié pour sa richesse, sa douceur et sa complexité de saveurs. Il est utilisé dans de nombreux desserts et friandises, et est également apprécié seul, sous forme de barres ou de carrés de chocolat.
La science derrière notre plaisir sucré : La chimie du chocolat
Plongeons dans l’univers du chocolat, une friandise adorée qui fait partie de l’histoire de l’humanité depuis au moins 4 000 ans. Depuis ses humbles débuts en tant qu’infusion de graines de cacao par les Méso-Américains, le chocolat est devenu une industrie mondiale pesant des milliers de milliards de dollars. Mais qu’est-ce qui rend le chocolat si unique et si complexe ?
La naissance de la saveur caractéristique du chocolat
Le voyage du chocolat commence par une fève au goût plutôt fade, nichée dans une cabosse de cacao. La transformation en la friandise savoureuse que nous connaissons et aimons passe par deux étapes clés : la fermentation et la torréfaction. Après la récolte, les fèves sont laissées à fermenter sous les feuilles pendant plusieurs jours, au cours desquels des bactéries créent les précurseurs nécessaires à l’étape suivante.
L’arôme que nous associons au chocolat se forme lors de la torréfaction par un processus connu sous le nom de réaction de Maillard. Cette réaction implique le sucre et les protéines présents dans les fèves de cacao fermentées qui, sous l’effet de la chaleur, réagissent pour former le merveilleux arôme du chocolat. L’art de la torréfaction est délicat, les différentes températures et durées produisant des saveurs différentes.
Des températures plus basses font ressortir des notes florales et fruitées, tandis que des températures plus élevées créent des notes de caramel et de café.
La texture d’une tablette de chocolat
Historiquement, le chocolat était consommé comme une boisson en raison de la texture granuleuse des fèves moulues. Les chocolatiers modernes ont toutefois trouvé des moyens de créer une texture lisse et crémeuse. Après avoir enlevé les coquilles et broyé les fèves, on y ajoute du beurre de cacao. Le mélange subit ensuite un processus appelé conchage, qui consiste à broyer et à mélanger pour créer une texture lisse et chasser les odeurs indésirables.
Le défi de la cuisine au chocolat
La cuisson du chocolat peut s’avérer délicate en raison du processus de tempérage. Le tempérage consiste à chauffer et à refroidir le chocolat à une température spécifique pendant la production, ce qui affecte la cristallisation de la graisse du beurre de cacao. Si le tempérage n’est pas effectué correctement, la graisse peut se réarranger sous une forme appelée « bloom », qui est blanche, granuleuse et moins savoureuse.
Penchons-nous à présent sur ses vertus pour la santé. De nombreuses études ont examiné les effets du chocolat noir sur notre organisme.
Conclusion
Le monde du chocolat est un mélange fascinant de science, d’art et d’histoire. De la fermentation et de la torréfaction des fèves de cacao au processus complexe du tempérage, la création du chocolat témoigne de l’ingéniosité humaine et de notre amour pour ce truc sucré si unique. Et si bon (surtout s’il est suisse).
Une vérité douce-amère : démêler l’impact du chocolat sur la santé
J’ai toujours été attirée par les histoires qui remettent en question les idées reçues et offrent de nouvelles perspectives. Explorons ensemble à présent la science qui sous-tend les bienfaits du chocolat sur la santé.
Le voyage de la fève amère au délice sucré
Le voyage du chocolat commence avec le cacaoyer et ses fèves amères. L’empereur aztèque Montezuma II affirma un jour qu’un soldat pouvait marcher pendant une journée avec une seule tasse de cacao. Cependant, le cacao de son époque était bien loin du chocolat doux et crémeux que nous apprécions aujourd’hui. Il s’agissait d’une boisson granuleuse et amère, souvent recouverte d’une écume grasse et parfois agrémentée de piment ou même de… sang humain (bon appétit).
Le chocolat sucré que nous connaissons aujourd’hui, avec son lait en poudre et son sucre, est un produit de la révolution industrielle. Jusqu’à récemment, le chocolat était davantage considéré comme un plaisir coupable que comme un aliment de santé potentiel. Toutefois, les recherches menées au cours des 30 dernières années ont commencé à modifier notre vision du chocolat et du cacao, l’ingrédient de base du chocolat.
Les bienfaits du chocolat pour la santé : Réalité ou fiction ?
L’opinion a commencé à changer en 1997 à la suite d’une étude menée par l’université de Harvard sur le peuple Kuna, qui vit sur des îles au large de la côte du Panama. Les chercheurs ont constaté que les Kuna, qui consomment plus de cinq tasses de cacao par jour, ont une tension artérielle plus basse, vivent plus longtemps et ont des taux de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de diabète de type 2 et de cancer inférieurs à ceux de leurs homologues du continent.
Depuis, de nombreuses autres études ont confirmé les effets bénéfiques du chocolat et du cacao sur les marqueurs de la santé cardiaque, notamment la santé des vaisseaux sanguins, le taux de cholestérol HDL (« bon » cholestérol) et la tension artérielle. Les flavanols, en particulier un composé appelé épicatéchine, sont probablement à l’origine de ces effets bénéfiques sur la santé.
Les défis du chocolat en tant qu’aliment santé
Malgré ces résultats prometteurs, la promotion du chocolat en tant qu’aliment santé se heurte à d’importants obstacles. Sa teneur élevée en énergie, en graisses et en sucres n’est pas conforme aux recommandations diététiques des gouvernements. En plus, la plupart des chocolats disponibles dans le commerce contiennent des quantités insuffisantes de flavanols, y compris d’épicatéchine, pour avoir un effet réel sur notre santé.
La tendance du cacao cru
Ces dernières années, la tendance est à la consommation de fèves de cacao pressées à froid, avec des allégations selon lesquelles le cacao cru serait plus puissant dans sa capacité à améliorer la santé. Cependant, aucune étude n’a été trouvée sur les effets du cacao cru sur la réduction du risque de maladie cardiovasculaire. Toutes les études ont utilisé du chocolat ou du cacao produit industriellement, qui pourrait potentiellement contenir plus de composés actifs, les flavanols, que le cacao naturel.
Conclusion
Bien que la recherche montre certains effets intéressants du chocolat sur la santé, le meilleur conseil actuel est que le chocolat du commerce ne doit pas être consommé dans le seul but d’améliorer la santé. Cela ne l’empêche pas d’être une délicieuse friandise (si si).
L’histoire du chocolat : Un voyage depuis les arbres à monnaie jusqu’aux délices modernes
L’histoire du chocolat remonte à la Méso-Amérique précolombienne, où le cacao était cultivé et consommé par les peuples indigènes sous forme de boissons et de nourriture il y a plus de 3 500 ans.
Au 16ème siècle, les explorateurs espagnols ont ramené le cacao en Europe, où il est devenu une boisson à la mode aristocratique. Les innovations techniques des chocolatiers suisses au 19ème siècle, comme le chocolat au lait et le conchage, ont permis de créer les barres et les bonbons que nous connaissons aujourd’hui.
C’est au 19ème siècle que les chocolatiers suisses comme François-Louis Cailler et Rodolphe Lindt ont véritablement transformé le chocolat en friandise grâce à des innovations majeures.
Le marché mondial du chocolat n’a cessé de croître, mais des défis éthiques autour de la production du cacao demeurent. Aujourd’hui, la Suisse reste un leader et un innovateur dans l’industrie du chocolat.
Le côté amer du chocolat : L’industrie du cacao
Si le chocolat fait le bonheur des consommateurs, la réalité des producteurs de cacao est loin d’être douce. En 2021, deux pays seulement, la Côte d’Ivoire et le Ghana, ont produit plus de 60 % de l’offre mondiale de cacao. Cependant, les producteurs de cacao ne gagnent en moyenne que 6 % du prix final d’une tablette de chocolat.
Plus de 80 % des cultivateurs de cacao en Côte d’Ivoire gagnent moins d’un dollar par jour, une statistique affligeante qui met en évidence les inégalités criantes au sein de l’industrie du chocolat.
C’est un aspect que nous développons par ailleurs plus bas.
Le chocolat : une douceur aux conséquences amères
Le chocolat, un produit emblématique de la mondialisation, est au cœur d’une crise écologique et sociale. Selon Frédéric Amiel, auteur de « Petite histoire de la mondialisation à l’usage des amateurs de chocolat« , le marché international du cacao-chocolat est emblématique d’un capitalisme à bout de souffle, enfermé dans ses propres contradictions.
L’empreinte carbone du chocolat
La production de chocolat a un impact environnemental majeur. Chaque étape, de la culture du cacao à l’emballage du produit final, contribue à l’émission de gaz à effet de serre. En moyenne, un Français consomme 7 kilos de chocolat par an, ce qui contribue à une empreinte carbone importante. La déforestation et l’exploitation humaine sont également des problèmes majeurs liés à la production de cacao.
La déforestation : une conséquence de la production de cacao
La déforestation est une conséquence directe de la production de cacao. Les producteurs, cherchant à réduire leurs coûts de production, déforestent pour bénéficier de sols fertiles et augmenter leur production de cacao. Cette pratique contribue à l’augmentation de l’empreinte carbone du chocolat.
Le marché du cacao est dominé par quelques industriels qui détiennent 80% de l’achat de fèves au monde. Cette situation crée un déséquilibre et une crise sociale majeure. Les producteurs de cacao sont mal rémunérés et les conditions de travail sont souvent précaires. Les certifications de production biologique pourraient aider à améliorer la situation, mais elles représentent encore une très faible part du marché du chocolat.
Vers un chocolat éthique et durable ?
Malgré ces défis, des efforts sont en cours pour rendre la production de chocolat plus éthique et durable. Une nouvelle réglementation européenne, publiée le 12 décembre 2022, vise à interdire l’importation de produits dérivés issus de la déforestation. Cependant, la question demeure : un chocolat éthique et durable est-il possible ?
En conclusion, derrière le plaisir et la passion que suscite le chocolat se cache une réalité peu réjouissante. Il est essentiel de prendre conscience de l’impact écologique et social de la production de chocolat et de chercher des moyens de rendre cette industrie plus éthique et durable.
Le 10 janvier 2023, juste après les fêtes, l’excellente émission de France Inter La Terre au Carré a par ailleurs publié une émission extrêmement intéressante sur le sujet. À déguster ici :
Et sinon, Arte et Le Dessous des Cartes a tout récemment sorti une vidéo sur le cacao et ses enjeux géopolitiques.
5 jeux de société avec le chocolat comme thème (pour célébrer la Suisse)
Azul : Maître Chocolatier
Azul Maître Chocolatier conjugue avec brio mécaniques d’optimisation et de draft dans un savoureux mélange ludique. Sa durée concentrée procure un plaisir intense, sublimé par un matériel superbe au thème chocolaté des plus appétissants.
Ce jeu stratégique accessible au format court saura combler les gourmets de jeux recherchant un renouveau après Azul. Attention toutefois à ne pas trop stimuler vos papilles avec cette friandise dont il sera difficile de se passer!
Fiche technique
- 🏗️ Création : Michael Kiesling
- 🎨 Illustrations : Nina Allen, Chris Quilliams
- 📝 Résumé : Azul : Maître Chocolatier vous propose une toute nouvelle version du classique Azul thématisée dans l’univers des chocolatiers. Cette édition limitée d’Azul inclut une variante introduisant 5 types de Fabriques spéciales qui apporteront une saveur unique à chaque manche !
- 🎯 Public cible : Tout public
- 👥 Nombre de joueurs et de joueuses : 2-4
- 🧑🤝🧑 Âge conseillé : dès 8 ans
- ⌛ Durée de partie prévue : 45 minutes
- 🎲 Mécanique(s) présente(s) : Tuiles
Cacao
Cacao s’impose parmi les grands jeux de pose de tuiles, à juste titre recommandé par le Spiel des Jahres en 2015.
Ce bijou ludique conjugue avec brio équilibre et simplicité dans une expérience captivante en 30 minutes chrono. Derrière sa simplicité apparente se cache une profondeur insoupçonnée, chaque tuile ouvrant un monde de possibilités stratégiques.
Accessible à tous les publics, Cacao séduit quel que soit le nombre de joueurs et de joueuses, en duel ou à plusieurs. Le tirage aléatoire des tuiles rend chaque partie unique, une nouvelle aventure palpitante dans la jungle Cacao.
Une pépite à découvrir absolument pour les fans de jeux de société, un titre incontournable qui ne lasse pas de parties en parties.
Fiche technique
- 🏗️ Création : Phil Walker-Harding
- 🎨 Illustrations : Claus Stephan
- 📝 Résumé : Cacao emmène les joueurs dans le monde exotique du « fruit des dieux ». Incarnant un chef de tribu, conduisez votre peuple à la prospérité à travers la culture et le commerce du cacao.
- 🎯 Public cible : Tout public
- 👥 Nombre de joueurs et de joueuses : 2-4
- 🧑🤝🧑 Âge conseillé : dès 8 ans
- ⌛ Durée de partie prévue : 45 minutes
- 🎲 Mécanique(s) présente(s) : Tuiles
Chocolate Factory

Avec Chocolate Factory, on retrouve le plaisir réconfortant d’un classique twisté de mécanismes finement ciselés.
Son principe ancré dans la gestion des ressources est relevé par un savoureux draft asymétrique d’employés aux compétences uniques. Là où le jeu excelle, c’est dans la construction de moteur et la gratifiante progression qu’il procure. Même si le thème, la gestion et production de chocolat dans une usine, n’est pas des plus… sexy.
Mais la grande réussite réside dans l’immersion totale dans l’univers chocolaté, du gameplay au sublime matériel. Les fans de stratégie et de chocolat fondront sans aucun doute pour cette belle réussite ludique et gourmande. On se croirait dans l’usine Cailler à la Gruyère en Suisse.
👉 On en parle plus en détail ici.
Fiche technique
- 🏗️ Création : Matthew Dunstan, Brett J. Gilbert
- 🎨 Illustrations : Denis Martynets, Andreas Resch, Pawel Niziolek
- 📝 Résumé : Au début du 20ème siècle, alors que les entrepreneurs et chocolatiers expérimentent de nouvelles façons de créer et de commercialiser des chocolats, c’est à VOUS qu’est confiée la tâche de chef chocolatier !
- 🎯 Public cible : Intermédiaire
- 👥 Nombre de joueurs et de joueuses : 1-4
- 🧑🤝🧑 Âge conseillé : dès 10 ans
- ⌛ Durée de partie prévue : 60 minutes
- 🎲 Mécanique(s) présente(s) : Tuiles
Patchwork Valentine’s Day
Patchwork Valentine’s Day réinvente avec charme le classique Patchwork dans une édition spéciale Saint-Valentin. Fidèle dans le gameplay, il se pare d’une esthétique repensée dans un océan de chocolat et de romance.
Oubliez les idées convenues, ce compagnon de jeu est l’alternative parfaite pour un 14 février ludique et original. Séduisant pour les habitués comme pour les nouveaux venus, il sublime la soirée des amoureux des jeux en quête d’un moment à deux sous le signe de Patchwork.
Fiche technique
- 🏗️ Création : Uwe Rosenberg
- 🎨 Illustrations : Roman Bednář, Štěpán Drašťák, Milan Vavroň
- 📝 Résumé : Patchwork Valentine’s est un nouveau thème du jeu Patchwork. Il ne change aucunement les mécanismes de jeu de l’original. Seuls le graphisme et certains composants ont été modifiés pour s’adapter à vos diners romantiques.
- 🎯 Public cible : Débutant et familial
- 👥 Nombre de joueurs et de joueuses : 2 uniquement
- 🧑🤝🧑 Âge conseillé : dès 8 ans
- ⌛ Durée de partie prévue : 20-30 minutes
- 🎲 Mécanique(s) présente(s) : Tuiles
Truffle Shuffle
Dans l’univers du chocolat, les truffes exhibent une diversité savoureuse que le jeu Truffle Shuffle capture à merveille.
Excellent jeu de cartes, il s’inspire ingénieusement du système rodé de 7 Wonders Duel pour créer sa propre saveur ludique. Les joueurs piochent des cartes d’un puits commun pour composer des ensembles de chocolats.
La multitude de cartes et de combinaisons possibles assure un renouvellement constant à chaque partie. Un délicieux voyage à travers le royaume du chocolat, où chaque nouvelle expérience recèle une saveur inédite.
Fiche technique
- 🏗️ Création : Molly Johnson, Shawn Stankewich, Robert Melvin
- 🎨 Illustrations : Dylan Mangini
- 📝 Résumé : Dans le jeu de cartes Truffle Shuffle, les joueurs choisissent à tour de rôle des truffes dans une boîte commune afin de créer leurs propres arrangements de chocolats à vendre.
- 🎯 Public cible : Intermédiaire
- 👥 Nombre de joueurs et de joueuses : 2-4
- 🧑🤝🧑 Âge conseillé : dès 14 ans
- ⌛ Durée de partie prévue : 20 minutes
- 🎲 Mécanique(s) présente(s) : Collection
Conclusion
Le chocolat suisse reste indéniablement l’un des grands symboles de ce pays alpin aux traditions bien ancrées. Derrière chaque tablette se cache toutefois une réalité complexes d’enjeux économiques, sociaux et environnementaux.
La Suisse peut s’enorgueillir d’une longue tradition d’excellence et d’innovation dans la fabrication du chocolat. Cependant, elle se doit aussi d’être un leader et un précurseur dans la transition vers un cacao et un chocolat plus éthiques et durables. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à ces questions et plébiscitent les marques engagées dans cette voie.
C’est ce défi passionnant que les chocolatiers helvétiques ont à présent à relever, en conjuguant leurs savoir-faire séculaires avec les impératifs écologiques et sociaux du 21ème siècle. Le chocolat suisse a encore de belles pages d’histoire à écrire, teintées de nuances amères mais porteuses d’espoir pour un avenir plus doux.
Et bonne fête nationale (suisse) à vous ! ⛰️🐄🍫⌚️🏦🧀🍳🇨🇭🎉
Et encore un truc
En parlant de chocolat, l’adaptation du livre de Roald Dahl Charlie et la Chocolaterie est annoncée pour décembre, en mode prequel, avec Timothée Chalamet dans le rôle de Willy Wonka. On se réjouit de voir ce que ça donne.
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Soutenez Gus&Co sur TipeeeArticle écrit par Gus. Rédacteur-en-chef de Gus&Co. Enseigne à l’École supérieure de bande dessinée et d’illustration, travaille dans le monde du jeu depuis 1989 comme auteur et journaliste.
Et vous, quel est votre chocolat suisse préféré et pourquoi l’appréciez-vous ? Et bonne fête du 1er Août !

