
Lanista. Du pain et des jeux
Dans Lanista, prenez la direction d’une écurie de gladiateurs et présentez vos combats dans tout l’Empire afin de devenir le roi de l’arène.
Lanista
Lanista est un jeu à thématique historique où vous incarnez un laniste, c’est-à-dire un propriétaire d’école de gladiateurs dans l’Antiquité romaine.
La gladiature – un peu d’histoire, loin des poncifs connus
Puisque Lanista parle de la Rome antique, de gladiateurs et de lanistes, peut-être vaut-il la peine de s’intéresser à cet aspect historique, souvent dépeint dans les péplums, ce genre cinématographique qui se concentre sur les héros grecs et romains, leurs luttes et leurs exploits. Et le célèbre Gladiator, sorti il y a 23 ans déjà.
Je précise immédiatement : non, non et non les gladiateurs n’étaient pas des esclaves envoyés se faire tuer pour le plaisir ( et la sérénité… ) des citoyens romains !
Bellantium
Les gladiateurs étaient, pour l’immense majorité, des hommes libres. Ils négociaient avec un laniste une durée précise ou un certain nombre de combats dans l’arène, l’entraînement, le gîte et le couvert contre une certaine somme. Ils signaient alors un contrat avec le laniste, l’auctoratio, et devaient jurer de s’y tenir par un serment devant un tribun de la plèbe. Ils perdaient alors le statut de citoyen romain, s’ils le possédaient, et devenaient alors des moins que rien.
Un edit de l’empereur Tibère, en 19 de notre ère, stipule l’interdiction aux membres de la famille d’un sénateur ou d’un chevalier de monter sur un scène ou de porter les armatura ( équipements typiques des différentes variétés de gladiateurs )
Certains combattants s’engageaient pour payer les dettes du domaine agricole ou de la popina familiale, d’autres pour racheter leur liberté, d’autres encore pour avoir un toit et une assiette pleine. Ils n’étaient pas tous des tueurs assoiffés de sang, contrairement aux idées reçues.
Une fois leurs engagements tenus, ils touchaient la somme due et vaquaient ensuite à leur vie retrouvée…sans statut de citoyenneté, rappelons-le.
Ou ils décidaient de rempiler pour un nouveau contrat, sous de nouvelles conditions. La renommée acquise en combat pouvant leur servir de levier de négociation.
Ou ils pouvaient proposer leurs services à la concurrence…
Administrator
Le laniste était le directeur d’une école de formation de gladiateurs, appelée ludus. Lui non plus ne se trouvait pas bien haut dans l’échelle sociale de l’époque. Il recrutait, gérait et présentait des spectacles de combattants contre une somme d’argent, suivant la renommée de son ludus et celle de ses gladiateurs. Il n’était pas un esclavagiste mais plutôt un chef d’entreprise gestionnaire.
Il avait un ou plusieurs doctores qui s’occupait de la formation et de l’entraînement des recrues. C’étaient d’anciens gladiateurs sortis vainqueurs d’une vie dans l’arène, qui prenaient une retraite moins dangereuse.
Le laniste avait aussi toute une intendance à mettre en place pour les repas, le matériel d’entraînement, le matériel des combats réels mais aussi les tenues de ses combattants. Il payait donc des cuisiniers, des charpentiers, des forgerons, des tailleurs, des soigneurs, des masseurs pour certains de ses poulains les plus doués.
Il avait droit de torture ou d’emprisonnement sur son cheptel mais il n’était pas question pour lui de tuer gratuitement son investissement. Les combats étaient donc rarement mortels, hormis en cas d’accident. Si des personnes avaient les moyens pour des choses plus « intenses » il pouvait l’organiser mais, en cas de décès accidentel ou voulu par le prestataire, ce dernier devait s’acquitter d’une somme non négligeable en rapport avec les capacités et la renommée du mort. Tout était précisé lors de l’accord de participation du ludus. Oui, ludus. L’étymologie de… ludique ?
Ostende
Les combats n’étaient pas aussi fréquents que l’on peut l’imaginer. Il faut voir cela comme les combats de boxe ou de catch modernes, avec primes à la victoire. Du grand spectacle de temps à autre. Les gladiateurs les plus réputés, stars de l’arène, ne combattaient que 4 à 6 fois par an, finalement.
Les jeunes recrues, tirones, avaient une chance sur quatre, en moyenne, de mourir lors de leur première entrée dans l’arène ( de mort directe ou des suites des blessures reçues ) Ensuite c’était bien plus calme et ils se devaient d’apprendre vite s’ils voulaient s’en sortir. Tous commençaient avec le même socle, en tant que provocator. Puis avec l’expérience et leurs capacités, ils pouvaient évoluer parmi les armurata, jusqu’au primus palus : le meilleur des gladiateurs du ludus. Espérant peut-être un jour accéder au combat des chefs de l’arène : secutores contre rétiaires.
Le combat était généralement rapide, intense et fatiguant. Il prenait fin lorsque l’un des combattants ne pouvait plus continuer. L’arbitre prenait alors l’avis du public pour le missum, afin de laisser partir le perdant, ou le jugula, pour demander sa mort. De rares fois, pour un perdant ayant combattu vaillamment, le public demandait le stante missi ( rentrée debout ) et l’arbitre déclarait alors un match nul. Car oui, les matchs avaient un arbitre, chargé de faire respecter les règles d’engagement et booster les combattants peu motivés.
Certains laissent entendre que l’un dans l’autre, la vie dans la gladiature était en fait moins dangereuse qu’une carrière dans la légion. Et surtout plus lucrative !
Il faut toutefois garder en tête que l’espérance de vie dépassait rarement les 30 ans et la retraite était plus du fait d’un cumul de blessures que du grand âge.
Otium
Et que faisaient-ils pendant les longues périodes entre les combats ?
La plupart s’entraînaient encore et encore, afin de ne pas mourir trop rapidement. D’autres en profitaient pour se faire un peu de monnaie supplémentaire en louant leurs services comme garde du corps à de riches bourgeois ou nobles.
D’autres, moins regardant, pouvaient négocier leurs compétences à la pègre locale…une « réputation » pouvant arranger les choses plus rapidement qu’un bras cassé !
Les plus connus se vendaient aux femmes ayant suffisamment d’argent pour quelques heures de plaisirs partagés.
On a quelques exemples de gladiateurs en fonction, mais plus souvent ayant fini leurs contrats, qui se retrouvaient à entraîner les légionnaires dans les fortins locaux…un comble !
Les empereurs Caligula et Néron auraient recruté d’anciens gladiateurs comme officiers de leur garde personnelle, composée de germains. C’est la garde prétorienne qui devait apprécier…
Feminae
Un vrai monde antique avec ses us et coutumes. Et justement, parlons un peu des femmes dans la gladiature.
Elles n’étaient pas légion, sans mauvais jeu de mots. Elles apparurent surtout à partir du premier siècle de notre ère, sous le terme de gladiatrix. Elles étaient plus présentes pour amuser la galerie et les « vrais » aficionados des jeux les considéraient comme accessoires.
Un édit impérial vers 200 interdit aux femmes de combattre. Il semble qu’il n’est pas été réellement suivi.
Autres temps, autres mœurs…
Lanista, les pieds dans le sable chaud
Mais revenons à nos moutons gladiateurs et découvrons donc ce que nous réserve ce voyage quelques 2000 ans en arrière avec le jeu Lanista.
Lanista, c’est une boîte magnifique et solide, nous plongeant directement au cœur de l’arène avec son illustration très parlante.
Mauvaise surprise à l’intérieur de la boîte : le carton fin servant de rangement est déchiré sur plusieurs endroits. Ce qui peut arriver, j’en conviens.
Seconde mauvaise surprise: le dépunchage des plateau individuels se fait dans la douleur. La découpe est mal faite et une partie de l’arrière du plateau se déchire plus ou moins régulièrement. Pré-découpage bâclé.
Ça commence mal !
Le reste du matériel est viable avec beaucoup de cartes, un plateau de jeu central, deux sacs de toile, différents pions pour l’argent et la résolution des combats et des cubes en bois. Du classique.
Mais au regard du prix, cela me paraît quelque peu… chiche. Voire, abusé ? Production italienne pour un tout jeune éditeur français. Dommage.
Les Munera, un spectacle où rien n’est laissé au hasard
On choisit parmi les 6 lanistes à disposition ayant chacun un petit surnom qui en dit long sur leur manière de gérer leur ludus : l’influent, le boucher, l’ingénieux, le cupide, le commerçant et l’élitiste ( seule femme parmi les lanistes, on est bien dans une époque antique )
On récupère le plateau individuel ainsi que les différents cubes lui étant dévolus. On empoche notre solde de départ ( 1500 sesterces ) et on tire au hasard afin de savoir qui va être le premier laniste à jouer.
La partie se déroule en une ou deux années, au choix ( environ 45 à 60mn de jeu par année ), se découpant en deux saisons hivernales ( plus calmes ) et deux saisons estivales ( plus de combats à organiser )
Le vainqueur est celle ou celui avec le plus de Prestige à la fin de la partie.
Le tour se déroule en 5 phases:
Piocher des cartes événements. Elles vous faciliteront la vie ou rendront celle de vos concurrents misérable !
Essentielles au jeu.
Achats des gladiateurs. Afin de remplir les chambres pour remplir les caisses par la suite.
Les candidats arrivent par vagues successives avec un tour de table pour leur achat. Aucune obligation mais pour organiser un combat, il va vous falloir des combattants.
Récupération des contrat. À vous de faire fructifier votre cheptel et organiser vos engagements selon les règles ancestrales. On ne rigole pas avec ce genre de pratique !
Chaque gladiateur possède son armatura spécifique et les combats requièrent que seuls certains types combattent certains autres. Tout est très bien codifié par des pictos sur chacun des gladiateurs
Organisation des combats. À vous de remplir vos contrats pour satisfaire le public. Dans le cas contraire votre Prestige en prendra un coup.
Vous touchez la somme déterminée par le contrat et le combat commence. Un tirage au sort grâce à des pions dans un sac déterminera le résultat du spectacle : grandiose, classique ou médiocre. Le gain de Prestige sera en rapport avec le résultat bien sûr.
Ensuite un second tirage, pour chacun des gladiateurs cette fois, déterminera les blessures éventuelles…ou la mort accidentelle d’un des combattants.
Certains contrats possèdent une clause spécifique » sans soumission « , pour un gain de Prestige et d’expérience accru, pouvant amener à la mise à mort d’un des combattants. Le blessé le plus grave risque donc le pire. Le niveau global du spectacle ( premier tirage ) influera en faveur ou défaveur sur la mise à mort potentielle. Un public ravi aura moins de velléités meurtrières. Si en revanche vous avez organisé un combat de bas étage…
Vous récupérez ensuite le Prestige en fonction du résultat du combat et si vous avez d’autres contrats cette saison, on enchaine sur cette même phase.
À signaler que les combattant blessés ne peuvent participer à de véritables affrontements. À la place, ils peuvent participer à des exhibitio, petits spectacles de mise en bouche pour chauffer le public. Ils ne rapportent que peu d’argent et de Prestige. Mais personne ne risque de blessures.
Certaines fois ce sera peut-être votre solution la moins mauvaise.
La reconstitution de certains combats » historiques » est possible. Un picto en bas à droite de la carte gladiateur existe pour certains d’entre eux. Si deux combattants possèdent un picto similaire lors d’un assaut, le laniste récupère un bonus de Prestige. Il n’y a pas de petits gains !
Soins des combattants. Afin de les remettre sur pied et leur permettre de reprendre le glaive dans les meilleurs délais.
Les gladiateurs n’ayant pas combattu cette saison soignent un niveau de blessure.
Des cartes événements peuvent accélérer les soins de ceux revenus des arènes.
Puis le laniste suivant peut, à son tour, dérouler sa saison.
Les stars du jour
Les gladiateurs sont bien évidemment au cœur de ce système.
Leur expérience, gagnée après un combat, leur permettra de parfaire leur art et de changer d’armata. Ils pourront donc participer à des combats plus prestigieux et plus mortels.
Certains se contentent de combattre de manière basique. D’autres, en prenant de l’expérience, développeront des capacités leurs étant propres.
Bref, il faut les bichonner pour qu’ils puissent rapporter leur pesant de sesterces.
Ils ont un nom ainsi qu’une illustration spécifique. Ce ne sont pas de simples bouts de viande, soyez humain avec eux !
Le marionnettiste, œuvrant dans l’ombre
Le laniste n’est toutefois pas simplement à la merci du destin (par un mauvais tirage par exemple). Chacun et chacune possède une capacité propre pouvant changer la donne.
De plus, chacun possède une certaine influence dont il peut se servir pour, justement, infléchir ce destin. Des pions lui sont alloués qu’il peut glisser dans les sacs de tirage avant celui-ci. Que ce soit lors de ses démonstrations mais aussi pendant celles de ses concurrents.
Certaines cartes événements permettent aussi ce genre de choses. Cette influence se doit d’être utilisée d’une manière ou d’une autre, car si le laniste ne peut s’en servir totalement chaque saison, c’est son Prestige qui en souffrira.
Enfin, trois actions sont à sa disposition, à utiliser sur l’ensemble des 5 phases.
Il peut ainsi choisir de soigner un gladiateur avant un combat, utiliser ses pions influence pour remplir les sacs de tirage, éviter une mort accidentelle en faisant intervenir un Medicus de secours, augmenter l’expérience d’un combattant avec un entraînement poussé ou avoir fait des paris avant le combat et récupérer un petit pactole.
Et en parlant de pactole, les gladiateurs peuvent être revendus à la concurrence. La négociation sera intense ! Au pire, si vous voulez vraiment vous en débarrasser, la banque vous les rachètera. Dans ce cas leur niveau d’expérience et leur état de santé seront pris en compte pour déterminer leur valeur intrinsèque.
Un investissement rentable
Les cartes événements sont une composante essentielle du jeu.
Par leur présence, elles faciliteront vos spectacles ou compliqueront ceux de la concurrence.
La plupart d’entre elles demanderont un investissement, en sesterce, pour être utilisées. Un banquet organisé en amont d’un combat rendra la foule sénatoriale plus apte aux applaudissements par exemple.
Si vous vous débrouillez bien, même une mort accidentelle peut être bonne pour le commerce, si elle est suivie de l’éloge funèbre du mort. La libération des obligations martiales d’un de vos poulains, remise du rudis, sera également une bonne chose pour votre Prestige.
Une foultitude de situations viendront ainsi changer la donne en votre faveur. En tout cas chaque laniste l’espère.
Lanista, verdict
Alors, on se rend aux arènes ou on passe la journée aux bains ?
Franchement, j’ai adoré ce système et surtout le background parfaitement rendu de la gestion d’un ludus.
Influence dans les salons avant les combats, puis pendant et voir après.
Les tours peuvent sembler longs sur le papier, mais en pratique nos concurrents sont aux aguets afin de nous pourrir notre spectacle si amoureusement préparé !
En revanche, plus le nombre des lanistes autour de la table sera grand et moins leur influence pourra se concentrer sur un unique concurrent, la main de cartes événements étant limitée. Dans ce cas, des choix stratégiques seront à faire !
Il y a également la possibilité de faire tourner sa main dans le but d’éviter des évènements sans grand intérêt pour son écurie.
Pleins de bonnes idées dans cette boîte et avec ce système.
Malheureusement, comme vous l’avez certainement compris, des points faibles existent.
Le matériel en premier lieu. Une vraie tannasse !
Je ne reviendrai pas encore une fois sur l’ouverture de la boîte et le dépunchage. Mais les pions en cartons, dans les sacs de tirage, s’abîment à une vitesse vertigineuse. Au bout des deux premières parties, ils étaient déjà bien fatigués.
Je comprends, et je valide, la volonté des auteurs pour le tirage à partir d’un sac. Mais si les jetons étaient en bois peint, là on était au top. Au pire, de petits cubes en bois colorés auraient été plus judicieux pour ce type de résolution d’actions. Il y en a déjà pour la gestion du plateau individuel.
Seconde chose, la manipulation. Le trop est l’ennemi du mieux !
Deux sacs de même couleur sans marquage spécifique, que l’on doit sans cesse remplir et vider tout en abîmant les pions. Un sac pour la résolution du combat et un autre, de couleur différente, pour la résolution des blessures auraient sans doute été préférable.
Par conséquent, si je désire mettre ce jeu aux normes, il va me falloir réinvestir dans un complément de pièces. Fabriquées ou achetées, mais impossible de passer au travers pour en profiter sur la durée !
Lanista : Note globale basée uniquement sur le gameplay :
Lanista : Note globale en prenant en compte le prix et le matériel :
( tellement c’est… abusé ! )
Cela me navre d’être aussi dur avec un jeune éditeur français voulant sortir un vrai bon jeu. Je comprends le temps passé et l’investissement personnel. Mais le matériel n’est pas à la hauteur. Lanista mériterait une seconde édition pour la mise à niveau.
Ce qui soulève une question intéressante. Jusqu’à quel point sommes-nous, joueuses, joueurs, prêts à accepter quelques soucis dans le matériel d’un jeu ? Est-ce qu’une figurine cassée, c’est OK, mais pas… 5 ? Est-ce qu’une coquille sur une carte, dans les règles, sur le plateau, on accepte ? Prenez vos stylos, vous avez 4h. Dans Lanista, en ce qui me concerne, ça ne passe pas.
Acta est une association de reconstitution historique de gladiature. Ils éditent des ouvrages historiques ainsi que des jeux antiques. Ce sont des bénévoles. Je ne sais pas si c’est un ( mauvais ) choix volontaire de leur part ou une décision du fabricant italien. J’avais déjà eu des soucis de composants, dans le passé, avec le jeu « Otto Game Over », créé et produit par des Italiens.
Acta, sur ce jeu et afin de faire honneur au système, méritait un meilleur rendu ludique final.
- Date de sortie : Décembre 2022
- Langue : Française
- Fabriqué en : Italie
- ITHEM : 3. Pour en savoir plus sur l’ITHEM dans les jeux de société, c’est ici.
- IGUS : 3. Pour en savoir plus sur l’IGUS dans les jeux de société, c’est ici.
- EcoScore : B. Si vous voulez en savoir plus sur l’EcoScore dans les jeux de société, c’est ici
- Création : Michel Vollaro
- Illustrations : Robin Almaric
- Édition : L’Atelier Acta
- Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4
- Âge conseillé : Dès 12 ans (bonne estimation)
- Durée : 60 à 120 minutes
- Thème : Gestion de… gladiateurs
- Mécaniques principales : Gestion de main, négociation, bag building. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.
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Article écrit par Chab. Rôliste devenu platoïste par manque de temps. Pâtissier initié et fan de Robbie Williams. Patriarche de cœur d’un troupeau de gremlins. Aime qu’un jeu lui raconte une histoire.

