
Teotihuacan – La Cité des Dieux. Explosion de neurones 🤯
Une immersion ébouriffante et touffue dans l’épopée Aztèque. Attention, gros, gros jeu copieux
Teotihuacan, de quoi ça parle?
Des civilisations Aztecs, de construction, de familles nobles
Le thème essaie d’être bien intégré au jeu, avec une pyramide qui se construit peu à peu en 3D « en vrai » avec des pièces que l’on pose et des éléments historiques et religieux (voir plus bas) cohérents
Maintenant, soyons honnêtes
Le thème tient sur quelques lignes, et c’est tout

Pas de quoi vivre une aventure intense, épique au royaume des Aztecs. D’autant que les ouvriers sont représentés par des… dés. Oui, comme dans Euphoria. Pour l’immersion, on repassera
Oubliez Esteban et Zia…
Et au fait, pourquoi Teotihuacan?
Teotihuacan est une ville construite au Mexique aux alentours de 200 av JC, un important site archéologique des civilisations méso-américaines bourrée de pyramides, dans laquelle les fouilles ont pu découvrir de nombreuses reliques, notamment beaucoup de masques. Masques que l’on retrouve d’ailleurs dans le jeu de plateau éponyme
Et comment on joue?
A son tour, on a deux possibilités
Soit reprendre tous ses dés
Soit utiliser l’un de ses dés présent sur le plateau et le déplacer d’une, deux ou trois cases « action » pour l’activer
Facile
Facile, vraiment?
Si la mécanique de base est simple, c’est après que ça se gâte. Lorsqu’on débarque son dé slash ouvrier sur la case, on a trois possibilités d’activation:
pécho du cacao, la monnaie locale
adorer son dieu, avec un effet particulier selon la case
ou enfin résoudre l’action principale de la case
Beaucoup de choix cruciaux et douloureux. Quel dé déplacer? Où? Pour y faire quoi ensuite? Attendez-vous à essuyer une grosse, grosse tempête dans votre crâne

Et comment on gagne?
⚠️Attention, salade de points de victoire en approche:
On procède à 3 décomptes pendant la partie, décomptes appelés Eclipse dans le jeu. Deux intermédiaires et un final
On décompte à chaque fois:
La plus petite valeur visible sur la ligne de bâtiments que l’on construits au fil de la partie, des PV en fonction de son avancée sur l’Allée des Morts (ça paraît peu clair, indiqué comme ça. Mais une fois en jeu, avec tout le matos déployé, tout devient « limpide » entre guillemets)
Le ou la joueuse en tête sur la piste Pyramide, et des PV supplémentaires selon son avancée sur cette piste
On forme des groupes avec des jetons / tuiles « masques », groupes qui rapporteront des PV en fonction du nombre de tuiles
Puis on doit payer en cacao ses ouvriers
Et lors du dernier décompte, des PV supplémentaires avec des bonus grappillés avec le temple
Un gros jeu, donc, avec des PV de tous les côtés, aux multiples stratégies à suivre et options à prendre
Interaction?
Plutôt importante, puisqu’on peut virer les dés posés par les autres (en payant), mais qu’on peut également plus ou moins bloquer les autres en plaçant plusieurs dés pour les forcer à payer plus
Et également, une histoire d’avancée sur une piste, la piste Pyramide
Au final, pas une interaction frontale, mais une interaction suffisamment présente pour épicer le jeu
A combien y jouer?
On peut très bien y jouer à 2. On adapte alors le matériel. Le jeu tourne bien à deux
Mais à 2-3, on place 1-2 joueurs virtuels slash neutres pour bloquer le jeu. On a alors affaire à des sortes d’IA toutes dégueu
Si à 4 le jeu risque de patiner, c’est là que l’interaction se renforce et qu’on peut se passer de joueurs neutres
Et la version solo? Oui, on peut aussi y jouer contre une « IA », un joueur neutre contre lequel on vient se battre. Mais les règles sont vraiment, vraiment capillo-tractées. A éviter
Alors, Teotihuacan, c’est bien? Critique
C’est surtout un gros, gros jeu
Parlons tout d’abord de tout ce qui ne va pas 👎🏼 :
Les règles
Rarement des règles auront été aussi touffues. Comptez une solide heure de lecture, suivie par une seconde pour assimiler les 24 pages de règles extrêmement denses et espérer ainsi saisir toutes les subtilités du jeu. Et exceptions, surtout. Car selon les cases, tout change. Si toutes les cases d’actions semblent évidentes, elles recèlent toute leur lot d’exceptions. Ca pique
Sans compter les 600’000 tuiles objectifs qui changent à chaque partie et qu’il faudra bien expliciter
Il faudra s’armer d’une solide dose de patience (et d’aspirine) pour venir à bout des règles
Les règles, 2
L’explication des règles peut s’avérer longue et fastidieuse
Si la méca de base est simple, déplacer un dé, activer une case, chaque case présentera son lot de spécificité qui viendront compliquer le tout
En design, on dit souvent « less is more ». Ici, c’est exactement le contraire
Public
Pas un jeu facile à sortir. Vraiment réservé aux expert.e.s
Et un jeu clivant. Les un.e.s crieront au génie de proposer un jeu à telle envergure et stratégies possibles, du pur hard fun, tandis que d’autres le trouveront trop touffu, compliqué pour pas grand-chose, parfois brouillon
Le matos
Pas de thermo, juste des ziplocks pour ranger le tout, et c’est dommage, ça fait très fourre-tout
Les illustrations
Un jeu disgracieux
Alors bien sûr, « beauty is in the eye of the beholder » comme on dit dans la langue d’Alexandria Ocasio-Cortez, n’empêche
Teotihuacan n’avait pas tellement la possibilité de faire autrement, puisque le jeu a essayé de privilégier l’ergo et les picto, mais du coup l’esthétique du jeu en pâtit. Les couleurs, les « illustrations » sont ternes et plates. Une fois le plateau, le jeu déployés, on est pris d’une irrésistible envie de tout envoyer balader tellement ça pique les yeux

La mise en place
Une mise en place aussi longue que pénible, comptez bien 15-20′ d’installation. C’est loooooong et fastidieux. A la lecture des règles et de la mise en place, on a presque l’impression de préparer une partie de cul-de-chouette…
Parlons ensuite de tout ce qui va 👍🏼 :
Variantes
Beaucoup de variantes, de modules supplémentaires pour apporter encore plus de variations au jeu. Comme s’il en avait vraiment besoin, tellement le jeu de base se suffit à lui-même avec son lot de changements à chaque partie
Richesse
Le jeu propose une richesse de possibilités, de choix, de stratégies. Un jeu complexe, profond
Interaction
Comme vu plus haut, l’interaction dans Teotihuacan est bien présente, sans devenir chaotique ou brutale
Pyramide
Une pyramide qui se construit peu à peu « en vrai » au centre du plateau qui fait son petit effet
Y a des dés. Y a du hasard?
Non, absolument pas
Les dés ne sont jamais lancés
Lors de la mise en place initiale, on les place à certains endroits avec une certaine valeur indiquée
Cette valeur ne change pas
Ou si, tout le temps, mais les dés ne se lancent pas
Selon les actions réalisées, les dés augmentent peu à peu de valeur. +1, +2. Ce qui leur confère plus de poids. Et une fois qu’ils atteignent la valeur max, ils atteignent alors « l’élévation »
Car oui, les dés représentent des ouvriers slash disciples slash citoyens slash ouvriers
Lorsque ses disciples s’élèvent, on obtient un petit bonus à choix et on avance également sur une piste, l’Allée des Morts. Paf. Comme explicité dans les règles, thématiquement, l’ouvrier est alors enterré le long de l’Allée
Le dé retombe à 1, il est placé ailleurs et redevient dispo
Donc non, aucun hasard
Alors, Teotihuacan, c’est bien ou pas?
Oui
Mais le jeu n’est pas à mettre entre toutes les mains
A commencer par la lecture des règles, prévoyez un solide Bac+5 pour réussir à en venir à bout, tellement elles sont riches, denses et touffues
Et au fait, cette thématique, ces mécaniques vous rappellent quelque chose?
Oui, l’excellentissime Tzolk’in sorti en 2012 et qui a obtenu le Swiss Gamers Award la même année. Et pour cause, six ans plus tard, l’un des deux auteurs de Tzolk’in, le transalpin Daniele Tascini, a signé ce retour à la civilisation pré-colombienne
Alors, Teotihuacan. Mieux que? Moins bien que que Tzolk’in? Encore plus touffu, encore plus profond
Certains verront Teotihuacan comme un Tzolk’in 2, plus abouti, plus approfondi. D’autres le trouveront trop riche, trop long, trop complexe, trop tarabiscoté, alors que Tzolk’in l’était déjà pas mal… Trop, tout simplement
Vous aimez les jeux profonds, complexes, aux multiples stratégies possibles avec des points de tous les côtés? Teotihuacan est pour vous
Les joueurs et joueuses à la recherche d’un jeu exigeant, profond se régaleront
Pour nous, Teotihuacan était à la limite de l’indigestion. Comme une meringue à la double crème de Gruyère après une fondue. Vous avez déjà les dents du fond qui baignent, mais qu’est-ce que c’est bon. Pareil pour Teotihuacan
Score:
Anticipation: 3/5: Le nouveau jeu du co-auteur de Tzolk’in? Mais ouiiiiii. Tzolk’in était une vraie tuerie en 2012! Mais. Mais les jeux NSKN ne sont de loin pas tous une réussite, souvent trop alambiqués pour rien
Pendant la partie: 3/5. Le pire, dans le jeu, c’est l’apprentissage des règles. Puis leur explication. Comptez bien 30′-45′ minutes d’explication, avec la fatidique question de tout début de jeu: « et maintenant, je fais quoi? » Il y a tellement de possibilités, de stratégies, de PV, d’exceptions, que le jeu pourra en refroidir certains. A ne pas mettre entre toutes les mains
Après la partie: 4/5. On rejoue? Oui, pourquoi pas, maintenant qu’on en a (à peine) saisit les tenants et aboutissants. Un jeu à courbe d’apprentissage et de progression impressionnante. On commence par ne rien comprendre, puis plus les parties s’enchaînent et plus on en saisit toutes les subtilités, toutes les possibilités
Score: 4/5. Un bon jeu en soi. Profond, riche, complexe, mais beaucoup, beaucoup de manip et de possibilités. Un jeu extrêmement exigeant à ne pas mettre entre toutes les mains. Et surtout, difficile à sortir avec des gens qui ne le connaissent pas. Il faut plutôt l’appréhender en mode « campagne », à jouer avec les mêmes personnes plusieurs fois de suite pour, petit un, améliorer sa compréhension et maîtrise du jeu, et petit deux, s’éviter de répéter l’explication des règles, extrêmement pénibles qu’on en préférerait presque une visite chez le dentiste
En 2018, avec un marché du jeu pléthorique, Teotihuacan fait figure d’OLNI (objet ludique non-identifié). On est ici à 1000 kil de tous ces jeux familiaux qui inondent le marché ad nauseam, avec des règles qui tiennent sur 2-3 pages max et des parties de 45′. Teotihuacan, un jeu profond, exigeant, qui se mérite. Ou qui s’évite, vive le JOMO, c’est selon sa patience, budget, temps et énergie à dispo
Et encore une dernière chose
A la suite de l’article de l’autre jour, vous avez été plus de 900 à répondre à notre sondage pour déterminer les prochains jeux que vous désiriez voir chroniqués sur notre blog. Teotihuacan caracolait en tête. C’est ici chose faite. Les prochains articles suivront

Vous pouvez consulter les règles du jeu en français ici
Vous pouvez trouver Teotihuacan chez Philibert ici
- Date de sortie : Novembre 2018
- Auteurs : Daniele Tascini, Dávid Turczi uniquement pour la version solo
- Illustrateur : Odysseas Stamoglou
- Editeurs : Les Roumains de NSKN pour la VO, Pixie Games pour la VF sortie pratiquement en même temps
- Nombre de joueurs : 1-4 (optimum: 4)
- Age conseillé : dès 12 ans (Vu la complexité du jeu, comptez plutôt dès 14 ans)
- Durée : 90-120′
- Thème : la civilisation Aztèque
- Mécaniques principales : dés, placement « d’ouvriers »


13 Comments
cuauhnochtli
Merci pour cette critique que j’attendais avec impatience, naturellement d’autant plus curieux du jeu que je me suis moi-même rendu à Teotihuacan – et que les premières images diffusées ne m’inspiraient pas tellement confiance dans sa volonté de restituer le thème. Si je peux juste me permettre de pinailler, Teotihuacan n’est pas du tout une ville aztèque : sa fondation précède de 1500 ans l’émergence des fondateurs de Mexico (qui donnèrent cependant son nom à Teotihuacan quand ils en découvrirent les ruines). On attribue plutôt la cité des Dieux aux Totonaques-Mixtèques avec une évidente influence olmèque, sans certitude, c’est pourquoi on parle de « civilisation de Teotihuacan » sans prendre le risque de nommer des ethnies, comme pour plusieurs autres grandes cités antiques non-mayas.
Dommage, la mécanique de construction de la Pyramide dite du Soleil était accrocheuse, comme l’ambition du jeu, mais je dois confesser que la froideur graphique renforce l’appréhension que j’éprouve déjà naturellement (et très personnellement) par rapport aux jeux trop experts…
Merci encore donc d’avoir confirmé ces appréhensions et de m’avoir évité bien des regrets !
Gus
JOMOOOOOOOOOO
Merci pour votre retour éclairé
Et merci aussi pour votre correctif historique
DoM
Merci pour cette critique, relativement proche de mon avis perso. Sauf que moi je les aime les gros jeux velus, donc un plaisir ce jeu malgré l’immersion difficile dans le thème, seul reproche à ce jour (après une partie).
Un bon jeu pour la sélection à venir du « diamant d’or » 2019!!!
Gus
Vraiment Dom, en 2018 on dit encore « velu », vraiment? Et si on n’est pas « velu », on n’a pas le droit d’y jouer??? 😉 Elle ne serait pas un peu sexiste, d’ailleurs? Les gros jeux pour les hommes, les vrais, ceux qui ont des poils. Les jeux légers pour les… gonzesses???
D’ailleurs, d’où vient cette expression? Je me suis toujours demandé. Vous pouvez m’aider?
cuauhnochtli
Est-ce que cela ne viendrait pas de la maçonnerie, où « velu » signifierait (si j’en crois le Trésor de la Langue Française) « brut, non dégrossi » ? Malheureusement, le Bob (dictionnaire d’argot en ligne) ne connaît que « c’est velu » au sens (paradoxal) de « c’est simple », mais sans véritable contextualisation. Si même le Bob ne dit rien de plus concluant, je ne sais pas où dénicher une information plus certaine que l’hypothétique rapport aux pierres.
Gus
Intéressant
Velu, comme rapport à la pierre et pas au poil
Donc un jeu velu = un jeu lourd? Ça me va comme étymo, moins #gamergate
Merci pour le travail d’archéo
secondino axel
Et puis quand bien même … velu… pourquoi pas pour une femme 😉
Par chez nous ( ah les joies des dialectes locaux , même dans le petit des gamers visiblement ) un jeu velu , c’est un jeu un peu « sauvage », qui ne se laisse pas faire, qu’il va falloir apprivoiser… un raccourci dans mon esprit avec la la nature sauvage, le lion, les hyènes , le rhinocéros … ah ben non tient .. le rhinocéros n’est pas velu ???? bon tant pis pour lui… dans le même sac… il est sauvage donc velu…
Mon dernier exemple de jeu velu ( que dans un message avec un ami j’ai même taxé de bête a dompter ) c’est black out..
Ce qui pour moi signifie qu’appréhender les règles est une choses , mais que pour pouvoir vraiment exploiter le plein potentiel du jeu il va me falloir au moins une deuxième partie ( pour moi c’est bon signe ).
Et pour le coup si j’ai essayé black-out c’est par ce que mon épouse en a fait une partie et ‘as dit d’en refaire une avec elle par ce que c’était trop bien.
Et pourtant elle n’est pas velue… enfin si mais normal… euh.. je m’enlise la..
Bref velu par chez nous ca veut dire ça. et ce n’est en aucun cas sexiste ou alors vraiment , vraiment involontairement.
coolement et ludiquement vôtre
Axel
Gus
Merci pour votre réaction Axel
Ha, Blackout, me réjouis d’y jouer. D’Alexander Pfister (Western Trail, Isle of Skye…)
Votre retour m’enchante encore plus Axel
Bon draft
Alexandre
(J avais toujours considéré cette expression sous l’angle adulte/enfant. )
1001mo
Je dirais « velu/velue » peut s’appliquer aux hommes comme aux femmes – non aux ayatollah des femmes sans poils sous les bras, le poil c’est bien! 😉 Après, j’imagine que Dom a utilisé cette image en lien avec le stéréotype du gamer barbu prêt à passer des heures carrées sur un jeu de type Twilight Imperium, tout en sachant bien évidemment que des femmes peuvent tout aussi bien se trouver autour de la table. Tiens, d »ailleurs, ma femme est tellement bête qu’elle s’est appropriée ce vocabulaire de domination masculine, jeu « costaud », « velu », « poilu » :-))))))))
Gus
J’espère pour toi qu’elle ne lit pas Gus&Co sinon t’es foutu 😅
Sébastien
Alors, en ce qui me concerne, je suis toujours entièrement d’accord avec les critiques et avis de ce site que je fréquente au moins une dizaine de fois par jour! (Une seule fois suffirait vous me direz mais il n’y a pas de système d’alertes pour me prévenir qu’une nouvelle critique est sortie donc…)
Mais là, pour le coup, beaucoup moins! Pour tout ce qui concerne la lecture des règles, je suis ok! Le plateau aurait pu être plus beau mais il ont choisi de privilégier l’iconographie ce qui aide beaucoup je dois le reconnaître!
Aussi, après 2 parties, je pense que nous tenons là une perle du jeu de société, velu s’il en est! 1h30 à 3 top chronos! Et quel régal! La première partie, les explications ont été assez longue mais en ayant bien préparé mon exposé, c’est passé comme une lettre à la poste! Et autant dire que ce n’est pas plus compliqué qu’un « Projet Gaïa » (que j’adore aussi en passant) ou encore un « Trickerion »! Certes, il est velu mais il a une courbe de progression fascinante! Notre 2ème partie a été tendue, opportuniste par moment, calculatoire à d’autres et fourbe également! Il est tentant de s’engager dans une stratégie et de dévier vers une autre qui aurait rapporté des points aux autres joueurs lors d’une éclipse (entendez par là un décompte; il y en a 3 dans la partie). Et cela peut coûter cher car finalement la fin de partie arrive beaucoup plus vite que prévue et on ne peut pas tout faire!
Sincèrement, je me suis régalé et de l’avis de mes partenaires de jeu, ils ont aussi vraiment apprécié cette 2ème partie (prêts à en refaire une d’ailleurs)
Alors oui, un nouveau joueur serait sûrement à la traîne, mais il vaut le coup de l’initier et surtout, je préfère vraiment expliquer les règles de ce jeu plutôt que d’aller goûter à la fraise dentaire (sans mauvais jeu de mots… quoique! 😉 )
Pour conclure, il m’a apporté autant de plaisir qu’un Great Western Trail ou un Projet Gaïa et surtout, il me donne envie de rejouer mais alors, vraiment, vraiment, vraiment beaucoup!!! De toute façon, avec les plateau actions modulaires, les tuiles technologies à tirer au hasard, les objectifs des pyramides à tirer au hasard, les tuiles découvertes et les tuiles adorations du plateau de la citadelle, pas une partie ne peut ressembler à une autre!
Je n’ai pas testé la version solo mais pour l’instant, je trouverai dommage de jouer seul à ce jeu!
Voilà! Je donne rarement mon avis mais je le répète, je suis toujours d’accord avec ce que je lis des critiques de jeu ici!
Il fallait bien qu’il y ait une première fois! 🙂
PS: en allant valider mon message, je découvre que je peux être averti par mail… bonne nouvelle ça!! 😀
Gus
Bonsoir Sébastien,
Déjà, de 1. un grand merci de toute l’équipe pour votre réaction, extrêmement chaleureuse, courtoise et intelligente. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur une communauté de lectrices et de lecteurs saine et constructive
Ensuite, de 2. votre message nous fait vibrer. Parce que vous apportez un autre ressenti, une autre expérience, une autre opinion. Les vôtres. Et en ça, nous vous en sommes redevables. Car il est nécessaire, et sain, encore une fois, que nos lecteurs et lectrices puissent ne pas être d’accord avec nous. Nous n’avons pas la prétention d’exposer un dogme. Ce jeu est nul / excellent, c’est comme ça? Non. A chacun et chacune de se faire sa propre opinion ensuite. Vous n’êtes pas d’accord avec nous? Vous trouvez le jeu mieux que nous l’explicitons? Vous avez raison Sébastien, sur toute la ligne. Entièrement raison. Et nous aussi. C’est ça qui est beau
Au passage, merci pour votre fidélité!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (ça fait trop de points d’exclamation ou je continue??????????????????)