Arkeis : Indiana Jones en mode Steampunk

💎 Arkeis : L’aventure Indiana Jones Steampunk tiens-elle ses promesses ? 👎👍 Notre analyse du hit Kickstarter.

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Arkeis

⚠️ Avertissement : Dans un souci de transparence envers notre communauté, nous tenons à préciser que cet article reflète notre opinion personnelle sur le jeu. Nous n’avons reçu aucune contrepartie de la part de l’éditeur du jeu. Nous avons acquis et testé le jeu de façon indépendante, sans lien commercial avec son éditeur. Les avis présentés ici représentent notre analyse honnête et impartiale du jeu, basée sur notre propre expérience.

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Le moment est enfin arrivé. Après trois ans et demi d’attente presque fébrile, Arkeis est désormais disponible sur nos tables et dans les boutiques. Alors, qu’en est-il de ce jeu tant attendu ? L’attente en valait-elle la peine ?

Préparez vos sacs à dos, vos chapeaux et même un fouet si vous le souhaitez. Nous nous aventurons sous le soleil égyptien des années 1930, avant de plonger dans des tombeaux récemment découverts. Notre objectif ? Mettre au jour les secrets que l’Histoire a gardés cachés depuis des millénaires.

Indiana Jones & Compagnie : Au cœur de l’Archéologie Pulp

Arkeis nous plonge dans une aventure pulp égyptienne. Si vous êtes fan de « La Momie » et ses suites, de la série « Indiana Jones » ou du film « Stargate » de 1994, alors vous êtes au bon endroit !

Le Pulp est un genre littéraire qui a vu le jour aux États-Unis dans les années 1920 et a atteint son apogée dans les années 1930. Il proposait des récits colorés, imprimés sur du papier de mauvaise qualité, essentiellement des résidus de fibres de bois appelés « woodpulp », d’où son nom. Économique, il offrait des aventures fantastiques et haletantes qui faisaient voyager et rêver les lecteurs.

Et en matière de voyage et de rêve, Arkeis n’est pas en reste.

Steampunk en toile de fond

Arkeis ne se résume pas à un simple ersatz de comics pulp. Le jeu intègre également une touche de Steampunk, évidente dès l’apparition des premiers scarabées mécaniques. Oui, vous avez bien lu : des scarabées mécaniques !

Le Steampunk se caractérise souvent comme une uchronie où la révolution industrielle a privilégié la vapeur comme source d’énergie pour divers mécanismes, notamment horlogers. Entre cyborgs horlogers, dirigeables et trains volants à vapeur, le style garde les codes sociaux et vestimentaires de l’époque victorienne, tout en y ajoutant une touche mécanique.

Ce style a été popularisé dans de nombreux romans, séries et films. Des œuvres comme « Les Mystères de l’Ouest » en 1965, ou plus récemment « His Dark Materials » et « Carnival Row », en sont des exemples.

Côté romans : « La Machine à remonter le Temps » de H.G. Wells et « 20 000 Lieues sous les Mers » de Jules Verne étaient des précurseurs dans le genre. Des titres plus récents incluent la trilogie « Le Nomade du Temps » de Michael Moorcock et « La Machine à Différences » de William Gibson et Bruce Sterling.

Musique d’ailleurs

Une bande musicale de 22 minutes dédiée au jeu faisait partie de la campagne initiale, mais elle n’est plus disponible librement. Cependant, vous pouvez toujours écouter l’album « Songs from the Victorious City » d’Anne Dudley et Jaz Coleman pour accompagner cet article ou vos futures parties.

Sinon sur Spotify vous pouvez trouver une autre playlist, disponible ici, créé par Erik Lusyne :

Un cube pour les rassembler tous : Arkeis, un jeu qui réinvente le format

Première impression : Un cube plein de promesses

À l’arrivée, la boîte s’annonce comme un véritable trésor ludique : un gros cube bien lourd, richement illustré et rempli de matériel de jeu dès son ouverture. Quatre thermoformages empilés facilitent le rangement des divers éléments, incluant des cartes, pions, fiches de personnages, et plus encore. Par rapport à d’autres jeux sur le marché, ce jeu offre un excellent rapport qualité-prix.

Découvrir les règles du jeu

Le livret de règles d’une vingtaine de pages est clair et concis, offrant même un prologue qui sert de tutoriel. Cela permet aux joueurs de se plonger directement dans l’action sans s’embarrasser de longues explications. Les règles sont surprenamment simples, à la limite de l’irritant, ce qui facilite grandement l’accessibilité du jeu.

Les Créateurs : Team Kaedama

Derrière ce jeu se trouve la Team Kaedama composée d’Antoine Bauza, Corentin Lebrat, Ludovic Maublanc, et Théo Rivière. Ces auteurs reconnus ont collaboré pour créer ce jeu. Ils apportent leur expertise collective dans un studio indépendant qui répond à divers besoins dans l’industrie du jeu.

Une expérience immersive : Le Tombcrawler

Ce qui rend ce jeu particulièrement intéressant, ce sont ses éléments immersifs, notamment les salles en trois dimensions. Plutôt que d’être simplement des cartes planes, ces salles ont des murs, ce qui ajoute une dimension réaliste à l’exploration du tombeau égyptien. Les salles sont reliées par des portes en 3D, dont l’ouverture et la fermeture sont contrôlées par des pions spécifiques à chaque scénario.

Détails additionnels

Le jeu inclut également des pions qui représentent divers éléments comme des cadavres, des poteries, et des autels. Chaque pion possède une icône unique qui prend de l’importance lors de l’exploration, ajoutant une autre couche de stratégie au jeu.

Exploration d’un site millénaire : Arkeis, le guide du jeu

Le rôle des explorateurs et des exploratrices

Une fois tout mis en place, les explorateurs et exploratrices entrent en jeu. Le tour de chaque personnage se divise en quatre phases :

💢 Effets de début de tour : À ce stade, des éléments comme des malédictions ou des maladies affectent le personnage.

👺 Effets de début de tour des adversaires : Les adversaires perturbent, blessent ou empoisonnent les personnages en fonction de leur nombre et de leur puissance.

🎒 Réorganisation de l’équipement : Les joueurs peuvent sortir des objets de leur sac à dos et les organiser.

🏃‍♂️ Actions de l’explorateur ou de l’exploratrice active : Le personnage peut entreprendre deux actions parmi les quatre disponibles : se déplacer, fouiller, combattre et soutenir.

Personnages disponibles : Un mélange d’aventuriers

Le jeu propose cinq personnages principaux :

1. Pr Robert Pierce: Archéologue émérite et chef de l’expédition, il peut aussi être joué dans sa version plus jeune, qui ressemble à Indiana Jones.
2. Rebecca Clark: Une aventurière qui a réussi à se faire une place dans un milieu dominé par les hommes.
3. Frank Gaspard: Le combattant du groupe, également pilote et mécanicien.
4. Eléonore Mansard: Professeur universitaire au caractère bien trempé.
5. Rhiat Adjib: Un Medjaï et infirmier qui connaît les dangers du désert.

Un sixième personnage, Meema, est disponible si vous possédez l’extension « Le Joyau du Culte ».

Évolution des personnages : Combats et traumas

Durant les combats, les personnages peuvent subir des égratignures. Lorsqu’un certain seuil est atteint, ces dernières sont retirées et une carte Trauma est piochée, pouvant affecter les actions du personnage. Ces traumas sont persistants et se transmettent d’un scénario à l’autre, ajoutant une couche de réalisme et de défi.

Exploration et équipement

Les objets trouvés pendant l’exploration sont ajoutés au sac à dos des personnages, permettant de les utiliser dans des scénarios futurs.

Des sales bêtes, le Destin et le Carnet d’Expédition : Profondeurs du Jeu

Les adversaires : Un éventail terrifiant dans Arkeis

Les adversaires dans ce Tombcrawler sont loin d’être inoffensifs. Ils varient du scorpion géant à la momie, en passant par des cultistes et des golems. À l’arrivée sur une case contenant un adversaire, les fiches des créatures détaillent les dommages, les égratignures ou les effets d’empoisonnement sur les personnages. Les fiches sont conçues pour une gestion simple mais efficace du combat.

Pour intensifier le défi, vous pouvez remplacer une fiche normale par sa version Élite, plus forte et plus menaçante.

Jouer avec le Destin : Un élément instable

Ne vous attendez pas à une exploration paisible. Le jeu vous attribue un certain nombre de pions de Destin, qui peuvent disparaître ou être stockés dans votre sac à dos. Épuisez cette réserve, et préparez-vous à des conséquences imprévues. Les jetons conservés peuvent affecter les scénarios futurs.

Carnet d’Expédition : Tracer votre histoire

Le jeu est une campagne narrative avec une touche de Legacy. Un carnet d’expédition vous guide à travers les différents scénarios, épilogues, et conséquences. En fonction de vos jets d’investigation, vous pouvez gagner de l’expérience, de l’argent, ou des points de victoire. Les reliques découvertes peuvent être utilisées immédiatement sans consommer une action.

Camp de base, commerce, et apprentissage : Noyau stratégique d’Arkeis

Camp de base : Améliorations et repos

Entre chaque scénario, les personnages reviennent au camp de base, un lieu où ils peuvent investir dans diverses améliorations comme une infirmerie, un marchand, ou un chaman. Ces installations facilitent grandement les aventures futures, aidant les joueurs à se préparer pour les défis à venir.

Commerce : Gestion des ressources

Les objets que vous trouvez en explorant les tombeaux peuvent être vendus au marché noir de votre camp de base, fournissant des ressources supplémentaires pour les améliorations. Une fois vendus, ces objets sont définitivement perdus, ce qui ajoute une couche stratégique à la prise de décision.

Apprentissage et XP : Développement de personnage

Les points d’expérience (XP) gagnés peuvent être investis dans l’entraînement des personnages. Il existe un système de cartes d’expérience qui ajoute de la profondeur à la mécanique du développement des personnages. Ces XPs sont partagés par le groupe, ce qui nécessite une répartition et une négociation prudentes entre les membres.

Contenu de la campagne et extensions

La version boutique de base propose un tutoriel et sept scénarios, tandis que la version Kickstarter en ajoute deux autres. De plus, il existe trois extensions disponibles en magasin, chacune apportant des scénarios et des ennemis supplémentaires.

À raison d’environ 1h-1h30 de jeu par scenario et au vu du prix d’Arkeis, le rapport quantité-prix est discutable. Même si pour le fun, en extra on peut finir par jouer les Gardiens du tombeau cherchant à contrer les méchants pilleurs de tombes…

Analyse des extensions : Secte, Ver des sables et Sphinx

Il existe 3 extensions se glissant au milieu de certains épisodes de la campagne.

Le Joyau du Culte (Épisode 0.5) : Nouvel Allié

Cette extension introduit un sixième personnage, ce qui non seulement élargit le casting mais aussi ajoute des nouvelles combinaisons tactiques et des interactions entre personnages. Le scénario vous emmène dans un tombeau oublié, offrant une nouvelle dynamique dès le début de la campagne.

Menace Sous la Surface (Épisode 3.5) : Scénario One-Shot

Cette extension apporte un scénario indépendant qui peut également être intégré dans la campagne principale. L’ajout d’un ver des sables comme ennemi ajoute une nouvelle mécanique de combat et rend le jeu plus difficile et diversifié.

Le Piège du Sphinx (Épisode 6.5) : Épreuve Cauchemardesque

Dans cette extension, les joueurs et les joueuses doivent affronter un Sphinx dans un environnement onirique. Cela pourrait potentiellement apporter des mécanismes de jeu basés sur la logique et les énigmes, en plus des combats traditionnels.

Analyse de l’Expérience de Jeu Arkeis : Rejouabilité en Question

Dungeon Crawler réjouable… Pas si sûr !

Le projet initial proposait une aventure épique, sous le format de jeux éphémères, autrefois appelés « jeux Kleenex.« 

Jeux Kleenex : Rentabilité ou Mirage Économique ?

Suite aux retours des backers, un mode « dungeon crawler » aléatoire a été introduit. Le système utilise une carte centrale liée à une carte de pièges et une carte de rencontres. Il offre donc la possibilité de créer une aventure complète à partir de 7 pièces sélectionnées aléatoirement. La rejouabilité est ainsi assurée. C’est un point positif !

Le mode libre : Une option superflue

Le mode libre est bel et bien inclus dans la boîte, mais sa présence est discutable. Les instructions se trouvent dans le journal d’expédition et non dans les règles, ce qui est déconcertant. Le jeu consiste essentiellement à avancer d’une pièce à l’autre en affrontant des ennemis. C’est très limité et décevant, surtout quand on se rappelle que les personnages ne sont pas des combattants, mais des archéologues. Il y a un petit côté Keep the Heroes Out! ici.

Rejouabilité limitée, sauf pour un épisode spécial

Il faut néanmoins nuancer ces propos. Dans sa version standard, le véritable potentiel de rejouabilité est offert par un épisode spécial. Dans cet épisode, vous incarnez les gardiens d’une pyramide et devez la défendre contre des pilleurs. C’est un bon ajout, bien que limité.

Arkeis, verdict : Un bilan mitigé

Le jeu pose des questions importantes.

✅ Un système de jeu simple, familial, pour une aventure au souffle épique certain. C’est vraiment bien écrit et cela donne vie à un Tombcrawler très classique sans cela. Bon point.

✅ Une énorme boîte avec plein de matos. Pas chère, par rapport au prix du marché actuel, pour le matériel fourni. Bon point

❌ Une seule campagne de 7-12h pour un prix trop cher et sans vraie rejouabilité. Mauvais point.

❌ Des extensions intéressantes mais ajoutant un surcoût peu rentable. Mauvais point.

❌ Je ne suis pas convaincu de l’équilibrage non plus. La résolution des actions avec (multiples) lancers de dés met un vrai gros morceau d’aléatoire dans la machine. Et ce n’est pas les quelques faces pouvant être influencées avec le Destin qui vont sauver les choses. De notre côté, les 5 premiers scénarios ont été joués deux fois, avec deux groupes différents : une fois à 2 et une fois à 4. La première campagne s’est plutôt tranquillement passée et j’ai hâte de m’y remettre. Pour la seconde… on est TOUS sortis du 3ème scenario avec entre 3 et 4 traumas, tout notre équipement ayant été pillé par les cultistes ennemis. Lorsque l’on a attaqué le 4ème scénario, Raid Nocturne, cela a été un massacre ! En même temps, 4 archéologues en fauteuil roulant pour combattre des vagues d’ennemis sur un scénario basé Tower Defense… On a donc décidé de poursuivre le 5ème en considérant que l’on avait récupéré de nos blessures. Clairement, on a fait de manière à pouvoir s’amuser, sinon on boucle et il prend la poussière au fond d’une cave… Ils vous faudra donc probablement garder patience et éventuellement adapter les règles pour vraiment profiter du voyage. Dommage de devoir en arriver là.

❌ Un autre point critique réside dans le manque de choix et de décisions significatives dans le jeu. Ce facteur nuit non seulement à la rejouabilité, mais aussi à l’engagement du joueur et de la joueuse pendant une session. Dans une aventure où les personnages ne sont pas des combattants mais des archéologues, les joueurs pourraient s’attendre à des choix stratégiques complexes, des puzzles à résoudre ou des dilemmes moraux à trancher. Au lieu de cela, le jeu semble souvent suivre un chemin linéaire, minimisant l’impact des choix et, par conséquent, leur investissement émotionnel et stratégique dans l’aventure. On finit toujours par faire la même chose, en mode pur Tombcrawler : on ouvre une porte, on fouille la pièce, on dégomme les créatures. Les seuls pseudo choix réside dans l’ordre des portes à ouvrir. Celle-ci ou celle-là d’abord ? Or, en règle générale, on finit toujours pas toutes les ouvrir. Les choix sont extrêmement peu significatifs.

Arkeis, conclusion

C’est malheureux à dire pour le backeur de la première heure que je suis mais je me dis surtout : tout ça pour ça…

Arkeis, une fois la campagne terminée, risque de se retrouver assez rapidement sur le marché de l’occasion avec une baisse de prix non négligeable. Clairement cela sera mon cas, d’ici quelques mois tout de même car je veux en profiter dignement.

J’aurais tendance à vous conseiller de ne pas faire comme moi, attendez la bonne affaire pour en profiter vraiment. Ou alors, si vous êtes un indécrottable impatient, et que vous ne pouvez pas résister à l’appel du sable sous vos pieds, sautez dessus sans plus attendre. Car l’aventure dans sa globalité en vaut tout de même la peine !

En conclusion, Arkeis est un jeu au potentiel prometteur mais qui présente quelques déceptions.

Ses principaux points forts résident dans :

👍 Un système simple et familial qui rend l’aventure accessible

💯 Une direction artistique soignée avec un matériel abondant

🔥 Une campagne narrative immersive dans l’univers Pulp

Cependant, le jeu souffre de faiblesses non négligeables :

😕 Un manque de rejouabilité une fois la campagne terminée

💸 Des extensions coûteuses au contenu limité

🎲 Un équilibrage incertain avec beaucoup d’aléas

😞 Très peu de choix significatifs

Pour finir, Arkeis vaut le détour pour son ambiance mais risque de lasser rapidement. Mieux vaut probablement attendre une baisse de prix avant de saisir cette aventure éphémère. 💡

Pas mal !

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• Date de sortie : Juillet 2023
• Langue : Française
• Fabriqué en : Chine
• ITHEM : 5. Pour en savoir plus sur l’ITHEM dans les jeux de société, c’est ici.
• IGUS : 5. Pour en savoir plus sur l’IGUS dans les jeux de société, c’est ici.
• EcoScore : E. Si vous voulez en savoir plus sur l’EcoScore dans les jeux de société, c’est ici

• Création : Antoine Bauza, Ludovic Maublanc, Corentin Lebrat, Théo Riviere
• Illustrations : Aurore Folny, Alejandro Muñoz Avilés, Geoffrey Bire, Hugo Gómez Briones, Thomas Choux, Jiahui Eva Gao, Amandine Koni Girard, Charles-V Kaing, Romain Libersa, Thierry Masson, Alphonso Prieto, Mary Pumpkins
• Édition : Ankama
• Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 5 ( tourne bien dans toutes les configurations )
• Âge conseillé : Dès 10 ans ( bonne estimation )
• Durée : 50 – 90 minutes ( suivant le nombre de joueureuses )
• Thème : Archéologie & Steampulp
• Mécaniques principales : Coopératif, narratif, dungeon Tombcrawler. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.

Retours de campagne

Toutes les infos et explications se trouvent ici :

Crowdfunding : Informations supplémentaires bienvenues

Pour cette seconde partie, je vais être beaucoup plus critique

Le projet, validé en novembre 2019 avec une livraison initialement prévue pour décembre 2020, a finalement été livré en juillet 2023 — soit avec 30 mois de retard. Malgré des explications liées à la COVID-19, la guerre en Ukraine et d’autres défis, la gestion du projet laisse à désirer.

Gestion des fournisseurs et qualité des inserts

Au départ, les inserts devaient être sous-traités. Plus tard, nous avons été informés qu’ils seraient finalement produits en interne pour réduire les coûts. Finalement, quatre mois plus tard, la sous-traitance a été réactivée en raison de « nombreuses difficultés non gérables. » Le résultat ? Des inserts aux bords saillants qui endommagent la boîte.

Logistique et emballage

Pour réduire les coûts, Ankama a choisi de gérer lui-même la livraison des colis en France et en Europe. Malheureusement, la qualité de l’emballage était insuffisante, entraînant des dommages sur un grand nombre de boîtes. Environ 30% des commentaires des backers font état de matériel endommagé lors des envois.

Points positifs : Qualité du matériel et direction artistique

Le matériel est de haute qualité, et la direction artistique, notamment les illustrations d’Aurore Folny, est exceptionnelle. De plus, malgré une hausse des coûts de production, Ankama n’a pas demandé de frais supplémentaires.

Conclusion

Bien que le jeu présente des aspects positifs, notamment en termes de qualité du matériel et de direction artistique, les nombreuses lacunes en matière de gestion de projet, de logistique et de qualité en font un investissement discutable pour les backers. Pour ma part, c’est mon premier et dernier engagement avec Ankama.

J’encourage les backers à essayer au moins un ou deux scénarios avant de prendre la décision de revendre le jeu, mais je comprends ceux qui ont choisi de le faire. Pour finir, la campagne n’a pas été à la hauteur des attentes et a laissé un goût amer.

En conclusion de cette précommande participative, pour ma part et pour faire simple : premier jeu chez Ankama, dernier jeu chez Ankama.

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Article écrit par Chab. Rôliste devenu platoïste par manque de temps. Pâtissier initié et fan de Robbie Williams. Patriarche de cœur d’un troupeau de gremlins. Aime qu’un jeu lui raconte une histoire.