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Star Wars Shatterpoint : Forgez votre destinée galactique

🚀 Star Wars Shatterpoint : Revivez des moments épiques ! Découvrez notre verdict sur le gameplay, les figurines et l’expérience du jeu. 🛸


Star Wars Shatterpoint

⚠️ Avertissement : Dans le cadre de notre démarche de transparence, nous tenons à vous informer que nous n’avons pas reçu ce jeu de l’éditeur. Nous l’avons acheté ou emprunté nous-mêmes et nous vous partageons ici notre expérience sans filtre. Nous vous indiquons les points positifs et négatifs du jeu selon de nos attentes, critères et expériences.


Star Wars Shatterpoint, on vous en parle depuis un moment déjà. Presque une année. Le jeu a méchamment buzzé. Et le voilà enfin sorti en ce début juin. Nous y avons joué. Voici notre chronique.

Pour rappel, Star Wars Shatterpoint est un jeu de figurines, ou wargame, de type escarmouche qui permet d’utiliser environ une dizaine de figurines. Lancé au début du mois de juin 2023, le jeu est entièrement en français et destiné à deux, que je recommanderais à partir de 12 ans. Il se déroule dans l’univers étendu de Star Wars, qui inclut les films, séries et animations, bien que pour le moment, tout ne soit pas encore disponible.

Avec la boîte de base, qui fait l’objet de cette chronique, vous obtenez tout le nécessaire pour jouer. Cela inclut des figurines, des éléments de terrains, des outils de déplacement, des dés, des pions et des cartes. Mais également, des extensions sont disponibles, telles que des terrains élevés complémentaires, des terrains de couverture, des dés supplémentaires, des outils de mesure et deux autres boîtes d’unités.

Figurines et décors

Il est important de noter que les figurines et décors doivent être assemblés et peints par vous-même. Ainsi, il est impératif d’avoir à disposition le matériel nécessaire pour l’assemblage avant de commencer à jouer, notamment une pince de précision, un cutter, de la colle à plastique, et un ébarboir. Prévoyez également une douzaine d’heures pour l’assemblage, sans compter le temps et le matériel nécessaires pour la peinture (selon les commentaires, cela prend environ 2 à 3 heures par figurine).

Nous vous donnons quelques conseils : Comment peindre des figurines en toute simplicité. Petit guide pour bien débuter.

La qualité du plastique est excellente, et il est suffisamment résistant – un point particulièrement appréciable pour les sabres laser qui restent droits. Les figurines sont esthétiquement réussies et mesurent entre 35 et 40 mm, une échelle agréable pour la peinture. Cependant, elles ne sont pas aussi détaillées que les figurines de Warhammer 40k ou Warhammer Age of Sigmar. Parmi les 16 figurines, 2 d’entre elles offrent des options de têtes différentes, et 2 autres peuvent être équipées différemment. Les instructions d’assemblage sont disponibles sur leur site internet, je recommande de ne pas les imprimer pour des raisons… écologiques.

Les décors sont entièrement modulables, ce qui est ingénieux et visuellement attrayant. Soyez attentif lors de l’assemblage, il est important de réfléchir à la manière dont vous souhaitez assembler les différentes sections. Le jeu utilise également des éléments en hauteur, similaires à ceux de Necromunda.

Comment joue-t-on ?

Avant de poursuivre, je tiens à préciser que je ne vais pas fournir un exposé détaillé des règles, mais plutôt vous aider à déterminer si ce jeu est fait pour vous, surtout si vous n’êtes pas familier avec ce genre.

L’objectif du jeu n’est pas de sauver des Ewoks, de gérer un zoo de Banthas ou de terraformer Tatooine. Ici, l’enjeu est de s’affronter dans une lutte acharnée lors de moments clés appelés “Shatterpoint”, en utilisant votre groupe de combat. Chaque partie est constituée de trois manches au maximum, et le premier joueur à en remporter deux gagne la partie. Une fois les règles maîtrisées, comptez environ 1h30 de jeu. Pour plus d’informations sur les règles, je vous conseille de consulter les vidéos disponibles sur YouTube.

Pour mettre en scène les affrontements, le jeu dispose d’une piste de lutte avec un pion lutte, qui commence au centre sur la case marquée 0. De chaque côté de cette case, représentant les deux joueurs et joueuses, se trouvent sept cases à remplir avec un pion impulsion, numérotées de 1 à 8. À noter que l’on commence déjà avec un pion sur la case 8.

On pourrait se demander si c’est un jeu uniquement basé sur la brutalité. Eh bien, non. Le pion lutte se déplacera vers l’un des côtés à partir du deuxième tour, en fonction des objectifs actifs (déterminés lors de chaque lutte) que l’on contrôle (1 point par objectif et 2 pour l’objectif prioritaire). Les pions impulsion sont rajoutés lorsqu une unité adverse reçoit un pion blessé.

Une lutte est remportée par un ou une joueuse si, à la fin de son tour, le pion lutte chevauche le pion impulsion. Si le pion lutte est au centre à la fin du deuxième tour, on ajoute un pion impulsion sur la piste de lutte pour chaque joueur. De plus, si un joueur a déplacé le pion lutte dans la moitié adverse à la fin de son tour, il ajoute un pion impulsion. Ce système est très bien conçu, car il donne un style de jeu dynamique.

Préparation au combat

Il vous faudra constituer un groupe de combat composé de 2 escouades d’unités. Chaque escouade aura une unité principale qui déterminera un nombre de points d’escouade à dépenser dans des unités de soutien et secondaires. Ces dernières ont un coût en points d’escouade qui ne doit pas excéder la valeur de l’unité principale. Il est important de respecter le fait que certaines unités sont uniques (indiqué par un mot-clé) à travers les différentes époques de l’univers (par exemple, il ne peut y avoir qu’un seul Anakin Skywalker ou Dark Vador). De plus, l’ensemble de l’escouade doit appartenir à la même ère.

Certaines unités de l’escouade fourniront des points de Force, qui pourront être utilisés dans le jeu pour accomplir des exploits ou activer des capacités spéciales.

Par la suite, vous devrez choisir la mission. Actuellement, il n’y a qu’une seule mission disponible, mais chaque mission comprend trois cartes de lutte différentes par manche, tirées au hasard. À partir du deuxième tour, le ou la perdante de la lutte choisi parmi deux schémas possibles quels objectifs vont s’activer selon la carte de lutte.

Ensuite, il faut préparer votre terrain de bataille sur une surface de 36 pouces x 36 pouces (soit 91,44 cm – il est à noter qu’il y a une erreur dans les règles en version française, où il est mentionné 90 cm). Assurez-vous d’inclure des bâtiments en hauteur, des passerelles, des couverts, etc. Bien que les règles ne précisent pas comment disposer les éléments, je suggère de placer chacun à son tour un élément de terrain. Si vous envisagez de jouer régulièrement , il est recommandé d’investir dans un tapis de jeu.

L’une des particularités de ce jeu est la constitution d’un paquet de cartes ordres avec la carte ordre de chaque unité choisie pour constituer le groupe de combat, en plus d’une carte bonus “Shatterpoint”. Ce paquet est mélangé face cachée, et au début de chaque tour, une carte est piochée, permettant l’activation de l’unité concernée. À noter qu’en dépensant un point de Force, on peut mettre la carte tirée en réserve, ce qui permettra d’activer l’unité ultérieurement. La carte Shatterpoint, quant à elle, permet d’activer n’importe quelle unité, même si celle-ci s’est déjà activée auparavant.

Ce mécanisme est intéressant car il empêche de dérouler un plan préétabli avec une liste d’actions méticuleusement préparées.

Les unités dans Star Wars Shatterpoint

Chaque unité du jeu possède une carte de statistiques, avec des illustrations rappelant le style de l’animation Star Wars: Clone Wars. D’un côté de la carte, on trouve les informations nécessaires pour la constitution du groupe de combat (nom de l’unité, type d’unité, coût en points/points d’équipe), et de l’autre côté, on trouve les capacités de l’unité accompagnées des mots-clés correspondants.

Les capacités se divisent en plusieurs catégories :

  • Capacités actives : Elles nécessitent de dépenser des points de Force en fonction de leur coût.
  • Capacités réactives : Elles peuvent être utilisées une seule fois lorsqu’un événement déclencheur se produit, moyennant des points de Force.
  • Capacités innées : Elles n’ont pas de coût en points de Force.
  • Capacités d’identités : Elles sont innées, mais requièrent l’utilisation de la Force et sont généralement déclenchées lors d’un événement particulier.
  • Capacités de tactique : Elles permettent d’effectuer une action avant l’activation de l’unité.

Il est important de noter que si une unité est blessée, l’activation de ses capacités lui coûtera un point de Force supplémentaire que le coût de base.

De plus, les unités peuvent avoir une ou deux cartes de posture (recto et/ou verso). Cet aspect est particulièrement intéressant car chaque posture, qui peut être choisie comme active pour le tour, détermine le nombre de dés d’attaque et de défense. Cela permet également de naviguer sur un arbre de choix en fonction du nombre de touches/critiques restants après la défense et d’appliquer différents effets propres à chaque style, tels que des points de dégâts ou des effets tels que repousser, sauter, etc.

Star Wars Shatterpoint : Déroulement de la partie

Pour déterminer qui commence le tour, chaque joueur lance 5 dés d’attaque. Celui qui obtient le plus de critiques commence. En cas d’égalité, on compte le nombre de touches, puis la maîtrise en cas de nouvelle égalité. Le joueur qui a l’initiative commence à déployer ses unités et choisit son côté de la table.

Le déploiement s’effectue de manière alternée entre les joueurs et joueuses. Chaque joueur place d’abord une unité principale à 2 pouces de son bord de table, puis le reste de l’escouade à 1 pouce de cette unité. Il est important de noter qu’après le déploiement, il n’y a pas de contrainte de cohésion entre les unités, et chaque unité peut se déplacer librement.

Ensuite, à chaque tour, les joueuses et les joueurs piochent une carte ordre alternativement et peuvent effectuer deux actions différentes avec leur unité (attaquer à distance ou au corps à corps, sauter, charger, avancer, grimper, se soigner, se concentrer).

Déplacement et portée

Le jeu comporte deux outils de déplacement articulés : « avancer » et « foncer », chacun d’une taille précise. En outre, il existe également cinq outils de portée de tailles différentes (de 1 à 5 pouces). Dans tous les cas, le socle de l’unité peut être placé à n’importe quel endroit le long de l’outil, mais il doit rester en contact avec celui-ci. Ainsi, il n’y a pas besoin de s’inquiéter de mesures précises, ce qui peut être particulièrement appréciable lorsqu’il s’agit de contourner un élément de terrain.

Les dés

Les dés du jeu sont spéciaux : le dé d’attaque a 8 faces (1 critique, 3 touches, 2 maîtrises d’attaque, 2 échecs) et le dé de défense a 6 faces (2 blocages, 2 maîtrises de défense, 2 échecs). Étant donné qu’une unité a généralement plus de dés d’attaque que de défense, cela favorise des combats rapides.

Combat (résumé simplifié)

L’attaque au corps à corps peut être effectuée à l’aide de l’outil de mesure de 2 pouces, tandis que l’attaque à distance dépendra de la portée de l’arme de l’unité.

Lors d’un combat, l’attaquant lance un nombre de dés équivalent à la capacité de son arme indiquée sur sa carte de posture. Les critiques ne peuvent pas être bloquées. En fonction du nombre de maîtrises d’attaque obtenues, l’attaquant consulte le tableau sur sa carte de posture qui lui permet généralement de transformer certains de ses échecs en touches ou en critiques.

De son côté, le défenseur lance un nombre de dés égal à sa valeur de défense indiquée sur sa carte de posture, en fonction du type d’attaque subi (à distance ou au corps à corps). Il compte ensuite le nombre de blocages obtenus et, en fonction de son nombre de maîtrises de défense, consulte le tableau de maîtrise qui lui permet de modifier certains de ses échecs en blocages ou d’appliquer d’autres effets comme un saut, une repousse, etc.

En comparant ensuite les résultats des dés modifiés par la maîtrise de l’attaquant et du défenseur, chaque touche non bloquée et chaque critique restant permet à l’attaquant de se déplacer d’une case sur son arbre de posture et d’appliquer les différents effets correspondants, qui peuvent être des dégâts mais aussi de nombreux autres effets comme repousser, se soigner, etc.

Des effets divers peuvent se manifester pendant le combat, certains bénéfiques comme « accroupi », d’autres néfastes comme « exposé », « désarmé », etc. Ces effets sont accompagnés de pions spécifiques à placer à côté de l’unité sur le champ de bataille.

Star Wars Shatterpoint : Endurance et résistance

Une unité a une valeur de vigueur, qui correspond au nombre de dégâts qu’elle peut encaisser avant d’être blessée. Il est crucial de comprendre qu’une unité blessée ne peut pas contester un objectif et doit payer un point de Force supplémentaire par pion de blessure.

À la fin de son tour, le pion de blessure est retourné sur le côté « estropié », et la valeur de résistance de l’unité détermine le nombre maximum de pions estropiés qu’elle peut avoir avant d’être retirée du champ de bataille à la fin de son tour.

Contrôle des objectifs

Un objectif est contrôlé par la ou le joueur dont c’est le tour si celui-ci a plus d’unités à portée de 2 pouces que son adversaire, et il place alors un pion pour marquer cet objectif. Le ou la joueuse déplace également le pion de lutte du nombre d’objectifs qu’il ou elle contrôle. En cas d’égalité en nombre d’unités, le contrôle de l’objectif ne change pas.

Mais au fond, Star Wars, pourquoi on kiffe autant ?

Je dois vous faire un aveu. Je surkiffe la saga Star Wars. Pourquoi ? Il y a quelque chose de magique dans la saga Star Wars qui nous unit toutes et tous, jeunes et moins jeunes (mon cas).

Depuis la première apparition de l’épopée spatiale Star Wars en 1977, cette saga est devenue bien plus qu’une série de films; elle s’est métamorphosée en un phénomène culturel. Grâce à son histoire riche, ses personnages emblématiques, et son univers fantastique, Star Wars a transcendé les générations et continue d’attirer un public diversifié.

Mais qu’est-ce qui rend Star Wars si spécial et pourquoi nous sentons-nous si profondément attachés à cette histoire ? Plongeons ensemble dans cet univers (c’est le cas de le dire).

Un Début révolutionnaire

En 1977, George Lucas introduisait au monde Star Wars: Episode IV – A New Hope. Avec ses effets spéciaux révolutionnaires, son récit épique, et ses personnages inoubliables, le film est rapidement devenu un succès fulgurant. Il a non seulement révolutionné le cinéma, mais a également façonné l’enfance de nombreux spectateurs qui se sont identifiés à Luke Skywalker, un jeune homme ordinaire destiné à de grandes choses.

Un Récit Universel

L’une des raisons pour lesquelles Star Wars a résisté à l’épreuve du temps est son récit universel. La saga s’inspire de mythes, de légendes, et de thèmes classiques, tels que la lutte entre le bien et le mal, la quête héroïque, et le passage à l’âge adulte. Ces thèmes, intemporels et universels, permettent aux spectateurs de différentes cultures et générations de se connecter avec l’histoire.

Les personnages : Un lien entre générations

Les personnages de Star Wars sont souvent cités comme une composante clé de son succès. Figures emblématiques comme Yoda, Darth Vader, et Leia Organa sont devenues des icônes culturelles. Les générations plus récentes ont également leurs héros, tels que Rey et Finn de la trilogie sequel. Ces personnages servent de ponts entre les générations, chaque époque ayant ses propres héros avec lesquels se connecter.

L’Innovation continue

Star Wars ne s’est pas arrêté aux films. Avec les séries télévisées, les livres, les jeux vidéo, et même des parcs thématiques, l’univers s’est élargi et est devenu plus accessible. Les innovations, en particulier dans le domaine des effets spéciaux et du storytelling, ont permis à Star Wars de rester frais et pertinent.

Une trame sonore inoubliable

John Williams, le compositeur légendaire, a créé une musique qui est devenue indissociable de l’univers Star Wars. La trame sonore nous emporte et nous transporte au cœur de l’action. Les thèmes de Williams sont devenus emblématiques et ont grandement contribué à l’atmosphère et à l’émotion des films. Le simple fait d’entendre les premières notes de « La Marche Impériale » suffit à nous / me donner des frissons.

La communauté : Un pouvoir de la force

Enfin, la force de la communauté ne doit pas être sous-estimée. Les fans de Star Wars constituent une communauté mondiale et soudée. Ils partagent leur passion à travers des conventions, des forums, et des œuvres de fan-fiction. Les nouvelles générations sont souvent introduites à Star Wars par des membres de la famille, créant ainsi un héritage familial.

Star Wars est un phénomène culturel qui a captivé les cœurs de millions de personnes à travers le monde. Son récit universel, ses personnages emblématiques, son innovation continue, et une communauté soudée sont les piliers qui ont permis à cette saga de transcender les générations. Elle ne montre aucun signe de ralentissement, et continuera probablement à émerveiller les fans du monde entier pour les années à venir.

Star Wars Shatterpoint et/ou Star Wars Légion ?

Star Wars Shatterpoint et Star Wars Légion sont deux jeux de figurines inspirés de l’univers Star Wars, mais ils présentent plusieurs différences notables. Star Wars Shatterpoint est un jeu d’escarmouche, où les combats sont menés entre de petits groupes de figurines soldats, avec seulement 16 figurines dans la boîte de base. L’échelle des figurines de Shatterpoint est également différente, s’inspirant du jeu Marvel Crisis Protocol, avec des figurines conçues autour de 35-45 mm.

D’autre part, Star Wars Légion est un jeu à une échelle plus petite, avec des figurines autour de 30 mm et 32 mm, et met l’accent sur des factions entières en bataille plutôt que sur des escarmouches. De plus, Légion met l’accent sur les factions qui comportent beaucoup de figurines anonymes de soldats, avec quelques personnages importants de l’univers Star Wars jouant des rôles primordiaux. En revanche, Shatterpoint est centré sur les personnages spécifiques de l’univers Star Wars, qui sont à la tête des unités et des groupes de combat.

Star Wars Shatterpoint, verdict

Après vous avoir présenté tous les aspects mécaniques du jeu, je dois bien l’avouer, Star Wars Shatterpoint se démarque en offrant une expérience immersive dans la célèbre galaxie de Star Wars.

Vous l’aurez compris, Star Wars Shatterpoint est un wargame d’escarmouche sur table, où les joueuses et les joueurs dirigent des escouades de personnages emblématiques. Avec des figurines détaillées, une jouabilité accessible, et des mécaniques innovantes, il ravira les fans (comme moi !) de Star Wars. L’esthétique rappelle la série animée Clone Wars, et la boîte de base contient suffisamment de figurines pour deux.

Gameplay & mécaniques, ce qu’on en pense

Accessibilité & dynamisme

Shatterpoint attire autant les novices que les vétérans. Les règles simples et la mécanique de rattrapage équilibrent le jeu, le rendant familial. Plus rapide que ses concurrents, des parties peuvent être jouées en moins d’une heure sur une surface de 3×3.

Le jeu est très dynamique. Mouvement et positionnement sont essentiels. L’action cinétique, les combats tactiques et les revirements de situation soudains rendent Shatterpoint captivant.

Personnages & équipes

Les joueurs et les joueuses peuvent construire des listes de personnages pour créer leur équipe de rêve. La boîte contient deux ensembles complets, avec quatre escouades d’unités principales, secondaires et de soutien. Les Points de Force disponibles ajoutent des capacités spéciales, rendant les combats encore plus passionnants.

Stratégie & objectifs

Shatterpoint implique des décisions tactiques grâce aux arbres de combat. Cela non seulement différencie les personnages mais offre également des options après une attaque.

Les parties sont divisées en luttes avec des objectifs spécifiques. L’aléatoire des objectifs contraste avec des conditions de victoire très précises.

Star Wars Shatterpoint, verdict final

Après mes multiples parties, voici les différents points, faibles, forts, de Star Wars Shatterpoint :

Points forts

  1. Figurines de Haute Qualité : Les figurines sont extrêmement détaillées avec des poses dynamiques rendant le jeu impressionnant visuellement.
  2. Focus sur le Mouvement : L’usage adroit de la hauteur ajoute une dimension de réalisme. Shatterpoint offre une expérience hautement cinématique et tactique avec des mécanismes inhabituels.
  3. Action Rapide : Le rythme du jeu est agressif et énergique.

Points moins forts (donc points… faibles ?)

  1. Assemblage & Fragilité : Le processus d’assemblage risque d’être un peu décevant, car il n’y a pas d’instructions dans la boîte, et les sabres laser très fragiles de certains modèles doivent être manipulés avec précaution. Les figurines nécessitent un assemblage qui peut être laborieux et certaines pièces sont fragiles.
  2. Terminologie & Règles : Certaines règles peuvent être ambiguës et la terminologie est complexe pour les nouveaux joueurs et joueuses. La tentative du jeu de recréer l’action rapide et fluide des dessins animés de la Guerre des clones avec autant de détails peut finir par ralentir le jeu. Le résultat est un jeu qui offre un intérêt narratif et stratégique, mais qui peut parfois un poil manquer de rythme et de liberté.
  3. Coût : Le jeu est relativement cher, avec un prix avoisinant les 149,95 EUR. Pour la boîte de base. Reste à savoir ensuite si vous voulez investir dans les nombreuses autres boîtes d’extension (certaines sont sorties en même temps que la boîte de base, d’autres sont déjà annoncées pour juillet). Si on veut craquer (son slip) pour la totale de Star Wars Shatterpoint, prévoyez largement plus de 500 euros / hypothéquer vos trois reins.

Conclusion

Il est important de noter que Star Wars Shatterpoint semble particulièrement adapté pour le jeu compétitif, en permettant aux joueurs de créer des combinaisons intéressantes avec les mots-clés et les capacités des unités. Cependant, les joueurs qui préfèrent une approche plus immersive et thématique peuvent également constituer leurs escouades en fonction de l’univers, pour incarner le Sith ou le Jedi qui sommeille en eux.

La communauté des wargamers, comme moi, a généralement très bien accueilli ce jeu, et il semble promis à un bel avenir. Atomic Mass Games a déjà annoncé plusieurs extensions (incluant de nouvelles unités) prévues pour juillet et août, ce qui indique que la société a l’intention de soutenir activement le jeu. Cependant, cela pourrait avoir un impact sur le portefeuille des joueuses et joueurs passionnés qui souhaitent tout acquérir.

Vaut-il la peine d’investir les 149,95 EUR pour l’acquisition de la boîte de base ? Avec ou sans toutes les extensions déjà sorties + celles annoncées ? Perso, et vous l’aurez compris, c’est un oui retentissant ! Le matériel fourni est de haute qualité, et le style de jeu est extrêmement attrayant. Le jeu est conçu pour être rapide et dynamique (sans temps mort), tout en étant relativement simple à apprendre sans être superficiel. Pour les fans de l’univers de Star Wars et des jeux de plateau, Star Wars Shatterpoint est un ajout intéressant (mais… cher) à leur collection.

Le seul élément qui pourrait dissuader certains joueurs et joueuses est l’aspect « hobby » du wargame, qui implique d’assembler les figurines et les décors (pendant des heures) ainsi que de les peindre (pendant encore plus d’heures). Mais, pour celles et ceux qui apprécient cet aspect ou sont prêts à s’y adonner, il n’y aura plus d’excuse pour dire qu’ils n’ont rien à faire dans la vie !

Grandiose ! Épique, tactique, esthétique. Tout ce qu’on aime.

Note : 5 sur 5.

Les règles du jeu :


  • Création : Will Shick
  • Illustrations : Michal Ivan, Chris Bjors, Lia Booysen, Patrick Brown, Simone Buonfantino / Tomato Farm and Preston Stone
  • Édition : Atomic Mass Games
  • Nombre de joueurs et joueuses : 2 uniquement
  • Âge conseillé : à partir de 14 ans ( mais également possible dès 12 ans )
  • Durée : 60 minutes par affrontement, environ
  • Thème : Star Wars
  • Mécaniques principales : Figurines, duel. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.

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Article écrit par Daniel, employé de banque (le cliché, le suisse qui bosse dans une banque…) fan inconditionnel du jeu sous toutes ses formes : JDR depuis l’âge de ses 10 ans, jeux de société experts, fan absolu des jeux de fig Games Workshop. Pour lui, le jeu permet de se rapprocher des autres et de partager réellement quelque chose.

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