Cyberpunk 2077 Gangs of Night City bannière
Critiques de jeux,  Jeux de plateau

Cyberpunk 2077: Gangs of Night City. La ville, ça craint !

🌆 Night City, ville du futur, théâtre d’une lutte sans merci entre gangs. 🎮 Notre Critique de « Cyberpunk 2077: Gangs of Night City ».


⚠️ Avertissement : Dans un souci de transparence envers notre communauté, nous tenons à préciser que cet article reflète notre opinion personnelle sur le jeu. Nous n’avons reçu aucune contrepartie de la part de l’éditeur du jeu. Nous avons acquis et testé le jeu de façon indépendante, sans lien commercial avec son éditeur. Les avis présentés ici représentent notre analyse honnête et impartiale du jeu, basée sur notre propre expérience.


Cyberpunk 2077: Gangs of Night City

Cyberpunk 2077: Gangs of Night City

Attention, Night City ! Les gangs sont de sortie et ils n’ont qu’un objectif en tête : dominer la ville ! Mais cette fois-ci, pas besoin de manette ou de clavier. Non, il vous faudra plutôt une bonne dose de stratégie, de la réflexion et un soupçon de chance pour mener votre gang au sommet.

Bienvenue dans « Cyberpunk 2077: Gangs of Night City », le jeu de société qui vous plonge au cœur de l’univers cyberpunk, directement inspiré du célèbre jeu vidéo. Ici, pas de pixels, mais des figurines, des plateaux et des cartes qui donnent vie à cette mégalopole futuriste où la technologie côtoie la violence.

Mais attention, ne vous fiez pas aux apparences. Sous ses airs de simple jeu de plateau se cache une expérience immersive et captivante qui vous tiendra en haleine de la première à la dernière partie. Hackeurs, solos, techies… Chaque membre de votre gang aura un rôle à jouer pour étendre votre influence et écraser vos rivaux.

Alors, prêt à enfiler votre plus beau trench-coat et à vous lancer dans la bataille pour le contrôle de Night City ? Dans cet article, nous allons disséquer pour vous « Cyberpunk 2077: Gangs of Night City », vous révéler ses secrets et vous donner notre avis sans concession.

Mais avant ça, puisque Cyberpunk 2077: Gangs of Night City parle de… cyberpunk, intéressons-nous au genre. Le cyberpunk, un sous-genre de la science-fiction.

Qu’est-ce que le cyberpunk ?

Le cyberpunk est un genre littéraire ayant vu le jour en 1984 sous la plume du mythique William Gibson.
Avec sa trilogie : Neuromacien, Comte Zéro et Mona Lisa s’éclate, il créé un nouveau terrain de jeu en condensant les termes cybernétique et punk. Les innovations technologiques et le développement des intelligences artificielles sont deux des fers de lance de ce genre.

Dans un futur assez proche les corporations, grosses multinationales tentaculaires, dominent tous les domaines : commercial, militaire, politique, alimentaire et autres. Plus puissantes que les gouvernements corrompus, elles dictent leurs lois à tous. Dans des immenses cités sombres seulement éclairées aux néons, certains survivent en vendant au plus offrant leurs capacités hors normes. Les uns des combattants, d’autres des hackeurs, d’autres des mécaniciens hors pairs. La cybernétique est devenue la norme pour remplacer un bras, une jambe ou un œil, tout en boostant leurs capacités au delà des normes humaines.

Un mercenaire peut ainsi se faire implanter une armure dermale, des amplificateurs de force ou une liaison neuronale pouvant décupler sa vitesse de réaction.

Les hackeurs, eux, ont des implants leur permettant de brancher directement leur cerveau sur le système de réalité virtuelle global nommé Matrice. Avec une liaison neuronale directe, leurs réflexes virtuels leurs permettent des actions d’éclats à la simple vitesse de leur pensée…mais gare au retour de flammes des systèmes de défenses corporatistes : une lobotomie électrique vous tuera sur le coup ou pire.

Dans ce monde désespéré et violent, certains combattent le système corporatiste avec leurs petits moyens en espérant faire la différence. D’autres survivent comme ils le peuvent… On retrouve le concept d’antihéros, loin des poncifs habituels, avec des personnages cupides, désabusés et cyniques.

Côté littérature, hormis les ouvrages de Gibson, on peut citer :

  • Hardwired de Walter Jon Williams
  • When Gravity Falls de Georges Allec Effinger
  • Schismatrix de Bruce Sterling

Côté films ayant des influences certaines :

  • Tron ( pour la matrice ) mais aussi Matrix bien sûr.
  • Blade Runner, quelques années avant Gibson, donnait déjà le ton de l’univers. 
  • Strange Days, que beaucoup ont oublié mais qui utilise clairement toutes les bases du cyberpunk.
  • Johnny Mnemonic, avec le Keanu Reeves d’avant Matrix. Tiré d’une nouvelle de Gibson.
  • Alita Battle Angel, tiré du manga Gunnm 
  • Akira ou Ghost in the Shell pour les animés.

Côté séries avec les deux pieds dedans :

  • Altered Carbon. Juste grandiose. On est en plein dedans !
  • Dark Angel ou Almost Human sont assez intéressantes également.
  • Caprica, le prequel de Battlestar Galactica, touche aussi au genre mais dans une approche un peu différente.

⚠️ À noter également que ce 28 février 2024, Apple TV+ a annoncé travailler sur la série basée sur le Neuromancien de William Gibson, le livre phare cyberpunk, avec Callum Turner dans le rôle principal. Hihaaaaa !

Câblé, du papier à la fibre optique

C’est en 1988 que l’éditeur américain R. Talsorian Games sort le premier jeu de rôle dans cet univers. Tout simplement appelé Cyberpunk RPG, puis Cyberpunk 2013, il pose les bases d’un jeu qui en est aujourd’hui à sa 4ème mouture en passant par une avancée dans le temps (2020, 203X et Red) toujours sous l’égide de son éditeur originel. Il permet de jouer des Edgerunners : mercenaires modernes spécialisés dans le combat, le hacking, la haute technologie ou la bidouille ainsi que la négociation. Gonflés à la cybernétique, ils servent de fusibles lorsque les corpos (multinationales surpuissantes) en ont besoin… contre une somme d’argent non négligeable. La mort est à tous les coins de rue mais cela ne les empêche pas d’y aller. Un monde plutôt sombre et désabusé dans lequel la survie est la première des priorités.

Doit-on revenir sur le phénomène Cyberpunk 2077, dernier avatar vidéoludique du monde d’origine, dont le jeu d’aujourd’hui est issu ? Il a mis plus de 10 ans à sortir avec une liste de bugs digne d’une check-list de lancement de navette spatiale… Il semble toutefois plaire à la plupart des joueurs mais n’y ayant pas joué personnellement, je passerai mon tour pour vous donner un avis constructif… L’histoire se déroule dans la mégalopole historique de Night City, se trouvant sur la côte californienne entre San Francisco et Los Angeles, tout comme le jeu d’aujourd’hui.

Mais avant cela, parlons rapidement d’une autre guerre des gangs. Attention spoilers !

Cyberpunk 2077: Gangs of Night City plateau

La guerre virtuelle des gangs

Un an tout juste après l’arrivée de Cyberpunk RPG, un concurrent déboule dans les rayons des boutiques spécialisées. Nous sommes en 1989 et Shadowrun arrive avec une proposition encore plus barrée : mélanger cyberpunk et fantasy style D&D… comment cela pourrait-il marcher ?

Vous le saurez dans un article à venir sur ce second couteau. Car à partir de ce moment, le monde change et se divise en deux catégories : les cyberpunkiens (dont fait partie notre rédac’ chef !) et les shadowrunistes (auxquels j’appartiens). La guerre était déclarée…

Mais revenons pour le moment dans les rues de Night City.

Quand on arrive en ville 

À la tête d’un des gangs locaux, vous devrez gérer la guerre de territoire avec vos rivaux, voisins.

Night City est la mégalopole californienne dans laquelle vos affaires plus ou moins légales se dérouleront. Vos concurrents viendront empiéter sur votre territoire et vous ferez de même. Le but étant le contrôle maximal de la ville et la sale renommée qui en découle.

Pour cela, les membres de votre gang utiliseront leurs capacités spécifiques. Vous aurez la possibilité d’avoir plusieurs « ouvriers » de chaque type et vous pourrez aussi faire appel à certains mercenaires aux talents plus ouverts : les Edgerunners.

Les gangs sont variés et amènent une asymétrie à prendre en compte :

  • Les Maelstrom. Des enragés surarmés avec certains contacts pour du matos encore plus puissant et dangereux.
  • Les Tyger Claws. Des revanchards n’oubliant aucune incursion mortelle de leurs rivaux sur leurs territoires.
  • Les Valentinos. Les sociaux de la rue ayant plus d’opportunités de contrats que les autres en utilisant leurs drones à plus grande échelle.
  • Les Voodoo Boys. Des magiciens du netrunning pouvant appuyer leurs combattants lors des règlements de compte grâce à leurs hackers.

Cyberpunk 2077: Gangs of Night City. Jungle urbaine 

Chaque tour de jeu, vous aurez à choisir entre deux actions principales : faire agir les membres de votre gang ou décider de profiter de vos actions passées.

Lorsque vous choisissez la première solution, vous pouvez activer une ou deux fois vos possibilités : activer tous vos solos, tous vos techies, tous vos netrunners, rehausser votre niveau de combat en achetant du matériel, construire une planque, ou jouer votre joker qui pourra faire n’importe laquelle de ces 5 actions.

À chacune de ces activations, vous déplacerez le jeton correspondant en zone inactive. Ils y resteront tant que vous ne les laisserez pas se reposer…

C’est justement cette seconde action principale, la phase de « reclaim », dont il s’agit : décider de profiter de vos actions passées. Dans ce cas, vous réactivez toutes vos possibilités d’actions inactives. Vous profitez des quartiers où se trouvent vos hommes pour récupérer des euro-dollars, des données confidentielles ou des objets de contrebande (les 3 monnaies du jeu) et vous recrutez un nouveau membre par planque vous appartenant en ville. Ces derniers peuvent être vos hommes classiques mais aussi les mercenaires recrutés entre-temps. Ils passent dans votre camp et sont activés de la même manière que vos différents « ouvriers » (gangers pour rester dans le thème).

Et justement, qui sont vos différents ouvriers ?

Cyberpunk 2077: Gangs of Night City figurines

Espèce de solo !

Les premiers sont les plus basiques : les solos. Ils sont le bras armé de votre groupe. Une fois déplacés, ils pourront déclencher un combat avec tout autre membre d’un gang rival présent dans le même quartier. En fait, tous les gangs présents dans le quartier participent au combat… OK Corral à Night City !

Les combats sont simples. Chaque gang possède une main de 4 cartes en début de partie. Différentes mais les mêmes pour chaque gang.

Chaque combattant joue une carte de sa main, face cachée. Elles sont ensuite retournées et on vérifie leur valeur de combat (allant de 1 à 3 mais ayant des spécificités se déclenchant dans certaines conditions). On y ajoute d’éventuels bonus. La plus haute valeur remporte le combat, l’égalité en faveur du défenseur. Certains bonus ou malus sont liés aux cartes combat jouées et prendront effet selon les circonstances.

Basique mais efficace.

Techie toi ?

Les seconds sont un peu le fourre-tout du jeu… ceux qui n’étaient pas trop déterminants et à qui on a casé tout ce qu’on n’a pas réussi à mettre ailleurs.

En activant vos techies, vous pourrez les déplacer ainsi que leurs drones. Ces petits trucs volants aidant à coloniser les quartiers s’ils suivent leurs maîtres. Ils peuvent toutefois se séparer d’eux et changer de quartier pour appuyer les autres membres du gang. Mais s’ils pénètrent seuls dans un quartier occupé par un gang rival, ils sont abattus sur le champ (bref, détruits !).

Après s’être déplacés, les techies peuvent entrer dans le point d’intérêt d’un quartier.

  • S’il s’agit d’un fixer, ils peuvent regarder les Edgerunners disponibles et payer les ressources nécessaires pour en recruter un. Il rejoint alors les troupes de réserve du gang, à côté du plateau personnel.
  • S’il s’agit d’un lieu d’affaires, ils peuvent payer pour valider certains contrats (des « opportunités » dans le jargon du jeu) sous certaines conditions afin d’obtenir plus de renommée.
  • S’il s’agit d’une base de données, ils faciliteront le boulot de hacking de leurs collègues Netrunners.

Matrix

L’une des caractéristiques du cyberpunk, c’est le netrunning ou, en français dans le texte, la « course sur la toile ». C’est-à-dire qu’un personnage ayant des capacités hors normes en informatique se projette dans le World Wide Web (ou Matrice) grâce à son Avatar. Il s’y promène, en rencontrant éventuellement d’autres Avatars, dans le but de trouver des fichiers cachés qu’il pourra monnayer par la suite ou crasher des systèmes entiers pour le plaisir, ou encore permettre à ses camarades dans le vrai monde d’entrer dans des lieux interdits et protégés en prenant le contrôle des systèmes de sécurité. Alors oui, le netrunning (ou hacking), c’est pas bien, voire même c’est totalement illégal. Mais c’est justement ça qui est drôle !

Les Netrunners sont la troisième entité de votre gang. Lorsque vous les activez, ils pénètrent dans la matrice et gagnent en renommée via diverses actions illégales. Ils en profitent pour voler quelques données confidentielles. Chaque point d’intérêt de base de données que vous contrôlez boostera ces capacités.

Ces actions seront représentées sur une piste dédiée. Au fur et à mesure de l’avancement, les gains seront plus importants mais les ICE (contre-mesures informatiques) risquent de les éjecter de la matrice. On n’a rien sans rien.

Cyberpunk 2077: Gangs of Night City cartes

Guerre de territoire, guérilla urbaine 

Le but du jeu sera d’avoir le plus de renommée dans la rue. En tant que gang le plus reconnu, vous gagnerez la partie.

Pour gagner cette guerre, vous devrez également prendre en compte certains facteurs. Chaque quartier accueille un point d’intérêt. En se déplaçant vers un quartier, un ganger peut s’y rendre et profiter du bonus du lieu. Ils seront d’une aide intéressante pour le netrunning mais ils permettront également de recruter des Edgerunners ou de remplir des contrats (… saisir une opportunité…).

Il va falloir gagner du territoire, maîtriser les lieux et tirer sur tout ce qui n’est pas de votre gang pour racketter les locaux ou dealer sur place. Il y a du contrôle de territoire comme concept de base (et la baston nécessaire pour y arriver…), avec une petite dose de gestion de main et de placement d’ouvriers. Du très classique donc.

V for Vendetta

V est un personnage iconique du monde de Cyberpunk 2077 puisqu’il/elle est l’avatar du personnage principal du jeu vidéo éponyme. Il/elle n’est pas dans cette boîte…

En revanche, on y trouve le mythique Johnny Silverhand. Ex-rocker devenu Edgerunner en croisade contre les corporations, il est l’un des personnages emblématiques de l’univers Cyberpunk. Vous pourrez le recruter pour booster votre gang, si vous en avez les moyens.

History of violence 

Un petit plus narratif arrive grâce à des aventures « scénarisées ». Je mets entre guillemets car il ne s’agit que de cartes racontant une petite histoire avec différents embranchements scénaristiques selon vos réussites ou vos échecs. De nouvelles règles et de nouveaux éléments entrent en jeu. Des pions et des cartes spéciales sont ajoutés à la partie. On est ici dans un système similaire à Oltréé.

Chaque carte donnera des objectifs spécifiques à débloquer en un certain laps de temps ou sous certaines conditions. Si vous réussissez, vous prendrez la voie A, si vous échouez, ce sera la voie B. Et ainsi de suite jusqu’à l’ultime objectif. La partie pourra se terminer plus abruptement.

Un scénario tutoriel, une visite nocturne de la ville et 3 scénarios plus classiques sont présents. Avec les combinaisons entre gangs et réussites/échecs, il y a une certaine rejouabilité tout de même. La visite nocturne est la mieux placée pour cela, en plus vous ferez un peu de tourisme !

Accessoirement, on peut oublier l’histoire des 3 scénarios et ne garder en tête que les objectifs. Le jeu devient alors presque rejouable à loisir.

Solo en solo

Il existe aussi une version solo pour le joueur ou la joueuse solitaire. En plus d’un gang rival, vous ferez face à Johnny Silverhand cette fois !

Il agira lors de vos activations et le gang durant vos « reclaim ». La première des 3 factions arrivant à 25 points de renommée gagne la partie.

Un automa un peu simpliste mais pouvant poser quelques problèmes, avec un Johnny Silverhand « immortel », quoi qu’on lui balance dans la tronche.

Le jeu à plusieurs est carrément un cran au-dessus mais cela peut vous permettre de profiter tout de même du jeu. Ce type de mode solo est un peu la constante en ce moment avec beaucoup d’autres jeux.

La famille, c’est sacré !

Une seule extension est disponible en boutique avec cette version retail : Familles et Parias.

Permettant de jouer jusqu’à 6, elle ajoute 2 nouveaux gangs :

  • Les Wraiths, qui colonisent les quartiers de Night City et gênent les autres gangs en récupérant les ressources locales sur leur dos.
  • Les Aldecaldos, une famille accueillante qui intégrera en son sein une unité ennemie survivante d’un combat qu’elle n’a pas déclenché.

Un nouveau terrain de jeu vient se greffer sur le côté du plateau de base : les Badlands. Comme leur nom l’indique, on n’y va pas pour les vacances. Territoires extérieurs en ruines, habités par les exclus de la mégalopole, ils n’apportent pas grand-chose mais ceux qui s’y trouvent vont rapidement avoir envie de voir les néons des beaux quartiers. D’autant plus que les deux nouveaux gangs ne peuvent pas construire de planques. En échange, ils sont un peu plus versatiles, notamment durant la phase de « reclaim » en seconde action principale. Bref, un peu plus de baston en vue.

Pas franchement obligatoire pour moi, cela peut amener un peu plus de variété mais aussi un peu plus de chaos. Je n’ose imaginer une partie à 6.

Cyberpunk 2077: Gangs of Night City, verdict

Il y a du matos dans cette grosse boîte jaune !

Des figurines colorées avec socles amovibles, des jetons à foison, des cartes à gogo, une grosse map servant de plan de la ville pour poser tout son matos dessus.

Je mettrais toutefois un carton rouge aux plateaux individuels. De l’épaisseur d’une carte de visite… ça ne va pas prendre longtemps avant qu’ils soient cornés ou abîmés… au prix du jeu, c’est abusé !

Cela dit, le système tourne bien. Les règles sont beaucoup plus simples que ce à quoi je m’attendais, donc facilement abordables et surtout explicables. On peut faire plein de choses et ne pas s’ennuyer… sur le papier. Parce qu’en fin de compte, le jeu est terne et plat ! Aucune saveur. Pas de mécaniques innovantes, juste un montage de différents systèmes déjà connus. Et surtout, pas de groupe d’Edgerunners en mission, ce qui est l’essence même du monde de Cyberpunk. Bref, rien qui donne vraiment envie d’y retourner.

Je sais que je ne fais pas partie de la team Cyberpunk mais je pense être capable de prendre un peu de recul pour juger de l’intérêt d’un jeu en mettant de côté mes affinités. Si le même jeu était proposé pour Shadowrun, je pense que j’aurais exactement le même ressenti.

Je m’en balance totalement des gangs de la mégalopole. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, cela ne m’intéresse pas. J’aurais voulu autre chose, plus en rapport avec le jeu de rôle sur table. Ici, on en est à des années-lumière.

Encore une fois, tout fonctionne et on a quelques marqueurs significatifs de l’univers (Arasaka, T-Bug, Jackie Welles ou Viktor Vektor par exemple). Mais cela ne mène pas à grand-chose… en tout cas pour moi.

Les aficionados de Cyberpunk 2077 y trouveront-ils leur compte ? Franchement, j’en doute. Mais je peux me tromper bien sûr.

Une nouvelle proposition vient d’émerger via Gamefound, semblant plus en rapport avec ce que je peux en attendre : Cyberpunk 2077 The Board Game. On verra ce que cela donnera mais je ne compte pas me précipiter dessus. Comme pour le jeu de cet article, il faudra tester avant de savoir si cela en vaut vraiment la peine.

Une ultime précision : c’est la version boutique en VO que j’ai eu la chance de tester. Il y aura peut-être quelques changements avec la VF même si j’en doute.

N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires, surtout les fans du monde. J’aimerais vraiment avoir vos retours, afin de savoir si je suis passé à côté de quelque chose.

Sympathique, sans plus. Étrange, je m’attendais à plus, à mieux.

Note : 3 sur 5.

  • Label Dé Vert : Non. Pour en savoir plus sur le label Dé Vert, c’est ici.
  • Création : Andrea Chiarvesio, Eric M. Lang, Alexio Schneeberger, Francesco Rugerfred Sedda
  • Illustrations : BigChild Creatives, Saeed Jalabi, Cos Koniotis, Karl Kopinski, Stef Kopinski, Pedram Mohammadi, Paolo Parente
  • Édition : CMON, CD Projekt Red
  • Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4 ( tourne mieux à 3-4 )
  • Âge conseillé : Dès 14 ans ( bonne estimation )
  • Durée : 90 – 120 minutes
  • Thème : Cyberpunk
  • Mécaniques principales : Contrôle de territoires, gestion de main, pose d’ouvriers, affrontement. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.

Rejoignez notre communauté :

Rejoignez notre chaîne WhatsApp


Depuis 2007, votre fidélité a façonné notre blog sur les jeux. Pour rendre votre expérience de lecture toujours plus agréable, nous avons choisi un espace sans publicité, nous entretenons toutefois des relations d’affiliation avec Philibert et Play-in, nous touchons une petite commission lorsque vous achetez un jeu depuis notre site. Notre indépendance se nourrit de votre soutien, et chaque contribution, petite ou grande, fait une réelle différence.

En donnant via Tipee, vous nous aidez à enrichir notre contenu et à partager notre passion pour les jeux de société. Votre soutien nous permet de continuer cette belle aventure ensemble. Merci pour votre générosité et pour faire partie de notre communauté dédiée aux jeux, sous toutes ses formes. Ensemble, continuons à explorer l’univers ludique !

Soutenez Gus&Co sur Tipeee
Votre réaction sur l'article ?
+1
9
+1
0
+1
1
+1
0
+1
0
+1
0

À vous de jouer ! Participez à la discussion

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

En savoir plus sur Gus & Co

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading