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Notre sélection des meilleurs jeux de civilisations précolombiennes

Découvrez les meilleurs jeux de société sur les civilisations précolombiennes et explorez leur riche patrimoine culturel !


Civilisations précolombiennes

Pour faire écho à l’article de notre collègue Aline sur Space Aztecs, nous avons voulu nous arrêter aujourd’hui sur les meilleurs jeux de société qui parlent de ce thème.

Aujourd’hui, partons faire un voyage dans le temps pour explorer le monde fascinant des civilisations précolombiennes des Amériques. C’est une époque et une région au riche patrimoine culturel, aux incroyables réalisations artistiques et architecturales, et aux systèmes sociaux et économiques avancés. Alors rentrez dans la DeLorean, bouclez votre ceinture et c’est parti. “Faut voir grand dans la vie, quitte à voyager à travers le temps au volant d’une voiture, autant en choisir une qui ait d’la gueule !” (Retour vers le Futur)

Civilisations précolombiennes, un peu d’histoire

Bienvenue dans le monde fascinant des civilisations précolombiennes, dans la région de la Méso-Amérique. Pour rappel, le terme, géohistorique, désigne le territoire occupé par les civilisations préhispaniques, précolombiennes. Elle est située sur le territoire de la moitié sud de l’actuel Mexique, le Guatemala, El Salvador, le Belize et l’ouest du Honduras et du Nicaragua. Dans certains cas, le Costa Rica est également inclus.

Bien que différents groupes culturels aient habité la région, ils partageaient des caractéristiques communes telles qu’un panthéon complexe de divinités, des caractéristiques architecturales, le commerce, la nourriture, les vêtements et un… jeu de balle. C’est cette région qui nous intéressera aujourd’hui, puisque notre sélection de jeux présentés plus bas se déroulent tous dans cette région.

Donc je recommence. Bienvenue dans le monde fascinant des civilisations précolombiennes, dans la région de la Méso-Amérique ! La région détient un patrimoine culturel aux caractéristiques uniques. De l’avocat à la tomate en passant par le chocolat, ces aliments largement consommés aujourd’hui trouvent leurs racines dans le nahuatl, la langue de l’ethnie Nahua au Mexique.

Les Olmèques, les Mayas, les Zapotèques, les Teotihuacans, les Mixtèques et les Mexica (ou Aztèques) sont quelques-uns des groupes culturels bien connus qui ont prospéré en Méso-Amérique. La géographie de la région est aussi diverse que sa culture, allant des zones tropicales humides aux déserts arides, en passant par les hautes montagnes et les basses plaines côtières. Les recherches et les fouilles archéologiques en cours continuent d’élargir notre compréhension de la riche histoire de la Méso-Amérique.

La complexité de la Méso-Amérique peut être bluffante, avec une toute une palette de langues, de divinités et de conceptions cosmologiques. Les Mayas utilisaient un système d’écriture similaire au nôtre, tandis que d’autres cultures méso-américaines utilisaient des systèmes d’écriture visuelle basés sur des rébus. Les calendriers de 260 jours et de 365 jours faisaient partie intégrante de la culture méso-américaine et représentaient les cycles de vie à travers leurs systèmes uniques.

L’art mésoaméricain s’inspirait d’un panthéon complexe de divinités qui faisaient partie intégrante de chaque culture. Le jeu de balle, pratiqué dans toute la Méso-Amérique, était un sport rituel qui symbolisait des idées cosmologiques et, dans certains cas, remplaçait même la guerre. Ce jeu est toujours pratiqué dans le Mexique moderne.

Une « bête » céréale aux origines des civilisations précolombiennes

L’ère précolombienne, également connue sous le nom d’ère préhispanique, désigne la période des Amériques précédant l’arrivée de Christophe Colomb en 1492. Au cours de cette période, diverses civilisations ont prospéré sur le continent américain, laissant derrière elles un héritage culturel riche et diversifié qui continue de fasciner les chercheurs et le grand public.

Intéressons-nous ici de plus près aux principales caractéristiques des civilisations précolombiennes, notamment leurs structures sociales, économiques et politiques, leurs réalisations artistiques et architecturales et leurs interactions avec l’environnement.

Les périodes historiques n’étaient peut-être pas « réelles » pour les personnes qui les ont vécues, mais elles servent de dispositifs heuristiques essentiels qui nous aident à structurer et à évaluer cette riche histoire. Nous commencerons par la période archaïque, lorsque les humains sont arrivés sur le continent américain et ont chassé la mégafaune. Puis nous passerons à la période préclassique, lorsque l’agriculture et la céramique ont révolutionné la civilisation méso-américaine et jeté les bases de l’essor des villes et des hiérarchies.

La lente domestication du maïs au cours de la période préclassique a été un développement crucial qui a permis à la région de prospérer. Lorsque le maïs est devenu un aliment de base, il était stocké et cuit dans des récipients en céramique, dont certains étaient utilisés pour fabriquer de la bière de maïs, une source d’hydratation essentielle et un élément central des premières cérémonies villageoises.

L’essor de la civilisation urbaine au cours de la période préclassique marque un tournant dans l’histoire mésoaméricaine. Les gens se sont installés pour travailler les champs et ont développé de nouvelles pratiques culturelles, créant des organisations et des établissements plus complexes qui ont conduit à l’émergence des villes. Ces villes se caractérisent par la spécialisation et la hiérarchie, les individus exerçant des métiers variés et travaillant ensemble dans des systèmes complexes.

L’émergence de l’art et de l’architecture monumentaux est l’un des aspects les plus passionnants de cette période. Les villes olmèques de San Lorenzo et de La Venta en sont des exemples parfaits, avec leurs impressionnantes sculptures, pyramides et stèles. La relation entre les élites et les artistes était cruciale pour le développement de cet art, les premières fournissant les ressources et le mécénat nécessaires aux seconds pour affiner leurs compétences et créer des œuvres monumentales.

En explorant l’histoire fascinante de la Méso-Amérique à travers ses différentes périodes, nous apprenons à mieux apprécier la richesse de la culture et de l’innovation qui caractérisait cette région. De ses humbles débuts dans la période archaïque à l’essor de la civilisation urbaine dans la période préclassique, c’est une histoire d’ingéniosité et de persévérance humaine.

Bien que l’arrivée des Espagnols en 1519 ait apporté des changements importants à la civilisation méso-américaine, les artistes indigènes ont continué à créer des œuvres d’art magnifiques et significatives. Aujourd’hui encore, leur héritage se perpétue à travers les traditions artistiques dynamiques de la région.

Est-ce que les civilisations précolombiennes jouaient (comme nous) ?

Les civilisations précolombiennes pratiquaient plusieurs jeux. L’un des plus connus est le jeu de balle, un sport rituel qui a été pratiqué pendant plus de 3 000 ans par les peuples précolombiens de la Mésoamérique. 

Ce jeu est également connu sous les noms de jeu de pelote et d’ulama (nom dérivé du nahuatl) et appelé « pitz » en maya classique, « pok’ol pok » en maya yucatèque, « tlachtli » ou « ullamaliztli » en nahuatl, ou encore « taladzi » en zapotèque.

Le jeu de balle est apparu durant le IIe millénaire av. J.-C. et a connu son apogée chez les Mayas et en Mésoamérique en général, de 600 à 900. Il se pratiquait avec une petite balle de caoutchouc entre deux équipes (de 1 à 12) sur un terrain généralement en forme de H, également nommé tlachco par les Aztèques.

Les règles exactes du jeu ne sont pas connues avec certitude et il y avait probablement des variations entre les différentes cultures et les différentes périodes. Cependant, le but principal était de faire passer une balle en caoutchouc solide (latex) à travers l’un des anneaux.

Le but du jeu de balle variait selon les cultures et les périodes. Dans certaines cultures, le but du jeu était la fertilisation du sol par le sang versé sur la terre. Le jeu de balle avait également un symbolisme propre et est devenu un moyen de conquête : il permettait de régler des conflits économiques et territoriaux, de procéder à des annexions ou de résoudre des problèmes économiques.

Les différentes civilisations précolombiennes

Olmèques, Aztecs, Mayas, entre fantasmes, croyances et curiosité, archéologie, ethnologie et anthropologie, les civilisation précolombiennes ont toujours exercé une certaine fascination sur l’imaginaire collectif. Souvenez-vous de la pseudo hystérie collective qui s’est emparée de la planète en décembre 2012, quand les Mayas avaient annoncé la fin du monde quelques siècles auparavant. Quelles étaient les anciennes civilisations précolombiennes qui ont laissé des sites en ruines imposantes en Amérique du Sud ?

Des vestiges, voilà ce qu’il en reste. Si elles ont semé quelques indices derrière elles, ces civilisations disparues nous en disent assez pour qu’on les connaisse aujourd’hui plus ou moins bien. C’est de ce mystère que naît probablement notre attirance pour ces sociétés défuntes, découvertes assez tard et sur lesquelles sont projetés nombre de nos fantasmes. Elles sont comme sorties de nulle part et leur origine comme leur déclin, nourrissent nos craintes et nos espoirs, parce qu’elles nous en apprennent sur l’humanité et ses fragilités.

L’expression civilisationprécolombiennes s’applique aux peuples autochtones de l’Amérique dont l’unité culturelle s’est déterminée avant la découverte européenne de ce continent par Christophe Colomb en 1492. L’histoire de ces civilisations couvre les millénaires écoulés depuis les premières traces de peuplement au Paléolithique supérieur jusqu’à la colonisation européenne des Amériques à l’époque moderne

Les plus connues d’entre elles sont les civilisations maya, inca et aztèque. Elles ont été anéanties au XVIe siècle par les soldats espagnols, les « Conquistadores », venus conquérir les terres du continent américain, le « Nouveau Monde », au nom de la Couronne espagnole.

Le terme « précolombien » est utilisé dans l’étude des civilisations autochtones des Amériques, notamment d’Amérique Centrale, avec les Olmèques, Toltèques, Zapotèques, Mixtèques, Aztèques et Mayas, et d’Amérique du Sud, avec les Incas, Moches, Chibchas et Cañaris.

Les civilisations les plus développées d’Amérique, au moment de leur rencontre avec les Européens, ne l’étaient pas autant, d’un point de vue technologique, que celles de l’Ancien Monde. Par exemple, elles n’avaient pas développé la technologie de la roue et la métallurgie n’avait presque jamais d’autre usage que décoratif : de plus, la plupart des Amérindiens n’utilisaient pas de système d’écriture, sauf en Amérique Centrale.

Cependant, ce retard ne concernait pas tous les domaines : certaines civilisations américaines ont abouti à un degré élevé d’organisation sociale et développé de remarquables connaissances en astronomie et en mathématiques, ainsi que des techniques complexes d’agriculture et d’architecture ; c’est ainsi que, par exemple, la capitale aztèque, Mexico-Tenochtitlan, était, lorsque les Espagnols l’ont découverte, une des plus grandes villes du monde, avec une population estimée à environ 200’000 habitants.

Certaines de ces civilisations étaient éteintes depuis longtemps au moment des premières installations européennes permanentes, entre la fin du XVe et le début XVIe siècles, et ne sont connues que grâce à des fouilles archéologiques.

Olmèques

La plus ancienne des civilisations précolombiennes, dont sont issues toutes les autres, est celle des Olmèques. Les Olmèques (2500 av. J.-C. – 500 av. J.-C.) vivaient au Sud-Est du Mexique actuel, à l’emplacement des États mexicains de Veracruz et de Tabasco. Ils sont célèbres pour avoir sculpté des têtes humaines colossales dans la pierre.

Les Olmèques sont « les gens du caoutchouc », tels que les Aztèques du XVIe siècle nommaient en nahuatl les habitants du territoire à l’est de la vallée de Mexico, s’étendant le long du golfe de Veracruz. Mais ceux-là, contemporains des conquistadors, n’ont déjà plus grand chose à voir, si ce n’est leur région, avec la civilisation qui s’y est épanouie au XIIIe siècle avant l’ère commune, soit une centaine d’années avant les Mayas.

Néanmoins, si nous ne connaissons pas le nom qu’eux-mêmes se donnaient, ce sobriquet convient assez bien aux Olmèques, à en croire les petites balles découvertes dans les sites où ils ont vécu, fabriquées à base de la sève du Castilla elastica et utilisées lors des rituels.

Ce peuple qui combinait nomadisme et sédentarisation, devait sa prospérité à une bonne maîtrise de l’agriculture : on le sait ainsi cultivateur de maïs, de coton et de cacao. Ses réseaux marchands, bien développés, lui permettaient d’échanger du cacao et des peaux de bêtes, de jaguar notamment, contre des matières précieuses comme le jade, l’obsidienne et les coquillages.

En se sédentarisant, les Olmèques auraient fondé les premières cités de l’Amérique Centrale, aire culturelle s’étendant du nord du Mexique au Costa Rica. Parmi celles-ci nous pouvons retenir El Tajin, Tres Zapotes, La Venta et San Lorenzo. Ces villes étaient les lieux de résidence des seigneurs et reproduisaient par leur architecture caractéristique, pyramides, buttes artificielles en terre, temples, stèles, toute une symbolique cosmique. La cosmogonie olmèque s’est d’ailleurs diffusée par la suite auprès de l’ensemble des peuples d’Amérique Centrale.

Le jade, que l’on retrouve beaucoup dans cette civilisation, était considéré comme une métaphore de l’eau, mais aussi du sang. Elle est en cela un indice de sacrifice humain, pratique reprise par d’autres peuples et que les Olmèques avaient initiée lors de rituels pour l’obtention d’eau. De même, le serpent ailé, qui n’est pas sans rappeler le serpent à plumes de Teotihuacán, apparaît chez les Olmèques en liaison avec les rituels de fertilité. On le rapprochait en effet de l’humidité, du tonnerre et du ciel.

En plaçant la figure humaine au cœur de son inspiration, l’iconographie de cette civilisation nous a plutôt bien informés sur son type physique. On les imagine ornés de peintures faciales, les yeux bridés, les lèvres charnues et le nez probablement épaté. L’obésité était par ailleurs considérée comme le signe d’un statut social élevé. Les têtes colossales de Tres Zapotes, La Venta et San Lorenzo, fabriquées à partir de blocs monolithiques lourds de plusieurs tonnes, sont devenus les plus célèbres représentantes de l’art olmèque.

Malheureusement, les stucs et les peintures qui les recouvraient ont disparu, ce qui laisse la porte ouverte à diverses interprétations. Certains y voient des portraits de chefs, d’autres des têtes-trophées obtenues par la décapitation de captifs, l’absence d’expression portant à croire qu’il s’agit de têtes de personnes mortes.

Le déclin des Olmèques commence vers 500 avant l’ère courante, sans que l’on puisse en connaître les causes exactes. Néanmoins, leur rayonnement perdure au-delà de leur disparition pour irriguer l’ensemble des cultures méso-américaines.

Que ce soit l’écriture, les cités monumentales, les rituels religieux, le calendrier ou bien les structures sociales, nombre de cultures précolombiennes trouvent leur source dans cette civilisation. Mais le pillage lointain des sites, la difficile lecture des glyphes, la plus ancienne écriture d’Amérique centrale, et la disparition des éléments peints font que tant de zones d’ombres perdurent encore chez ce peuple originel du monde méso-américain.

Les Mayas, les Incas et les Aztèques

Les Mayas et les Aztèques vivaient en Amérique centrale, dans les régions qui bordent le golfe du Mexique. Les Mayas étaient organisés en cités États indépendantes, gouvernées par des familles nobles. Leurs plus grandes cités étaient Tikal et Calakmul (3e – 9e siècle), puis Chichén Itzá (10e siècle – 11e siècle) et Uxmal (10e siècle – 13e siècle).

Les Aztèques avaient construit leur capitale, Tenochtitlan (14e – 16e siècle), à l’emplacement de l’actuelle Mexico. C’était l’une des plus grandes villes du monde à l’époque, avec plus de 200 000 habitants.

Les Incas vivaient le long de la cordillère des Andes (chaîne de montagnes longeant la côte ouest de l’Amérique du Sud). L’empire inca (13e – 16e siècle) avait pour capitale Cuzco, située au sud. Au 16e siècle, Quito devint la capitale du nord de l’empire. Les principaux sites archéologiques mayas sont Tikal, Chichén Itzá, Tulum et Palenque.

Le principal site archéologique inca est le Machu Picchu (Pérou), construit au 15e siècle à plus de 2 000 m d’altitude dans la cordillère des Andes. Cette ville était probablement un centre spirituel, qui servait peut-être de sanctuaire royal. Il ne reste plus grand-chose des cités Aztèques et de la capitale Tenochtitlan, détruites par les conquistadores.

À l’apogée de leur culture (3e et 4e siècles), les Mayas ne savaient pas utiliser la roue et les métaux pour faire des outils, mais ils pratiquaient l’écriture, l’astronomie et les mathématiques. Leur économie reposait sur l’agriculture, en particulier la culture du maïs et du cacao, dont les fèves servaient de monnaie d’échange. Ils tissaient le coton et travaillaient les métaux (or, cuivre, argent, jade) pour créer des bijoux et des parures.

Leur société était divisée en classes, et les villes étaient dirigées par des souverains héréditaires. Ils adoraient plusieurs dieux, liés à la nature (le Soleil, la Pluie, la Lune, le Maïs, etc.). Leurs prisonniers de guerre étaient sacrifiés ou réduits en esclavage.

La civilisation inca connut son apogée au 15e siècle. Les Incas ne connaissaient ni l’écriture, ni le fer, ni la roue, mais ils régnaient sur un véritable état monarchique qui s’étendait le long de la cordillère des Andes. L’empire était très structuré et bureaucratisé, et leur société fut l’une des mieux organisées et des plus disciplinées qui n’aient jamais existé. Les Incas vouaient un culte au Soleil. À travers tout l’empire, des temples lui étaient consacrés. L’empereur, appelé « Inca », était considéré comme le fils du Soleil.

Les Aztèques se donnaient eux-mêmes le nom de « Mexica ». Le terme « Aztèques » n’a été popularisé qu’à partir du XVIIe siècle. Les Aztèques fondèrent leur capitale Tenochtitlan en 1325, à l’emplacement de l’actuelle Mexico. La légende raconte qu’ils bâtirent leur cité à l’endroit où se tenait un aigle perché sur un cactus et qui mangeait un serpent. Cet aigle est représenté sur le drapeau mexicain.

À partir de leur capitale, ils érigèrent un vaste empire en conquérant les terres voisines et en concluant des alliances militaires avec d’autres cités. Leur société était divisée en classes. L’esclavage existait, et certains esclaves capturés à la guerre étaient destinés à être sacrifiés. L’empereur était choisi par un grand conseil.

Les Aztèques connaissaient l’écriture, savaient fabriquer le papier, et pratiquaient l’astronomie. Le commerce était très développé dans l’empire, et la capitale abritait d’immenses marchés.

Les Aztèques et les Mayas vénéraient le Soleil, la Pluie, la Lune et de nombreux autres dieux. Ils croyaient avoir été créés par le dieu « Serpent à plumes », appelé Quetzalcoatl par les Aztèques, qui descendit dans le monde souterrain des morts et arrosa de son propre sang les os des ancêtres pour leur redonner vie.

Sacrifices & civilisations précolombiennes

Ils offraient à leurs dieux des sacrifices humains, et à chaque divinité correspondait un rite particulier : des sacrifiés avaient le cœur arraché pour que le Soleil se lève chaque matin, des enfants étaient noyés pour que les pluies soient abondantes. Tout un programme.

Le deuxième mois du calendrier aztèque était appelé Tlacaxipehualiztli, « écorchement des hommes ». Tout un programme. Pendant ce mois, des victimes étaient égorgées ou décapitées, puis écorchées en l’honneur du dieu Xipe Totec, « notre seigneur l’écorché », dieu du renouveau de la végétation. Les peaux étaient portées par les prêtres pendant les rituels de fertilité qui suivaient les sacrifices. Les crânes des victimes étaient exposés par centaines.

Les sacrifices avaient lieu également dans les grandes occasions, comme la rénovation du grand temple aztèque de Tenochtitlan (fin du 15e siècle) à l’occasion de laquelle plusieurs centaines de personnes furent sacrifiées. Des jeux étaient parfois mêlés aux sacrifices, comme le jeu de balle maya, qui se terminait par la… décapitation du vaincu ou du vainqueur.

Les victimes des sacrifices étaient la plupart du temps des prisonniers de guerre, mais elles pouvaient aussi faire partie de la population et être consentantes. Parce que oui, la croyance voulait que les sacrifiés soient promis à un destin enviable. Les sacrifices nécessitaient constamment de nouvelles victimes, obligeant les Aztèques et les Mayas à partir en expéditions pour faire des prisonniers de guerre.

Le cannibalisme était une pratique courante chez les Aztèques, qui mangeaient parfois leurs ennemis, ainsi que les victimes sacrifiées. Bon appétit.

Les Incas pratiquaient également les sacrifices humains, mais uniquement lors de grands troubles tels que les maladies ou les catastrophes naturelles pour apaiser les dieux. Aujourd’hui, avec la COVID, ce ne serait pas forcément une très bonne idée… Ainsi, à l’époque Inca, lors des tremblements de terre, des enfants étaient enterrés vivants.

Fin de l’histoire

Comment quelques centaines d’Espagnols ont-ils pu anéantir plusieurs millions d’Indiens ? Les Indiens n’opposèrent que très peu de résistance aux conquistadores, qu’ils considéraient comme des êtres surhumains. Les armes à feu, les armures et les chevaux donnèrent un avantage décisif aux Espagnols.

Les soldats espagnols, sous les ordres d’Hernán Cortés (1485-1547), triomphèrent en trois ans (1519-1521) des Aztèques et de leurs chefs : Moctezuma II et Cuauhtémoc. Cortés n’avait que 600 hommes, mais il fut aidé par des peuples qui voulaient se libérer de la domination aztèque (les Totonaques, les Tlaxcaltèques, les Otomis).

Les Incas furent vaincus par Francisco Pizarro (1475-1541) et ses conquistadores en 1532-1533. Les Espagnols étaient moins de 200, alors que les Inca étaient plusieurs… millions. Cette victoire fut possible car l’empire inca était affaibli par une lutte qui opposait depuis 1529 les deux frères Huáscar et Atahualpa, tous deux prétendants au pouvoir impérial. La guerre, les maladies apportées d’Europe et les travaux forcés imposés par les Espagnols décimèrent la plupart des Incas en moins de 200 ans.

À l’arrivée des Conquistadores, les grandes cités mayas n’existaient plus depuis longtemps. Les Mayas vivaient dans des petits villages, et les dernières poches de résistance ne tombèrent qu’à la fin du 17e siècle.

Aujourd’hui, les descendants des Mayas vivent au Mexique, au Guatemala, au Belize, au Honduras et au Salvador. Les descendants des Incas vivent en Équateur, au Pérou et en Bolivie. Les descendants des Aztèques vivent au Mexique.


Kuzco, le Disney Inca téméraire

Si vous cherchez ces jours d’hiver un bon film d’animation qui se déroule à l’époque Inca à voir avec vos enfants, il y a Kuzco, un Disney trop peu connu et sorti en 2000.

Kuzco se déroule donc en Amérique latine, dans un pays imaginaire que les Conquistadores n’ont pas encore foulé. Le film raconte l’histoire de Kuzco, donc, un empereur imbu de lui-même qui se prend pour «l’alpha et l’oméga des Incas» et menace de détruire la maison d’un paisible villageois pour se construire un palais d’été.

Mais son plan est remis aux calendes grecques lorsqu’une ignoble vieille folle, Ysma, décide de l’empoisonner pour lui voler son trône. Pas de chance pour Ysma, son sbire, imbécile heureux comme la majorité des personnages du film, mélange les potions : au lieu d’assassiner Kuzco, il le transforme en, wait for it … lama des Andes. Perdu dans la nature, Kuzco découvre alors la mansuétude en collaborant avec le paysan qu’il souhaitait exproprier.

Mais il ne gagne pas pour autant en humilité. L’habileté du récit consiste en effet à faire de Kuzco, monstre d’égocentrisme, le narrateur central. «Il était une fois au cœur de la jungle», dit d’abord le film avant de s’ouvrir sur l’image d’un lama triste et détrempé par un orage. Voix off : «Vous voyez ce lama. Avant, c’était un être humain. Et voici son histoire, ou plutôt mon histoire puisque ce lama, c’est moi. Savez-vous ce que nous allons faire ? On va remonter dans le temps.» Zap. L’image montre à présent un bébé : «Oh la la! Nous sommes peut-être remontés un peu trop loin!» Re-zap sur Kuzco à l’âge de 18 ans. Le film peut commencer.

La voix off de Kuzco, indice d’un récit à la première personne, exerce une véritable influence sur le récit et ne se prive pas de le perturber. Le film s’attarde sur un personnage secondaire ? La voix de Kuzco ramène les caméras sur lui. Le scénario s’égare dans le village menacé ? Kuzco met le film en pause, image arrêtée, et hurle en bande son : «Excusez! C’est MON histoire, oui ou non ?» Et Kuzco n’est pas le seul, parmi les personnages, à soudain commenter les choix de narration, à dire tout haut que telle ou telle scène ne convient pas ou à s’extasier sur les heureux hasards du script.

Ces «notes en bas de page» décortiquent, à l’usage des petits et pour le plaisir amusé des plus grands, la construction du film. Elles montrent, aussi, les ressorts inépuisables de l’art cinématographique. Les amateurs de dessin animé rétorqueront que Disney ose enfin abandonner son idéologie bêtifiante pour des audaces dont Tex Avery posa toutes les bases il y a quatre-vingt ans.

Un film insolite, iconoclaste, téméraire, qui ne crains pas de briser le quatrième mur. Kuzco a ensuite été doté d’une suite et d’une série animée, décevantes toutes les deux. Elles ne sont jamais parvenues à se hisser à la hauteur de leur alpha.

Une barre de chocolat ?

Connaissez-vous l’origine du chocolat ? En tant que Suisses, dans nos veines coule un tiers de fromage fondu, un tiers d’hémoglobine et un tiers de chocolat fondu. C’est pratique en cas de transfusion nécessaire. On trouve toujours un truc à réchauffer en cuisine. Et non, le chocolat n’est pas originaire de notre pays mais des civilisations précolombiennes !

Machu Pichu

Que savez-vous du Machu Pichu ?

Une émission de France Culture parue en février parle de l’importance du Machu Picchu dans l’Empire Inca, qui a utilisé des mécanismes traditionnels adaptés à leur projet politique pour étendre leur domination sur un grand territoire. Les Incas étaient de parfaits gestionnaires qui utilisaient la diplomatie plutôt que la force pour soumettre les populations locales. Le Machu Picchu avait une visée politique et a été construit grâce à un système économique efficace. Les Incas ont créé des liens de dépendance grâce à la notion de réciprocité lors de grandes cérémonies. L’émission est à écouter ici :


Découvrez à présent notre sélection de jeux de société inspirés des civilisations précolombiennes, qui vous transporteront dans l’univers fascinant des Mayas, des Incas et des Aztèques.

Nos 5 jeux de société préférés sur les civilisations précolombiennes

Coatl

Imaginez-vous transporté dans la culture aztèque, entouré de mystère et de divinités. Vous entendez les cris des animaux sacrés et les murmures des chamans alors que vous vous lancez dans la création des plus beaux serpents sacrés. C’est toute la promesse du jeu de plateau Coatl.

Le nom du jeu lui-même, Coatl, signifie « serpent » en nahuatl, la langue des anciens Aztèques (voir plus haut). Les serpents étaient considérés comme des êtres sacrés dans leur culture, représentant la sagesse et la création. Le jeu vous plonge dans cet univers fascinant en vous proposant de créer vos propres serpents sacrés, ou Cóatl, en assemblant des pièces de différentes couleurs et formes.

Chaque joueureuse dispose de deux emplacements pour construire ses Cóatl, et doit respecter certaines règles pour les compléter. Vous devez vous assurer que votre Cóatl a une tête, une queue et au moins un segment de corps, tout en essayant d’atteindre différents objectifs pour gagner des points. Les objectifs peuvent être basés sur la taille de votre serpent, les couleurs utilisées, ou même les cartes prophétie que vous choisissez de jouer.

Le jeu est rapide, coloré et fluide, offrant une expérience ludique et stratégique unique. Et si la version plateau dure 45 minutes, il existe la version cartes, plus rapide, de 20 minutes.


Tikal

Si vous cherchez un jeu de société à la fois stimulant et visuellement époustouflant, Tikal est fait pour vous ! Imaginez-vous dans la jungle luxuriante du Guatemala, explorant des temples mystérieux et collectant des trésors inestimables. Ce jeu de placement et de majorité offre une expérience de jeu immersive et palpitante, qui vous tiendra en haleine jusqu’à la fin.

Tikal est un jeu de société créé par Wolfgang Kramer et Michael Kiesling en 1999 et édité par Ravensburger. Il a été réédité en langue française par Abacus en 2005 et par Super Meeple en 2016. C’est le premier jeu de la série dite « du masque », comprenant Java (2000) et Mexica (2002).

Le matériel de Tikal est tout simplement magnifique, et la qualité de ses composants ajoute une dimension tactile agréable qui renforce l’immersion dans l’histoire. Vous pourrez presque sentir les pierres sous vos doigts et entendre les sons de la jungle qui vous entoure. Cette attention aux détails rend le jeu encore plus captivant et mémorable.

Le système de point est bien pensé et ne vieillit pas, offrant une expérience de jeu dynamique et compétitive. Les majorités sur chaque temple sont constamment remises en question, obligeant les joueurs à rester alertes et à adapter leur stratégie. Avec 10 points d’action à chaque tour, les choix tactiques ne manquent pas et chaque décision peut avoir un impact sur l’issue de la partie.

En bref, Tikal est un jeu exceptionnel qui combine habilement des mécaniques de placement et de majorité, une esthétique visuelle magnifique, et une histoire immersive. Si vous cherchez une expérience de jeu mémorable et stimulante, ne cherchez pas plus loin que Tikal. Plongez dans la jungle et laissez-vous captiver par l’aventure qui vous attend !


Teotihuacan – La Cité des Dieux

Si vous êtes à la recherche d’un jeu de société qui allie histoire, stratégie et immersion, alors Teotihuacan est fait pour vous ! Plongez dans l’univers fascinant de la cité précolombienne éponyme, où vous devrez bâtir des monuments grandioses, honorer les dieux, gérer vos ressources et développer votre technologie. Avec des règles complexes mais bien pensées, le jeu offre une multitude de choix et de possibilités qui assurent une grande rejouabilité.

Teotihuacan est bien plus qu’un simple jeu de gestion et de placement d’ouvriers : c’est une véritable expérience ludique qui vous emporte dans une aventure inoubliable. Le matériel de qualité et la beauté des illustrations vous plongent dans l’atmosphère mystique de la cité, où chaque choix tactique entraînera des conséquences sur l’issue de la partie.

Teotihuacan est un véritable jeu « euro » qui propose une profondeur stratégique sans égale. Dans Teotihuacan, ce jeu de civilisation précolombienne, les joueuses et les joueurs doivent planifier, anticiper et s’adapter à chaque tour pour maximiser leur efficacité et assurer leur victoire. Les parties sont d’une durée… raisonnable, qui permet des parties fluides et dynamiques sans pour autant sacrifier la complexité des mécanismes. L’un de nos jeux préférés sur les civilisations précolombiennes !


Fiesta De Los Muertos

Si vous cherchez un jeu d’ambiance original et divertissant, ne cherchez pas plus loin que Fiesta de Los Muertos ! Ce jeu de société propose une mécanique ingénieuse où les joueurs doivent faire deviner des personnages célèbres ou fictifs en utilisant des indices qui se transforment au fil des tours.

Alors non, il n’est pas question ici de gérer sa civilisation précolombienne. Mais. OK, l’écart est peut-être un peu grand, mais La Fiesta de Los Muertos, ou le Jour des Morts, est une fête traditionnelle mexicaine qui célèbre la vie et la mort. Elle trouve son origine dans la culture et civilisation précolombienne des Aztèques, qui rendaient hommage à leurs défunts deux fois par an : une fois pour les enfants et une fois pour les adultes. 

C’est une occasion de se souvenir des êtres chers disparus et de leur offrir des cadeaux pour leur voyage dans l’au-delà. La fête est marquée par des symboles colorés comme les crânes (calaveras) et les squelettes (calacas), ainsi que par des autels décorés (ofrendas) où l’on place des fleurs, des bougies, de la nourriture et des photos. Un thème et une direction artistique que l’on retrouve ici dans ce jeu de société ultra-fun (et qui parle de la… mort).

Le thème de la fête des morts est superbement exploité, avec une direction artistique magnifique et un matériel de qualité. Les ardoises crânes sont pratiques et originales, ajoutant une touche festive à l’ambiance du jeu.

Les parties sont courtes et conviviales, adaptées pour jouer en famille (malgré le fait que l’on parle de la mort) ou entre amis. Le but n’est pas tant de gagner que de rire des associations d’idées improbables qui peuvent naître du jeu. Avec une variété de personnages surprenants et un bon équilibre entre défi et fun, Fiesta de Los Muertos est un coup de cœur assuré.

Le jeu mélange avec brio le dessin et les mots pour créer une expérience ludique unique. Les ardoises crânes sont originales et pratiques, ajoutant une touche festive à l’ambiance du jeu. À noter enfin que jeu est simple à expliquer et à mettre en place, adapté pour tous les âges et tous les niveaux de culture générale.

En bref, Fiesta de Los Muertos est un jeu d’ambiance original et amusant qui sort du lot. Avec sa mécanique ingénieuse, son thème coloré et sa qualité de réalisation, il est adapté pour jouer en famille ou entre amis et promet des fous rires garantis. Essayez-le et laissez-vous emporter par l’ambiance festive et conviviale de la fête des morts !


Tzolk’in : Le Calendrier Maya

Si vous êtes à la recherche d’un jeu de société riche et thématique, Tzolk’in : Le Calendrier Maya est fait pour vous ! Ce jeu de placement d’ouvriers sur le thème de la civilisation maya est un vrai chef-d’œuvre ludique, qui offre une expérience immersive et exigeante. Le jeu est sorti en octobre 2012 et réédité chez Iello en 2020.

Le plateau de jeu est composé de six rouages, dont le rouage central, qui entraîne les cinq autres rouages à chaque tour. Cette mécanique originale offre une grande richesse stratégique, où chaque action doit être soigneusement planifiée en fonction des opportunités qui se présentent.

Beau, exigeant et riche stratégiquement, Tzolk’in offre une expérience ludique de haut niveau. Tzolk’in est un jeu de placement d’ouvriers vraiment original, avec des illustrations magnifiques et un thème bien rendu. Il reste un excellent choix pour les fans de jeux (gros) de gestion complexes et thématiques.

Tzolk’in : Le Calendrier Maya est un jeu de société d’exception, sans conteste l’un de nos jeux préférés de civilisations précolombiennes, qui offre une expérience de jeu immersive et exigeante. Avec ses mécanismes originaux, ses illustrations magnifiques et son thème bien rendu, le jeu est un choix parfait pour les joueuses et joueurs qui cherchent un défi stratégique.


À paraître tout bientôt

Voici trois nouveaux jeux de société sur les civilisations précolombiennes qui viennent tout juste de paraître ou qui vont l’être tout prochainement.

Break In – Chichen Itza

Sorti ce vendredi 10 mars chez Iello, dans Break In – Chichen Itza.

Break In : Chichen Itza est un jeu coopératif, mais l’aventure peut également se jouer en solo. Communiquez les uns avec les autres et notez bien toutes les informations que vous trouverez. Pour vous échapper, vous devez d’abord… entrer par effraction !

Vous serez transportés au fin fond de la jungle, à la découverte des trésors de l’ancien empire maya. Explorez les pyramides et les temples de ce peuple disparu et percez leurs secrets en résolvant de nombreuses énigmes variées. Parviendrez-vous à découvrir ce que cache la légende de Kukulcán, le serpent à plumes, et du dieu Jaguar ? En sortirez-vous indemne ?

Un Escape game au matériel insolite. Enfin, Escape game… Plutôt en mode « Enter game ».


Fondateurs de Teotihuacan

Fondateurs de Teotihuacan est un stand-alone, lié à Teotihuacan: Cité des dieux cité ci-dessus, uniquement par le cadre partagé de l’ancienne ville de Teotihuacan. 

Fondateurs de Teotihuacan est un jeu de stratégie pour des publics qui souhaitent découvrir un jeu avec une belle profondeur tout en restant accessible. Il propose de belles interactions entre joueurs grâce au système malin de Disques d’Action, avec une bonne tension tout au long de la partie. Plus léger que son grand frère. Sortie mi-avril 2023.


2007. Wahou ! Nous avons de la peine à croire que cela fait depuis 2007 que nous sommes derrière l’écran à écrire sur ce blog que nous aimons tant ! Cela n’aurait pas été possible sans votre fidélité.

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Article écrit par Amélie. Passionnée de jeux de société. A commencé à jouer à des jeux de société à l’âge de 1 année, environ, et n’a jamais cessé depuis. Kiffe les jeux de plateau, coopératifs, narratifs et d’autres qui finissent aussi en « tif ». Adore partager sa passion et aider les autres à découvrir les top et éviter les flop.


Et vous, quels sont vos jeux de société préférés sur les civilisations précolombiennes ?

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2 Comments

  • Christophe

    Merci pour l’article qui constitue une intéressante introduction historique, bien que comportant quelques erreurs factuelles.
    Le Mexique, quoique faisant partie de l’aire culturelle de l’Amérique latine, est situé en Amérique du Nord. La Méso-Amérique (Amérique « moyenne ») est à cheval entre l’Amérique du Nord (Mexique actuel) et l’Amérique centrale (Guatemala, Honduras…).
    Il ne faut pas confondre civilisations mésoaméricaines et civilisations préhispaniques/précolombiennes.
    Ainsi, la civilisation Inca est une civilisation précolombienne mais ne fait pas partie des civilisations méso-américaines (Mayas, Aztèques, etc.).

  • calliopevoyage, par Guillaume Maillard

    Merci pour cet article sur mon thème préféré dans le jeu de société! en plus des jeux cités, ne pas oublier: Ahau, rulers of Yucatan (KS dont j’ai réalisé la traduction en VF), Caral, Catan-La gloire des Incas, Copan – The Dying ciry (qui malheureusement ne verra pas le jour après la faillite de Holy Grail Games), Cuzco, Inca Empire, Mexica, Mezo, P’achakuna, Prophétie, Shards of the Jaguar, Tawantinsuyu, Tiwanaku, Yucatan, Zapotec et les Princes de Machu Pichu! merci à vous! Guillaume

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