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Doggerland : Mammouths, menhirs et mamours

🦁 Dirigez votre clan dans Doggerland, affrontez les rigueurs des saisons, et laissez votre trace sur cette terre préhistorique. 🦴


Doggerland

⚠️ Avertissement : Pour faire écho à notre article sur le marketing d’influence dans le jeu de société, et dans le cadre d’une démarche de transparence, nous tenons à vous informer que ce jeu nous a été offert par l’éditeur. Notre avis reste toutefois impartial et sincère. Nous vous exposons ici les qualités et les défauts du jeu.


Dans le milieu du jeu de société, l’éditeur parisien Super Meeple s’est fait un nom et une belle street-cred grâce à deux de ses core-business : les traductions de jeu, et les gros jeux complexes / amples / profonds / longs / stratégiques / experts. Doggerland ne déroge pas à la règle. Ou presque. Car au contraire de la très grande majorité de son catalogue, et comme il l’a déjà fait avec Virtù, l’éditeur parisien édite ici un jeu original.

Doggerland, un jeu de société créé par Jérôme Daniel Snowrchoff et Laurent Guilbert, et illustré par Emmanuel Roudier et Yvan « Gawain » Villeneuve. Avec son thème préhistorique immersif et son gameplay stratégique, il faut reconnaître, spoiler alert, que le jeu nous a méchamment tapé dans le menhir l’œil..

Se déroulant vers 15 000 avant J.-C. dans le vaste pays du Doggerland, le jeu nous invite à diriger un clan qui tente de survivre dans des conditions très, très difficiles. À l’époque, on était encore en pleine période glaciaire et surtout, pire Netflix n’existait pas encore.

Le jeu est conçu pour 1 à 4, recommandé pour les 14 ans et plus, clairement pas moins, et chaque session de jeu dure environ 30 minutes par personne. Pas moins ! Le jeu se déroule en 8 rounds (ou 6 rounds dans un mode raccourci), chacun composé de 5 phases. Les joueurs et les joueuses programment leurs actions, envoient leurs chasseurs et cueilleurs en expédition, peignent leurs exploits de chasse, construisent des habitats, fabriquent des bijoux et reproduisent ou utilisent les grands pouvoirs du chaman. Rajoutez à cela une phase de migration des animaux qu’il va falloir également gérer, anticiper, programmer. Si possible.

Doggerland matériel

Doggerland, en détail (ou presque)

Votre objectif dans le jeu est d’agrandir votre clan afin de laisser une trace de son existence pour les siècles à venir. Vous pouvez le faire en pratiquant l’artisanat, en peignant des fresques pariétales, ou encore en dressant des mégalithes pour les dieux. Cependant, avant de pouvoir penser à la postérité, vous devez d’abord survivre aux rigueurs des saisons, grâce aux ressources que vous avez rassemblées et aux outils que vous avez créés.

Chaque tour, vous allez devoir programmer vos actions avec vos « ouvriers » spécifiques. Les actions sont résolues simultanément, et si vous avez bien planifié vos mouvements, vous pourrez profiter de belles cascades de coups. Mais attention, vous devez également nourrir votre clan à la fin de chaque tour et être prêt à migrer vers des lieux plus cléments si nécessaire.

Les règles du jeu (condensées)

Programmation : Les joueurs et joueuses placent leurs pions sur le plateau pour effectuer différentes actions, comme chasser, cueillir, construire des habitats, fabriquer des outils, peindre des fresques, etc. Les actions sont limitées par le nombre de pions disponibles et par la capacité de chaque joueur à transporter des ressources. Les ressources sont représentées par des tuiles sur le plateau, et leur disponibilité peut varier d’une partie à l’autre, ce qui ajoute un élément d’incertitude et de stratégie.

Migration des animaux : Les animaux sur le plateau se déplacent selon une flèche de direction. Les animaux légers se déplacent de deux cases, tandis que les animaux lourds se déplacent d’une seule case. Si un animal sort du plateau, il est retiré du jeu.

Fin de manche : Les joueurs doivent nourrir leur clan en utilisant les ressources qu’ils ont collectées. Chaque membre du clan (à l’exception des bébés) nécessite une certaine quantité de nourriture. Si un joueur ne peut pas nourrir tous les membres de son clan, il perd des points. Ensuite, les joueurs vérifient s’ils ont atteint certains objectifs communs pour gagner des points supplémentaires. Enfin, le jeton du premier joueur passe au joueur suivant, et une nouvelle manche commence.

Le jeu se termine après un certain nombre de manches (6 pour une partie courte, 8 pour une partie longue). Les points sont comptés en fonction du nombre de membres du clan, des habitats construits, des outils fabriqués, des fresques peintes, des objectifs communs atteints, et des ressources restantes. Le joueur avec le plus de points gagne la partie.

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Le chef de chaque clan a des pouvoirs spéciaux : il compte pour deux lors de la maîtrise d’une action, il peut être placé sur une action d’artisanat même si un autre pion y est déjà, et il peut construire des habitats sans utiliser de ressources en bois.

Franchement, je dois l’avouer, Doggerland est un jeu complexe et stratégique qui nécessite une planification soigneuse et une gestion efficace des ressources. Chaque partie est unique grâce à la variabilité des ressources et des objectifs, ce qui offre une très, très, très grande rejouabilité, notamment avec son plateau modulaire qui se réinvente, reconstitue à chaque partie,

Le Doggerland : Le pays perdu de l’Europe

Doggerland est une ancienne masse continentale autrefois densément peuplée, qui était de la taille de la Grande-Bretagne. Aujourd’hui, elle a complètement disparu de la carte.

Un autre visage de l’Europe

L’Europe d’aujourd’hui est très différente de ce qu’elle était il y a environ 8 000 ans. Le changement le plus notable concerne la mer du Nord. En regardant de plus près la carte avec les frontières actuelles, on s’aperçoit qu’une zone qui était autrefois la mer du Nord est aujourd’hui presque entièrement recouverte de terre. Il s’agit du Doggerland.

Un paradis fertile

Le Doggerland était une région de plaine fertile et peuplée. Il a été prédit que le Doggerland aurait été la zone de chasse la plus riche de toute l’Europe au cours de la période mésolithique, attirant un grand nombre de personnes. Des outils préhistoriques, des armes, et même des structures artificielles ont été découverts sous les eaux qui recouvrent aujourd’hui le Doggerland.

Une topographie singulière

Plusieurs fleuves importants de l’Europe d’aujourd’hui, dont la Tamise, le Rhin, la Seine, la Meuse et l’Escaut, se rejoignaient autrefois pour former un seul et même fleuve impressionnant qui passait par l’endroit où se trouve aujourd’hui la Manche.

Les raisons de sa disparition

La première cause de la disparition du Doggerland est la fonte des glaciers. À la fin de la dernière période glaciaire, les glaciers ont reculé et le niveau de la mer s’est élevé d’environ 120 mètres.

La deuxième cause est un processus connu sous le nom de rebond isostatique. Pendant les périodes glaciaires, les glaciers situés au nord du Doggerland pesaient tellement sur la croûte terrestre qu’ils l’ont poussée vers le bas, dans le manteau, et ont soulevé les régions environnantes.

Le Doggerland aujourd’hui

Même après tout cela, une île de la taille du Danemark est restée dans la mer du Nord. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui le Dogger Bank, une partie très peu profonde de la mer du Nord, d’où le nom de Doggerland. Mais qu’est-il donc arrivé au Dogger Bank ? C’est là que les spéculations commencent. Un mystère non résolu…

Une leçon d’histoire

Le Doggerland, pays disparu d’Europe, est un élément fascinant de l’histoire de notre planète. Il nous rappelle la nature dynamique de notre monde et l’impact considérable que le changement climatique et les processus géologiques peuvent avoir sur le paysage. L’histoire du Doggerland témoigne de la résilience et de la capacité d’adaptation des populations humaines face à des changements environnementaux dramatiques.

Et nous voici donc dans Doggerland, le jeu de plateau chez Super Meeple sorti fin juin 2023.

Comprendre la fin de la dernière période glaciaire : Un mystère qui perdure

Glacier qui fond

Le jeu Doggerland se déroule donc 15 000 ans avant notre ère, en pleine période glaciaire. Mais comment expliquer que cette période s’est arrêtée ? À l’époque, il n’y avait pourtant pas Easyjet ?

Il y a près de 10 000 ans, la Terre est sortie de son dernier âge glaciaire, mettant fin à une période glaciaire qui avait enveloppé les pôles de glaces pendant près de 100 000 ans. Après une période de froid intense aussi longue, la fin de la période glaciaire pose une énigme qui reste l’une des questions les plus intrigantes des sciences de la Terre aujourd’hui : pourquoi cette période glaciaire s’est-elle finalement achevée ? Alors que les scientifiques continuent d’explorer les réponses possibles, cette question reste un domaine de recherche actif et complexe.

Le rôle des cycles de Milankovitch

Une explication couramment proposée pour le début et la fin des périodes glaciaires fait intervenir les cycles de Milankovitch. Il s’agit d’une série d’excentricités et d’oscillations de l’orbite terrestre, nommée d’après le scientifique serbe Milutin Milankovitch qui a été le premier à les décrire. Au fil du temps, l’orbite de la Terre autour du Soleil alterne entre une forme plus circulaire et une forme plus ovoïde. Parallèlement, l’axe de la planète tend à s’incliner et à osciller.

Milankovitch a proposé que ces facteurs provoquent périodiquement un réchauffement des terres situées à 65 degrés de latitude nord (qui traversent des régions comme le Canada, l’Alaska et certaines parties de l’Eurasie). Selon sa théorie, ces périodes chaudes et le refroidissement qui s’ensuit dans l’hémisphère nord expliquent le cycle des périodes glaciaires (ou glaciaires) et des périodes plus chaudes (ou interglaciaires) de la planète. En effet, les périodes glaciaires s’alignent sur ces oscillations de Milankovitch. Toutefois, les raisons exactes de cette concordance restent floues, ce qui ajoute à la complexité du mystère.

Malgré les preuves étayant le rôle des cycles de Milankovitch dans le flux et le reflux des périodes glaciaires, plusieurs questions persistent. Par exemple, lorsque les glaciers de l’hémisphère nord ont fondu, ceux de l’hémisphère sud ont fait de même. Mais selon les explications traditionnelles liées aux cycles de Milankovitch, on ne voit pas comment le réchauffement d’un hémisphère pourrait faire fondre les glaciers de l’autre. Cela laisse particulièrement perplexe si l’on considère que les changements d’intensité de la lumière solaire induits par Milankovitch, qui produiraient des températures plus chaudes dans le nord, entraîneraient des baisses de température dans le sud, contrebalançant ainsi tout réchauffement net.

Hypothèses : Explication d’un dégel global

Ces dernières années, les glaciologues ont proposé plusieurs hypothèses pour expliquer comment ces cycles pouvaient conduire à un dégel global, et pas seulement hémisphérique. L’une d’entre elles postule que lorsque l’hémisphère nord a commencé à se réchauffer il y a environ 13 000 ans, l’eau de fonte et les icebergs ont inondé l’océan Atlantique Nord. Cet afflux a entraîné une phase de refroidissement temporaire connue sous le nom de « Younger Dryas ». Il existe des preuves que le Dryas jeune a influencé les courants océaniques d’une manière qui a provoqué le réchauffement de l’Atlantique Sud. Ce réchauffement a agité l’océan, libérant dans l’atmosphère de grandes quantités de dioxyde de carbone stocké. Au cours des 1 500 années suivantes, ce phénomène aurait pu entraîner la fonte des glaciers de l’hémisphère sud et une atmosphère plus riche en carbone, contribuant au réchauffement des deux hémisphères et mettant ainsi fin à la période glaciaire.

Une autre hypothèse, avancée en 2021, suggère que la longueur et l’intensité des hivers de l’hémisphère sud pourraient déterminer la fin des périodes glaciaires. Cette idée pourrait sembler contredire la théorie de Milankovitch, selon laquelle les étés de l’hémisphère nord sont à l’origine des changements climatiques. Cependant, les hivers prolongés de l’hémisphère sud modifient la configuration des vents près des tropiques, ce qui entraîne de fréquentes tempêtes au-dessus de la piscine chaude tropicale de l’océan Pacifique, une zone qui stocke et libère de grandes quantités de chaleur. Les tempêtes qui en résultent libèrent des quantités massives de vapeur d’eau, qui agit comme un gaz à effet de serre, contribuant potentiellement au réchauffement de la planète et à la fin de l’ère glaciaire. au réchauffement climatique et à la fin d’une ère glaciaire.

Une autre idée tourne autour de la salinité de l’océan Indien. L’hypothèse suggère que l’eau salée de l’océan Indien se déversant dans l’océan Atlantique pourrait avoir joué un rôle important dans la fin de la dernière période glaciaire. Au cours de cette période, l’océan Indien était devenu très salé en raison d’une baisse du niveau de la mer qui a interrompu un courant crucial allant du Pacifique à l’océan Indien. Ce courant dilue généralement les eaux tropicales exceptionnellement salées de l’océan Indien. Des changements dans la configuration des vents et des courants dans l’océan Indien auraient pu entraîner le déversement de grandes quantités d’eau dense et salée dans l’océan Atlantique. Cet afflux aurait pu modifier les courants et les températures dans les hémisphères nord et sud, contribuant potentiellement à la fin de l’ère glaciaire.

Une affaire non résolue continue

Malgré ces hypothèses convaincantes, les scientifiques s’accordent à dire que des preuves supplémentaires sont nécessaires pour expliquer définitivement la fin de la dernière période glaciaire. Chaque hypothèse présente une perspective unique sur les changements climatiques mondiaux, offrant des possibilités intrigantes sur le fonctionnement du système climatique complexe de la Terre. Cependant, les interactions complexes entre les conditions atmosphériques, les courants océaniques et les cycles orbitaux constituent une énigme difficile à résoudre. Alors que les glaciologues continuent de creuser cette affaire, leurs recherches nous permettront sans aucun doute de mieux comprendre les climats passés de la Terre et, potentiellement, les réponses futures de notre planète au changement climatique en cours.

Mais revenons à nos mammouths moutons de Doggerland.

Doggerland, verdict

Doggerland est un jeu de société complexe et stratégique, qui offre un système de pose d’ouvriers nécessitant planification, gestion et optimisation. En puisant dans la profondeur de son gameplay, chaque joueur et joueuse doit prendre des décisions astucieuses, utiliser ses ouvriers à bon escient et gérer habilement ses ressources pour prendre l’avantage.

Le thème du jeu est aussi original qu’immersif, retraçant l’histoire du Doggerland, une région préhistorique aujourd’hui engloutie par la mer (voir plus haut). Au fur et à mesure que la partie se déroule, les joueurs et joueuses se plongent au cœur de cette période historique captivante, ressentant la poussée constante du défi stratégique tout en appréciant le détail historique qui leur est offert. Et ça, franchement, c’est fun ! Et captivant.

Doggerland se distingue aussi par sa grande rejouabilité. Son plateau modulaire offre des possibilités variées et des défis différents à chaque partie. La disposition changeante du plateau nécessite une adaptation constante de la stratégie, faisant en sorte que chaque partie offre une expérience unique. Le jeu propose un système de jouabilité adaptatif qui nous oblige à ajuster nos stratégies en fonction des tuiles qui apparaissent au cours de la partie, ce qui rend chaque partie différente et passionnante.

Les matériaux du jeu sont également d’une qualité impressionnante. Le jeu comprend des figurines d’animaux imprimées de manière impressionnante. L’attention portée aux détails et la qualité du matériel contribuent grandement à l’expérience immersive du jeu, ajoutant un élément tangible à l’immersion thématique.

Enfin, Doggerland se distingue par des règles claires et faciles à comprendre. Le livret de règles comprend même une bande dessinée pour expliquer le fonctionnement du jeu, nous permettant de nous lancer rapidement dans le jeu. Et de manière immersive, nous plongent dans un récit.

Doggerland bédé règles 1
Doggerland bédé 2

Les règles bien structurées facilitent l’apprentissage et permettent de se concentrer sur l’élaboration de leurs stratégies plutôt que de se perdre dans les détails de la mécanique. Un gros, bon point ! Kudos Super Meeple !

Et si malgré leur clarté et lisibilité vous rencontrez des problèmes à lire ou à comprendre les règles, notre collègue Andariel vous explique ici comment passer par l’IA pour les décortiquer en analysant le PDF des règles. Et l’IA peut même ensuite vous les expliquer directement en audio. Toutes les explications se trouvent ici :

Oui, mais

Malgré ses points forts, je dois toutefois relever quelques aspects qui peuvent refroidir.

D’abord, la durée de la partie peut s’avérer dissuasive pour certaines personne. Le jeu est considéré comme long et parfois répétitif, avec des tours qui se ressemblent et peuvent sembler s’éterniser. Chaque personne peut prendre du temps, beaucoup de temps pour effectuer son tour, ce qui, multiplié par le nombre de personnes, peut allonger considérablement le temps de jeu. Si vous y jouez avec des joueurs et des joueuses qui calculent tout, tout le temps, qui soupèsent chaque action, chaque décision, Doggerland risque bien de s’enliser.

Ensuite, on peut reprocher à Doggerland le soupçon de hasard et la frustration liés à la pioche des tuiles de terrain et aux cartes d’événements. Pour un jeu ample, profond et stratégique, parfois, parfois, on subit un peu (trop ?) le hasard. Et parfois, également, on peut avoir du mal à trouver les ressources nécessaires, ou subir des malus imprévus, de quoi quelque peu affecter notre expérience de jeu. Mais tout dépend de la configuration et de la partie, ce n’est de loin pas une généralité !

Un autre point d’achoppement est la lisibilité du plateau, qui peut laisser à désirer. Les couleurs ternes et les symboles peu visibles peuvent rendre la lecture du plateau difficile. Avec beaucoup de pictos à vérifier dans les règles de jeu, de quoi ralentir les premiers tours, les premières parties. Mais on ne peut pas avoir le mammouth et l’argent du mammouth. Si on cherche un jeu, une expérience ample et profonde, on doit s’attendre et se préparer à s’investir.

Mais je dois l’admettre. Pour les publics débutants, Doggerland peut sembler complexe. Les règles et les stratégies peuvent être difficiles à saisir au premier abord, ajoutant un niveau d’obstacle pour celles et ceux qui découvrent le jeu.

Le plateau de jeu de Doggerland est également de grande taille, nécessitant une table assez large, surtout lorsque le jeu accueille le maximum de quatre personnes. Là, c’est le drame. À moins d’avoir la même table que Vladi. Et là, aucun souci.

Macron et Poutine surpris en pleine petite partie de Doggerland

En conclusion, bien que Doggerland offre une expérience de jeu stratégique et immersive, il présente également certains défis, notamment en termes de durée de jeu, de hasard, de lisibilité du plateau et de coût, qui peuvent affecter l’expérience globale. N’empêche. Le jeu est vraiment, vraiment réussi !

Le thème fort du jeu, son gameplay adaptatif et ses matériaux de haute qualité en font un jeu passionnant, captivant, à essayer de toute urgence cet été !

Très, très bon !

Note : 4.5 sur 5.

  • Création : Laurent Guilbert, Jérôme Daniel Snowrchoff
  • Illustrations : Yvan « Gawain » Villeneuve, Emmanuel Roudier
  • Édition : Super Meeple
  • Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4 (peut toutefois s’embourber à 4)
  • Âge conseillé : dès 14 ans (clairement pas moins !)
  • Durée : 30 minutes par personne
  • Thème : Préhistoire
  • Mécaniques principales : Tuiles, placement d’ouvriers, programmation. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.

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Article écrit par PEF, alias Pierre-François pour les intimes. Maître incontesté des jeux de société qui durent une éternité. PEF s’est lancé dans les jeux de stratégie complexes dès qu’il a pu tenir un dé dans ses mains. Ses préférés sont ceux qui nécessitent de bâtir des empires et de comploter contre ses adversaires tout en sirotant une tisane. Devise : « Si le jeu dure moins de deux heures, c’est une pause-café ! »

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