Boîte à Outils,  Jeux de plateau

La Boîte à Outils du jeu de société : Oser le Zéro Déchet

Des conseils pratiques pour oser le zéro déchet avec les jeux de société.


La Boîte à Outils

Depuis plus 13 ans que notre blog existe, à raison d’un article par jour, nous en avons publié des articles ! Si certains sont très bien où ils sont, dans le ventre, dans les archives du blog, d’autres, en revanche, méritent qu’on s’y attarde, qu’on y revienne. C’est ce que nous allons dorénavant vous proposer, chaque mercredi, un article paru sur notre blog il y a plus ou moins longtemps. C’est ce que nous appellerons désormais la « boîte à outils du jeu de société », des sujets, des analyses qui pourraient vous (ré)intéresser. Des sujets indémodables, pratiques et utiles.

Mais nous n’allons pas juste faire du copier-coller, en les ressortant de leur léthargie. Nous allons en profiter pour leur offrir un petit ravalement de façade, une mise à jour parfois nécessaire, depuis le temps que ces articles traînent et prennent la poussière numérique.

Après la Boîte à Outils de la semaine passée, comment commencer dans l’univers des jeux de société, nous changeons aujourd’hui les « règles du jeu » de cet article Boîte à Outils !

Plutôt que de recycler (le thème du jour, tiens) un vieil article, nous sommes partis d’un précédent pour vous proposer une autre, une nouvelle réflexion. Tout a commencé avec celui-ci :

Quelques idées ingénieuses et insolites pour utiliser les sachets de gel de silice trouvés dans vos boîtes de jeu.

Que faire avec les billes de silice que l’on retrouve souvent dans les boîtes de jeu ? Comment faire pour ne pas les jeter ? Peut-on les utiliser autrement ? Et là, je me suis dit, et pourquoi pas reprendre cet article pour rebondir et en proposer un autre ? Pour tenter le Zéro Déchet.


Le Zéro Déchet, c’est quoi ?

Le Zéro Déchet, ça vous dit quelque chose ? Depuis quelques temps, c’est l’expression bobo-écolo branchouille. C’est une tendance qui est apparue il y a quelques années, au début des années 2010 aux US. Aujourd’hui, on trouve de nombreux sites, de nombreuses associations qui font la promotion du Zero Waste, Zéro Déchet.

Tout est dans le titre, on ne peut pas faire plus simple ! Éviter d’avoir des déchets, éviter d’avoir à jeter quoi que ce soit, pour éviter que nos déchets finissent brûlés, dans le meilleur des cas, ou dans une décharge, dans le pire des cas. Alors évidemment, vous allez me dire que le recyclage fait des miracles. Oui, c’est vrai. Peut-être. Il faut tout de même relever que la réalité n’est pas aussi idyllique ! La filière du recyclage demande un investissement lourd, et tout n’est pas recyclable !

Il y a quand même beaucoup de matériaux qui ne peuvent pas être recyclés, et qui sont alors exportés à plusieurs centaines, voire même souvent plusieurs milliers de kilomètres de leur endroit de consommation. Matériaux qui finissent alors dans des décharges à ciel ouvert…

Le Zéro Déchet, même si c’est une idée hype écolo-bobo tendance, vise justement à éviter toutes ces problématiques. Alors oui, viser Le Zéro Déchet peut sembler intimidant au début. On ne sait pas par où commencer. Parce que dans notre vie de consommatrice et de consommateur, tout n’est qu’emballage !

En France, selon les chiffres, chaque personne « consomme », utilise, plutôt 70kg de plastique. En Suisse, c’est presque le double, avec 125kg par persone, avec 14’000 tonnes qui finissent dans la nature, dont un tiers provient d’emballages sitôt achetés, sitôt jetés. Pas glop !

Pour être honnête avec vous, je suis encore aujourd’hui loin du Zéro Déchet. Mais j’essaie. Je tente. Tout a commencé avec un cadeau de Noël bien étrange que Coco mon épouse m’a offert il y a deux ans : des bouteilles en verre épais pour acheter en… vrac.

Pour ne rien vous cacher, j’ai été surpris. Un cadeau de Noël… incongru, presque… décevant ? Et puis, jour après jour, semaine après semaine, je me suis pris au jeu, j’ai commencé à acheter le plus de denrées en vrac, pour remplir ces contenants, pour limiter les emballages. Aujourd’hui, je ne pourrai plus me passer de ces, de ses cadeaux. Et de mon épouse aussi, au passage. Même si elle n’est pas vraiment en vrac.

Comme quoi, parfois, il suffit d’un simple coup de pouce pour se lancer. Dans cette boîte à outils du jeu de société, voici aujourd’hui quelques conseils pratiques pour tenter le Zéro Déchet. Tenter, j’ai écrit.

Commençons par séparer l’achat d’un jeu de société en deux phases : l’avant, et l’après.

Zéro Déchet, avant l’achat

Sac et ressac

Tout commence par l’acte d’achat, si acte il y a, nous y reviendrons plus bas. Si vous avez la chance d’habiter pas loin d’une boutique spécialisée en jeux de société, déjà, bravo, vous faites tourner l’économie locale. Ensuite, pensez à vous y rendre avec votre sac réutilisable pour transporter votre, vos jeux achetés.

C’est certainement ce que vous faites déjà. De plus en plus de magasins ne donnent plus de sacs en plastique ou préfèrent vendre des sacs en papier ou en tissu, moins dommageable pour l’environnement. Si vous venez avec le vôtre, c’est encore mieux !

Prenez cette habitude, et bientôt vous vous demanderez pourquoi les sacs en plastique existaient dans le « monde d’avant ».

Moins, mais mieux

L’une des maximes du Zéro Déchet, c’est : « le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit ». Vous faut-il vraiment, vraiment acheter ce jeu-ci ?

Acheter un jeu, c’est souvent acheter un jeu qui a été produit de l’autre côté de la planète (coucou Ever Given). Acheter moins, c’est accumuler moins, c’est choisir mieux. Moins, mais mieux. C’est tout le concept du Slow-Gaming que nous avons lancé il y a quelques années déjà.

Acheter moins est la première chose à faire pour produire moins de déchets. Ce n’est pas plus compliqué que cela !

Avant d’acheter votre prochain jeu, ou quoi que ce soit en fait, assurez-vous que vous en avez vraiment besoin. Je me pose toujours quatre questions avant d’acheter un jeu. Un achat personnel, je dois préciser. Parce qu’en tant que rédac chef de Gus&Co, nous achetons également beaucoup de jeux pour vous, pour vous les faire découvrir. La démarche est différente. Voici donc les 4 questions que j’aime bien me poser avant de m’acheter un jeu.

  • En ai-je vraiment besoin ?
  • Est-ce vraiment nécessaire?
  • Un autre jeu peut-il faire l’affaire ?
  • Pourquoi est-ce que ce jeu m’intéresse ?

Pour la quatrième question, je me suis rendu compte que je cédais parfois, souvent aux douces mélopées sirupeuses du buzz. Un jeu poppe souvent sur les réseaux, coucou Lueur, et je frétille. Faut-il alors céder au chant des sirènes ?

Vous achetez un jeu, certes, mais pensez à son cycle de vie complet : production, achat, stockage chez vous, et ensuite ? Réfléchissez d’où vient le jeu, et ce qu’il va lui arriver une fois joué. C’est tout l’inconvénient des jeux Kleenex à la Unlock!…

Voici une série de questions que j’aime me poser lors d’un nouvel achat de jeu.

  • Est-ce que peux l’emprunter à un ou une pote ?
  • Puis-je le trouver d’occasion ?
  • Où est-ce que le jeu a été produit ? Quel est son Ecoscore ?
  • Est-il fait pour durer ?
  • Que se passera-t-il lorsque je ne le voudrai plus ?

Vérifiez toujours d’abord le marché de l’occasion. Surtout en ce qui concerne les jeux dits Kleenex. Ces jeux se retrouvent souvent sur le marché de l’occasion. Et le marché de l’occasion est également un témoin crucial et pertinent. Si le même jeu s’y retrouve souvent, c’est qu’il y a quand même un souci quelque part. Beaucoup de gens essaient de s’en débarrasser. Il y a baleine sous banquise meeple sous plateau.

Enfin, quelle que soit les réponses à toutes ces questions, quoi que vous fassiez, ne vous arrêtez pas dans votre acte d’achat ! Si j’ai appris quelque chose en tentant le Zéro Déchet, c’est que se contenter de quelque chose dont on n’est pas satisfait à 100% signifie que vous n’en serez pas satisfait en fin de compte. Au final, le jeu, le produit acheté devient une perte de temps et d’argent.

Je ne vous dis pas de ne plus acheter de jeux, mais d’acheter ceux que vous allez vraiment kiffer ! Achetons moins, achetons mieux.

L’autre option qui s’offre à vous pour oser le Zéro Déchet, c’est de résister à l’achat d’une version « analogique » du jeu pour préférer son portage numérique, sur Board Game Arena, appli, plateformes ou Tabletop Simulator. De toute façon, soyons réalistes, en pleine troisième vague de corona, qui se voit encore à la maison pour jouer ensemble ???


Zéro Déchet, après l’achat

Maintenant que vous avez « craqué », qu’allez-vous faire du jeu ? Tsundoku ? Ou parties frénétiques pendant X-jours, semaines, mois, années ?

Et ensuite ? Que faire avec votre jeu quand vous en aurez « fait le tour » ? Vous aimez collectionner ? Vous vous dites que vous aurez du plaisir à le redécouvrir dans 1d4 années ? Vous décidez de le garder pour vos enfants, petits-enfants, nièces ou neveux ? Vous avez raison.

Et si vous ne voulez, ou ne pouvez plus garder le jeu, pour des questions de place, que faire avec ?

Retour

Au contraire d’éléments organiques, non, les jeux de société ne sont pas comme des pelures de banane, on ne peut pas les composter. Pas de retour à la nature !

Si dans la mouvance Zéro Déchet on aime bien composter, pour rendre à la nature ce qu’elle a bien été sympathique de nous offrir, et ainsi ne plus rien jeter à poubelle, cela devient un poil plus compliqué, et impossible, avec les jeux de société. Les jeux sont souvent composés de :

➡️ Du papier, carton, pour les cartes, le plateau, la boîte

➡️ Du bois, pour les jetons, les dés

➡️ Du plastique, pour le thermo, les figurines

➡️ Du métal, pour des figurines ou des pièces de monnaie. Mais c’est plutôt rare !

Alors certes, on peut recycler le papier, le carton, le métal, dans les bennes correspondantes.

Mais attention, le Zéro Déchet n’est pas le 100% recyclage, bien au contraire ! Recycler consomme de l’énergie et génère des émissions de gaz à effet de serre pour le transport, de la benne à l’usine de traitement, pour la transformation, pour la revente ensuite. Si vous n’avez pas le choix, alors oui, il vaut mieux recycler un jeu en le désossant.

Offrir

Si recycler, ou pire, jeter un jeu vous hérisse les poils, et ça devrait être le cas, rappelez-vous le but premier d’un jeu. D’être… joué ! Plutôt que de laisser prendre la poussière chez vous, plutôt que de le recycler, pour offrir à votre jeu une seconde vie, bien méritée, le mieux reste encore ces quelques autres possibilités :

➡️ Le revendre sur des sites de marché d’occasion

➡️ L’offrir à des amis, à de la famille

➡️ L’offrir à des associations caritatives qui seront contentes d’avoir des jeux de société à proposer

➡️ L’offrir à une ludothèque, qui est financée, souvent très peu, par les collectivités locales, et qui sera contente de recevoir de nouveaux jeux à proposer aux familles

➡️ L’offrir à une bibliothèque, qui pourrait monter un stock de jeux à proposer


Quelques idées ingénieuses et insolites pour utiliser les sachets de gel de silice trouvés dans vos boîtes de jeu

C’était l’inspiration première de cette boîte à outils. Comment recycler, réutiliser les sachets de silice, paru le 8 février 2020. Le revoici, si vous l’avez raté l’année passée.

Les jeux de société neufs contiennent souvent ces petits sachets de gel de silice. Ils servent à absorber l’humidité pour mieux conserver et protéger le matériel. Non toxiques, plutôt que de les jeter, voici quelques idées ingénieuses, insolites et utiles pour les utiliser et ne plus les jeter.

Chaque fois que vous achetez un nouveau jeu de société (ou un autre produit), c’est la même histoire. Vous trouvez dans la boite un ou plusieurs sachets de gel de silice avec la mention « Ne pas manger ». Et vous en faites quoi ? Vous les prenez et les jetez. Et si ces petits sachets pouvaient être utilisés autrement ?

Mais au fond, de quoi on parle ici ?

Le gel de silice est un polymère d’acide silicique [SiOx(OH)4−2x] :
L’intérieur de chaque graine est composé d’atomes de silicium reliés entre eux par des atomes d’oxygène. En surface, des groupes silanol (Si–OH) subsistent et sont responsables de la très forte polarité du gel de silice, ce qui lui donne son caractère hygroscopique. En présence d’eau, cette surface s’hydrate pour former une couche de molécules d’eau.

Pour résumer et faire simple, si vous n’avez pas de doctorat en chimie, le gel de silice est un matériau qui absorbe l’humidité. On le retrouve dans la litière pour chats, pour déshydrater les plantes, et en mini sachets pour la conservation des aliments secs ou des objets qui craignent l’humidité dans leur emballage. C’est cette dernière utilisation qui nous intéresse ici.

Son utilisation remonte à cent ans. Le gel de silice fut déjà utilisé pendant la Première Guerre mondiale dans les filtres des masques à gaz pour mieux le conserver de l’humidité. Et durant la Seconde Guerre mondiale, il servait à conserver la pénicilline et pour protéger les équipements électriques des moisissures.

Contrairement à ce que la mention « ne pas manger » que l’on retrouve sur les petits sachets, le gel de silice ou silica gel n’est pas toxique. Et pour s’en convaincre, cette substance chimique peut même être mise en contact avec des aliments sans provoquer le moindre risque.

Il est certes recommandé de ne pas ingérer ces sachets et de les tenir loin de la portée des enfants. C’est parce que ces granulés représentent comme n’importe quel petit objet un risque d’étouffement. Pareil pour les noix. Il faudrait attendre l’âge de 4 ans pour donner des cacahuètes et autres noix à ses enfants, justement pour la même raison. Les enfants âgés de moins de 4 ans risquent davantage de s’étouffer lorsque ils mangent des noix ou des graines, en raison du petit diamètre de leur œsophage. Et comme ces bambins ne mastiquent pas toujours parfaitement, cela peut peut présenter un certain danger.

Et comme ce gel de silice sert à absorber l’humidité, ils sont également susceptibles d’absorber une partie de l’eau contenue dans l’estomac des enfants. Pas glop ! Bon au pire ce n’est pas grave et n’entraîne pas une mort instantanée et déshydratée, il suffit alors de boire beaucoup pour faire « passer » le gel et éviter le désagrément.

Alors, on peut en faire quoi, de ces sachets ?

Vous ouvrez votre boîte de jeu, et là, vous découvrez un, deux cinq petits sachets remplis de ces satanées billes. Faut-il les jeter, tout simplement ? Non. Ces sachets peuvent en fait se montrer super utiles et super pratiques pour notre vie de tous les jours.

Voici quelques idées ingénieuses, utiles et insolites pour arrêter de jeter ces petits sachets de gel de silice trouvés dans nos boîtes de jeu neufs.

Un sac de sport qui sent enfin bon

Le sport, c’est bien. Mais le sport, avec des vêtements synthétiques, c’est souvent la mort ! En termes d’odeur. Transpirer dans des vêtements synthétiques ne sent jamais, jamais la rose après.

Les mauvaises odeurs proviennent en réalité des bactéries qui se propagent dans certains recoins, souvent humides et peu ventilés, et qui causent ces odeurs désagréables. Son sac de sport en est l’un des exemples. Et maintenant, grâce à vos jeux de société et les sachets de gel de silice qui s’y trouvent, c’est en passe de changer !

La prochaine fois que vous ouvrez une nouvelle boîte de jeu, plutôt que de jeter les sachets de gel de silice que vous trouvez, placez-en un ou deux dans votre sac de sport. Désormais, le sac et les vêtements qui s’y trouvent sécheront plus rapidement. Les bactéries ne pourront ainsi pas autant proliférer et ne pas laisser de mauvaises odeurs.

Attention, cela ne voudra pas dire que vous n’aurez plus à laver vos vêtements, mais juste que les mauvaises odeurs seront moins fortes.

Des lames de rasoir qui durent plus longtemps

Si vous vous rasez barbe, aisselles, jambes, vous savez certainement que si vous ne séchez pas votre rasoir immédiatement après l’avoir utilisé, votre lame de rasoir pourrait commencer à rouiller. Cette rouille réduit la durée de vie du rasoir et pourrait alors rendre le rasage désagréable et même dangereux.

La prochaine fois que vous ouvrez une nouvelle boîte de jeu, plutôt que de jeter les sachets de gel de silice que vous trouvez, placez-en un ou deux avec votre rasoir dans un étui pour garder vos lames en parfait état.

Des outils qui rutilent

Vous bricolez ? Vous disposez de deux-trois outils, ou d’une vraie boîte à outils super pro pour vous la péter quand vos beaux-parents viennent à la maison pour faire croire que vous êtes un ou une super bricoleuse ?

Sauf que. Si vous laissez ces outils dans un endroit humide, garage, cabane de jardin, salle de bain (don’t ask), vous prenez le risque qu’ils rouillent.

La prochaine fois que vous ouvrez une nouvelle boîte de jeu, plutôt que de jeter les sachets de gel de silice que vous trouvez, placez-en un ou deux dans la boîte à outils pour les garder au sec, mieux protégés contre la rouille et leur offrir une meilleure durée de vie.

Des aliments frais qui chatoient

Des aliments qui prennent l’humidité risquent de pourrir plus rapidement. Et donc de devoir être jetés, et ceci peut-être même bien avant leur date de péremption. Mais ce n’est pas une fatalité.

La prochaine fois que vous ouvrez une nouvelle boîte de jeu, plutôt que de jeter les sachets de gel de silice que vous trouvez, placez-en un ou deux dans vos armoires ou étagères où vous stockez les aliments secs comme les épices, les fruits secs, les céréales ou même certains légumes comme les patates ou les oignons. Il est même super utile d’en placer certains avec la farine ou le sucre. Enfin attention, n’ouvrez pas le sachet bien sûr, gardez-le fermé. En pleine « mode » du vrac, un petit geste pour la cuisine, un grand pas pour la planète, les sachets de gel de silice deviennent nos amis pour la vie.

Des écouteurs qui sentent bon

Depuis la « mode » des écouteurs intra-auriculaires, genre Airpods pour ne pas les nommer, à force d’être en contact avec nos oreilles, chaudes et humides, des bactéries peuvent s’y accumuler et relâcher des mauvaises odeurs, encore une fois. Et hop ! Vous connaissez la combine.

La prochaine fois que vous ouvrez une nouvelle boîte de jeu, plutôt que de jeter les sachets de gel de silice que vous trouvez, placez-en un ou deux. Non pas dans vos oreilles, bande de canaillous, je vous ai vus arrivés, mais près de vos écouteurs entre deux recharges. Le gel de silice pourra ainsi absorber l’humidité et empêcher la prolifération de bactéries.

Votre matos électronique au sec

Vous partez en rando prochainement ? À pied, à cheval, en paddle ? Et comment est-ce que vous transportez votre matos électronique, câbles, cordons, batteries de rechange, périphériques ? Et s’il devait pleuvoir ? Tous ces appareils électroniques pourraient prendre l’humidité et… morfler.

La prochaine fois que vous ouvrez une nouvelle boîte de jeu, plutôt que de jeter les sachets de gel de silice que vous trouvez, avant de partir en rando, placez-en un ou deux dans un ziplock fermé avec votre matos électronique. Une super idée, surtout si vous partez, comme moi parfois, en rando en paddle sur le lac de Genève. OK, si le ziplock tombe dans l’eau, pas certain que le sac reste hermétique et le gel de silice protège le tout, mais vous augmentez ainsi les chances de garder votre matos électronique au sec.

Des graines qui poussent

Est-ce que vous jardinez ? Est-ce que vous récoltez vos propres graines entre une saison et l’autre pour les replanter ? Et vous les conservez où, ces graines ? L’humidité présente dans l’air ou les armoires pourrait les faire pourrir. Bim, gel de silice !

La prochaine fois que vous ouvrez une nouvelle boîte de jeu, plutôt que de jeter les sachets de gel de silice que vous trouvez, placez-les dans un pot hermétique et déposez un paquet de gel de silice avec vos graines. Conservez le tout dans un endroit frais et sec jusqu’à ce qu’il soit temps de les planter au printemps.

Des sachets de gel de silice qui ne fonctionnent plus ?

Si après un certain temps d’utilisation vous trouvez que vos sachets de gel de silice ne sont plus efficaces, vous pouvez les sécher pour les réutiliser ensuite, pour leur conférer une nouvelle vie.

La prochaine fois que vous cuisez un truc au four, pain, biscuits, chat, mettez-les simplement avec sur une plaque à biscuits au four pendant une heure ou deux à feu doux, à 100 ou 150 degrés max. Ou mieux encore, pour éviter de devoir utiliser le four et dépenser de l’électricité ou du gaz pour ça, placez les sachets à l’extérieur par une journée chaude et ensoleillée pendant quelques heures. Tadaaaaaa. Ils seront comme neufs !

La prochaine fois que vous tombez sur ces sachets en ouvrant votre boîte neuve, avec toutes les idées que vous avez pu découvrir ici, pensez-y à deux fois avant de les jeter.


Et vous, le Zéro Déchet, vous pratiquez ? Et comment gérez-vous avec les jeux de société ?

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6 Comments

  • Frédéri Bac

    Article intéressant qui appuie sur l’idée que la démarche éco-responsable est applicable à chaque élément de vie et c’est bien la somme de tout qui fait (peut-être insuffisamment mais c’est déjà ça) avancer les choses 🙂

    Mon petit tips bonus : garder vos plaques de jetons depuncher et profiter-en pour faire un atelier artistique géant en les utilisant comme pochoirs 🙂
    Dernier exemple en date : Réaliser une fresque « La Chaussée des Géants » (en Irlande) en famille avec les formes hexagonales de Carcassonne (je parle bien des supports par les tuiles ^^)
    Petite note bonus : les écoles peuvent être demandeuse de ces formes cartonnées pour leur atelier également !

  • Alexgod

    Intéressant.

    Mais à mon avis sans le vouloir du tout vous faites aussi du greenwashing. Je pense par exemple et en particulier au paragraphe sur l’occasion. Acheter d’occasion c’est meilleurs pour l’environnement évidemment… non ? Je vois beaucoup de gens autours de moi se servir de l’occasion pour continuer à acheter beaucoup (et pas que des jds, coucou Vinted) en payant moins chers et en se parant d’écologie.

    En fait c’est beaucoup moins simple que ça : il y’a pas mal d’articles et d’études sur le sujet que je vous invite à consulter mais si je tente un résumé : aujourd’hui beaucoup de gros consommateurs achètent beaucoup en sachant qu’ils vont revendre vite derrière. Pourquoi ? Parce que cette revente le permet de financer leurs prochains achats ! Au final ils achètent même plus qu’avant (car quand on en revend pas on doit stocker et payer plein pot). Ils ne sont plus limités par la place et le porte monnaie. Et voilà comment vos achats d’occasion finance des achats de jeux neufs.

    On a beau tourner dans tous les sens le problème : il faut consommer moins. C’est ce qu’on appelle la décroissance. C’est la seule solution. Tout le reste y compris le recyclage qui est une belle fumisterie c’est des excuses pour ne pas avoir à changer radicalement de société. Et donc de jeux.

  • Dr nemrod

    Il me semble qu’une autre voie a emprunter (du côté des créateurs) est de privilégier les jeux avec le moins de plastique possible.

    Je pense notamment a l’utilisation des origamis pour servir de boîtes pour les jetons, pour les cartes etc… Il existe de nombreux tutos et groupes sur les réseaux pour apprendre a faire ses propres origamis.

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