Critiques de jeux,  Jeux de plateau

Wingspan 🦅 Le jeu de l’année?

Wingspan, ce tout nouveau jeu de société qui fait un buzz de ouf. Un jeu de gestion et d’observation d’oiseaux.


Wingspan, de quoi ça parle ?

D’oiseaux

De la Galinette cendrée, plus précisément:

Plus sérieusement, Wingspan, l’envergure (des ailes), en français, parle donc d’oiseaux, d’ornithologie, en proposant aux joueurs et joueuses de gérer des oiseaux d’Amérique du Nord.

Nid, œufs, nourriture, il faudra développer tout ça pour avoir la meilleure colonie en fin de partie.

Si le jeu ne propose pas une aventure épique et intense, le jeu présente 170 espèces d’oiseaux différentes vivant toutes en Amérique du Nord. Et tout y est rigoureusement scientifique.

Et comment on joue?

Son tour de jeu est extrêmement simple, on a le choix entre:

  • poser une carte « oiseau » sur son plateau, en défaussant les jetons « nourriture » indiqués sur la carte
  • prendre un certain nombre d’œufs qu’on place sur les cartes « oiseaux » posées
  • prendre un certain nombre de jetons « nourriture » affichés sur les dés (lancés depuis une magnifique tour à dés « mangeoire », autant superbe que gadget)
  • Piocher un certain nombre de nouvelles cartes « oiseaux » disponibles

Voilà, c’est tout. Les règles sont fluides et s’expliquent en deux minutes, montre en main.

Évidemment, il faudra un peu creuser pour expliquer les différents icônes présents sur les cartes et les conditions de victoire, cartes bonus + fins de manches, mais tout file.

Ces règles fluides présentent trois avantages:

  • initier de nouvelles personnes rapidement au jeu
  • proposer des tours hyper rapides, hyper nerveux
  • éviter la frustration, les blocages, on a toujours la possibilité de faire quelque chose dans le jeu

Et c’est tout?

Son plateau perso est composé de 15 emplacements pour cartes, sur trois lignes. Poser une carte oujouer un oiseau dans la première colonne ne nécessite aucun coût supplémentaire.

Mais les deuxième et troisième colonnes vous demandent également de défausser un œuf d’un oiseau de votre plateau, et les quatrième et cinquième vous demandent de cette fois de défausser deux œufs.

Certaines cartes d’oiseau vous donnent un bonus immédiat et unique lorsque vous les jouez, tandis que certaines autres affichent une bande rose qui vous donne un avantage quand quelqu’un à la table réalise une action spécifique.

Mais surtout, plus on pose de cartes sur son plateau et plus les actions deviennent puissantes, lucratives. Et ensuite, on active toutes les cartes « oiseau » de la ligne, pour utiliser leur bandeau brun. De quoi compter sur des actions permanentes toute la partie, et surtout, de quoi composer des combos de ouf.

Et comment on gagne ?

Le jeu est court. On ne joue que quatre manches, 26 tours en tout. Avec une mécanique maline que plus les manches avancent et moins on joue de tours, d’actions. 8 à la première, puis 7, 6 et enfin 5. Tendu.

À la fin des manches, on procède au décompte final (et pénible, voir ci-dessous).

On gagne des points de victoire pour :

  • Ses oiseaux posés. Chacun d’entre eux indique un certain nombre de PV relatifs à leur coût de pose en nourriture et à la puissance de leur action spécifique
  • Ses jetons, œufs et cartes posés sur chaque oiseau
  • Ses cartes bonus, des objectifs secrets
  • Les PV amassés lors des majorités

Et là, c’est le drame. Le décompte final est fastidieux et surtout, incontrôlable. Le gros point noir du jeu.

Pendant toute la partie, on gère sa popote d’oiseaux dans son petit coin d’écosystème, et bim, au moment du décompte, on découvre combien de points de victoire on a réussi à accumuler. Et pareil pour celui des autres.

Le décompte final est la grosse surprise, en bien quand on gagne (mais on ne sait pas trop comment) et en mal quand on perd (mais on ne sait pas pourquoi).

Interaction ?

Sur l’IGUS, l’échelle de mesure de l’interaction dans les jeux, Wingspan atteint un 2/5.

Pourquoi ?

Parce que dans Wingspan, on peut chouraver des cartes « oiseaux » que les autres pourraient rechercher, et encore, on ne sait pas vraiment si c’est le cas. Et également leur piquer des dés « nourriture » de la mangeoire que les autres pourraient convoiter, et encore, on ne sait pas si c’est vraiment le cas.

Donc une interaction polaire et dans le brouillard.

La seule interaction « directe » intervient avec les objectifs de fin de manche décomptés par majorité.

Dire qu’il n’y a pas d’interaction dans Wingspan serait toutefois une erreur. Tout jeu de société implique une interaction, à commencer par celle de se retrouver assis.e à côté d’autres personnes (à moins d’y jouer en solo, on en parlera plus bas). Et qui dit jeu dit également victoire (et… échec). Donc une course aux points qui engendre forcément une certaine interaction.

Mais souvent, quand on parle d’interaction, on pense à baston, en prise directe sur le jeu des autres. Ce qui n’est de loin pas le cas dans Wingspan.

Et encore, Wingspan propose deux modes de jeu pour « adoucir » encore plus cette interaction déjà bien allégée, en choisissant un système d’objectifs de fin de manche moins francs, sans lutte de majorité.

À combien y jouer ?

On peut y jouer de 1 à 5.

Comme d’hab avec les jeux Stonemaier Games, Scythe et Charterstone , un mode solo est inclus, utilisant un adversaire fictif, une sorte d’IA, l’Automa. Cette « IA » pioche des cartes par tour affichant des instructions et marquent des points à la fin du jeu pour générer une compétition virtuelle. Si on est fan des jeux solo, Wingspan peut s’apprécier ainsi

À 2-4, le joue tourne vite et bien, on a / aurait presque l’impression de suivre ce que les autres font, et comment essayer de les freiner dans leur développement.

À 5, cela devient juste impossible de tout suivre.

En fait, la formule est la suivante: plus il y a de monde à la table et moins on suit ce qui s’y passe, et plus on finit par jouer dans son coin sans se soucier des autres. Donc plus l’interaction se refroidit pour finir par devenir glaciale. À 5, c’est tout à fait jouable, mais moins appréciable.

Alors, Wingspan, le jeu de l’année ?

Non, faut pas pousser non plus.

Les médias non-ludiques se sont emparés du phénomène. The New York Times et The Guardian, tous deux présents plus bas dans l’article, ont catapulté le jeu sur le devant de la scène internationale en créant un formidable buzz. Avec pas moins de 3’000 jeux qui sortent chaque année, être ainsi propulsé sur les feux de la rampe ne peut que piquer sa curiosité.

Mais est-ce que le jeu parvient à honorer cette hype ?

Le jeu est surtout très classique : ressources, objectifs communs et secrets. Rien d’extraordinaire, des jeux comme ça il en pleut depuis un bon nombre d’années.

Il y a toutefois plusieurs aspects qui font de Wingspan une excellente proposition ludique: son thème, bien intégré, sa rigueur scientifique, son somptueux matériel tout en couleur pastel, ses mécaniques de jeu, fluides, ses possibles combos.

Mais au final, on reste un peu sur sa faim.

Le souci majeur du jeu : on vole (c’est en lien avec le thème) à vue. Impossible de savoir combien de points on totalise au fil et à la fin de la partie. Et on en sait encore moins sur les points des autres.

Au moment du décompte final, c’est la surprise totale. On a gagné, ou perdu, et voilà. On essaie de faire au mieux dans son coin, sans pouvoir observer ou agir sur le jeu des autres.

Si le jeu évacue toute frustration, un facteur crucial dans la plupart des jeux, dans Wingspan, on n’est jamais bloqué, on a toujours quelque chose de plus ou moins bien à faire pour avancer, se développer pour grappiller quelques PV: prendre des œufs, des nouvelles cartes « oiseaux », des ressources, poser un oiseau.

Mais une fois arrivé au décompte final, c’est à ce moment-là que la frustration jaillit. Celle de ne pas avoir pu améliorer son jeu ou suivre celui des autres.

❤️️ Ce qui nous a plu ❤️️

✅ Un thème aussi original que vraiment bien intégré

✅ Un jeu créé 100% par une femme auteure, ce qui est plutôt rare dans le milieu du jeu de société, et qui plus est, illustré par trois illustratrices

✅ Un superbe matériel. Et ça commence déjà avec les règles, au papier-plastique à la texture grumeleuse inhabituelle, surprenante et agréable. Viennent ensuite les œufs, la tour, les couleurs douces et pastel, et surtout, les représentations des 6’000 170 oiseaux tous différents. Pas de fig, peu de plastique, hormis les portes-cartes et soucoupes à ressources, tout y est… organique

✅ 170 cartes oiseaux toutes uniques, toutes scientifiquement rigoureuses : habitat, nid, nourriture, spécificité

✅ Une mécanique de jeu hyper fluide : une action à son tour, puis des cartes qui peuvent s’activer par ligne

✅ Des tours hyper rapides

✅ Jouer de moins en moins à mesure que la partie avance, puisqu’on pose à chaque fois un cube « action » sur la grille des objectifs de manche

✅ Pouvoir réaliser des combos (d’oiseaux) de ouf

✅ Aucune frustration, aucun blocage, on peut toujours faire quelque chose

💔 Ce qui nous a moins plu 💔

❌ Un décompte final fastidieux et frustrant, le gros point noir du jeu pour nous

❌ Une interaction polaire et clivante. Chacun et chacune joue dans son coin, avec quelques moyens d’impacter le jeu des autres: majorités de fin de manche, dés « ressources », cartes à prendre avant et quelques cartes « oiseaux » qui peuvent interagir avec celles des autres. Mais hormis cela, l’interaction est glaciale. Un aspect qui pourra refroidir (c’est le cas de le dire)

❌ Un jeu au final très classique: cartes, ressources, objectifs communs et secrets. Voilà. On peut rester sur sa faim et on ne va pas tout-à-fait crier au génie

❌ Que le jeu ne place que oiseaux vivant aux États-Unis. Mais en même temps c’est normal, l’autrice est américaine, et comme les règles le stipulent, « les informations sur les oiseaux proviennent du site All About Birds du Cornell Lab of Ornithology (allaboutbirds.org), du guide des oiseaux d’Amérique du Nord Audubon (www.audubon.org/bird-guide), et du Sibley Field Guides to Birds of Eastern North
America and Western North America, par David Allen Sibley. »

À quand une extension avec des oiseaux européens ? Pour apporter au jeu une couleur « locale » et lui conférer une couche éducative supplémentaire ? À quand des parties de Wingspan obligatoires dans les cours de SVT ? ☺️

Score :

Anticipation : 4/5

Impossible de faire l’impasse sur ce titre le plus buzzé de 2019. Un jeu sur le thème de l’ornithologie ? Original.

Mais est-ce que le jeu parviendra à honorer le piaillement qui l’entoure ?

Pendant la partie : 3/5

Des tours rapides, fluides, mais presque un jeu-vaisselle à force de jouer dans son coin avec un impact minimal sur celui des autres. Et un décompte final fastidieux et frustrant.

Un jeu qui se joue presque « à l’aveugle ». On « vole » (c’est le cas de le dire) à vue, sans jamais savoir où en est dans les points.

Après la partie : 4/5

On y rejoue ? Oui, OK, pourquoi pas, pour découvrir de nouveaux oiseaux, essayer d’autres stratégies, essayer de poser des combos encore plus puissants.

Score global : 4/5

Un bon jeu, oui. Un très bon jeu, oui. Un excellent jeu, non. Le jeu de l’année? Non plus (de toute façon, ça serait présomptueux de l’annoncer, nous ne sommes qu’en… mai. La déferlante ne sort que dans quelques mois à la rentrée ludique de septembre-octobre).

Nous avons accordé au jeu un pouce levé, une recommandation Gus&Co, car malgré quelques points noirs, son classicisme, son interaction polaire, son manque de visibilité dans les points, Wingspan fait passer un bon moment et son thème, mécanique, matériel et rigueur scientifique parviennent à le faire sortir « de la masse ».

Buzz buzz buzz

Rarement un jeu aura connu un tel buzz outre-Atlantique, au point de passer dans des médias très grand public (NYTimes, Guardian). Pas impossible que nos médias de ce côté-ci de l’Atlantique saisisse la balle au bond une fois que le jeu sera à nouveau en stock (courant mai 2019).

Le problème avec le buzz, c’est qu’il est à double face: il peut autant placer un produit culturel, un jeu, un livre, un film, une série sous les feux de la rampe pour lui apporter une certaine visibilité, mais il peut également susciter beaucoup d’attente. Et cette attente, cet espoir peuvent finalement provoquer une certaine déception parce qu’on s’attendait à autre chose, à un truc de ouf.

J’en veux pour preuve les saisons deux des séries buzzées en saison 1 (Stranger Things, Handmaid’s Tale…) qui ont souvent fini par décevoir.

On peut s’attendre à ce que Wingspan engendre deux réactions radicalement différentes: un phénomène des « Habits Neufs de l’Empereur », oui, comme le conte :

Personne n’osera dire de « méchantes » choses sur le jeu, parce que tellement de monde en dit tellement de bien.

Mais également, le jeu aura ses détracteurs et détractrices les plus farouches, les plus déçu.e.s, parce le jeu ne répond pas aux attentes espérées.

Qu’on soit déçu ou emballé, le jeu va connaître une belle carrière, et les médias y sont certainement pour quelque chose. On lui prédit déjà quelques prix ludiques en 2019-2020.

Et encore une chose

Parlons des médias, justement. Le New York Times a sorti un article sur l’auteure et son jeu. Un article de ouf.

À découvrir sans plus attendre ici :

Et le Guardian lui a emboîté le pas, avec un autre article dithyrambique qui s’intéresse aux jeux de plateau qui mettent la science en avant :

Et encore une dernière chose

Les femmes auteures de jeux de société se font extrêmement rares dans le milieu. Mais c’est peut-être/gentiment (rayez la mention inutile) en train de changer.

D’ailleurs, l’autrice de Wingspan, Elizabeth Hargrave, fort de sa création, a lancé une initiative louable, celle de recenser toutes les autrices et personnes non-binaires de jeux de société dans le monde. Elle y a même rajouté quelques noms fameux d’autrices aujourd’hui décédées (dont la co-créatrice de Sherlock Holmes Détective Conseil).

Et au final, même s’il y en a quand même largement moins que les hommes (blancs), le constat n’est pas aussi sombre et accablant que ce que l’on pourrait penser, avec 200 femmes et personnes non-binaires recensées.

🔴 La liste est ici, et elle fait du bien.

Et encore une toute dernière chose

⚠️😱 Et au fait, en parlant d’oiseaux, phénomène inquiétant, on observe la disparition des oiseaux dans les campagnes à une vitesse « vertigineuse ».

Vous pouvez consulter les règles Wingspan en français ici.

Vous pouvez trouver Wingspan en français chez Philibert ici.

Et chez Play-in ici.

Pour vous proposer une expérience de lecture plus agréable, nous ne vous proposons aucune publicité et tentons de rester le plus simples possibles. Notre équipe prend soin de recommander des jeux et espérons que vous apprécierez! Juste pour que vous le sachiez, Gus&Co entretient des relations d’affiliation avec Philibert. Ainsi, si vous achetez quelque chose en cliquant sur nos liens, nous pouvons obtenir une petite part des revenus, ce qui nous permet d’acheter d’autres jeux et de continuer à pouvoir vous proposer de nouveaux articles.

  • Date de sortie : Mars 2019 pour la toute première sortie, déjà épuisée. Un deuxième tirage est en cours pour… mai 😞
  • Langue : Française
  • Produit en : Chine
  • Auteure / autrice : Elizabeth HARGRAVE
  • Illustratrices : Natalia ROJAS, Beth Sobel, Ana Maria MARTINEZ JARAMILLO
  • Editeur : Matagot en VF, Stonemaier Games en VO
  • Nombre de joueurs et de joueuses : 1 à 5 (optimum: 2-4)
  • Age conseillé : Dès 10 ans (jamais moins)
  • Durée : 90′
  • Thème : Ornithologie
  • Mécaniques principales : Collection, dés, objectifs
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9 Comments

  • Tom Tom

    Excellent article que je viens de lire à la volée.
    En effet, Wingspan est un jeu très élégant et très bien documenté. Quel matériel somptueux !
    Dans les mécaniques, il rappelle plutôt Terraforming Mars mais il est davantage répétitif.
    Son principal bémol est qu’il risque de lasser car oui collectionner des oiseaux n’est pas aussi palpitant que coloniser une planète et apporte moins de variété au niveau « engine building ». Mais avec une belle extension, cela pourrait tout changer…
    Peut être pas le meilleur jeu de l’année mais sans doute dans le Top 5 pour moi, pour l’instant.

  • Ange

    j’avais repéré ce jeu via le sympathique blog des gais lurons du magasin toulousain « Le passe temps » (si vous ne connaissez pas, regardez quelques séquences, c’est sympa, mais la séance de Wingspan est particulière et n’est pas du tout dans leur schéma habituel).
    Bref, cette nouvelle critique confirme mon envie de découvrir le jeu (mais y a pas urgence). Donc je ferai peut-être un nouveau commentaire une fois testé ! 😉

  • stiphn

    C’est marrant je n’ai pas du tout le même ressenti que vous sur le décompte des points. Je le trouve au contraire élégant (point des cartes + tout les autres éléments sur le plateaux rapportent un point). La mécanique des objectifs de manche couplée à la réduction du nombre d’action également.

    Là où je suis d’accord, c’est sur le côté hype qui peut gâcher la découverte et l’appréciation du jeu. Etonnament, un autre jeu ayant eu cet effet c’est Scythe du même éditeur. Mais j’ai eu le plaisir de le faire découvrir à des amis joueurs occasionnels qui n’en n’avaient jamais entendu parler, sans rien leur promettre, et ils ont été conquis

  • Paul

    Merci Gus pour ce test tant attendu !
    Jeu de l’année ou pas, il me tarde de tester la bête (à plumes) pour me faire mon avis de joueur, et admirer le matériel bien sûr.

  • Gilles

    La comparaison avec Terraforming Mars vient sur l’utilisation des cartes. Le dilemne reste le même une fois les cartes en main. Est-ce que je garde cette carte ou pas (idem pour Bruges) sachant qu’elle peut être jouée ou utilisée comme monnaie (glissée sous une carte, défaussée pour piocher une carte de plus). Mais tout l’intérêt de ce jeu est son accessibilité, sa durée et surtout son thème. Enfin un jeu qui ne nous sert pas de la SF, du Zombie, du post apocalyptique, de l’heoric fantasy. Jouer en découvrant l’univers des oiseaux est merveilleux d’autant que les images sont fidèles. Des extensions sont prévus pour avoir les oiseaux des autres continents dont ceux de l’Europe et faire découvrir à tous nos magnifiques passereaux, nos rapaces et autres palmipèdes de nos contrées. S’il peut en plus donner envie à certains de les observer avec des jumelles dans leur milieu naturel c’est magnifique.
    J’adore Terraforming Mars mais c’est réservé à mes amis joueurs. Pour les moins joueurs Wingspan fait un tabac car plus immédiat, plus évident, plus épuré. Ces joueurs là sont plus nombreux. Wingspan sortira à mon avis plus souvent.

  • Perez

    Franchement , c’est en regardant le règles du jeu en vidéo, que j’ai flashé littéralement . Un thème hyper familial, une mécanique pas innovante mais hyper fluide , je trouve au contraire , passionnant de ne pas savoir qui va gagner jusqu’à la fin , on est moins frustré pendant la partie . Un jeu qui va amuser autant les femmes que les hommes et dès 10 ans en plus ! Les retours de ce jeu sont excellents , franchement, biensur que c’est le jeu de l’année !

  • Adesci

    bonjour,
    je n’aurais cru un jeu avec un thème sur les oiseaux ….. et pourtant j’ai vraiment bien aimé la seule partie que j’ai fait.
    du coup …… il me faut acquérir ce jeu !!!!
    @+

  • Nicolas

    Je sais pas si tu verras ce commentaire, Gus, vu que l’article n’est pas tout jeune. J’ai reçu le jeu aujourd’hui seulement à cause de la rupture de stock. Tu parles de peu de plastique mais quand j’ai ouvert la boite j’ai été pas mal horrifié. Il y a le support pour le marché de cartes (moche et pas dans le look du reste en plus), les oeufs, la pléthore de sacs en plastique pour les composants et les « soucoupes » pour les contenir durant la partie. Ah oui, le papier plastifié. Je ne comprends pas. Les éditeurs ! Vous regardez un peu les nouvelles ? Et si vous vous demandez ce qu’il faut faire pour faire un pas dans le bon sens, quand je vois ce que vous mettez dans les boites, les solutions elles sont pourtant évidentes. Les cartes du marché, je peux les poser sur la table. Les composants je peux les mettre dans des tasses que j’ai déjà. Le suremballage on peut le diviser de moitié. Allez, je passe sur les oeufs, faisons-nous plaisir !
    Alors Gus, tu mettrais quoi comme écoscore finalement ?

    PS: je sais, je fais partie du problème, j’ai acheté le jeu (je connaissais la présence du porte-cartes et des oeufs) mais sachez qu’il est mis à disposition de tout joueur sur Coludik pour ceux qui voudraient en profiter sans acheter un jeu de plus.

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