Point City jeu
Critiques de jeux,  Jeux de plateau

Point City : Moins de salades, plus de villes

🏙 Point City, digne successeur de Point Salad ? On a testé le spin-off. Un petit bijou qui modernise le genre construction de moteur.


Point City

⚠️ Avertissement : Dans un souci de transparence envers notre communauté, nous tenons à préciser que cet article reflète notre opinion personnelle sur le jeu. Nous n’avons reçu aucune contrepartie de la part de l’éditeur du jeu. Nous avons acquis et testé le jeu de façon indépendante, sans lien commercial avec son éditeur. Les avis présentés ici représentent notre analyse honnête et impartiale du jeu, basée sur notre propre expérience.


Point Salad, le populaire jeu de cartes sorti il y a quelques années, vient de voir naître un petit frère : Point City. Ce nouveau jeu de construction de moteur ravira les fans du premier volet. Dans cet article, nous allons explorer en détails Point City, pour comprendre ce qui fait son attrait.

Tout d’abord, faisons un rapide rappel de Point Salad. Dans ce jeu rapide et chaotiquement fun, les joueureuses piochent des cartes sur un marché commun. Un côté des cartes montre un légume (oignon, tomate, poivron jaune, laitue, chou, carotte), tandis que l’autre indique une condition de score (2 points par carotte, 5 points pour chaque combinaison tomate/chou/oignon etc). La tension du jeu vient de l’équilibre à trouver entre collectionner les cartes de score, qui rapportent des points, et les cartes de légumes, qui permettent d’activer les premières. Les deux étant sur la même carte mais sur une face différente.

Point City reprend ce principe, mais ajoute une dimension (beaucoup plus) stratégique. Regardons de plus près le fonctionnement du jeu.

Point City matériel

Point City : Mise en place

Point City utilise un gros deck de cartes, divisé en 3 niveaux signalés par la couleur et le nombre de points au dos des cartes bâtiments. Les cartes des niveaux supérieurs sont plus précieuses mais aussi plus chères.

Pour préparer une partie, on mélange chaque niveau séparément. On retire un certain nombre de cartes en fonction du nombre de joueureuses, comme indiqué dans la règle. On empile ensuite les paquets dans l’ordre croissant (3, puis 2, puis 1 au dessus), faces ressources visibles. On crée ensuite un marché, une matrice 4×4, faces ressources visibles. On pioche aléatoirement des jetons Civiques selon le nombre de joueureuses. Chaque personne reçoit une carte Joker Ingéniosité. C’est parti !

Point City plateau

Un tour de jeu

Dans Point Salad, on pouvait prendre n’importe quelle paire de cartes sur le plateau. Dans Point City, c’est plus restrictif. On peut soit piocher 2 cartes du deck, soit 2 cartes du plateau adjacentes orthogonalement (pas en diagonale).

De plus, pour prendre une carte Bâtiment, il faut pouvoir en payer le coût en ressources entièrement. On peut cependant prendre nos 2 cartes dans n’importe quel ordre, ce qui permet de payer la seconde avec les ressources de la première. Oui parce que certains bâtiments confèrent des ressources permanentes.

Cartes

La plupart de ces bâtiments confèrent des points et/ou des ressources permanentes. Mais certains ont une icône Civique : ils permettent de prendre un jeton Civique, pour des points en fin de partie (comme dans Point Salad).

On continue à prendre des cartes et à les remplacer jusqu’à ce que le plateau ne puisse plus être rempli. C’est la fin ! On compte les points des bâtiments et des jetons Civiques. Le plus haut score l’emporte ! Easy.

Point City, verdict

À sa sortie, Point Salad fut un énorme succès grâce à son équilibre tactique : il faut surveiller les autres sans trop calculer. C’est un jeu rapide, parfait pour tous publics. Point City demande plus de stratégie et plaira aux joueuses et joueurs expérimentés.

Tout d’abord, le graphisme est appréciable : des centaines d’illustrations uniques de Dylan Mangini et 6 nouvelles icônes de ressources. Les couleurs sont aussi vives que dans Point Salad.

Le gameplay est excellent. Alors oui, je ne suis pas forcément très… objectif. Je dois vous faire une confidence, j’adore les jeux de construction de moteur (ou engine-building, en anglais), donc Point City me parlait. La répartition des ressources semble équilibrée : il n’y a pas de combinaison évidente pour gagner. On doit trouver son propre chemin vers la victoire.

Au début, il faut varier les ressources pour garder des options. Puis construire des bâtiments le plus tôt possible. Choisir entre un bâtiment rapportant des points ou des ressources n’est pas facile. Personnellement je me concentre toujours d’abord sur le moteur. Construire des Bâtiments Civiques guide efficacement vers des combinaisons gagnantes.

Mon seul reproche : il est difficile de se rappeler quelles cartes viennent d’où et vont où, avec un petit côté bonneteau. Avec de l’habitude, ce souci mineur disparaît.

Point City ne remplace pas Point Salad. Ce sont des frères, partageant l’ADN mais distincts. Les fans de Point Salad, rapide et simple d’accès, comme ceux de Splendor et autres jeux de construction de moteur, seront séduits par Point City.

Pour résumer :

🔍 Accessibilité : Point City est plus complexe que Point Salad, mais reste abordable. Pas trop de calcul ou de suivi requis. Parfait « bridge game » ou « gateway game » vers des jeux plus stratégiques.

🎨 Esthétique : graphismes colorés et joyeux, dans la lignée de Point Salad. Icônes claires. Illustrations détaillées qui immergent dans l’univers. Qualité ludique et visuelle.

🔄 Rejouabilité : nombreuses combinaisons de ressources/bâtiments rendent chaque partie unique. Pas de stratégie évidente donc défis renouvelés.

🎉 Ambiance : conviviale et légère comme Point Salad. Accessible en famille ou entre amis. Petite prise de tête bienvenue. Satisfaction de construire sa propre ville.

💡 Innovation : mécanisme d’auto-correction ingénieux pour transformer les ressources en bâtiments. Apporte dynamisme et surprise. Marque de fabrique de Flatout Games.

👥 Comparaison à d’autres jeux : mélange harmonieux d’éléments de Point Salad, Splendor et Machi Koro notamment. Réussit à se démarquer grâce à son identité propre.

En conclusion, Point City saura ravir une large gamme de joueuses et de joueurs. Ses mécanismes malins, son esthétique soignée et son gameplay addictif en font un incontournable pour les fans de jeux de cartes légers et de construction de moteur. Le petit frère de Point Salad a tout d’un grand ! Pas révolutionnaire, mais efficace ! Mais pas révolutionnaire. Petit, léger, fluide et un brin chaotique.

Très bon !

Note : 4 sur 5.

  • Création : Molly Johnson, Robert Melvin, Shawn Stankewich
  • Illustrations : Dylan Mangini
  • Édition : Gigamic
  • Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4 (tourne bien à toutes les configurations)
  • Âge conseillé : Dès 10 ans (bonne estimation)
  • Durée : 25 minutes
  • Thème : Ville
  • Mécaniques principales : Collection, construction de moteur. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.

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Article écrit par Loïc. Breton d’origine et exilé depuis peu en Suisse (pour son chocolat, surtout), Loïc vit et respire jeux de société. Il est toujours prêt à sortir cartes et plateaux pour s’amuser et partager sa passion débordante. Joueur dans l’âme, sa devise est « Une petite partie, entre deux arrêts de bus ? ».

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