Critiques de jeux,  Jeux de plateau

Mindbug, jeu de cartes aux combats épiques

Découvrez Mindbug, le nouveau jeu de cartes créé par Richard Garfield. Affrontez vos adversaires en invoquant des créatures. Puissant !


Mindbug

⚠️ Avertissement : Pour faire écho à notre article sur le marketing d’influence dans le jeu de société, et dans le cadre d’une démarche de transparence, nous tenons à vous informer que ce jeu nous a été offert par l’éditeur. Notre avis reste toutefois impartial et sincère. Nous vous exposons ici les qualités et les défauts du jeu.

S’il y a bien un jeu qui buzze, qui hype ces jours, c’est Mindbug.

Mindbug est le tout nouveau jeu de cartes co-créé par Richard Garfield, le créateur de Magic: The Gathering. Dans Mindbug, vous invoquez des créatures étranges et les envoyez au combat contre votre adversaire. Oui, dit comme ça, on dirait un tout petit peu beaucoup Magic The Gathering du même auteur…

Pour jouer à Mindbug, vous devez avoir dix cartes créatures et deux cartes Mindbug. Vous piochez cinq cartes créatures au début de la partie et vous en jouez une par tour. Soit vous en utilisez une pour attaquer votre adversaire, soit vous en posez une devant vous. C’est tout. Et évidemment, les cartes créatures ont des capacités spéciales qui peuvent affecter le jeu.

Les deux cartes Mindbug, quant à elles, vous permettent de prendre le contrôle d’une créature adverse. On ne possède que deux de ces cartes, et c’est tout. Une fois utilisée, on les retourne, et elles ne peuvent plus revenir en jeu.

Le but du jeu est de réduire le total de vie de l’adversaire à zéro, sachant qu’on commence avec trois points de vie. C’est peu. C’est très peu ! À zéro, donc, on a perdu. Une partie de Mindbug peut aller très, très vite. Ces points de vie peuvent toutefois augmenter en cours de partie selon les effets des cartes, des créatures jouées.

Dans le vif du sujet

Mindbug se joue en plusieurs tours, où chaque joueureuse peut jouer une carte de sa main ou en utiliser une déjà posée. Puis on finit son tour en piochant de nouvelles cartes pour refaire sa main à 5 cartes. Les cartes représentent des créatures qui ont des effets variés, comme attaquer, se défendre, soigner, voler, etc. Le jeu se termine donc quand l’un des joueurs ou joueuses n’a plus de points de vie. Oui, comme dans Magic.

Ou également, quand il ou elle ne peut plus rien faire, ni piocher, ni poser, c’est plié. Oui, comme dans Magic aussi, quand sa « bibliothèque » est épuisée.

Les Mindbugs sont des cartes spéciales qui ont la capacité de contrôler mentalement une créature adverse. Quand vous jouez un Mindbug, vous choisissez la créature qui vient d’être jouée et vous la prenez pour vous. Hop, récup ! Vous pouvez alors utiliser son effet, parce qu’elle est désormais à vous. Les Mindbugs sont donc des cartes très stratégiques qui peuvent changer le cours du jeu.

Il y a quatre Mindbugs dans le jeu. Chaque personne en reçoit deux au début de la partie. Les Mindbugs sont des cartes à part, qui ne font pas partie des cartes créatures. Il y a 48 cartes créatures + 4 Minbugs. Le jeu n’est donc constitué que de 52 cartes, et c’est tout. C’est extrêmement peu ! C’est extrêmement efficace. Lors de la partie, seules 20 cartes créatures sont utilisées, et pas le reste, donc 10 par chaque personne.

Exemples de créatures

Les créatures de Mindbug ont toutes des capacités uniques et puissantes qui peuvent être plus ou moins utiles selon la situation. En général, il peut être intéressant de contrôler une créature qui a un effet immédiat, comme un Dracompost qui permet de jouer une carte de sa défausse (mais qui peut être récupérée avec une carte Mindbug), comme une Hydrescargot qui détruit une créature chez l’autre, si vous en contrôlez moins, ou comme un Kangasaurus Rex qui détruit TOUTES les créatures adverses de puissance 4 au moins (balèèèèèèze !).

Si dans Magic le glossaire des effets spéciaux est aussi long qu’une journée sans tofu (donc très long), dans Mindbug, il est plus court.

Alors certes, il faudra 2-3 parties pour apprécier et gérer tous ces effets en situation, mais tout est indiqué, affiché, expliqué sur les cartes.

Richard Garfield. Comme le chat ?

Richard Garfield est un mathématicien et concepteur de jeux américain. Il est le créateur du jeu de cartes à collectionner Magic : l’assemblée, qui a révolutionné le genre. Il a également conçu d’autres jeux de cartes et de plateau. Dont Mindbug qui nous intéresse aujourd’hui. Mais aussi de nombreux autres titres, édités par ailleurs pour la plupart par Iello en VF.

Richard Garfield a été influencé et inspiré par plusieurs jeux de société, notamment Rencontre Cosmique, l’un des meilleurs jeux de science-fiction où les joueureuses peuvent utiliser des pouvoirs spéciaux pour conquérir des planètes. Il a aussi été influencé par les jeux de rôle, les maths et la logique.

Qu’on kiffe, ou pas, ses jeux, là n’est pas la question, on doit l’admettre, Richard Garfield a une influence importante dans le monde du jeu de société. Il a su créer des mécanismes innovants et ludiques qui plaisent à un large public.

Mais surtout, pour la plupart, ses jeux sont tellement intenses et passionnants qu’on y pense hors-partie. Comment affiner, obtenir telle ou telle carte, deck ou stratégie ? C’est le cas, c’est mon cas avec Mindbug. Moins j’y joue (en vrai) et plus j’y joue (toute seule dans ma tête).

Mindbug, Magic, même combat (de créatures) ?

Mindbug et Magic sont donc deux jeux de cartes créés par Richard Garfield. Mindbug est un jeu plus simple et rapide que Magic, où les joueureuses n’ont pas besoin de ressources pour jouer leurs cartes. On pioche, on pose, et puis c’est tout. Dingue ! Pas besoin de mana, de X tours pour poser X créatures.

Magic est un jeu plus complexe et stratégique, où les joueureuses doivent gérer leurs ressources et leurs couleurs de mana. Pas dans Mindbug. On pioche, on possède, on pose. Et puis c’est tout. Difficile de faire plus simple !

Alors oui, Mindbug et Magic sont deux jeux de cartes qui impliquent des créatures fantastiques et des sorts. il faut toutefois relever quelques différences notables entre eux :

  • Mindbug est un jeu plus récent, sorti en 2022 après une campagne Kickstarter réussie en novembre 2021, puis chez Iello ce vendredi 10 mars 2023, tandis que Magic existe depuis 1993. Ben oui. 30 ans plus tard.
  • Mindbug est un jeu pour deux seulement, tandis que Magic peut se jouer à plusieurs. Enfin, Mindbug aussi, avec variante (voire plus bas). Finalement, laissez tomber ce point…
  • Magic utilise cinq couleurs de mana différentes, avec des coûts variables selon les cartes. Mindbug, non, rien. On peut poser n’importe quelle carte, même la plus puissante, et rapidement. Cheaté !
  • Mindbug a des créatures plus originales et humoristiques, comme un Dragon de Compost, une Hydre Escargot, ou un Kangasaurus Rex, tandis que Magic a des créatures plus… classiques et sérieuses, comme des Dragons, des Anges, ou des Zombies.
  • Avec ses deux cartes Mindbug, la part de bluff est beaucoup plus importante que dans Magic. On sait qu’on peut se faire chouraver sa carte avant de l’activer. Mais on ne sait jamais quand. Ces cartes servent de menace constante, visible,… menaçante (tout le principe d’une menace).

L’impact de Magic sur l’industrie du jeu de société

30 ans. Cette année, on fête ses 30 ans d’existence. Qui ne connaît pas Magic the Gathering ? Il s’agit d’un jeu de cartes à collectionner créé en 1993 par Richard Garfield, l’un des co-auteurs de Mindbug, et publié par Wizards of the Coast.

Magic est un jeu vraiment intéressant et important qui a eu un impact énorme sur l’industrie du jeu de société.

Une des choses les plus impressionnantes de Magic the Gathering est qu’il a popularisé les jeux de cartes à collectionner. Vous connaissez peut-être d’autres jeux comme Yu-Gi-Oh!, Pokémon, ou Hearthstone. Tous ces jeux ont été inspirés par Magic the Gathering.

La popularité de Magic the Gathering a attiré de nouveaux joueurs et joueuses dans la communauté des jeux de société, ce qui a aidé à stimuler la croissance de l’industrie en général. Merci Magic, merci Richard.

En plus de populariser les jeux de cartes à collectionner, Magic the Gathering a également introduit de nouveaux mécanismes de jeu qui ont été repris par d’autres jeux de société. Le concept de collecte et de mélange de cartes pour créer un deck unique a été un élément clé de Magic the Gathering et a, on ne va pas se le cacher, influencé la conception de nombreux autres jeux de société.

30 ans. Dingue quand même. Quels sont, quels seront les jeux qui fêteront leurs 30 ans d’existence, qui seront toujours et encore profitables ? Ils sont comptent sur les doigts de pas beaucoup de mains, en vrai.

Mindbug, Magic light

Pour faire simple, Mindbug, c’est du Magic allégé. On y retrouve tous les aspects, comme le mal d’invocation (une créature jouée ne peut pas attaquer le même tour, en principe, sauf si elle a célérité) ainsi que certains pouvoirs -lien de vie, vol, initiative, gardien- mais tout est fait pour proposer des parties plus fluides, plus nerveuses, plus courtes. Et comme dit déjà plus haut, plus besoin de mana, de ressource pour jouer une carte. On la joue, tout simplement.

Personnellement, et c’est extrêmement subjectif, je l’avoue et ne le cache pas, j’ai énormément kiffé Mindbug. Grande joueuse de Magic depuis une grosse dizaine d’années (je n’étais même pas née à sa sortie en 1993…), j’ai trouvé que Mindbug parvenait à en ressortir la substantifique moelle. Tactique, affrontement, combos, pour des parties plus simples, plus fluides, plus tendues, plus nerveuses. Et surtout, riches en rebondissement.

Dans Magic, si vous ou votre adversaire détenez un deck de compète, la partie a de fortes chances d’être rapidement pliée. Dans Mindbug, à moins de jouer avec des variantes, voire plus bas, on part avec des mains totalement hasardeuses avec des créatures « cheatées » qui vont tout défoncer. Et puis soudain, c’est le drame. Vous pouvez avoir aligné quatre ou cinq créatures contre l’autre en mode muraille, de quoi bloquer la partie et donner des sueurs froides à l’autre, en mode contrôle comme on connaît dans Magic, mais rien n’est joué.

Dans Mindbug, on sait qu’on a gagné quand on a… gagné. Et pas avant. C’est l’une des très, très grande force du jeu. On pense que sa partie sent le sapin, et puis, bim badaboum, rebondissement. Il suffit d’une carte Mindbug jouée à bon moment pour prendre le contrôle d’une créature adverse jouée pour renverser le cours de la partie, et de l’histoire. Et ça, c’est fun !

Alors certes, certaines créatures sont vraiment, vraiment cheatées et déséquilibrées (oui, je parle de vous, les 9 et les 10). Oui, si l’autre le joue vous n’avez aucune chance. Jusqu’au moment où vous lui mettez la pâté parce que vous aurez réussi à lui infliger un retournement de situation en mode tatane-Aïkido. Sa force contre lui-même. Et là, l’autre a beau avoir joué des créatures de ouf, la partie est finie.

Oui, car avec Mindbug, au contraire de certaines parties de Magic, les parties sont très, très, très, très courtes. On a à peine le temps de poser quelques créatures que bim, c’est fini. C’est rageant, frustrant, et ne donne qu’une seule envie, jeter le jeu par la fenêtre faire une nouvelle partie, et vite ! Et encore une autre, et encore une autre, et encore une autre (c’est, en gros, ce que je dis aussi quand je suis sur TikTok).

Mindbug, verdict

Alors oui, le hasard est omniprésent (sauf si variante, voir plus bas). Alors oui, certaines cartes sont vraiment cheatées et déséquilibrées. Ça va chouiner sous la coquille d’œuf (les ieuv vont capter la réf). Une carte 9-10 va tout défoncer. Si on n’en a pas, on n’a que les yeux pour pleurer.

Mais.

Mais la partie n’est pas pliée pour autant. Comme dit plus haut, une partie de Mindbug n’est jamais perdue avant d’être finie (oui bon, vous allez me dire que c’est également le cas des autres jeux). Mais c’est juste pour préciser que dans Mindbug, les retournements de rebondissements sont monnaie courante. On frime avec sa 10, et puis on finit par saigner du nez.

En conclusion, si vous cherchez un jeu de cartes à deux intense, tendu et fun, très fun, et très tendu, ne cherchez pas plus loin que Mindbug ! Un petit bijou ludique ! Tout petit, mais très costaud !

Le mécanisme de contrôle mental avec ses deux cartes Mindbug des créatures adverses représente, pour moi, un aspect particulièrement fun, fin et frais. Dans Mindbug, à chaque tour, vous devrez adapter votre stratégie en fonction des intentions de votre adversaire et anticiper ses coups. Tout cela tout en utilisant vos propres cartes pour maximiser vos chances de gagner.

Les illustrations de Mindbug sont également à couper le souffle, ajoutant une touche de beauté à l’expérience de jeu. Extrêmement facile à prendre en main, Mindbug demande toutefois une solide dose de réflexion et de bluff. Qu’est-ce que je pose, et quand. Dilemmes cruciaux, douloureux et… savoureux. Mindbug est la quintessence du jeu de société actuel : petit, mais extrêmement costaud ! Selon moi, l’un des must-have de 2023 (et on n’est qu’en mars !).

Grandiose !

Note : 5 sur 5.

  • Création : Christian Kudahl, Skaff Elias, Richard Garfield, Marvin Hegen
  • Illustrations : Denis Martynets
  • Édition : Iello
  • Nombre de joueurs et joueuses : 2 uniquement (sauf avec variantes, voir plus bas)
  • Âge conseillé : dès 8 ans (plutôt dès 10 ans. Pas parce que le jeu est compliqué, mais qu’il est… chanmé. On détruit des cartes adverses et on essaie de tuer son adversaire. Pas très… bienveillant, pour être joué avec des/mes kids)
  • Durée : 15 à 30 minutes
  • Thème : Fantastique
  • Mécaniques principales : Cartes, combos, affrontement. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.

Des variantes

Vous cherchez à épicer, à varier vos parties ? Voici quelques idées de variantes :

Mindbug Market

À 2 uniquement

Une variante qui fonctionne avec un système de marché. On prend toute les cartes créatures + 4 Mindbug. Chaque personne reçoit deux cartes Mindbug, ainsi que trois cartes créatures qu’elle garde en main. Et c’est tout. Le reste des cartes créatures forme une réserve commune, où l’on va piocher des créatures en mode marché.

Pour le marché, on place trois cartes créatures face visible l’une à côté de l’autre. Le reste forme une pioche face cachée. À la fin de son tour, au moment de recomposer sa main, on se sert dans le marché de cartes et/ou sur la pioche.

La règle de fin de partie quand on ne peut plus jouer n’est pas applicable. Cette variante augmente le contrôle et diminue le hasard.

Mindbug Draft

À 2 uniquement

Une variante en mode draft. On prépare 20 cartes + 4 Mindbug. Chaque personne reçoit deux cartes Mindbug et cinq cartes créatures au hasard. Ensuite, les joueureuses en choisissent une, puis passent les 4 cartes restantes à l’autre. Une fois que les 10 cartes ont été ainsi distribuées, attribuées, on fait de même avec les 10 autres cartes restantes, 5 par personne puis draft. Les 10 cartes ainsi « construites », draftées, deviennent ainsi sa réserve personnelle.

On joue ensuite normalement. Comme pour la variante Market, cette variante Draft augmente le contrôle, diminue le hasard et permet surtout de composer, de construire son jeu.

Mindbug Chaos

À 2 uniquement

On met en place le jeu normalement, i.e. 10×2 + 2×2. Chaque personne reçoit deux cartes Mindbug, mais AUCUNE carte créature. Aïe Caramba ! Sa réserve de 10 créatures reste face cachée. À son tour, on peut soit attaquer avec ses créatures en jeu, soit piocher une carte de sa réserve et la jouer.

Une variante fun et chaotique (c’est dans le titre).

Mindbug Solo

À 1 uniquement (oui c’est aussi dans le titre)

Une variante qui permet de jouer en solo contre un adversaire virtuel, qui suit des règles simples et aléatoires. Aléatoires, surtout. En solo on doit essayer de gagner en moins de 10 tours (prévoyez 10 jetons, ou des coches pour garder un décompte précis du nombre de tours), en utilisant les mêmes règles que le jeu de base.

Munissez-vous également d’un dé, ou d’une pièce de monnaie. Quand c’est au tour de l’adversaire virtuel, on lance le dé ou la pièce de monnaie pour indiquer l’action de l’adversaire : piocher, puis jouer la carte, ou attaquer.

En suivant les règles normales, chaque « personne » reçoit 10 cartes créatures. L’adversaire virtuel conserve ses cartes en une pioche face cachée.

Pour jouer en solo, il faut simuler les actions de l’adversaire virtuel en suivant ces règles :

  • L’adversaire virtuel pioche toujours la première carte de la pioche et la joue immédiatement.
  • L’adversaire virtuel attaque toujours avec toutes ses créatures disponibles.
  • L’adversaire virtuel bloque toujours l’attaque la plus forte avec sa créature la plus forte disponible, puis la suivante avec la suivante, etc. Si plusieurs attaques ont la même force, il bloque celle qui a le numéro le plus bas. Si plusieurs créatures ont la même force, il bloque avec celle qui a le numéro le plus haut.
  • L’adversaire virtuel ne tient pas compte des effets spéciaux des cartes, sauf si ceux-ci sont obligatoires (comme le Mindbug).
  • L’adversaire virtuel ne peut pas utiliser l’option “Mindbug”.

La variante solo de Mindbug est plus simple et plus rapide que le mode normal, car il n’y a pas besoin de réfléchir aux actions de l’adversaire. Il faut juste essayer d’optimiser ses propres actions et d’anticiper les conséquences des combats.

Mindbug Team

À 4 uniquement

Une variante qui permet de jouer en équipe de deux contre deux, en utilisant les mêmes règles que le jeu de base, mais en partageant les points de vie et les cartes Mindbug avec son ou sa coéquipière. Chaque équipe possède un compteur de points de vie, qui commence à 8. C’est donc un compteur par équipe et non un par personne. Le but est de réduire les points de vie de l’équipe adverse à zéro.

On distribue ensuite 10 cartes créatures par personne, donc 20 par équipe en tout + 2 Mindbug par équipe. Mais attention, les créatures sont individuelles. On ne les partage pas ! Puis, en alternant les équipes, chaque personne joue une carte à son tour.

Les membres d’une même équipe peuvent se parler et se montrer leurs cartes, mais ils ne peuvent pas jouer les cartes de leur partenaire. Comme énoncé plus haut, les membres d’une même équipe jouent en alternance avec ceux de l’équipe adverse. Les règles sont les mêmes que dans le mode ordinaire, sauf que les cartes Mindbug peuvent être également utilisées sur les créatures de son partenaire.

Oui, c’est du Troll à deux Têtes, si vous jouez aussi à Magic.

Mindbug Custom

À 2 uniquement

On distribue 24 cartes créatures par personne +2 Mindbug. Avant de jouer, on en choisit 10 par personne. Les 14 cartes non sélectionnées sont remises dans la boîte. On mélange ensuite les 10 cartes choisies puis on joue avec les règles normales.

Une variante qui permet de créer son propre paquet de cartes, son propre jeu, sans toutefois savoir quand ni quelle carte sera piochée. On peut ainsi personnaliser son jeu selon ses préférences et stratégies.

Mindbug Arena

À 3 à 4

Les joueuses et joueurs prennent des positions aléatoires autour de la table. On commence la partie avec 1 Mindbug, 10 cartes créatures et 3 points de vie, et ensuite, c’est BASTOOOOOOOON en mode chacun pour soi ! Vous pouvez attaquer tout le monde et tout le monde peut vous attaquer. Il ne peut en rester qu’un (ou qu’une !). Highlander, ça vous dit quelque chose ?

Mindbug Touch

À 3 à 4

Les joueuses et joueurs prennent des positions aléatoires autour de la table. On joue normalement. La particularité de cette variante, c’est que vous ne pouvez attaquer que l’adversaire à votre gauche.

Lorsque l’adversaire à votre gauche est éliminé, vous gagnez 1 point. Si vous êtes le ou la dernière joueuse vivante, vous gagnez 2 points. Le vainqueur est celui qui aura récolté le plus de points à la fin de la partie.

Mindbug Hero

À 3 à 4

On joue avec la variante Arena ci-dessus. À une différence près, notable et subtile, si une personne est éliminée, c’est celle qui a le plus de points de vie qui l’emporte et la partie s’arrête immédiatement.

Quand un adversaire est sur le point de mourir avec seulement 1 ou 2 points de vie, la situation devient extrêmement tendue ! Le ou la joueuse qui a le plus de points de vie va essayer de remporter la partie, tandis que les autres vont tenter de l’en empêcher. Ensuite, un ou une autre joueuse va probablement prendre la tête en termes de points de vie, et ainsi de suite. Pour réussir, vous devrez faire preuve d’astuce et de ruse en conservant vos ressources pour frapper au moment opportun.

Autre avantage de ce mode de jeu : dès qu’une personne est éliminée, la partie est finie et on peut recommencer. Une variante folle, fun, fraîche et frénétique. Ma préférée !

👉 Et si vous avez une autre idée de variante fun, n’hésitez pas à la partager en commentaire !


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Article écrit par Amélie. Passionnée de jeux de société. A commencé à jouer à des jeux de société à l’âge de 1 année, environ, et n’a jamais cessé depuis. Kiffe les jeux de plateau, coopératifs, narratifs et d’autres qui finissent aussi en « tif ». Adore partager sa passion et aider les autres à découvrir les top et éviter les flop.

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15 Comments

  • Slymene

    Super review!
    Nerdlab vient tout juste (hier soir) d’annoncer une deuxième campagne Kickstarter de Mindbug pour le 4 avril.

    Annonce officielle:
    « We are very excited to finally show you what we have been working on for more than one year.
    On April 4th our second Kickstarter campaign will launch. Two brand new stand-alone expansions filled with new creations, new evolutions, new Mindbugs, and thrilling new gameplay mechanics to challenge your Mindbug muscles.
    This is the link to our new preview page. You can sign up to get notified on launch:
    https://www.kickstarter.com/projects/nerdlab-games/mindbug-beyond ».

  • Sunitto

    C’est une chouette review qui décrit bien en détail le ressenti du jeu. Super aussi pour les variantes dont certaines vraiment épicées.
    En revanche, à moins d’une erreur d’impression chez moi, les créatures citées n’ont absolument pas les mêmes effets de mon côté O_O
    ex:
    Comme l’hydrescargot qui détruit une créature au choix en attaquant si on contrôle moins de créatures que l’adversaire

    Cela me met un gros doute du coup

  • Liojen

    J’ai eu la chance de participer à la traduction française du jeu, via ma contribution au projet sur Kickstarter. Une expérience vraiment très intéressante et enrichissante, et une grande fierté d’avoir pour la première fois mon nom dans un jeu de société ^^

  • lanarchyste

    Concernant les variantes, est-ce qu’on peut trouver les règles quelques parts ? (j’ai regardé sur BGG, mais tous ne sont pas présentes)

  • Trapipo

    Merci pour cet article, encore un jeu très sympa qui s’inscrit exactement dans ce que pourrait aimer mes deux garçons de 11 ans.
    Je pense que je vais l’acheter et le mettre au placard avec d’autres en attendant une occasion de leurs offrir, car on est d’accord on offre pas des jeux sans raisons en dehors des Noël et Anniversaire non ?
    Du coup je suis actuellement avec des jeux en stock (Shards of Infinity, Starwars Deckbuilding etc…) que je ne leur donne pas pour éviter qu’ils soient pourri/gâtés, avec des jeux qui tombent du ciel une fois par mois.

    C’est un vrai sujet d’articles ça non ?
    Comment vous faites vous ?
    Bon, j’ai quand même trouvé quelques parades pour leurs offrir en dehors des fêtes… Si ça vous intéresse je vous dis lesquelles… (on est hors sujet total j’en suis conscient 🙂 )

    • olivier

      hum ! Crois moi, Trapipo, il y a un moment où ils ne vont plus être dupes et tu devras t’offrir tes jeux directement sans passer par eux ! (c’est du vécu…)

      • Trapipo

        Bonjour Olivier, merci pour ta réponse mais ce ne sont pas des jeux pour moi, mais pour eux, afin qu’ils s’amusent ensemble…
        Donc je me vois mal m’offrir des jeux de deckbuilding.

  • david

    Acheter lors de la campagne, ce jeu a remporté un grand succès chez nous..les combats sont effrénés, les coups de théâtres sont nombreux, c’est un jeu avec beaucoup de subtilités ! Parfait pour emmener en vacances et se taper gentiment sur la tronche 🙂

  • Jon

    Bonjour, un petit eclaircissement svp ?

    L’adversaire virtuel ne tient pas compte des effets spéciaux des cartes, sauf si ceux-ci sont obligatoires (comme le Mindbug).

    Donc en gros la partie se fait juste avec le point d’attaque/défense des cartes ?
    Aucun mot clé est utilisé ?

    Merci par avance

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