Funfair. Construisez votre parc d'attractions

Funfair est un jeu de cartes dans lequel vous devez construire des attractions selon les goûts de vos clients ou faire l’attraction la plus majestueuse possible.

Comment on joue ?

Vous commencez la partie de Funfair avec la porte de votre parc, une attraction phare (non construite et coûtant 20 pièces) et un investissement de départ de 30 pièces.

Une carte récompense est tirée au hasard, c’est un objectif commun et le marché est rempli avec des cartes parc.

Le jeu se déroule en 6 manches durant lesquelles vous ferez les étapes suivantes:

Etape ville: Une carte événement est tirée, elle offre un avantage immédiat ou un effet permanent pendant la manche. Ces cartes permettent de compter les manches et de signaler que l’on ne peut plus prendre de cartes objectif après la fin de la manche 4.
Etapes parc : Les étapes principales du jeu durant lesquelles vous pouvez faire vos actions (voir plus bas). Ces étapes sont au nombre de 3 (ou 4 si vous avez construit votre attraction phare).
Etape visiteurs : Etape de revenus, vous gagnez autant de pièces que le nombre d’étoiles sur les cartes que vous avez construites, certaines de vos cartes personnels peuvent vous faire gagner des pièces supplémentaires. Des investisseurs veulent financer votre attraction phare, placez 5 pièces sur l’attraction, ce qui en réduit le coût de manche en manche.
Etape entretien : On retire toutes les cartes du marché et on en remet des nouvelles. Gardez 5 cartes en main.

Lors d’une étape parc, vous avez 4 actions possibles:

Construire: Poser dans votre parc une carte du marché ou une carte de votre main en payant le coût.
- Le nombre d’attractions est limité à 5.
- On ne peut pas avoir 2 fois la même attraction ou le même personnel.
- On ne peut pas avoir 2 fois la même extension, amélioration ou thème dans une même attraction (ces cartes sont placées sous la carte principale)
Piocher :
- Prendre une carte du marché (mais on peut construire directement du marché si on a les moyens)
- Piocher 2 cartes objectif ou 2 cartes parc et conservez-en une (vous n’êtes pas obligé de conserver une carte objectif).
- Défausser une carte de votre main pour piocher 5 cartes parc et en conserver une.
Menue monnaie: Vous récupérez les pièces perdues par vos visiteurs, une pièce par attraction.
Démolir: Vous pouvez retirer une carte amélioration d’une attraction ou une attraction complète (avec toutes les cartes associées). Ceci peut être utile pour réussir un objectif.

Décompte des points:

Taille de l’attraction : Pour chaque attraction vous allez compter le nombre d’icônes (1 icône rapporte 5 points, 2 icônes 8 points, 3 icônes 12 points… jusqu’à 17 icônes 146 points).
Objectifs : Une carte objectif est en 2 parties. Si l’objectif principal est rempli, il rapporte les points, sinon on a -10 points. Si vous remplissez également la section bonus, vous pouvez gagner des points en plus. Il y a des objectifs faciles, moyens et difficiles)
Cartes personnels: Certaines de ces cartes rapportent des points fixes ou variables selon le texte de la carte.
1 point pour 2 pièces
Les points de la carte récompense si vous remplissez cette condition (souvent avoir le plus de…).

Mais pourquoi on kiffe les parcs d’attractions ?

Comme Funfair parle de parcs d’attractions, qu’est-ce qui explique leur succès, dans la vraie vie ?

Les parcs d’attractions sont une véritable bouffée d’air frais pour beaucoup d’entre nous. On peut s’évader de la vie quotidienne, vivre des sensations fortes et éprouver de la joie ! Et avec les chiffres de fréquentation qui ne cessent d’augmenter, on peut se demander ce qui nous attire dans ces destinations. Penchons-nous sur les raisons psychologiques, physiques et émotionnelles qui font que nous aimons visiter les parcs d’attractions.

Petite définition des parcs d’attractions

Tout d’abord, un petit mot sur la définition des parcs d’attractions. Ce sont des destinations de loisirs proposant diverses attractions telles que des manèges, des jeux et des spectacles, conçus pour divertir et amuser les visiteurs de tous âges. Il peut s’agir de petits parcs locaux ou de grandes destinations qui attirent des millions de visiteurs chaque année.

Stimulation psychologique et émotionnelle

Poussée d’adrénaline

L’une des principales raisons pour lesquelles nous aimons les parcs d’attractions est la poussée d’adrénaline provoquée par les manèges à grande vitesse et à sensations fortes. La poussée d’adrénaline que nous ressentons sur les montagnes russes ou les manèges à sensations fortes est un facteur important de l’excitation de ces expériences.

L’adrénaline, cette hormone et neurotransmetteur produite par les glandes surrénales en réponse à des situations de stress ou d’urgence, joue un rôle crucial dans la régulation du système nerveux sympathique, qui contrôle la réponse de l’organisme au stress. Cette réaction se traduit par une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la pression artérielle et de la respiration, ainsi qu’une mobilisation de l’énergie corporelle pour faire face à la situation de stress.

Pourquoi certaines personnes aiment-elles ressentir l’adrénaline ? Cela peut varier en fonction des individus, mais cela peut être dû à l’effet stimulant et excitant que cette hormone peut avoir sur le corps et l’esprit. La libération d’adrénaline peut provoquer des sensations physiques intenses telles qu’une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la respiration, une dilatation des pupilles et une libération de glucose dans le sang.

Ces sensations peuvent être ressenties comme agréables ou excitantes, et donner l’impression d’être vivant et en pleine forme. De plus, certaines activités, comme les sports extrêmes, les montagnes russes dans les parcs d’attractions, peuvent procurer un sentiment de dépassement de soi et de confiance en soi, ce qui peut être gratifiant et renforcer l’estime de soi.

Immersion dans un monde fantastique

Les parcs d’attractions offrent souvent un thème ou une histoire qui leur est propre, permettant aux visiteurs de s’immerger dans un monde fantastique et de se sentir comme les héros ou les héroïnes de leur propre aventure. De nombreux parcs proposent des attractions inspirées de franchises populaires de films, de bandes dessinées ou de séries télévisées, offrant ainsi aux visiteurs la possibilité de se plonger dans des univers qu’ils aiment.

Les personnages costumés, les décors et les effets spéciaux ajoutent à l’ambiance immersive, permettant aux visiteurs de s’échapper de la réalité pour quelques heures et de vivre une expérience unique.

Interaction sociale

Les parcs à thèmes sont également un endroit idéal pour socialiser et passer du temps avec ses amis et sa famille. Que vous fassiez des montagnes russes ensemble, que vous jouiez à des jeux ou que vous profitiez simplement des paysages et des sons du parc, les occasions d’interaction sociale sont nombreuses.

Ce sentiment de communauté et d’expérience partagée est une grande partie de ce qui rend les parcs d’attractions si agréables, et c’est pourquoi beaucoup de gens visitent ces destinations avec des groupes d’amis et de famille. Pareil avec / pour les jeux de société.

Pourquoi jouons-nous ? Pour créer du lien

Nostalgie

Enfin, les parcs d’attractions peuvent offrir un retour en arrière pour de nombreux adultes, en leur rappelant des souvenirs heureux de leur enfance. Les manèges et les attractions qui ont marqué leur jeunesse peuvent leur permettre de revivre des moments de bonheur et d’insouciance, même s’ils ont vieilli.

Cela peut être particulièrement réconfortant pour les adultes qui ont des enfants ou qui accompagnent des enfants dans les parcs d’attractions, car cela leur permet de partager leur propre expérience d’enfance avec leurs enfants.

La nostalgie est un sentiment doux-amer qui évoque des souvenirs heureux du passé et peut faire ressentir de la tristesse ou de la mélancolie. Cela peut inclure des moments, des endroits ou des personnes qui ont été importants pour nous à un moment donné de notre vie. C’est une façon pour nous de nous reconnecter à des souvenirs agréables et de ressentir un lien affectif avec notre passé.

On (enfin, certaines personnes), aime ressentir la nostalgie car cela nous permet de se remémorer des souvenirs heureux du passé, ce qui peut nous apporter du réconfort et de la stabilité émotionnelle. Cela nous aide également à donner un sens à notre vie et à nous souvenir des personnes importantes de notre passé. Enfin, cela peut nous aider à faire face aux changements et aux défis de notre vie actuelle en nous rappelant d’où nous venons. Nous rendre dans un parc d’attractions peut donc plonger dans une certaine forme de nostalgie. Retrouver les mêmes lieux et manèges vus et vécus étant enfant.

Les traditions familiales

Les parcs d’attractions sont également un endroit idéal pour instaurer de nouvelles traditions familiales et créer des souvenirs avec les êtres chers. Qu’il s’agisse d’un voyage annuel dans un parc préféré ou de vacances spéciales, la visite d’un parc à thème est un excellent moyen de passer du temps en famille et de créer des souvenirs durables.

Ces traditions et souvenirs familiaux sont pour beaucoup dans ce qui rend ces destinations si spéciales, et ils contribuent à créer un lien émotionnel fort avec ces destinations.

Sens de l’aventure

Enfin, la visite d’un parc d’attractions est l’occasion de vivre un sentiment d’aventure et d’excitation. Qu’il s’agisse d’essayer un nouveau manège ou d’explorer un nouveau parc, il y a toujours quelque chose de nouveau et d’excitant à vivre.

Ce sentiment d’aventure et d’excitation est une grande partie de ce qui rend les parcs d’attractions si passionnants, et c’est pourquoi de nombreuses personnes reviennent dans ces destinations année après année.

Sensations fortes et excitation

Bien entendu, l’une des principales raisons pour lesquelles nous apprécions les parcs d’attractions est l’excitation qu’ils procurent. Qu’il s’agisse de la montée d’adrénaline, voir plus haut, d’une montagne russe, de l’excitation d’un manège ou de l’anticipation d’une nouvelle attraction, il y a toujours quelque chose à attendre avec impatience lorsqu’on visite un parc d’attractions.

Ce sentiment d’excitation et d’anticipation est ce qui nous fait revenir, et c’est pourquoi ces destinations restent populaires année après année. Et ce qui pousse les parcs d’attractions à (devoir) renouveler leur parc, leurs attractions, leur offre.

Stimulation physique et sensorielle

Altitude

L’altitude est l’un des stimuli physiques qui contribuent à notre plaisir dans les parcs d’attractions. Qu’il s’agisse du frisson que procurent les montagnes russes ou de la vue du haut d’une grande roue, la hauteur ajoute à l’excitation de la visite d’un parc. La sensation d’être en l’air et de regarder le parc est à la fois exaltante et impressionnante, et c’est en partie ce qui rend ces destinations si… agréables. Encore que, le terme « agréable » est discutable, surtout si vous souffrez de vertige.

Vitesse

La vitesse est un autre stimulus physique qui contribue à notre plaisir dans les parcs d’attractions. Qu’il s’agisse de l’ivresse des montagnes russes ou du frisson d’un tour de manège, la vitesse est un facteur important de l’intérêt de ces expériences. La sensation de se déplacer rapidement dans l’air, associée à la montée d’adrénaline, crée un sentiment d’excitation difficile à égaler. À moins d’être pilote de formule 1…

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Spectacles et sons

Les images et les sons d’un parc d’attractions contribuent également à notre plaisir. Des lumières vives et des couleurs vibrantes des attractions aux sons des rires et des cris, il y a quelque chose dans la stimulation sensorielle d’un parc à thème qui ajoute à l’expérience.

Qu’il s’agisse du son ou la vue de gens qui s’amusent, ces stimulations sensorielles créent une expérience immersive qui ajoute à l’excitation de la visite d’un parc.

Les odeurs et les goûts

Les odeurs et les goûts d’un parc à thème jouent également un rôle dans notre appréciation de ces destinations. Qu’il s’agisse de l’odeur de la barbe à papa, des gâteaux ou du goût des aliments « classiques » des parcs d’attractions, comme les hot-dogs et les burgers (végétariens), ces données sensorielles contribuent à l’expérience globale de la visite d’un parc.

Qu’il s’agisse de l’odeur du pop-corn fraîchement éclaté ou du goût d’une boisson rafraîchissante, ces données sensorielles contribuent à créer une expérience immersive.

L’histoire (insolite) des parcs d’attractions

L’histoire des parcs d’attractions

Comme Funfair parle de parcs d’attractions, je trouvais intéressant de se pencher sur l’histoire de ces lieux incroyables uniquement dédiés au divertissement.

Les parcs d’attractions, qu’il s’agisse de petites fêtes foraines ou d’immenses parcs, existent parce que nous aimons le divertissement et l’excitation. Voir les raisons énumérées plus haut. Les manèges, les spectacles et les friandises créent des souvenirs qui durent toute une vie.

Avant la Renaissance (1300-1600), les foires européennes ont commencé à apparaître. Lors des fêtes religieuses et des célébrations des récoltes, les gens se réunissaient pour manger et admirer des produits exotiques provenant de pays étrangers. Le premier manège était simplement un panier tournant autour d’un poteau. Fun… Le tir à l’arc, les fléchettes et le javelot à travers des anneaux testaient la coordination œil-main. Les concours de chevalerie étaient également des attractions populaires.

Au 18^e siècle, des jardins d’agrément ont été créés dans les villes européennes pour les classes moyennes. Les citoyens ayant plus d’argent et de temps libre, ces jardins proposaient de la musique live, des acrobates, des pièces de théâtre, des bouffons et des feux d’artifice. Ils sont devenus des lieux de rencontre et de jeux avec des inconnus, vêtus de leurs plus beaux habits. Les peintres locaux y exposaient leurs meilleurs travaux, permettant au public d’admirer des œuvres d’art.

Au milieu des années 1700, des jardins d’agrément étaient en place dans la ville de New York. Le premier carrousel a été installé et la demande de manèges plus perfectionnés a continué de croître.

Les compagnies de trolleybus avaient besoin d’augmenter la fréquentation en dehors des heures de pointe et, à la fin des années 1800, elles ont remplacé les parcs d’attractions par des manèges. Pour encourager l’utilisation des trolleys le soir et le week-end, elles ont créé de petits parcs avec des attractions modestes, des aires de pique-nique et des jeux.

Coney Island, un parc d’attractions populaire, a été créé par une ligne de chemin de fer. Il est devenu une destination estivale bon marché pour les familles après une longue semaine de travail et d’école. Les visiteurs pouvaient profiter des manèges, des jeux, des diseuses de bonne aventure et des spectacles de rue.

En 1884, LaMarcus A. Thompson a conçu les premières montagnes russes américaines, le Switchback Gravity Pleasure. Avec une vitesse de pointe d’un peu moins de 9 kilomètres par heure et une hauteur de 15 mètres, il offrait des sensations fortes aux premiers spectateurs. Cette invention a conduit à la création d’autres parcs à Coney Island, qui est devenu célèbre pour ses manèges et ses jeux. Les montagnes russes innovantes étaient souvent construites à l’étranger, puis transportées à Coney Island. Le week-end, les amis et les parents prenaient le métro depuis les banlieues pour profiter des attractions.

Les parcs d’attractions de Chicago se sont développés en même temps que Coney Island. La première grande roue du monde a été présentée à l’exposition universelle de 1893 pour concurrencer la tour Eiffel, qui avait été inaugurée quelques années auparavant. Cette montagne russe de 80 mètres a transporté plus de 1,4 million de personnes en cinq mois et a introduit le concept de couleurs, de polices et de dessins propres aux parcs d’attractions.

Une forme d’évasion

Après avoir réalisé une série d’exploits aquatiques et être apparu dans le cirque de P.T. Barnum, Paul Boyton devient célèbre. En 1894, il a fondé Paul Boyton’s Water Chutes, le premier parc d’attractions permanent d’Amérique. En raison de sa popularité, il a ensuite construit un deuxième parc d’attractions à Coney Island.

En 1920, il y avait des centaines de parcs d’attractions dans tout les US, grâce à l’industrialisation et à l’amélioration des transports. Les ingénieurs spécialisés dans les montagnes russes sont alors entrés en concurrence pour construire les montagnes russes les plus hautes, les plus rapides et les plus longues afin d’attirer les visiteurs dans chaque parc.

Au début des années 1900, contrairement à aujourd’hui, les visiteurs et visiteuses des parcs s’habillaient de manière formelle, élégante. Lorsqu’ils dévalaient une colline, ils étaient suspendus à leur siège et subissaient des bruits de craquement et de vacillement en raison de la construction en bois de la plupart des montagnes russes.

Un arrêt brutal

La Grande Dépression a entraîné la fermeture de centaines de parcs d’attractions dans le monde.

Après 1939, la Seconde Guerre mondiale a pris le pas sur la création de nouveaux manèges, et les parcs d’attractions n’ont pas réussi à retrouver leur popularité d’antan.

Une nouvelle ère de parcs à thème

Le baby-boom de 1944 a entraîné la création de parcs à thème pour enfants. Après la fondation de Kiddieland par Arthur Fritz dans les années 1950, plusieurs autres parcs à thème pour enfants ont été créés.

Disneyland est devenu le premier parc à thème au milieu des années 1950. En créant des parcs basés sur des thèmes tels que le Far West et les dinosaures, et en ajoutant des manèges qui faisaient s’inquiéter les visiteurs du sort de leur nourriture, les fabricants de parcs à thème ont connu un succès financier considérable.

Dans les années 1980, les parcs à thème ont combiné les activités estivales préférées du pays – les parcs d’attractions et la natation – en y ajoutant des toboggans aquatiques.

Les années 1990 et le début des années 2000 ont été marquées par des innovations passionnantes en matière de manèges. En quelques années, chaque nouveau manège a battu un record de hauteur, de vitesse ou les deux. Si la plupart des manèges ne ressemblent plus aux montagnes russes originales de Coney Island, les hot-dogs, le pop-corn et la barbe à papa restent des plaisirs populaires. Certains parcs à thème font même revenir les montagnes russes en bois et les anciennes activités des parcs d’attractions.

Des parcs à thème (incroyables) aujourd’hui

Les parcs à thème ont redéfini le concept de divertissement. À CocoCay, une île privée des Bahamas, les visiteurs et visiteuses peuvent dévaler le plus grand toboggan aquatique d’Amérique du Nord et faire un vol en montgolfière jusqu’au point le plus élevé de l’île pour profiter d’une vue à couper le souffle.

Comme vu plus haut, les parcs à thème nous permettent également de nous évader du quotidien. Où d’autre pouvons-nous ressentir le frisson lorsque notre wagon de montagnes russes grimpe vers son premier sommet, le bruit des engrenages rouillés sous nos pieds ? Ces parcs nous permettent d’oublier nos soucis et de vivre l’expérience de « voler » à la vitesse de la lumière. Les parcs d’attractions sont tout simplement fun. Tout le concept, et le titre, du jeu Funfair..

Depuis quelques années, la VR (Virtual Reality, ou réalité virtuelle en français) s’immisce de plus en plus dans les parcs d’attraction.

L’ère numérique a donné aux montagnes russes une nouvelle tournure en introduisant la réalité virtuelle (RV) dans l’expérience. Celle-ci combine le physique et le virtuel. Alors que les gens sont attachés à leur siège et montent sur les montagnes russes originales, ils reçoivent (enfin, paient un supplément, plutôt) un casque VR qui les transporte dans une autre réalité : ils sont sous l’eau ou même dans l’espace.

En 2015, Europa-Park, en Allemagne, a ouvert les premières montagnes russes à réalité augmentée au monde. Il a été construit au sommet d’un grand huit en acier existant.

Selon une recherche de 2018, depuis l’introduction du premier grand huit boosté par la VR en 2015, plus de 30 % des fabricants européens ont ajouté la VR à un ou plusieurs de leurs montagnes russes opérationnelles. Si cette tendance se poursuit, profiter d’une couche, d’une touche de VR fraîche sur un vieux grand huit favori pourrait bientôt devenir la norme. Et les parcs à thème continueront à attirer les visiteurs et les visiteuses.

Alors Funfair, c’est bien ?

Funfair est un excellent jeu initié d’entrée de gamme.

Une mécanique simple, mais permettant plusieurs stratégies, un design agréable et un thème qui parle immédiatement et vous avez un jeu qui ravira ceux qui veulent accéder à un jeu mêlant collections et atteinte d’objectifs. Les joueureuses plus expérimentés auront un jeu très agréable pour souffler entre deux gros jeux.

Le jeu est plutôt gentil, vous pouvez prendre une carte du marché en premier (la seule interactivité autre que la course à l’objectif commun) et les objectifs non réalisés font des points négatifs, mais sinon, les événements sont positifs, les cartes du marchés sont réinitialisées à la fin de chaque manche, il y a une action pour récupérer quelques pièces si vous êtes un peu juste, vous pouvez démolir des cartes si elles ne sont pas conforme à vos objectifs et le jeu vous empêche de prendre des objectifs lorsque vous n’aurez plus le temps de les concrétiser.

Vous pouvez faire maximum 5 attractions, mais vous aurez le choix entre construire des attractions qui répondent à des objectifs lucratifs en points ou une seule attraction avec beaucoup d’extensions et améliorations. De plus le moment auquel vous construirez votre attraction phare est une stratégie en soi.

Vous pouvez ajouter des loopings ou des spirales sur vos attractions à sensation, ajouter des portiques pour compter les visiteurs et les visiteuses, ajouter une file rapide, améliorer la qualité de votre attraction ou lui ajouter un thème.

Les loopings sont réservés aux manèges à sensation et les climatisations aux autres attractions, logique, vous pouvez ajouter des sièges confortables à toutes vos attractions, ok, mais fait amusant l’illustration ressemble à des sièges confort de cinéma, ça fait un peu bizarre lorsqu’on les met sur notre grand huit.

Funfair, verdict

Parfois les jeux ont des thèmes un peu obscures avec des actions qui manquent de logiques, ici ce n’est pas le cas, on construit des attractions selon les désirs de la clientèle (cartes objectifs) ou on construit une attraction gigantesque pour les attirer. On gagne de l’argent grâce aux visiteurs et visiteuses, ce qui nous permet d’améliorer notre parc.

Une aide de jeu rappelle toutes les étapes à suivre et petite attention, le marqueur d’étape est une « voiture » de grand huit avec une des personnes qui a les bras levés.

Et si vous vous posez la question, parce que je suis sûr que c’est le cas, cet article contient 95 fois le mot « attraction » (parce que l’article continue plus bas).

Excellent !

36 euros chez Philibert

36 euros chez Play-in

Date de sortie : Janvier 2023
Langue : Française
Assemblé en : Chine
ITHEM : 4 sur 5. Pour en savoir plus sur l’ITHEM dans les jeux de société, c’est ici.
IGUS : 2 sur 5. Pour en savoir plus sur l’IGUS dans les jeux de société, c’est ici.
EcoScore : C. Si vous voulez en savoir plus sur l’EcoScore dans les jeux de société, c’est ici

Création : Joel Finch
Illustrations : Mr Cuddington, David Forest, Lina Cossette
Édition : Lucky Duck Games
Nombre de joueurs et joueuses : 2 à 4.
Âge conseillé : Dès 10 ans
Durée : 30 min à 1h
Thème : Construction d’un parc d’attractions.
Mécaniques principales : Collection, Objectifs, Combinaison. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.

Et encore une chose

Avec Funfair, et la partie culturelle et historique sur les parcs d’attractions, je vous ai parlé des beaux, des bons parcs. Mais que se passe-t-il avec ceux qui sont laissés à l’abandon ?

Ces endroits ont été abandonnés, mais ils continuent de fasciner et de susciter l’admiration des voyageurs et des voyageuses intrépides en mode urbex. L’urbex, ça vous dit certainement quelque chose, il s’agit d’une activité (passionnante) qui consiste à explorer des lieux abandonnés ou peu fréquentés, pour découvrir des endroits cachés et souvent pleins d’histoire. C’est une activité qui attire les gens en quête d’aventures, les amateurs de photographie et les passionnés d’histoire urbaine. Petit tour d’horizon des parcs d’attractions abandonnés, en mode « creepy.

Six Flags, Nouvelle-Orléans, USA

Commençons par Six Flags, à la Nouvelle-Orléans, qui est sans doute le plus… effrayant de tous. Le parc a été gravement endommagé par l’ouragan Katrina en 2005 et est resté à l’abandon depuis lors. Il y a encore un panneau étrange à l’entrée du parc qui indique « Fermé pour cause de tempête ». Les montagnes russes en décomposition ont été utilisées dans des films tels que Jurassic World et La Planète des singes : L’Affrontement de 2014.

Nara Dreamland, Nara, Japon

Ensuite, nous avons le parc à thème de Nara Dreamland, au Japon, qui a été abandonné en 2006 en raison d’une baisse de fréquentation. Le parc a été construit dans un style inspiré de Disneyland en Californie, mais aujourd’hui, il ressemble plus à un lieu abandonné où la nature a repris ses droits. Les montagnes russes et les manèges colorés, qui étaient autrefois la fierté du parc, sont maintenant en train de pourrir.

Disney’s River Country, Bay Lake, Floride, USA

Le Disney’s River Country, en Floride, a été le premier parc aquatique de Walt Disney World. Cependant, après les attentats du 11 septembre 2001, l’industrie touristique américaine a été durement touchée et le parc a fermé ses portes. Depuis lors, le parc aquatique est resté à l’abandon et n’a pas été démoli, ce qui en fait l’un des deux seuls parcs Disney à avoir été fermés et non démolis.

Land of Oz, Caroline du Nord, USA

Le Pays d’Oz en Caroline du Nord était un parc à thème de 650 mètres carrés sur le Magicien d’Oz. Il a connu un grand succès lorsqu’il a ouvert ses portes en 1970, mais peu de temps après, l’intérêt a commencé à diminuer. En 1975, un incendie a détruit certaines parties du parc, qui a été officiellement abandonné. Aujourd’hui, le Pays d’Oz ouvre encore ses portes pendant quelques jours chaque année, aux alentours d’Halloween, pour les visiteurs et visiteuses assez… courageux pour l’explorer.

Dunaujvarosi Vidampark, Hongrie

Le Dunaujvarosi Vidampark en Hongrie était un parc d’attractions géré par le régime communiste et offrait des divertissements gratuits pour tous. Il a été contraint de fermer en 1993 après l’effondrement de l’Union soviétique. Ce parc offre un spectacle vraiment… sinistre et un aperçu intéressant du divertissement sous le régime soviétique.

Le parc d’attractions de Pripyat, Chernobyl, Ukraine

Le parc d’attractions de Pripyat en Ukraine est sans doute le parc abandonné le plus célèbre du monde. Il devait ouvrir en 1986, mais quelques jours avant son ouverture, la centrale nucléaire de Tchernobyl a subi un accident catastrophique. C’est vraiment, vraiment pas de bol !

Le parc d’attractions a été brièvement ouvert à la population locale, mais elle a été forcée d’évacuer les lieux lorsque des niveaux de radiation dangereusement élevés ont été détectés dans la région. Aujourd’hui, le parc reste intact et les manèges inutilisés se désintègrent ou sont rongés par la moisissure. Avec l’invasion russe, dont on célèbre tout bientôt le triste premier anniversaire le 24 février, pas certain que ce parc soit encore « en état » (vous apprécierez les guillemets).

Okpo Land, Corée du Sud

Un parc à thème autrefois très populaire à l’extrémité sud de la Corée du Sud. Il a été fermé en 1999 après un certain nombre d’accidents mortels. Super…

Joyland Amusement Park, Kansas, USA

Le parc d’attractions Joyland au Kansas était autrefois le plus grand parc d’attractions de l’État. Cependant, après avoir changé de propriétaire, le parc s’est dégradé et a fermé ses portes en 2006. Bien que la démolition ait commencé il y a plusieurs années, les manèges en décomposition et les souvenirs perdus font toujours du parc une destination… étrange.

Encore Garden, Taïwan

Le parc situé dans les collines au-dessus de la ville de Taichung a été fermé après le tremblement de terre de 921 à Taïwan en 1999, qui a fait plus de 2 400 morts.

Gulliver’s Kingdom, Yamanashi, Japon

Le Royaume de Gulliver au Japon n’a été ouvert que pendant quatre ans avant d’être abandonné en raison du faible nombre de visiteurs et de visiteuses. Aujourd’hui, le parc abrite une statue géante de Gulliver en train de se désintégrer, inspirée du roman Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift. Le parc est un spectacle singulier et plutôt inquiétant qui représente la déchéance du parc à thème.

Spreepark, Berlin, Allemagne

Fermé en 2001, le Spreepark de Berlin a ouvert ses portes en 1969 en tant que seul parc d’attractions d’Allemagne de l’Est et accueillait 1,5 million de visiteurs et de vsiteuses par an à son apogée. Lorsqu’il a fermé, en raison de la baisse du nombre de fréquentation, le propriétaire Norbert Witte a emballé six des manèges les plus populaires du parc dans des conteneurs d’expédition et les a envoyés au… Pérou.

Un nouveau parc à Lima n’a jamais vraiment décollé et les problèmes de Witte ont connu une accélération soudaine lorsque certains des manèges ont été renvoyés en Allemagne et que les agents des douanes ont découvert 167 kilogrammes de cocaïne cachés dans le mât du tapis volant.

Camelot, Lancashire, Angleterre

Basé sur l’histoire des chevaliers de la Table ronde, Camelot a ouvert ses portes en 1983 sur un terrain autrefois recouvert par le plus grand lac d’Angleterre, Martin Mere, également connu sous le nom de lac perdu de Sir Lancelot, car on pense que les parents de Sir Lancelot se sont enfuis sur ses rives pour échapper à leurs ennemis français. Après sa fermeture en 2009, de nombreux plans n’ont pas permis de développer la zone et elle est donc aujourd’hui encore en ruine.

Dunblobbin, Crinkley Bottom Theme Park, Angleterre

Dunblobbin, parc à thème de Crinkley Bottom, en Angleterre, a été créé dans le cadre du parc Crinkley Bottom de Noel Edmond, un parc à thème basé sur M. Blobby, le personnage populaire britannique (qui ne nous dit pas grand-chose de ce côté-ci de la Manche) de la série télévisée des années 90. Le parc a été abandonné lorsque le reste du parc a été rénové et transformé en hôtel. Aujourd’hui, des rumeurs prétendent que le site est hanté…

Et encore, encore une chose

Vous avez toujours rêvé de construire votre propre parc d’attractions et vos propres montagnes russes ? Préparez-vous à vivre une aventure palpitante avec le nouveau jeu de société Roller Coaster Rush ! Pandasaurus Games a réédité un « vieux » jeu de société de 2017, Coaster Park, tout… moisi, selon les critiques, pour en faire, espérons-le, une version améliorée.

Mélangez et associez les différents morceaux de rails pour construire les montagnes russes les plus épiques que l’humanité n’ait jamais vues. Enchérissez sur les rails que vous désirez et faites preuve de créativité en combinant les pièces pour créer une attraction pleine de virages, de montées et de chutes.

Le plus beau dans tout ça ? Vous pourrez voir votre création prendre vie lorsque vous enverrez des billes sur votre montagne russe ! Tout est une question de vitesse et d’agilité lorsque vous contrôlez l’ordre dans lequel vos billes se déplacent pour créer votre propre manège.

Roller Coaster Rush, la version « dextérité » de Funfair. Le jeu est attendu en boutique, en VO, en avril, pour une quarantaine d’euros.

2007. Wahou ! Nous avons de la peine à croire que cela fait depuis 2007 que nous sommes derrière l’écran à écrire sur ce blog que nous aimons tant ! Cela n’aurait pas été possible sans votre fidélité.

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Article écrit par Altaripa. Joueur compulsif. Fondateur d’AccessiJeux Suisse. L’un des responsables du Bar à Jeux de Genève. Animateur pour Gus & Co, Ch’piil et Ludesco.

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