
Tout ce qu’il ne faut pas dire quand on explique des règles de jeu
Pas facile de (bien) expliquer les règles d’un jeu de société. Voici quelques astuces et conseils, et surtout, les choses à ne pas dire
Depuis 2007 que nous avons ouvert notre Bar à Jeux à Genève, la prochaine date d’ouverture est d’ailleurs ce samedi 9 novembre, nous avons expliqué des palettes de jeux de société. Si vous travaillez dans une ludo ou si vous êtes LA personne de référence dans votre groupe pour expliquer vos jeux, avec le temps, vous aussi vous avec accumulé une certaine expérience, quelques trucs et astuces pour bien, pour mieux les expliquer. Et surtout, vous savez ce qu’il faut éviter de dire à tout prix à votre table
(i)thème
Quand on commence à expliquer un jeu, évitez de commencer par les règles, tout de suite. Ce truc sert à ça, et on a cette action à disposition, et….
Commencez par présenter le thème, même s’il est léger (un 2/5 sur l’ITHEM par exemple). Le fait d’incruster l’univers au jeu permet à votre groupe de mieux en cerner les tenants et aboutissants, de cristalliser les actions dans un contexte précis. C’est d’ailleurs bien pour ceci que les éditeurs placent toujours le contexte, le thème au tout début des règles de jeu, pour leur donner du… sens, une référence thématique (même si c’est parfois / souvent copié-collé)
La fin justifie les
Pas facile d’expliquer des règles de jeu. Par où commencer, par le matériel, par les actions à disposition ? Non
Une fois que vous placé son thème, commencez vos explications en présentant les conditions de victoire
Il n’y a point de vent favorable pour celui qui ne sait dans quel port il veut arriver
Sénèque
Autrement dit, « eyes on the target ». Le fait de savoir où l’on va, et pourquoi, permet de motiver. C’en est d’ailleurs l’un des piliers fondamentaux des clés de la motivation, donner du sens
Ne commencez pas par les actions mais par les conditions de victoire. « À la fin, on décompte ceci comme cela »
Le temps c’est de
« Combien de temps est-ce qu’il dure, ce jeu ? » Si je gagnais un euro à chaque fois qu’on nous pose cette question au Bar, je serais aujourd’hui devenu millionnaire. Mais vraiment
Ne dites jamais exactement combien de temps le jeu va durer en tout vraiment. Pas besoin de mentir, il suffit de prendre la fourchette basse, de réduire, contracter au minimum. Un jeu est prévu de 30 à 45 minutes ? Ne dites pas « 45 minutes au maximum ». Ou vous savez qu’à 4 un jeu prend plus longtemps, voire des plombes, en rajoutant encore installation et explication ? Annoncez la couleur, la durée du jeu mais au minimum. Coupez par deux
Pourquoi ?
Pensez à votre expérience. Si votre dentiste vous dit que l’intervention va prendre une heure, ou juste quelques minutes, comment réagissez-vous ?OK, vous allez me dire qu’on ne peut pas vraiment comparer une séance chez le dentiste avec un jeu de plateau. Et vous auriez raison. N’empêche, annoncer la « véritable » durée d’un jeu, et encore, c’est toujours extrêmement relatif. Selon les types de joueurs et joueuses (hello les Hulk), cette durée peut augmenter ou diminuer. Annoncer une durée trop longue risque de décourager, de refroidir votre équipe parce qu’ils auront l’impression de s’engager dans un jeu trop long, trop complexe et qui va leur bouffer la soirée
La vie est un long fleuve
If this, then that
Quand vous expliquez un jeu, ne faites pas la liste sèche et brut des actions à disposition. Pour mieux ancrer les règles, pensez à les lier avec leurs résultats dans le jeu. Tu fais ceci pour cela, il va donc arriver ça. Si vos joueurs et joueuses voient l’incidence, les actions et réactions de leurs actions, comment tout s’imbriquent, ils comprendront mieux. Les actions s’écoulent alors de manière plus fluide, plus claire
C’est simple comme
La phrase à éviter plus que tout, c’est celle-ci : « alors, c’est simple ». La phrase taboue à bannir de toutes les tables de jeu !
Pourquoi ?
Parce que cette règle, ce jeu peut paraître simple pour vous, mais ce n’est pas forcément le cas pour les autres, tout simplement parce qu’ils n’y ont jamais joué
Dire que quelque chose est simple met encore plus de pression sur les gens. Déjà qu’apprendre, comprendre, retenir des règles de jeu n’est jamais un exercice facile, alors si en plus vous leur mettez la pression, c’est encore pire ! Quand vous expliquez des règles, et que vous dites « c’est simple, tu verras », en réalité, vous dites : « si tu ne comprends vraiment pas, t’es un crétin ». Et ça marche aussi pour l’enseignement…

Et vous, quels sont vos trucs et astuces, et trucs à ne pas dire quand vous expliquez des règles ? On se réjouit de les découvrir


25 Comments
Moonloop
Bonjour,
Je me sens particulièrement concerné par cet article.
Nous sommes quatre dans notre asso de JDS et expliquons quantité de règles.
Une chose que j’ai appris à ne pas faire également, est de sortir de mon plan d’explications pour répondre à des questions ultra précises posées par un joueur autour de la table.
Je réponds simplement que cet aspect de règles sera abordé dans quelques instants, que c’est prévu.
Car bien souvent ce genre de questions, et de réponses, risque à mettre le brouillard dans l’esprit des autres joueurs.
Selon la complexité du jeu, je fais souvent l’impasse sur une exception, un point de règle inutile et polluant pour bien commencer une partie.
Expliquer, c’est fournir suffisamment d’éléments pour qu’un joueur soit rapidement autonome et qu’un tour de jeu soit fluide pour lui.
C’est pour ça que je reste toujours autour de la table pendant quelques tours pour qu’ensuite, quand tout le monde est » à l’aise » j’aborde les points de détails.
Peggy Chassenet
Très bon article. Effectivement lorsque j’ai commencé en tant que ludothecaire, je disais souvent « c’est simple ! » et j’ai vu des gens en difficulté. Maintenant je dis « ça peut être complexe, mais je vais vous accompagner. »
Autre chose que je soulignerai, lorsqu’on explique un jeu, on explique la règle, mais on explique pas la stratégie, sinon on gâche le plaisir de la joueuse.
Gus
Merci pour ton retour Peggy 🙏🏼
Gilou
Oui clairement d’accord avec Peggy !
Expliquer une Règle c’est « apprendre à Jouer » pas « apprendre à BIEN jouer » (au sens stratégique du terme) !!!
Il n’est rien de pire que d’expliquer la Stratégie pendant la règle ! Trop d’info tue l’info !!! 😉
De mon coté, j’ai banni le « c’est simple » !
Et pour le reste, j’ai une sorte de protocole (But du Jeu, Tour de jeu, Action …) mais c’est à adapter à chaque jeu !
Par exemple, pour certain jeu, le but du jeu n’a aucun « Gout » avant d’avoir expliquer entièrement la règle voire avant d’avoir commencer à jouer !!!
Je ne suis pas partisan de « on fait un tour pour voir/expliquer », mais selon le jeu et les joueurs, c’est la meilleur méthode !!!
A bientôt !!!
Mulambo
Très important : si c’est pas toi qui expliques, même si tu connais le jeu, ferme ton clapet. Y a peu de choses qui sèment mieux la confusion que deux personnes qui expliquent un jeu en même temps en s’interrompant et se perturbant mutuellement.
Personnellement, j’explique des jeux toutes les semaines. J’ai une structure très précise et elle fonctionne bien pour la plupart des jeux et des joueurs. (il va y avoir des redites par rapport à l’article mais c’est inévitable)
1. Le thème : où on est, qui nous sommes, qu’est-ce qu’on fait.
2. Comment on gagne : Quel est le but en terme de mécanique de jeu (points, collections, sauver le monde, etc.)
3. La structure générale d’un tour de jeu : J’explique en résumé tout ce qui se passe pendant le tour d’un joueur (ou pendant une manche, selon le jeu). Je veille à bien structurer et hiérarchiser les étapes pour établir un squelette le plus clair et solide possible.
4. Les détails : Je reviens sur tout ce que j’ai survolé en expliquant précisément comment les choses se passent à chaque étape du jeu.
5. Éventuellement, un conseil stratégique ou deux : si je joue avec des gens peu habitués aux jeux ou si le jeu présente un risque de se pourrir toute la partie sur une mauvaise décision, je propose, si les joueurs sont intéressés, un petit tuyau pour commencer dans de bonnes conditions.
A tout moment de l’explication, j’essaye d’utiliser le matériel comme support visuel. Je montre tout, je fais les gestes, je déplace les pièces, etc.
Le plus gros danger se situe dans l’étape 3, il s’agit des questions des joueurs et la tendance à sombrer dans les détails inutiles. (l’un pouvant entraîner l’autre). Si c’est une question qui se rapporte à la compréhension de ce que j’ai dit jusque là, je réponds succinctement et vérifie si c’est désormais clair. Si ça concerne des détails, j’use du « On y reviendra plus en détails plus tard, pour le moment j’essaye qu’on comprenne tous la base pour savoir où on va avant d’expliquer toutes les petites décisions à prendre sur le chemin »
Et c’est tout ce que j’ai à dire à ce sujet.
Gus
« si c’est pas toi qui expliques, même si tu connais le jeu, ferme ton clapet »
Conseil qui vaut de l’or, merci 📍
Vous avez tellement raison. « Y a peu de choses qui sèment mieux la confusion que deux personnes qui expliquent un jeu en même temps en s’interrompant et se perturbant mutuellement »
Mike_Lg
Excellent article!
J’ajouterais aussi que si vous avez déjà expliqué des jeux à ces mêmes joueurs/euses, faites des liens entre les mécaniques.
« Tu te souviens? Dans ce jeu, il fallait faire des séries de cartes. Et bien ici, c’est la même chose avec les jetons bonus que tu remporteras. »
Les gens se sentent en terrain connu et ça les conforte dans leur compréhension (« j’avais compris la dernière fois donc ce sera pareil cette fois-ci »).
Gus
Mais grave. La preuve ici
Medjes
Je suis animateur « intérimaire » pour un editeur français. Je veux dire par là que j’ai un boulot à temps plein qui n’a rien à voir avec le monde du jeu (hélas), et que je fais pour cet éditeur 8 à 10 salon par ans, dont Cannes et le PEL.
Sur Cannes, sur un jeu de 45 minutes environ, on doit faire environ…entre 100 et 120 explication sur 3 jours et par anim.
J’ai eu beaucoup de retour sur les explications, les miennes et celles faites par des collègues, et en observant le nombre de questions une fois le jeu demarré.
Pour moi, la meilleure façon d’expliquer est d’avoir un « fil » qui se déroule tout seule, et surtout,surtout, qui s’enchaine bien. Partir sur un point de regle, revenir en arriere, voir une action qui se fera après, et … bref, vous m’avez compris.
Voilà ma recette perso:
1er temps: présentation du jeu. Sorti en / de tant à tant de joueurs / temps de parti moyen de temps / et souvent je donne le prix publique conseillé.
2eme temps: le pitch.La dessus je vous rejoins complétement, sans restriction. Sans thème, le jeu est plus chiant et moins accrocheur. Dans Machin, vous etes de jeunes marchand qui…Dans truc, le monde est arrivé à sa fin. Heureusement, vous êtes les quelques survivants qui….
2eme temps et demi: à la fin du pitch: « Et donc le but, c’est de … » pour les conditions de victoires.
3eme temps: le déroulé des règles, en fonction des actions du tour de jeu. Vous allez jouer dans le sens des aiguilles d’une montre. Dans un premier temps, vous pouvez faire ça ça et ça. Ca ca donne ci, Ca ca donne là, etc…
4eme temps: à la fin des regles, savoir si il y a des questions.
5eme temps: Refaire le tour de jeu en 20 secondes maximum.
6eme temps: lancer la partie et rester les deux premiers tours pour être sur que c’est bien sur la bonne voie. De plus, ça rassure les joueurs de voir qu’ils ne sont pas abandonnés dès la fin de l’explication.
Loïc Boisnier
Ca dépend beaucoup des jeux quand même. Chaque jeu a sa structure, et son explication va s’affiner au cours du temps. Chaque explication permet d’affiner la manière de le faire et va permettre d’être plus précis pour la suite. Il y a aussi un peu d’adaptation au public.
J’explique rarement le but du jeu. C’est souvent trop complexe et trop abstrait quand on ne sait rien du jeu. Je l’intègre dans le préambule de présentation en 2-3 mots. Puis, je rentre dans les détails.
Pareil pour les conseils stratégiques. Je ne donne pas de détail, mais s’il y a des choses à ne pas faire, je le dis. Attention, ça, c’est pas une très bonne idée. C’est intégré en fin d’explication, quand ça parait important de le signaler pour ne pas gâcher la première expérience.
Aurélien Bois
Il n’y a pas franchement de recette miracle : on est pédagogue ou on ne l’est pas.
Pour ma part; quand quelqu’un achète un jeu, c’est SYSTEMATIQUE : la personne m’apporte la règle, je dois la lire et expliquer à tout le monde même si je n’ai jamais joué au jeu.
Alors, c’est vrai que, pour moi, la lecture des règles et leur assimilation fait partie du plaisir ludique. Mais.
Il y aura toujours des gens qui vont tenter le coup, faire n’importe quoi et provoquer de grandes levées de sourcils, me regarder et dire : « tu peux expliquer steuplé, tu le fais mieux que moi ».
Pour ma part, j’ai toujours une approche anti-mécanique. J’insiste beaucoup beaucoup sur le thème, l’univers, le « lore ».
Ensuite, j’annonce notre objectif et on joue assez vite. Les détails viennent en court de jeu. Et parfois, les nouveaux joueurs (comme les plus expérimentés) passent à côté de détails ou de points de règle un peu délicats : et ce n’est pas grave du tout ! Est-ce que ça empêche de s’amuser ? Niet.
Schwarzy
Je suis d’accord sur pas mal de points de l’article. Mais par contre, je ne suis pas du tout d’accord sur l’idée « mentez sur le temps du jeu, enfin … ne mentez pas, mais trichez un peu et minimisez le temps de jeu ».
Je suis déjà assez blasé des temps de jeu trompeurs sur les boîtes, qui sont le plus souvent à majorer de 30%. Mais au moins je comprend la logique des éditeurs : si ils disent que le jeu se joue vite, ça va attirer plus d’acheteurs que ça ne va en repousser (les fameux « moins de 2h c’est un party game »). Et « je comprend » ne veux pas dire que j’approuve.
Mais si vous êtes dans un bar à jeu … pourquoi ?
Chaque jeu a son temps de jeu et son public. Si votre public n’a pas la soirée et doit partir dans 60 minutes quoi qu’il arrive, ou préfère faire 2 jeux de 45-60 vraies minutes, explications comprises, plutôt qu’un seul jeu qui in fine prend quasiment 2h, parce qu’ils préfèrent tester 2 jeux, c’est leur droit. Chacun vient avec ses attentes. Votre but c’est de faire jouer les gens, pas de faire jouer votre jeu favori, non ?
Gus
Merci pour votre réaction. Vous avez raison. Mon explication était maladroite, le choix des mots était maladroit. Je n’aurais pas dû employer le verbe « tricher », mais plutôt « adapter », ou « réduire », tout simplement. Tricher implique qu’on ment aux gens. Ce n’est ni le but, le principe et l’intention ici
Dans mon hypothèse, il est essentiel de ne pas préciser la durée maximum possible du jeu, pour ne pas effrayer / inquiéter / rebuter la table. Il suffit de présenter la fourchette basse. Depuis 2007 que nous avons notre bar à jeux, plus de 12 ans, nous avons remarqué que les gens préféraient jouer à 3 jeux de 30′ qu’un seul de 90′. Même temps de jeu, rajoutez encore à cela les explications des trois jeux, et au final, la première option dure plus longtemps. Mais elle permet également de découvrir plus de jeux, de… papillonner, ce que les clients et clientes favorisent par rapport à l’option « un seul jeu dans la soirée ». Ils ont l’impression d’avoir vu, vécu plus. Même si au final, les jeux sont gratuits sont chez nous, ils ne paient rien (sauf les consos, à prix très bas, puisque tout est bénévole et non-lucratif)
Mais vous avez bien fait de soulever cet élément de… triche, qui est en effet maladroit et… malhonnête
À très vite sur Gus&Co, Schwarzy
Schwarzy
Quand je parlais de l’idée « mentez sur le temps du jeu, enfin … ne mentez pas, mais trichez un peu et minimisez le temps de jeu », c’était ma formulation. Je ne sais plus si j’avais vu le mot triche dans l’article. En tous cas ce n’est pas le vocabulaire qui m’avait posé problème. Mais plus l’hypothèse, recommendation et opinion qu’il faille minimiser le temps de partie.
Je vois bien en quoi annoncer 45 à 90 minutes peut effrayer un peu. Mais en même temps, si c’est vraiment le temps de jeu … c’est ainsi. Il y a des jeux dans lesquels le temps de partie peut être significativement plus long ou plus court, selon les groupes.
J’ai beaucoup expliqué de règles quand j’étais à Paris, surtout dans un groupe où on allait souvent en bar à jeux. (La facturation était liée au temps, indirectement via des consos régulières, et du coup je préférais lire les règles à la maison plutôt que sur place.) J’ai été animateur juste une fois, pour la ludothèque/asso de quartier dans laquelle travaillais un ami. Du coup j’ai moins d’expérience dans cette position.
Ceci étant dit, mon opinion (clairement différente de la tienne du coup), c’est que dans ces cas il faut vraiment chercher le jeu qui convient au groupe, et pas forcer le groupe dans un jeu. Certes, ils peuvent accepter tel titre sur une annonce de 45-60 minutes, et se dire après coup qu’ils ont fait un jeu de 90 minutes et que c’était cool en fait/qu’ils sont des « Vrais Gamers » maintenant. Ou bien se dire qu’ils sont en retard (voire devoir partir avant la fin), ou que l’animateur leur a un peu menti, que le jeu était trop long à leur goût, etc. Bref, avoir une expérience négative. Perso je préfèrerais annoncer la couleur de façon totalement transparente.
Gus
Très bonne remarque !
JiDul
Bonjour,
selon les jeux il m’arrive de faire une petite conclusion ou synthèse plutôt sur le ressenti (surtout sur des jeux plutôt simples).
Exemple sur les AdR 😉 « lorsque vous jouerez une partie du plaisir viendra du tiraillement que vous aurez lors du choix d’action. Prendre plus de carte pour optimiser la main ou se placer pour éviter d’être bloqué ».
Geeeen
Pas mal comme article, des conseils qui peuvent s’avérer très utiles !
Gus
Merci 🙏🏼
Tomfuel
cet article devra être imprimé en poster et accroché à destinations de TOUS les ludo-aides de festivals de jeux !!!
je me remémorre chaque fois que j’explique un jeu la catastrophique explication sur Serenissima en trictracvideo dont CHAQUE phrase commence par « alors c’est tres simple .. »
Gus
J’essaie également d’éviter ce travers mais c’est de loin pas facile 🥺
lord_grokuik (@Lord_Grokuik)
Alors moi je commence toujours mes explications par : « c’est super simple. c’est un peu comme le monopoly ». Là je sais que j’ai toute l’attention requise et on peut rentrer dans le tas.
Cactus
Souvent, lors d’une explication de jeu, je donne le matériel à manipuler à chacun.
Soit en demandant de trier ou de placer sur la table, ou simplement, en expliquant les principales pièces, un peu comme sur les règles de jeux, en fait.
Et peut importe que ce soit sur tu T F M, du C, du S ou simplement des cartes sur T. U!, (rien que le fait d’expliquer le côté jaune et le côté bleu des cartes, ça rassure mon public qui se dit « bon, au moins j’ai déjà compris ça… la suite sera un piece of cake ! »
J’adhère tout à fait au fait de mettre dans l’ambiance. Pour moi, « jouer », c’est incarner un personnage et donc, en détaillant le contexte, on se met déjà dans l’ambiance.
Le but du jeu aussi… c’est super important de l’annoncer au début. Je fais quand même attention à ne pas omettre trop de détails sinon, je fais face au syndrôme du « tu expliques les règles partiellement afin de pouvoir gagner à la fin ! »
Par contre, sur le temps… non, je n’annonce pas. Chacun voit bien vite si il s’agit d’un petit jeu ou d’un plus velu.
Pog
Marrant hier j’écoutais le (excellent) podcast game brain. Il parlait de deux choses passionnantes : oath et les explications de règles. On retrouve les mêmes conseils + quelque petits tips et des anecdotes marrants.
http://gamebrainpod.com/episodes/round-5/extra.php
Gus
Merci pour le podcast je ne connaissais pas
Gus
Ha ouais 1h45-2h de podcast, c’est du lourd
Je préfère les podcast au format plus concentré, max 30-45’ (c’est le temps nécessaire qu’il me faut pour préparer un repas à la cuisine 😝/ aller au taf à vélo. Quand le taf reprendra. Progressivement…)