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Crazy Theory. On nous ment, on nous cache tout. Le jeu créé par les Illuminatis (si si)

De quoi ça parle ?

Le monde autour de nous est rempli de complots. De toutes sortes. Avec des victimes, et des profiteurs. Et au-dessus de tout, les Illuminatis. Ou les Reptiliens. On ne sait pas encore. Mais on sait que les complots existent, et on va les exposer au monde entier.

Un thème ultra-contemporain avec toutes les théories du complot qui fleurissent sur le net, des plus farfelues ou plus loufoques.

Crazy Theory, jeu qui vous permettra de créer vos propres théories du complot. Et ça, c’est fun.

Et comment on joue?

A chaque tour, une joueuse est désignée Grande Architecte. Elle va poser sur la table une carte complot, contenant un complot avec deux mots en gras, deux cartes complices, avec chacune un personnage et deux cartes coupables.

Chaque joueuse va devoir lier un des deux mots de départ à une des deux cartes coupables, en passant par les cartes complices. Comment ? En faisant des associations d’idées. Neige -> blanc -> noir -> Nelson Mandela -> Afrique du sud, etc. etc.

Et c’est tout?

Oui, c’est tout. Ou presque.

Quand toutes les joueuses ont fini leur cheminement, chacune va lire sa liste de mots, en commençant par la joueuse à gauche de la Grande Architecte.

Chaque joueuse ayant fini sur le même coupable que la Grande Architecte gagne un jeton. La Grande Architecte gagne un jeton, plus le même nombre de jetons que le nombre de joueuse s’étant trompées de coupable. Chaque joueuse devra ensuite donner un jeton (issu de la pioche globale) à sa complotrice préférée (que celle-ci ait trouvé le bon coupable ou non).

Et comment on gagne ?

Après que chaque joueuse ait été Grande Architecte (deux fois à trois joueuses), chaque joueuse va voter (secrètement) avec ses jetons, pour les Illuminatis ou les Reptiliens.

Une fois ces votes posés, on sort la carte secrète de l’étui, et la joueuse qui a le plus de jetons de la bonne couleur remporte le titre d’Immense Architecte.

Interaction ?

Un bon 5 sur l’IGUS, l’échelle de mesure de l’interaction dans les jeux.

Les joueuses sont en compétition directe, et elles partagent leurs idées farfelues pour gagner (ou perdre).

A combien y jouer ?

A trois, quatre, cinq ou six. Il faut y jouer, c’est tout.

Alors, Crazy Theory, c’est bien ?

Oui. C’est bien. Mais pas pour tous les publics.

Dans la veine d’un Blanc-Manger-Coco (BMC) ou d’un Limite-limite, Crazy Theory prendra tout son sel avec des gens qui se connaissent bien, et savent que passer de la poupée Barbie à Hitler pour arriver aux végétariens a du sens. En tout cas dans ce contexte. Avec tatie Jacqueline et le petit cousin Antoine-Enguerrand, ça risque d’être un peu moins fun. Un jeu à ne pas mettre entre toutes les mains, donc.

Score :

Anticipation : 3/5

Un jeu inspiré d’une bd de Fabcaro ? Bizarre… ça ressemble quand même beaucoup à BMC tout ça…

Pendant la partie : 5/5

Du fun, de la réflexion, du challenge pour trouver le truc qui va te faire gagner les points bonus, de la stratégie pour ne pas tomber dans la facilité, de la mémoire pour ne pas donner tous les points bonus à celui qui mène…

Après la partie : 4/5

Comment ça on a joué une heure trente ? Un bon jeu, certes, mais qui ne tiendra peut-être pas la règles des 10-10-10 (y jouera-t-on encore dans 10 semaines, 10 mois, 10 ans), 4-5 parties, et puis s’en va. La tendance des jeux de société actuelles. On cherche des expériences fulgurantes, puis on part papillonner ailleurs.

Score final : 4/5

Clairement, Crazy Theory est un bon Party Game pour adultes avertis (sans le côté hypersexualisé de BMC) et consentants.

Il demande un peu plus de réflexion que BMC, il pourra plaire à un public un peu plus exigeant qui apprécie un Party Game délirant et hilarant. Un jeu qui m’accompagnera chez mes amis de qualité 😎

Et encore une chose

Comme beaucoup de Party Game, le décompte final est la partie la moins intéressante du jeu. Il est tout à fait possible de jouer sans, en mode pur fun, et ça passe très bien ainsi. Mieux, même

Vous pouvez trouver Crazy Theory chez Philibert ici

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  • Date de sortie : Printemps 2019
  • Langue : Française
  • Auteurs : Christian Rubiella et Fabrice Andrivon
  • Illustrateurs : Mathieu Clauss et Fabcaro 
  • Éditeur : Le droit de perdre
  • Nombre de joueurs et joueuses : 3 à 6
  • Age conseillé : à partir de 14 ans , puisqu’on y parle de théories du complot et que les associations peuvent rapidement devenir… sensibles
  • Durée : 30 minutes (annoncées)
  • Thème : Complots et grands secrets
  • Mécaniques principales : imagination, association, Party Game
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2 Comments

  • Paul

    Bonjour,
    Alors désolé, mon commentaire n’a rien à voir avec le jeu présenté mais j’ai l’impression que les liens en bas d’article vers « article précédent » et « prochain article » sont inversés.

    • Gus

      Bonjour Paul, et merci pour votre réaction

      En fait, pour nous, c’est juste une question d’optique et de timeline. A gauche on revient en arrière, à droite on continue. Arrière, avant. Précédent, prochain. Mais vous avez raison Paul de souligner cette différence d’interprétation

      Bonne journée au chaud…

      Gus

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