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Toy Battle : Duel épique au pays des jouets

🩖 Toy Battle : une mini-guerre de jouets. Entre empilements ingĂ©nieux et conquĂȘte de territoires, saurez-vous capturer le QG adverse ?


Toy Battle

Toy Battle

⚠ Avertissement : Dans un souci de transparence envers notre communautĂ©, nous tenons Ă  prĂ©ciser que cet article reflĂšte notre opinion personnelle sur le jeu. Nous n’avons reçu aucune contrepartie de la part de l’éditeur du jeu. Nous avons acquis et testĂ© le jeu de façon indĂ©pendante, sans lien commercial avec son Ă©diteur. Les avis prĂ©sentĂ©s ici reprĂ©sentent notre analyse honnĂȘte et impartiale du jeu, basĂ©e sur notre propre expĂ©rience.


Vous pouvez écouter cet article sous forme de podcast ici, généré par IA. Et nous sommes également sur Apple Podcast & sur YouTube Podcast ici :

En bref :

  • Confrontation rapide et stratĂ©gique : Toy Battle offre des duels courts, riches en dĂ©cisions tactiques.
  • AccessibilitĂ© et fun : Des rĂšgles simples, un thĂšme ludique et une ambiance familiale.
  • RejouabilitĂ© assurĂ©e : Plateaux variĂ©s, pouvoirs uniques et part de surprise Ă  chaque partie.

Vous croyez tout savoir sur les duels rapides ? Attendez de tester Toy Battle, oĂč un simple canard viking peut faire basculer la partie !

L’Ă©diteur belge Repos Production, Ă©curie Asmodee, propose avec Toy Battle un affrontement tactique en format rĂ©duit, oĂč dinosaures, licornes, robots et pirates s’en donnent Ă  cƓur joie sur la table de jeu. Ce jeu exclusivement Ă  deux (dĂšs 8 ans, parties d’environ 15 minutes) invite Ă  mener une « guerre de jouets » tactique mais accessible.

Faut-il y voir un simple divertissement familial ou un duel digne d’intĂ©rĂȘt pour les stratĂšges aguerris ? Nous avons passĂ© en revue ses mĂ©caniques, ses qualitĂ©s et dĂ©fauts, ainsi que ses ressemblances avec d’autres jeux d’affrontement lĂ©gers.

Des mécaniques simples et astucieuses

Toy Battle propose un duel rapide aux rĂšgles Ă©purĂ©es. L’objectif est double : capturer le quartier gĂ©nĂ©ral (QG) adverse ou accumuler davantage de mĂ©dailles que l’adversaire au cours de la partie. Chaque duel se dĂ©roule sur l’un des 8 plateaux disponibles, aux thĂšmes variĂ©s (chĂąteau, jungle, espace, etc.), offrant ainsi des configurations de terrain renouvelĂ©es.

En dĂ©but de partie, chaque joueur et joueuse mĂ©lange sa pile de tuiles « Troupe » (48 au total, soit 24 par camp) et en retire 4 au hasard qui ne seront pas utilisĂ©es, ajoutant un brin d’incertitude sur les forces disponibles.

Le dĂ©roulement du jeu crĂ©e une tension tactique efficace grĂące Ă  des choix trĂšs simples Ă  chaque tour. À son tour, un joueur a seulement deux options : soit recruter des renforts en piochant 2 nouvelles troupes de sa rĂ©serve, soit dĂ©ployer une de ses troupes en jeu. Cette mĂ©canique binaire, facile Ă  comprendre, n’en propose pas moins des dilemmes constants. Faut-il Ă©toffer sa main de troupes en prĂ©vision d’un coup dĂ©cisif, ou profiter de l’opportunitĂ© pour avancer sur le terrain ? Chaque choix compte.

La pose des troupes sur le plateau obĂ©it Ă  quelques contraintes qui font tout le sel de la stratĂ©gie. Le plateau est constituĂ© de cases appelĂ©es « bases », reliĂ©es entre elles par des chemins jusqu’aux QG. Pour jouer une troupe, il faut la placer sur une base connectĂ©e Ă  son propre QG par une chaĂźne ininterrompue de bases contrĂŽlĂ©es. En clair, vous progressez peu Ă  peu depuis votre camp de base : impossible d’atterrir directement au milieu du terrain sans continuitĂ©. Lorsqu’une troupe est posĂ©e, elle prend possession de la base ; et si cette case Ă©tait dĂ©jĂ  occupĂ©e, la nouvelle tuile est empilĂ©e au sommet, recouvrant Ă©ventuellement des troupes dĂ©jĂ  prĂ©sentes. Seule la tuile du dessus compte pour dĂ©terminer qui contrĂŽle la base.

Cet ingĂ©nieux systĂšme de « stacking » (empilement) permet des retournements de situation. Vous pouvez renforcer vos positions en empilant vos propres troupes sur une base que vous occupez dĂ©jĂ , ou attaquer une base ennemie en posant une troupe de force strictement supĂ©rieure Ă  celle visible sur la pile adverse. Une exception malicieuse existe : le canard viking, l’une des unitĂ©s disponibles, est un joker capable de recouvrir n’importe quel ennemi, quel que soit son rang, mais il a pour faiblesse d’ĂȘtre lui-mĂȘme vulnĂ©rable Ă  n’importe quelle autre troupe. Ainsi, mĂȘme une unitĂ© a priori infĂ©rieure peut l’éliminer en retour – un rapport de force inversĂ© qui pimente les affrontements. Ce genre d’effet spĂ©cial s’ajoute Ă  la valeur de combat de la tuile, confĂ©rant Ă  chaque type de troupe une identitĂ© propre.

Robot vs dino

Chaque unitĂ© dispose d’un pouvoir particulier en plus de sa force (numĂ©rotĂ©e de 1 Ă  7, plus le joker). Par exemple, le soldat peut appeler des renforts supplĂ©mentaires, le robot peut attaquer Ă  distance, etc. Ces capacitĂ©s s’activent au moment de la pose de la tuile et apportent une couche tactique bienvenue. Loin d’ĂȘtre de simples pions, les jouets deviennent des personnages aux rĂŽles variĂ©s sur le champ de bataille. Une fois familiarisĂ© avec ces pouvoirs, on peut Ă©galement intĂ©grer les « bases spĂ©ciales » de certains plateaux, qui octroient un effet au contrĂŽleur de la case (bonus de dĂ©placement, tĂ©lĂ©portation, etc.), pour encore plus de variĂ©tĂ©. La rĂšgle suggĂšre toutefois de jouer sans ces effets spĂ©ciaux lors des premiĂšres parties, histoire de maĂźtriser d’abord les fondations du jeu.

La conquĂȘte de territoires n’est pas en reste, malgrĂ© le petit format du jeu. En occupant stratĂ©giquement les bases, on peut encercler des zones du plateau contenant des mĂ©dailles et ainsi les remporter. ConcrĂštement, si vos troupes forment une chaĂźne ininterrompue autour d’une rĂ©gion, vous rĂ©cupĂ©rez les jetons MĂ©dailles qui s’y trouvent. Ces mĂ©dailles reprĂ©sentent l’autre voie vers la victoire : sur chaque plateau, un objectif indique le nombre de mĂ©dailles Ă  atteindre pour l’emporter immĂ©diatement. Cela pousse les joueureuses Ă  un dĂ©licat Ă©quilibre entre deux stratĂ©gies : foncer vers le QG ennemi pour un KO direct, ou contrĂŽler suffisamment de terrain pour gagner aux points avant mĂȘme de capturer la base adverse. La partie se termine dĂšs qu’un QG est capturĂ© ou que le seuil de mĂ©dailles est atteint. Et si jamais aucun des deux ne survient (par exemple si plus aucun coup n’est possible), on dĂ©partage au total de mĂ©dailles collectĂ©es.

MalgrĂ© cette multiplicitĂ© d’objectifs, Toy Battle reste trĂšs accessible. Les rĂšgles tiennent en quelques minutes d’explication et la prise en main est immĂ©diate. L’ñge minimum de 8 ans indiquĂ© est justifiĂ© : un enfant peut comprendre les actions simples (piocher ou poser) et prendre plaisir Ă  dĂ©placer ses petits soldats en plastique
 pardon, en carton Ă©pais. Les mĂ©caniques de connexion et de majoritĂ© territoriale ajoutent une petite profondeur pour les plus grands, sans jamais verser dans la complexitĂ©. On est bien en prĂ©sence d’un jeu familial +, facile d’accĂšs mais suffisamment malin pour intĂ©resser aussi les joueurs et joueuses plus expĂ©rimentĂ©es.

Au final, Toy Battle propose un ensemble de mĂ©caniques fluide et intelligent, Ă©voquant un peu un Clash Royale sur plateau oĂč l’on envoie ses troupes vers le camp adverse. On retrouve un mĂ©lange de contrĂŽle de territoire, de « capture du drapeau » (ou plutĂŽt du QG) et de pouvoirs asymĂ©triques, le tout enrobĂ© dans un format trĂšs court. L’utilisation astucieuse de l’empilement des piĂšces et la double condition de victoire apportent une dimension tactique originale pour un jeu de cette catĂ©gorie. La dynamique des parties est vive, agressive sans ĂȘtre chaotique, et assure des duels tendus jusqu’au dernier coup grĂące Ă  la menace permanente des deux conditions de victoire. Une vraie rĂ©ussite mĂ©canique, d’autant plus apprĂ©ciable qu’elle est servie par un thĂšme amusant.

Toy Battle plateau

Un duel serré pour petits et grands

AprĂšs plusieurs parties, je dois bien reconnaĂźtre que Toy Battle s’affirme comme un petit jeu au potentiel ludique important, avec ses atouts indĂ©niables et quelques limites Ă  noter. Voici notre bilan critique.

Points forts

  • Tension et stratĂ©gie au rendez-vous : MalgrĂ© des rĂšgles simples, le jeu offre une profondeur tactique surprenante. Chaque dĂ©cision de recruter ou d’attaquer est cruciale et peut renverser la situation. La prĂ©sence de deux conditions de victoire oblige Ă  surveiller plusieurs paramĂštres (positions sur le terrain et score de mĂ©dailles), ce qui maintient une tension palpable jusqu’à la fin. Les parties sont courtes (10–15 minutes) mais intenses : on a souvent envie d’enchaĂźner des revanches tant l’expĂ©rience est prenante.
  • AccessibilitĂ© exemplaire : Le jeu est familial et intergĂ©nĂ©rationnel. Les plus jeunes apprĂ©cieront le matĂ©riel et le thĂšme de bataille de jouets, les adultes y trouveront un dĂ©fi tactique rapide. Alors clairement, Toy Battle plaĂźt autant aux enfants qu’aux grands, grĂące Ă  des rĂšgles vite apprises et expliquĂ©es en 5 minutes max. MĂȘme des personnes peu friandes de jeux d’affrontement ont bien kiffĂ© son cĂŽtĂ© fun et sans lourdeur des wargames classiques.
  • VariĂ©tĂ© et rejouabilitĂ© : Avec 8 plateaux modulaires aux configurations distinctes, chaque duel peut se dĂ©rouler dans un environnement diffĂ©rent, renouvelant les sensations de jeu. Certains terrains comportent plus de mĂ©dailles Ă  capturer, d’autres des agencements de bases particuliers : il faut adapter sa stratĂ©gie Ă  la carte du jour. De plus, la pioche alĂ©atoire des troupes (et l’élimination de 4 d’entre elles en dĂ©but de partie) assure que deux parties ne se dĂ©roulent pas de maniĂšre identique. Ce renouvellement constant, couplĂ© Ă  la briĂšvetĂ© des rounds, donne envie d’y revenir souvent.
  • MatĂ©riel et thĂšme soignĂ©s : Repos Production a apportĂ© un grand soin Ă  l’édition. La boĂźte, Ă  prix contenu, contient des tuiles Ă©paisses illustrĂ©es par Paul Mafayon (aux dessins colorĂ©s et pleins d’humour), des plateaux double-face richement illustrĂ©s, ainsi que des supports en bois pour tenir ses tuiles en main. L’ensemble est attrayant et de bonne qualitĂ©. Le thĂšme est un autre point fort : qui n’a jamais imaginĂ© ses jouets prendre vie pour rĂ©gler leurs comptes ? Ici, cette guerre miniature se dĂ©roule avec des clins d’Ɠil nostalgiques (canard viking, robot rĂ©tro, pirate jouet
) qui parlent Ă  l’enfant qui sommeille en nous (kikou les kidultes), tout en restant suffisamment thĂ©matique pour s’y croire un peu. Le jeu rĂ©ussit Ă  ĂȘtre amusant et vraiment efficace Ă  la fois.

Points faibles

  • Part de hasard et frustration possible : Comme souvent dans les jeux Ă  pioche, la chance peut avantager un ou une joueuse qui obtient plus vite les troupes adĂ©quates. Le tirage alĂ©atoire des tuiles peut ainsi crĂ©er un lĂ©ger dĂ©sĂ©quilibre momentanĂ©. Cependant, ce facteur hasard reste modĂ©rĂ© et compensĂ© par les pouvoirs des troupes et par la durĂ©e courte des manches. En cas de dĂ©faite amĂšre due Ă  un manque de bol, une revanche immĂ©diate permet gĂ©nĂ©ralement de se rattraper. NĂ©anmoins, les stratĂšges les plus sĂ©rieux pourraient reprocher Ă  Toy Battle de ne pas ĂȘtre un duel 100 % information parfaite – il faudra accepter une part d’imprĂ©visible propre au format familial.
  • Sensation de « dĂ©jĂ -vu » : Alors oui, on peut saluer l’originalitĂ© du mĂ©lange proposĂ©, mais on peut parfois en sortir avec un avis mitigĂ©. On dirait mĂȘme que Toy Battle ressemble Ă  un jeu sur mobile. Effectivement, Toy Battle reprend des recettes Ă©prouvĂ©es (combinaisons de pouvoirs, contrĂŽle de zones, progression par cases connectĂ©es) qui peuvent Ă©voquer des expĂ©riences vidĂ©oludiques ou d’autres jeux de plateau modernes. Si vous recherchez un wargame complexe ou un duel cĂ©rĂ©bral sans hasard, vous pourriez trouver Toy Battle un peu, beaucoup trĂšs lĂ©ger une fois l’effet de dĂ©couverte passĂ©.
  • Uniquement Ă  deux : Par conception, le jeu est rĂ©servĂ© au duel en tĂȘte-Ă -tĂȘte. Cela n’est pas un dĂ©faut en soi (il excelle justement dans ce format), mais il faut en ĂȘtre conscient : impossible d’y jouer Ă  plus. Ben non. Les familles plus nombreuses devront jouer en tournoi ou tour Ă  tour. La durĂ©e trĂšs courte et le format duel font que Toy Battle s’insĂšre comme jeu d’appoint ou interlude dans une soirĂ©e, plus que comme piĂšce centrale d’une longue session. On enchaĂźne volontiers 2 ou 3 parties de suite, mais cela reste un plaisir de courte durĂ©e, ce qui peut laisser sur sa faim ceux qui voudraient une expĂ©rience plus consistante.

Malgré ces (petites) réserves, Toy Battle remplit parfaitement son contrat de pépite ludique, idéale pour les amateurs de jeux de confrontation nerveux et stratégiques. Son format compact, sa richesse tactique et son accessibilité lui assurent une place de choix dans la ludothÚque des duellistes,

On apprĂ©cie aussi le rapport qualitĂ©/prix honnĂȘte pour le contenu proposĂ©. Nos quelques rĂ©serves sur l’élĂ©ment chance et la lĂ©gĂšretĂ© assumĂ©e n’entachent pas vraiment l’expĂ©rience, qui reste avant tout fun, rapide et prenante.

Un nouveau combattant dans l’arĂšne

Sur le segment des jeux d’affrontement Ă  deux, Toy Battle vient rejoindre une catĂ©gorie dĂ©jĂ  riche, tout en apportant sa propre identitĂ©. Voici quelques comparaisons pour situer ce titre par rapport Ă  ses pairs :

  • Stratego (jeu de plateau classique) : On pense inĂ©vitablement Ă  Stratego en voyant ces deux armĂ©es s’affronter pour capturer le drapeau adverse. Toy Battle en reprend l’idĂ©e de piĂšces de valeurs diffĂ©rentes qui se battent, mais en la modernisant radicalement. Ici, pas de piĂšces cachĂ©es ni de longues manƓuvres : tout est visible et la progression se fait par placement plutĂŽt que par mouvement. Toy Battle offre une expĂ©rience beaucoup plus rapide et dynamique, avec des effets spĂ©ciaux en prime pour varier les affrontements. Pour les nostalgiques de Stratego, c’est une version condensĂ©e et rĂ©inventĂ©e, plus accessible et plus fun grĂące au thĂšme dĂ©complexĂ©.
  • Blitzkrieg! : Un duel stratĂ©gique sur plateau oĂč l’on tente de dominer plusieurs théùtres d’opĂ©ration. Si les deux jeux partagent un format court et un systĂšme de pioche, Blitzkrieg! s’adresse plutĂŽt Ă  un public de joueurs aguerris avec son thĂšme sĂ©rieux et son absence de hasard une fois les jetons en main. Toy Battle apparaĂźt comme sa version familiale, misant davantage sur la surprise et l’originalitĂ© des pouvoirs de troupes.
  • Clash Royale (jeu vidĂ©o, 2016) : Le parallĂšle peut ĂȘtre fait avec le fameux Clash Royale tant Toy Battle s’inspire de ce cĂ©lĂšbre jeu mobile. On y retrouve l’idĂ©e de dĂ©ployer des unitĂ©s depuis sa base, d’avancer vers le camp ennemi et de choisir le bon minutage pour contrer l’adversaire. La grande diffĂ©rence, c’est que Toy Battle se joue en tour par tour, ce qui rĂ©duit la frĂ©nĂ©sie au profit d’une stratĂ©gie plus posĂ©e.
  • Jeux Ă  figurines (HeroScape, Memoir ’44, etc.) : Toy Battle Ă©voque la confrontation directe sur un champ de bataille, mais sans le temps d’installation ni la complexitĂ© de ces gros wargames. Il n’y a pas de figurines en plastique ni de dĂ©s Ă  lancer : tout est gĂ©rĂ© par un systĂšme d’empilement et de pouvoirs simples, pour des parties de 15 minutes. C’est presque la version « dessin animĂ© du samedi matin » des jeux de bataille, facile Ă  sortir et Ă  expliquer Ă  toute la famille.

Toy Battle, verdict

Au terme de nos parties, Toy Battle dĂ©croche un solide 4 sur 5. Pourquoi ? D’un cĂŽtĂ©, il se dĂ©marque par son accessibilitĂ©, son matĂ©riel attrayant, sa rejouabilitĂ© et son intĂ©ressante tension tactique malgrĂ© la briĂšvetĂ© des parties. De l’autre, on regrette un mĂ©limĂ©lo de trucs dĂ©jĂ  vus ailleurs ainsi qu’une part de hasard parfois frustrante.

Toutefois, pour un jeu de duel lĂ©ger et rapide, ces
 dĂ©fauts (mais peut-ĂȘtre rĂ©ellement parler de dĂ©fauts ?) restent mineurs face au plaisir qu’il procure. Toy Battle est un choix fun, fluide, familial et plein de surprises. À poser sur la table du salon pour des batailles acharnĂ©es – avec un joli goĂ»t de « revenez-y » !

On a aimé :

  • Les mĂ©caniques simples mais efficaces, qui laissent place Ă  de vrais choix tactiques.
  • Les illustrations colorĂ©es et le thĂšme « guerre de jouets » plein de nostalgie.
  • La durĂ©e courte des parties, parfaite pour enchaĂźner les duels ou pour une pause rapide.

On a moins aimé :

  • Le petit coup de pouce du hasard sur la pioche, parfois dĂ©stabilisant quand on est habituĂ© aux jeux 100% stratĂ©giques.

C’est plutît pour vous si


  • Vous cherchez un duel familial et nerveux Ă  sortir Ă  tout moment.
  • Vous aimez les jeux malins, rapides Ă  expliquer et qui laissent quand mĂȘme la place Ă  une bonne dose de stratĂ©gie.

Ce n’est plutît pas pour vous si


  • Vous prĂ©fĂ©rez les gros wargames ou les jeux complexes qui durent longtemps.
  • Vous voulez absolument jouer Ă  trois, quatre
 ou dix autour de la table.
Toy Battle résumé

Avec Toy Battle, c’est un peu comme si le canard de bain se transformait en gĂ©nĂ©ral : prĂ©parez vos meilleurs jouets pour une guerre aussi rapide que fun !

TrĂšs bon !

Note : 4 sur 5.


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4 Comments

  • naok

    Ce que je trouve frustrant dans ce jeu n’est pas tant le hasard du tirage de tuile, auquel cas l’argument souvent donnĂ© d’une durĂ©e de partie courte et donc d’un enchaĂźnement aisĂ© de parties prendrait son sens. Non, ce qui me frustre rĂ©ellement dans ce jeu, et qui m’a fait crĂ©er un post dans le forum de bgg Ă  ce sujet, c’est, premiĂšrement, cette occurrence possible de pouvoir rejouer plusieurs fois d’affilĂ©e grĂące au pouvoir du Cap’n et qui peut avoir un impact dĂ©mesurĂ©, voire mĂȘme le plus souvent dĂ©cisif, sur la victoire. DeuxiĂšmement, et surtout, ce mĂ©canisme que je ne supporte pas, mĂȘme dans sea salt & pepper, qui consiste Ă  ce que notre adversaire choisisse, chez nous, une tuile au hasard pour nous empĂȘcher de l’utiliser. Je dĂ©teste cet instant juste bĂȘte et mĂ©chant oĂč l’on se dit : « S’il choisit telle tuile, c’est ok, mais s’il choisit telle autre, ça me fout tout en l’air. » C’est simplement la goutte de trop, pour moi, niveau hasard. Ce pour quoi j’ai proposĂ© des solutions sur bgg, avec le rĂ©sultat attendu d’une inertie dans « les » rĂ©ponses.

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