For a Crown : Câlins taquins
👑 Fous rires et coups bas dans For a Crown ! 🎉 Un jeu familial taquin où je choisis le roi. Mon verdict : 4/5 étoiles.
For a Crown : une course au trône où je ris, je râle et je couronne qui je veux

⚠️ Avertissement : Dans un souci de transparence envers notre communauté, nous tenons à préciser que cet article reflète notre opinion personnelle sur le jeu. Nous n’avons reçu aucune contrepartie de la part de l’éditeur du jeu. Nous avons acquis et testé le jeu de façon indépendante, sans lien commercial avec son éditeur. Les avis présentés ici représentent notre analyse honnête et impartiale du jeu, basée sur notre propre expérience.
En bref :
- Un party game familial taquin et interactif, noté 4/5.
- King-making et bluff dans un univers médiéval décalé.
- Matériel immersif et chaos hilarant pour tous les âges.
Marre des jeux où on joue chacun dans son coin ? For a Crown m’a fait redécouvrir le chaos des trahisons.
La première fois que j’ai vu For a Crown, j’ai craqué direct. La boîte, avec ses animaux médiévaux – lapins en cape, crocodiles en armure, pingouins couronnés – m’a tout de suite intrigué. On aurait dit un mélange improbable entre Game of Thrones et une cour de récré, et j’ai senti que ça allait être un jeu où l’on rit autant qu’on se trahit. Spoiler : je ne me suis pas trompé.
Dès qu’on l’a sorti pour une soirée entre potes, l’ambiance a décollé : des rubis volés, des alliances bancales, et moi, en train de décider qui allait porter la couronne, même si ce n’était pas moi. Bienvenue dans For a Crown, un party game familial ultra-taquin avec une solide dose de king-making !
Un matériel qui m’a fait dire “Wow”
En ouvrant la boîte, j’ai eu des étoiles dans les yeux. Les coffres en 3D pour planquer mes rubis, les 62 cartes aux illustrations soignées, et surtout ces 32 pochettes colorées (ou manches de cartes, ou sleeves en anglais) aux armoiries de chaque famille – Lapins Dorés, Crocodiles des Marais, Chimpanzés Pourpres… rien que les noms, ça claque ! – m’ont donné une vibe unique.
Chaque joueureuse a son petit coffre, et le plateau double épaisseur (avec un pion par personne) garde tout en place.
Ajoutez des jetons rubis, un dé mystérieux, et des jetons ratons laveurs et or, et vous avez un jeu qui en jette visuellement. Repos Prod / Asmodee n’a clairement pas fait dans la demi-mesure !
Ce qui m’a plu, c’est le concept original du “one-deck building”. On recrute des mercenaires, on glisse leurs cartes dans nos pochettes personnalisées, et tout finit mélangé dans une pioche commune. Voir une carte à ma couleur surgir (ou pas) au milieu du chaos, c’est un frisson à chaque fois. Ça donne l’impression d’être un seigneur médiéval rusé, prêt à tout pour rafler le trône.

Un royaume loufoque où les animaux jouent les rois
Imaginez un univers où des animaux anthropomorphes aristocrates – oui, des pingouins en couronne et des flamants roses snobs – se battent pour devenir le premier roi d’un royaume tout neuf. Publié par Repos Production, For a Crown est conçu pour 3 à 5, dès 8 ans, et une partie dure environ 30 minutes.
C’est léger, décalé, et ça ne se prend pas trop au sérieux. Autour de la table, on chambre, on grogne, et on se balance des vacheries dans la bonne humeur.
Pour moi, c’est le party game familial parfait : accessible, rapide, et bourré d’interactions qui font rire. Et chouiner, surtout.
Comment ça se joue ? Simple, malin, et sacrément chaotique
Le jeu tourne autour de quelques étapes qui m’ont vite accroché :
Recruter comme un stratège (ou un opportuniste)
Chaque tour commence par une phase de recrutement. On choisit un mercenaire parmi un marché disponible – chacun avec un coût (en or ou rubis) et un effet spécifique : gagner des rubis, voler un voisin, ou semer la pagaille.
Une fois choisi, je glisse ma carte dans une pochette à ma couleur, et hop, elle rejoint le deck commun avec celles des autres. J’adore ce moment où je me dis : “Celui-là, il va me rapporter gros !” Sauf que… je ne contrôle pas quand il sortira. Ça pimente tout !
Révéler et prier (ou maudire) la pioche
Ensuite, on mélange ce gros deck – mercenaires et cartes événement inclus – et on révèle les cartes une par une. Si une carte est dans ma couleur, j’active son effet : un joli gain de rubis pour mon coffre, un vol sournois chez mon pote trop riche, ou même un “raton voleur” à refiler à quelqu’un pour le plomber.
Les cartes événement, elles, secouent tout le monde : un changement de tour, une taxe surprise… J’ai vu des plans parfaits partir en fumée à cause d’elles, et franchement, c’est hilarant.
À la fin, celui ou celle qui a le plus de rubis dans son coffre gagne – simple, mais pas si facile.
Le king-making : mon arme secrète
Et là, on touche au cœur du jeu : le king-making. Imaginez une partie à cinq. Mon ami Paul, avec ses Pingouins des Glaces, domine avec une pile de rubis insolente. J’imagine. Car on ne les voit pas, ils sont dissimulés dans les coffres. Moi, je suis largué – on m’a chouravé trop de rubis avant, merci les copains. Mais j’ai une carte qui vole trois rubis à quelqu’un. Alors, je pique à Paul.
Résultat ? Sophie me passe devant et gagne. Moi, j’ai pas gagné, mais j’ai décidé qui sí. Ça, c’est le king-making : influencer le vainqueur même quand t’es hors course. Génial, non ? On aime, ou pas.

Le king-making, pourquoi j’adore ça (et pourquoi ça énerve parfois)
Ce que j’aime dans le king-making, c’est cette sensation de rester dans le jeu, même quand je perds. À For a Crown, ça rend chaque partie imprévisible : tu peux être largué, mais jouer les faiseurs de roi te donne encore un rôle.
Ça booste les discussions autour de la table – “Non, mais pourquoi tu m’as visé, moi ?!” – et les alliances foireuses, genre “Aide-moi, et je te rends la pareille… ou pas.” L’autre soir, Paul m’a lancé un regard noir après mon coup, mais on a tous éclaté de rire. Par contre, je comprends que ça puisse agacer : si t’as bossé dur pour mener et qu’un joueur “perdant” te fait tomber juste par malice / revanche débile ça peut piquer !
Un truc typique des party games comme For a Crown
Dans des jeux comme celui-là, le king-making n’est pas un défaut, c’est un ingrédient clé. Ça met l’accent sur le fun, les émotions, et les interactions, pas sur une stratégie froide où tout est calculé.
C’est ce qui fait qu’on s’en souvient : ces moments où tout bascule à cause d’une vengeance mesquine ou d’un “cadeau” empoisonné. À For a Crown, tu peux te liguer contre le leader avec un “Il a trop de rubis, on le descend !” et voir un joueur discret rafler la mise grâce à toi.
C’est chaotique, c’est taquin, et ça me fait hurler de rire à chaque fois.
T’es prêt à jouer les faiseurs de roi ?
Pour moi, le king-making, c’est ce qui donne à For a Crown son âme de party game familial. Tu peux perdre, mais rester maître du destin des autres. Alors, la prochaine fois qu’on joue, tu choisis qui tu couronnes… ou qui tu fais tomber, juste pour le plaisir ? Moi, je suis déjà en train de planifier mon prochain coup tordu !
Pourquoi ça marche ? Le chaos, les rires, et ce petit twist
Ce qui m’a plu dans For a Crown, c’est cette imprévisibilité. Même si je planifie, la pioche commune décide quand mes mercenaires carburent – ou me snobent. Les parties durent environ 30 minutes (un peu plus à cinq si on papote), et chaque révélation est un mini-drame : une alliance qui vole en éclats, un “Mais pourquoi moi ?!” indigné, ou moi qui joue les victimes avant de sortir une montagne de rubis planqués.
Mon meilleur souvenir ? Cette partie où j’ai bluffé toute la partie en gémissant sur ma “malchance”, pour révéler un coffre plein à craquer à la fin. Cris, rires, et une envie immédiate de revanche – c’est For a Crown dans toute sa splendeur.
Comme dit plus haut, le king-making ajoute une couche de fun énorme. Même largué, je peux renverser la table (façon de parler) en couronnant qui je veux. Ça booste les discussions, les “Il a trop de rubis, on le descend !”, et les regards noirs quand ton coup tordu fait tout basculer. Mais attention : ça peut agacer ceux et celles qui veulent tout contrôler. Moi, j’adore ce chaos assumé.
Les petits bémols (parce que rien n’est parfait, sauf notre redac’chef, c’est bien connu. Et oui j’espère une augmentation)
Soyons honnêtes : si tu détestes qu’on te cible ou que tu préfères les jeux où chaque move est calculé, For a Crown risque de te faire grincer des dents.
Le hasard de la pioche et les attaques directes – genre trois “ratons voleurs” qui te tombent dessus d’un coup – m’ont fait rire, mais j’ai vu un ami bouder. C’est un jeu qui assume sa malice, et faut lâcher prise pour l’apprécier.

À qui je le conseille ?
C’est LE jeu pour une soirée en famille ou entre potes qui aiment se taquiner sans se fâcher. Les règles s’expliquent en cinq minutes (merci la simplicité !), les débutants s’éclatent, et les habitués peaufinent leurs coups tordus.
Si tu kiffes Munchkin ou Citadelles pour leur côté “je te fais tomber”, tu vas adorer. Par contre, si tu cherches un truc cérébral à la Terraforming Mars, passe ton chemin – ici, c’est la foire au king-making !
On a aimé : Les fous rires quand je couronne Sophie par erreur avec les rubis de Paul, les “ratons voleurs” qui font rager le leader, et ces coffres 3D où je planque mon butin comme un seigneur pingre.
On a moins aimé : Quand tout le monde me tombe dessus juste parce que j’ai souri, et le hasard qui snobe mes plans – désolé, pas de couronne pour les stratèges ici !
C’est plutôt pour vous si… Vous adorez choisir le roi (ou le faire tomber), taquiner sans remords, ou si vous voulez un jeu où même les perdants s’amusent.
Ce n’est plutôt pas pour vous si… Vous prenez vos rubis perso ou si vous rêvez d’un jeu où les lapins ne trichent pas – ici, c’est la foire au chaos !
Pour moi, For a Crown mérite un beau 4/5. Pourquoi pas 5 ? Parce que le hasard et les crasses ciblées ne plairont pas à tout le monde. Mais sinon, c’est une pépite : facile à sortir, rapide à jouer, et vecteur de fous rires mémorables. Le matériel de malade et l’univers décalé sont la cerise sur le gâteau.
Si tu veux transformer tes proches en comploteurs hilares, fonce. Dans cette course au trône, une seule règle : méfie-toi de tout le monde… et savoure chaque trahison !
For a Crown, c’est le jeu où je perds avec style… et où je décide qui gagne avec un clin d’œil sournois !
Très bon !
- Date de sortie : Février 2025
- Langue : Française
- Assemblé en : Chine
- ITHEM : 2. Pour en savoir plus sur l’ITHEM dans les jeux de société, c’est ici.
- IGUS : 5 (voire plus mais on peut pas). Pour en savoir plus sur l’IGUS dans les jeux de société, c’est ici.
- EcoScore : C. Si vous voulez en savoir plus sur l’EcoScore dans les jeux de société, c’est ici

- Label Dé Vert : Non. Pour en savoir plus sur le label Dé Vert, c’est ici.
- Création : Maxime Rambourg
- Illustrations : Paul Mafayon
- Édition : Repos Production
- Nombre de joueurs et joueuses : 3 à 5 (top à 4-5)
- Âge conseillé : dès 8 ans (bonne estimation)
- Durée : 30 minutes
- Thème : Animaux fantastiques
- Mécaniques principales : (one) Deckbuilding, bluff. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.
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