Les meilleurs jeux de société si vous aimez la série Shōgun
🏯 Devenez Daimyo ⚔️ et vivez l’aventure féodale ! Notre sélection de jeux de société en lien avec l’excellentissime série Shōgun.
Shōgun, la série à ne pas rater
4. 4 épisodes déjà. Un gros, gros kiff pour cette série diffusée sur Hulu et FX qui a commencé il y a trois semaines. Shōgun, c’est cette série à gros budget qui nous transporte dans le Japon féodal du 17ème siècle. Et croyez-moi, le voyage vaut absolument le coup d’œil ! Avec un casting cinq étoiles mené par Cosmo Jarvis et la légende du cinéma japonais Hiroyuki Sanada, Shōgun promet une immersion totale dans l’âge d’or des samouraïs et des seigneurs de guerre.
J’ai vu les trois premiers épisodes (et je me réjouis du 4e), et franchement, franchement, c’est la claque !!! Dans notre article, nous allons nous intéresser à la série, mais également, surtout, à notre sélection des meilleurs jeux de société en lien avec la série. Des jeux qui se déroulent dans le Japon féodal. Vous trouverez notre sélection plus bas.
Mais avant de dégainer nos katanas (oui oui, ces fameux sabres japonais !), attardons-nous sur certains aspects clés à connaître avant de plonger dans ce nouveau carton. Car dans le monde impitoyable des daimyos et des shōguns, mieux vaut être préparé !
Tout ce qu’il faut savoir sur la série
L’intrigue de Shōgun de FX Hulu, basée sur le roman de James Clavell, est inspirée d’événements et d’individus réels.
Shōgun, basée sur le livre de James Clavell paru en 1975, est actuellement diffusée sur FX et Hulu, offrant à un public contemporain des intrigues politiques. Les premiers épisodes de Shōgun (disponibles sur Hulu avec sous-titres et doublages anglais) démontrent que le monde du Japon médiéval n’a pas été créé par l’imagination de l’auteur.
James Clavell a passé trois ans à faire des recherches sur l’histoire du Japon avant d’écrire Shōgun. Pendant cette période, il a découvert suffisamment d’éléments dramatiques pour créer son histoire sans avoir à trop modifier les détails. Il s’est contenté d’ajouter de nouveaux personnages et de nouveaux éléments aux récits historiques.
Tout d’abord, le terme « shogun » lui-même. Saviez-vous que celui-ci réfère au titre officiel du dirigeant militaire suprême du Japon, désigné par l’Empereur ? Traduit littéralement, cela donne « généralissime dompteur de barbares ». Plutôt… badass comme nom, non ? En pratique, les shoguns étaient une lignée de gouverneurs militaires qui ont dominé le pays de… 1192 jusqu’en 1868. Près de sept siècles. Rien de moins !
Le héros de Shōgun, le seigneur Yoshii Toranaga interprété brillamment par Hiroyuki Sanada, est basé sur le légendaire Tokugawa Ieyasu. Fondateur du shogunat Tokugawa, ce dernier a régné près de trois siècles (!) avant d’être finalement renversé lors de la restauration Meiji en 1868. Autant vous dire qu’on parle ici d’un personnage qui a véritablement marqué l’histoire du Japon féodal de son empreinte.
D’ailleurs, en parlant du Japon, Shōgun nous entraîne dans plusieurs décors franchement à couper le souffle, recréés à l’écran avec un souci du détail renversant. Vous visiterez ainsi les emblématiques villes d’Edo (ancien nom de Tokyo), Kyoto, Osaka et Nagasaki. Sans oublier le mythique détroit de Magellan, passage maritime stratégique entre les océans Atlantique et Pacifique ! Bref, de sacrées cartes postales en perspectives.
Côté personnages, attendez-vous également à une galerie de figures typiques de l’époque. Des fiers samouraïs aux mystérieux ninjas, en passant par les redoutables seigneurs de guerre, tous les grands archétypes sont représentés. Le drama oppose notamment Toranaga à son rival Ishido, campé par le talentueux Tadanobu Asano (Thor, Mortal Kombat).
Pour pimenter le tout, le scénario mêle habilement faits historiques et intrigue de fiction. On y suit les aventures du navigateur anglais John Blackthorne, inspiré du personnage réel historique William Adams, interprété par Cosmo Jarvis (Peaky Blinders). Suite à un naufrage, celui-ci débarque au Japon où il se retrouve rapidement mêlé aux complots politiques entre les clans rivaux en pleine période « chaude » Sengoku. Une occasion rêvée pour les scénaristes d’explorer la rencontre de deux cultures radicalement différentes !
Bref, tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir une super production épique à la Game of Thrones. Rien que le générique du premier épisode est à couper le souffle !
La période Sengoku au Japon
Mais au fait, savez-vous pourquoi le Japon de cette époque est un tel bourbier politique, avec tous ces seigneurs de guerre qui s’entre-déchirent ? Eh bien, petit cours d’histoire accéléré : nous sommes en plein dans la période Sengoku, considérée comme l’âge des provinces en guerre !
Cette période de trouble s’étend de 1467 jusqu’à 1615, quand le légendaire Tokugawa Ieyasu (notre cher Toranaga !) parvient enfin à réunifier le pays sous son shogunat. Près de 150 ans de conflits et de trahisons pour asseoir son pouvoir, dur dur la vie de dirigeant suprême!
Mais que s’est-il passé pour plonger ainsi le pays dans le chaos ? Et bien à la mort de l’ancien shogun Ashikaga Yoshimasa en 1477, une querelle de succession éclate entre les clans des daimyos. Un daimyo est un seigneurs féodal, propriétaire foncier et subordonné des shoguns qui étaient les chefs de puissants clans de samouraïs guerriers et contrôlaient les provinces du Japon.
Chacun veut tirer la couverture de son côté et s’arroger le titre de shogun. S’en suit une gigantesque partie d’échec version monde féodal, avec des alliances militaires qui ne cessent de se former et se défaire au gré des intérêts de chaque clan. Un sacré micmac !
Résultat : c’est open bar pour les batailles épiques, les sièges de châteaux et autre joyeusetés guerrières. Tout est bon pour soumettre les clans rivaux et augmenter son territoire sous contrôle. Les têtes de seigneurs de guerre tombent aussi vite que dans Game of Thrones !
Bref, le Japon féodal de la fin du 16ème siècle est un sac de nœuds politique hyper instable. D’où l’importance capitale pour Toranaga d’asseoir fermement son shogunat, au risque de replonger le pays dans le chaos. Et pour nous, c’est l’occasion rêvée d’en prendre plein les mirettes avec des scènes de bataille épiques ! On a hâte de voir Toranaga dégainer son katana pour pourfendre ses ennemis, houaaaa !
Alors, prêts pour plonger dans l’univers de Shōgun ? Accrochez fermement vos hakamas et préparez vos kimonos, car l’aventure promet d’être aussi palpitante qu’instructive ! Grâce aux fondateurs de Hulu et FX qui ont mis le paquet pour un résultat au top, on en prend plein la face. Ce nouveau drama historique est clairement le carton qu’il ne faudrait pas manquer en ce début 2024 !
Mais au fond, pourquoi est-ce que le Japon nous fascine autant ?

OK, je dois vous faire un aveu. Je n’ai jamais été au Japon. Mais j’aimerais y aller.
Les jeux de société modernes qui se déroulent au Japon sont bien présents sur le marché. Il en existe plus de 800 dans la base de données de BGG.
Mais au fond, pourquoi est-ce qu’on kiffe autant le Japon (mon cas et celui de l’auteur de jeux Antoine Bauza, en tout cas).
C’est drôle comme le Japon nous fascine, et ceci pour différentes raisons. D’abord, il y a cette culture riche et diversifiée qui remonte à des milliers d’années. On retrouve des traditions et des coutumes qui sont encore bien présentes aujourd’hui, sans parler des arts, des festivals et des pratiques culturelles qui captivent notre attention.
Ensuite, on ne peut pas ignorer que le Japon est un leader mondial en matière de technologie avancée. Entre les gadgets, les robots et les innovations électroniques, nous sommes souvent émerveillés par leurs avancées technologiques.
Et puis, il y a la cuisine japonaise ! Les sushis, sashimis, ramen, tofu (oui, j’étais obligée de placer « tofu » dans la liste, sous la menace de mon rédac’chef) et autres délices sont appréciés partout dans le monde. La façon dont ils préparent et présentent leurs plats est tout simplement époustouflante. Qui ne kiffe pas les sushis (végétariens) ?
Le Japon a aussi cette esthétique unique qui se reflète dans l’art, l’architecture, la mode et le design. Que ce soient les jardins zen, les temples bouddhistes ou les vêtements traditionnels, on découvre une expérience visuelle vraiment à part.
On ne peut pas non plus oublier la pop culture japonaise. Les mangas, les animes et les jeux vidéo ont conquis le monde entier et rassemblent de nombreux fans. Leurs personnages et leurs histoires sont vraiment captivants. Même si, depuis quelques années, il faut bien l’avouer, la K-pop a quelque peu détrôné la J-pop, et on le voit avec l’explosion culturelle coréenne (coucou les 600 000 sériées coréennes sur Netflix).
Le respect de la nature est également très présent au Japon. Ils ont réussi à intégrer la nature dans leurs villes et leurs espaces de vie, en aménageant des parcs et des jardins sublimes. On adore contempler les cerisiers en fleurs et admirer les paysages naturels. Cerisiers. En. Fleurs.
Enfin, l’hospitalité et la politesse sont des valeurs clés de la culture japonaise. Les visiteurs et les visiteuses sont souvent touchées par le respect, la courtoisie et l’attention portée aux détails dans les interactions sociales et les services.
Tous ces éléments font du Japon une culture et une destination qui nous fascinent, et c’est sans doute pour cela que tant de gens à travers le monde s’y intéressent. Et qu’on / jeu kiffe cette toute nouvelle série Shōgun.
Les meilleurs jeux se déroulant au Japon (féodal)
Mais.
Mais au fait, pourquoi on vous en parle aujourd’hui ? Parce que la série dé-chire. Littéralement. Je vous (dé)conseille la scène de la marmite dans l’épisode 1. Ensuite, surtout, parce que c’est l’occasion rêvée de vous présenter ici notre sélection des meilleurs jeux avec/sur le Japon médiéval et féodal comme toile de fond / thème. On ne l’a jamais fait.
Donc pour faire écho à la série Shōgun (qui cartonne. Mais je l’ai peut-être déjà dit ?), voici notre petite sélection. Liste non exhaustive, par ordre alphabétique et très personnelle. Nous nous réjouissons de découvrir VOS coups de cœur en commentaire !
Iki
IKI : Un joyau du jeu de société qui vous transporte dans le Japon d’Edo
IKI, une perle rare des jeux de société. Cette réédition française du jeu éponyme sorti en 2016 est tout simplement grandiose !
IKI vous plonge dans l’univers fascinant du marché durant la période Edo, ancien nom de Tokyo. Vous incarnez un Edokko, un « enfant d’Edo », dont le but est de veiller à la prospérité et au bien-être des habitants. Comment ? En recrutant des artisans, en leur apportant de l’expérience et en leur offrant une retraite bien méritée. Mais attention, le feu peut ravager les échoppes à tout moment !
Des mécaniques cohérentes et un matériel sublime
Ce qui rend IKI si passionnant, c’est l’harmonie parfaite entre le thème et les mécaniques de jeu. Recruter, gagner en expérience, partir en retraite… Tout est logique et fluide. Les règles sont claires et les aides de jeu remarquablement bien pensées. Sans oublier le matériel, sublimé par les illustrations de David Sitbon. Un vrai régal pour les yeux !
Une solide rejouabilité
IKI offre une profondeur stratégique qui ravira les joueurs expérimentés. Les interactions indirectes et la part de hasard liée aux incendies garantissent une rejouabilité exceptionnelle. Plus vous y jouez, plus vous avez envie d’y retourner. C’est le signe d’un grand jeu, n’est-ce pas ?
IKI un gros coup de cœur chez nous. Un jeu qui allie à merveille thème, mécaniques et matériel, pour une expérience de jeu chouette.
👉 Découvrez notre chronique complète ici.
Le Château Blanc
Le Château Blanc : Une lutte de pouvoir intense au cœur du Japon médiéval
Préparez-vous à plonger dans les intrigues politiques du Japon féodal (exactement comme la série Shōgun !) avec Le Château Blanc, la dernière pépite des éditions Devir et IELLO. Derrière son format (extrêmement) compact se cache un jeu d’une richesse et d’une profondeur étonnantes.
Un matériel somptueux pour une immersion totale (enfin, à peu près)
Dès l’ouverture de la boîte, Le Château Blanc nous en met plein les yeux. Le plateau, magnifiquement illustré, reproduit (environ) l’architecture du château d’Himeji. Les plateaux personnels, tout aussi soignés, permettent de suivre l’évolution de nos ressources. Et que dire des fameux « ponts à dés », accessoires non indispensables mais tellement classe ?
Un sans-faute côté matériel, qui nous plonge instantanément dans l’ambiance. Enfin, bon, ambiance, on est toutefois loin d’un jeu narratif. Tout paraît… froid. Le Château Blanc est clairement un eurogame. Méca ripolinées, thème abscons.
Des mécaniques bien huilées pour des parties tendues comme un string
Mais c’est surtout dans son gameplay que Le Château Blanc révèle toute sa saveur. Chaque tour, vous devrez choisir judicieusement vos dés pour activer les bonnes cases du plateau et engranger un maximum de points de victoire.
Mais attention, car les ressources sont limitées et la concurrence féroce ! Entre gestion serrée, placement d’ouvriers et combos savoureux, le jeu ne vous laissera aucun répit. Et c’est là tout son sel !
Une conclusion pour conclure
Le Château Blanc est un concentré de bonnes idées, qui ravira les fans de jeux de gestion à l’européenne. Exigeant mais jamais punitif, tendu mais toujours passionnant, il vous fera vivre une expérience de jeu unique. Alors, prêts à gravir les échelons du pouvoir ? Le château d’Himeji n’attend plus que vous !
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Rising Sun
Rising Sun : Le jeu qui vous plongera au cœur des luttes de pouvoir du Japon médiéval
Quelle claque phénoménale ce Rising Sun !
Si vous êtes en quête d’une expérience ludique intense et immersive (et pleine de trahisons), ne cherchez plus : Rising Sun est fait pour vous ! Ce chef-d’œuvre d’Eric M. Lang, publié par Edge en 2018, vous transportera dans un Japon médiéval-fantastique (pas du tout le cas de la série Shōgun) où s’affrontent des clans avides de pouvoir. Préparez-vous à des parties riches en rebondissements, alliances et trahisons !
Un matériel franchement époustouflant pour une immersion totale
Dès l’ouverture de la boîte, Rising Sun vous en met plein les yeux. Les figurines, superbement illustrées par Adrian Smith, sont d’une qualité exceptionnelle. Chaque clan possède ses propres unités, aux designs uniques et fouillés. Et que dire des oni, ces créatures monstrueuses qui viendront pimenter vos combats ? Un régal pour les yeux et les mains !
Des mécaniques subtiles pour des parties haletantes (et pleine de coups fourrés)
Ne vous fiez pas à son apparence, car sous ses airs de jeu de figurines classique, Rising Sun cache une mécanique d’une redoutable efficacité. Chaque partie se déroule sur une année divisée en saisons, au cours desquelles vous devrez former des alliances, drafter des actions, et bien sûr, livrer des batailles épiques.
Mais attention, car ici, la victoire ne se joue pas uniquement sur le champ de bataille ! Grâce au système d’enchères secrètes, vous pourrez bluffer et manipuler vos adversaires pour remporter la mise. Un vrai jeu d’enfoirés, où tous les coups sont permis !
Le mot de la fin
Rising Sun est une expérience ludique unique, qui ravira les joueurs en quête de sensations fortes. Avec son thème immersif, ses mécaniques bien huilées et son matériel somptueux, il a tout pour devenir un classique incontournable. Alors, prêts à vous lancer dans la course au pouvoir ? Mais attention, choisissez bien vos alliés, car dans Rising Sun, la trahison est reine !
Bref, tout ça pour dire que ce Rising Sun est un must absolu dans toute ludothèque qui se respecte. Même à 100 balles (environ), ces quelques heures de plaisir intense et d’ambiance survoltée valent largement leur pesant de saké.
Alors foncez, le katana à la main ! Banzaiiii !
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Shogun
Shogun : Plongez au cœur du Japon féodal dans une lutte acharnée pour le pouvoir
Shogun. Le titre, le jeu parfait pour accompagner la sortie de la série. Shogun vous transportera au cœur du Japon du 16ème siècle. Conçu par Dirk Henn et publié par Queen Games en 2006, ce jeu de stratégie vous met dans la peau d’un Daimyo (prince) en quête du titre suprême de Shogun. Préparez-vous à une expérience ludique intense, où chaque décision peut faire basculer votre destin !
Un matériel de ouf
Shogun ne lésine pas sur les composants. Avec près de 400 pièces en bois, dont des cubes représentant vos armées et des marqueurs de points de victoire, vous aurez de quoi vous plonger corps et âme dans l’ambiance nippone. Les illustrations de Michael Menz sont tout simplement magnifiques et contribuent grandement à l’immersion. Et que dire de la fameuse tour de bataille, pièce maîtresse du jeu qui vous permettra de résoudre les conflits de manière spectaculaire ? Un vrai régal pour les yeux et les mains !
Des mécaniques bien huilées pour des parties intenses
Shogun n’est pas un jeu pour les joueurs et joueuses… timorées. Avec ses parties d’environ 150 minutes, il vous faudra faire preuve de stratégie et d’adaptabilité pour l’emporter. Le jeu se déroule sur deux années, chacune divisée en quatre saisons.
À chaque tour, vous devrez choisir judicieusement vos actions parmi les dix disponibles, allant de la construction de bâtiments (temples, châteaux, théâtres Nô) à la collecte de taxes, en passant par le déploiement de vos armées. Mais attention, car vos adversaires ne vous laisseront pas agir en toute tranquillité ! Les batailles font rage dans Shogun, et c’est là que la fameuse tour entre en jeu. Un système aussi fun qu’imprévisible, qui vous fera retenir votre souffle à chaque lancer de cubes (dans la tour).
Une rejouabilité au top grâce aux cartes Événement
Un des grands atouts de Shogun réside dans ses cartes Événement, qui viennent pimenter chaque partie en modifiant certaines actions pour tous les joueurs. Cette mécanique assure une rejouabilité quasi-infinie au jeu, puisque chaque combinaison de cartes viendra bouleverser vos plans et vous obliger à vous adapter. C’est cette incertitude qui fait tout le sel de Shogun et qui vous donnera envie d’y revenir encore et encore.
Franchement, Shogun est un incontournable pour tous les fans de jeux de stratégie. Avec son thème immersif, ses mécaniques bien rodées et sa rejouabilité exceptionnelle, il a tout pour séduire. Alors, prêts à vous lancer dans la course au titre de Shogun ?
Shogun No Katana
Shogun No Katana : Forgez (c’est le cas de le dire) votre légende dans le Japon féodal
Un autre jeu qui nous plonge au cœur du Japon médiéval : Shogun No Katana. Dans ce jeu de gestion de ressources et de placement d’ouvriers, vous incarnez un maître forgeron qui doit répondre aux commandes exigeantes des daimyos, ces puissants seigneurs de guerre. Mais attention, la concurrence est rude et seuls les plus habiles pourront offrir leur chef-d’œuvre au shogun en personne !
Un matériel somptueux pour une immersion totale
Shogun No Katana nous en met plein les yeux dès l’ouverture de la boîte. Les illustrations, magnifiques et détaillées, nous transportent instantanément dans l’univers des samouraïs. Les composants, de grande qualité, ajoutent encore à l’immersion. On apprécie particulièrement les figurines des personnages errants, disponibles dans l’extension « Wandering Characters« , qui apportent une touche de fantaisie à l’ensemble. Un sans-faute côté présentation !
Une mécanique de forge innovante et addictive
Mais c’est surtout dans son gameplay que Shogun No Katana tire son épingle du jeu. Si le placement d’ouvriers est plutôt classique (mais efficace !), c’est la gestion de la forge qui fait toute l’originalité du titre. Imaginez : vous devez gérer un plateau quadrillé où chaque ligne représente une ressource et chaque colonne un niveau d’avancement.
Un véritable casse-tête où chaque décision compte ! C’est terriblement satisfaisant de voir ses katanas prendre forme et d’optimiser sa production pour répondre aux demandes des daimyos. Un régal pour les amateurs de défis tactiques !
Des choix cornéliens pour des parties tendues
Avec un nombre limité de tours, chaque action dans Shogun No Katana est cruciale. Faut-il envoyer ses ouvriers chercher des ressources, améliorer sa forge ou courtiser les daimyos ? Chaque choix a des conséquences et il faudra faire preuve de discernement pour l’emporter. C’est cette pression constante qui fait tout le sel du jeu et qui maintient les joueurs et les joueuses en haleine jusqu’au bout. Et cerise sur le… katana, les moines, qui peuvent être recrutés pour effectuer des actions supplémentaires, ajoutent encore à la profondeur stratégique !
Alors alors alors ?
Shogun No Katana est un jeu qui ravira les fans de gestion à l’européenne. Avec son thème original, sa mécanique de forge innovante et ses choix cornéliens, il offre une expérience de jeu riche et immersive.
Certes, il n’est pas parfait (on aurait aimé un peu plus de tension dans la gestion des ressources), mais il a suffisamment de personnalité pour se démarquer. Alors, si vous rêvez de devenir le plus grand forgeron du Japon médiéval, n’hésitez plus : Shogun No Katana est fait pour vous !
Takenoko
Takenoko : Un jeu magnifique qui allie à merveille thème et stratégie
Takenoko, le jeu primé d’Antoine Bauza (7 Wonders, Ghost Stories), vous transporte au Japon féodal où vous devez prendre soin d’un panda offert par l’empereur chinois. Votre mission ? Cultiver les jardins de bambou et nourrir ce sympathique animal. Mais Takenoko a-t-il tout pour devenir un incontournable de votre ludothèque ? La réponse est oui !
Des composants d’une rare beauté
La première chose qui frappe dans Takenoko, ce sont ses magnifiques composants. Les tuiles hexagonales illustrées avec soin, les pièces en bois représentant les bambous de différentes couleurs, les cartes joliment dessinées et les figurines peintes du panda et du jardinier… Tout est un régal pour les yeux !
Des règles simples pour une expérience captivante
Malgré sa profondeur stratégique, Takenoko reste très accessible grâce à des règles simples et intuitives. À chaque tour, les joueurs placent des tuiles de jardin, irriguent les parcelles, font pousser les bambous et nourrissent le panda, tout en essayant de remplir leurs objectifs. Une mécanique fluide qui se comprend rapidement.
Un équilibre parfait entre hasard et stratégie
Si la chance peut jouer un rôle dans Takenoko via les cartes objectifs et le dé météo, la stratégie n’est pas en reste. Les actions des joueurs s’influencent mutuellement, créant une belle harmonie dans le jeu. Et le duel entre le jardinier qui fait pousser les bambous et le panda qui les dévore ajoute une touche de tension bienvenue.
Takenoko est un jeu léger et divertissant qui plaira à tous les publics. Avec ses composants somptueux, ses règles accessibles et son thème plutôt immersif, il a tout pour devenir un incontournable de vos soirées jeux. Si vous ne l’avez pas encore. Mais qui n’a pas encore Takenoko dans sa ludo, qui ? Alors, prêt à bouger du panda ?
👉 Vous pouvez découvrir notre chronique complète ici
Tokaido
Tokaido : Une invitation au voyage et à la sérénité
Avez-vous déjà rêvé de vous évader le temps d’une partie ? De vous laisser porter par une expérience ludique aussi apaisante que captivante ? Si c’est le cas, laissez-moi vous parler de Tokaido, le jeu qui vous emmènera sur les traces des voyageurs du Japon féodal, pour un périple lent, doux, inoubliable, du même auteur de que le jeu précédent (qui a décidément un gros kink avec le Japon).
Un jeu qui respire la zenitude
Tokaido, c’est un peu le « Zen et l’art du jeu de société ». Imaginez : vous incarnez un voyageur sur la route historique reliant Kyoto à Edo (l’actuelle Tokyo), avec pour seul objectif de vivre des expériences enrichissantes. Collecter des souvenirs, se prélasser dans des onsen, admirer des panoramas à couper le souffle… Voilà le programme alléchant qui vous attend !
Mais attention, ne vous fiez pas à cette apparente douceur de vivre. Car sous ses airs de jeu contemplatif, Tokaido cache une mécanique redoutablement efficace.
Le voyage, oui, mais pas à n’importe quel prix !
Le principe du jeu est simple comme un haïku : à votre tour, avancez votre pion sur la route, et effectuez l’action correspondante. Mais c’est là que les choses se corsent ! Car pour marquer un maximum de points, il faudra faire preuve d’opportunisme et de timing.
La clé ? Le fameux système de « piste temporelle », qui donne la priorité au joueur le plus en retard sur la route. Un mécanisme diablement malin, qui vous obligera à trouver le juste équilibre entre avancer à votre rythme et sprinter pour chiper une action convoitée.
L’art de la contemplation (stratégique)
Mais rassurez-vous, Tokaido n’est pas qu’une course effrénée vers la victoire. Le jeu offre aussi de vrais moments de plénitude, où vous pourrez savourer la beauté des paysages et la richesse des rencontres. Les illustrations époustouflantes de Xavier Gueniffey Durin y sont pour beaucoup, plongeant les joueurs et les joueuses dans une ambiance unique.
Tokaido est un jeu à part, qui vous fera voyager bien au-delà du plateau. Accessible aux débutants mais suffisamment profond pour satisfaire les joueurs et joueuses aguerries, il est (presque ?) devenu un classique intemporel. Allez go ! C’est parti pour le pays du soleil levant !
À noter qu’il existe une version uniquement à deux. Mais elle n’est franchement pas ouf !
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12 Comments
Guillaume
Également le jeu « Daimyo: Rebirth of the Empire ».
Un jeu très sous-cotés à mon humble avis.
Chab
Et que dire de Okko Chronicles !…même si on est plus dans le fantastique que dans l’historique, je vous l’accorde. Mais l’esprit est là.
ludtche
« Ninjato » excellent jeu de stop ou encore, de majorité, de clans,…
Cela donne envie d’y rejouer 😜
Ludiquement
Ludtche
http://www.facilyjeux.com
M4NU-EL
Je confirme 👍
MANU-EL
Kenjin, Kodachi, Small Sanurai Empires, Samurai Spirit…
Fred
Small samurai empire mérite le détour aussi 😀
M4NU-EL
Tout à fait 👍
Olivier
Et en jeu de rôle, Tenga, L’Empire des Cerisiers, L5A!
gilgam
sekigahara de gmt ? 😀
Chanfrell
Dans la thématique proche, il y a » Shitenno » sorti chez Ludonaute en 2011, un jeu de placement majorité.
Guy Duval
Un jeu extrêmement représentatif de cette période est Ikusa (anciennement connu sous le nom de Samuraï Sword et avant celà nommé Shogun, de la série Gamemaster chez Milton Bradley). Guerre, samouraïs archers et à l’épée, ashigarus lanciers et arquebusiers, ninjas, planification secrète à chaque tour, vraiment le jeu par excellence pour s’immerger dans la tradition bushido.
Fred
Il y a beaucoup de jeux évoquant le Japon. Pour y vivre en ce moment, je ne peux que conseiller Rumble Nation (mini Risk très efficace), Matcha (un Schotten totten plus rapide), le version nippone de Iki (avec des illustrations évoquant les estampes) et Sekigahara (wargame 2 joueurs simple d’accès et captivant). Sinon, Shogun est en effet une petite bombe. Il est dans notre top 10!