Jeux de plateau

De Netflix aux clubs scolaires, les jeunes s’emparent des échecs

♟️🔥 L’engouement des jeunes pour les échecs explose, stimulant la création de clubs scolaires et la demande de matériel. 📚🎓


Les échecs attirent de plus en plus les jeunes générations

Alors que les jeux vidéo et les réseaux sociaux dominent le paysage médiatique, un phénomène surprenant émerge : l’engouement des jeunes pour le jeu d’échecs. Ce jeu millénaire, souvent considéré comme un passe-temps intellectuel réservé aux… génies (?) et aux passionnés, connaît un regain d’intérêt fulgurant auprès de la nouvelle génération.

Depuis la diffusion de la série à succès « Le Jeu de la Dame » sur Netflix, une nouvelle génération de personnes jouant aux échecs est née, entraînant une augmentation spectaculaire de la demande de matériel d’échecs et la création de clubs scolaires dédiés au jeu.

Les jeunes joueuses et joueurs sont de plus en plus nombreux et fervents, comme en témoigne le nombre croissant d’utilisateurs sur Chess.com, qui atteint désormais 12 millions d’utilisateurs et utilisatrices quotidiennes en moyenne. Les championnats nationaux des lycées organisés ce mois-ci par la Fédération américaine des échecs ont même dû ajouter des salles supplémentaires pour accueillir un nombre record de 1 750 participant(e)s. Dingue !

Les raisons de l’engouement soudain des préadolescent(e)s et des adolescent(e)s pour les échecs ne sont pas claires, mais l’influence des stars des échecs et des personnalités des médias sociaux, telles que Levy Rozman (GothamChess), Hikaru Nakamura et les sœurs Botez, semble jouer un rôle important. Les élèves et les spectateurs et spectatrices d’échecs rapportent que des contenus sur les échecs ont commencé à apparaître sur leurs fils TikTok et ceux de leurs ami(e)s au début de l’année.

Le chessboxing est même devenu une discipline, sportive, médiatisée, populaire et popularisée auprès des jeunes. Il s’agit de la rencontre, improbable, entre les échecs et la… boxe. On joue aux échecs, et on se met des tatanes (et non, ce n’est pas un poisson d’avril !).

Le chessboxing est un sport qui combine la boxe anglaise et le jeu d’échecs. Il a été inventé par le dessinateur Enki Bilal dans son album Froid Équateur sortie en 1992, puis réalisé par l’artiste hollandais Iepe Rubingh en 2003. Un combat de chessboxing se déroule en onze rounds alternant quatre minutes d’échecs et trois minutes de boxe. Le vainqueur est celui ou celle qui fait échec et mat, met KO, ou gagne aux points.

Retour sur les bancs d’école

Mais revenons à l’école et à l’engouement des échecs.

Les enseignant(e)s sont partagé(e)s entre l’enthousiasme pour l’intérêt croissant de leurs élèves pour ce jeu de stratégie et la frustration face aux distractions en classe causées par les parties en ligne. Certains membres du corps enseignant considèrent que les échecs aident les élèves à développer leur esprit critique, leur sens de la stratégie et leur capacité à prendre des risques calculés. D’autres ont commencé à confisquer les appareils des élèves pour éviter qu’ils ne jouent pendant les cours.

Face à cette popularité croissante, les clubs d’échecs se multiplient dans les écoles. Celles qui n’ont pas de clubs d’échecs se précipitent pour en créer. Les enseignantes et enseignants sont déconcertés mais heureux de voir apparaître un nouveau loisir, sain.

Les directions ont du mal à accepter que les échecs perturbent parfois les cours et les accusent d’être à l’origine de problèmes d’attention dans les salles de classe et les couloirs. Peut-on interdire les échecs ? Il semblerait que certaines écoles américaines aient parfois dû recourir à une telle décision.

Dans les écoles, pour répondre à cet engouement, les enseignantes et enseignants se démènent pour fournir suffisamment de matériel d’échecs pour répondre à la demande. Des bibliothécaires ont même réservé des espaces dans leurs bibliothèques pour que les élèves puissent jouer aux échecs à l’heure du déjeuner.

La popularité croissante des échecs dans les écoles amène les membres du personnel enseignant à s’adapter et à intégrer le jeu dans les activités scolaires. L’avenir nous dira si cette tendance se poursuivra et si elle entraînera une nouvelle génération de champion(ne)s d’échecs.

Démystifier le jeu d’échecs : 10 préjugés

Les échecs sont compliqués à appréhender

Les règles peuvent paraître complexes au premier abord, mais une fois maîtrisées, elles permettent de prendre beaucoup de plaisir à jouer.

Les parties d’échecs sont toujours longues

La durée des parties varie en fonction du type de partie. Il existe des parties de durées très variées, certaines ne durant que 10 minutes par personne.

Dans la série Le Jeu de la Dame, on observe des parties ajournées, reportées au lendemain, un phénomène plutôt rare depuis une trentaine d’années. Des parties de 9 heures ou de 4 à 5 heures sont courantes au niveau professionnel.

Tous les joueurs d’échecs sont fous

Il est faux de penser que tous les joueurs ou joueuses d’échecs sont fous ou folles. L’étude du jeu peut engendrer une vision unilatérale de la vie si on y consacre trop de temps, comme 12 heures par jour.

Cependant, il n’y a pas plus de joueurs d’échecs fous que dans la population générale. Ce stéréotype est souvent lié à l’histoire de Bobby Fischer, qui avait des problèmes dès son enfance, mais les échecs ont plutôt réussi à le canaliser.

Les joueurs d’échecs sont majoritairement des hommes

Il est vrai que la proportion de joueuses inscrites au niveau de la fédération internationale est déséquilibrée. Toutefois, la parité existe chez les enfants jusqu’à l’âge de 13-14 ans. Il est regrettable que cela change par la suite, et on espère que la série sur Netflix incitera davantage de femmes à s’intéresser au jeu.

Les échecs sont le jeu le plus démocratique au monde

Dans la mesure où les chances sont égales dès le début, cette affirmation est correcte. De plus, toutes les informations sont accessibles, rien n’est caché et le hasard n’a pas sa place aux échecs.

Il faut mémoriser plus de 50 ouvertures pour atteindre un bon niveau

Il s’agit surtout de culture générale aux échecs. Un grand maître doit pouvoir s’adapter à une ouverture sans nécessairement la connaître par cœur. Cependant, pour y parvenir, il faut étudier.

Les échecs sont un outil géopolitique

C’était effectivement le cas à l’époque de l’Union soviétique. L’État communiste voulait se présenter comme la nation supérieure et prouver que ses représentants étaient les meilleurs en matière d’intelligence, notamment à travers les échecs.

Les échecs sont un sport élitiste

Les échecs peuvent être pratiqués par des personnes de tous les milieux sociaux et économiques. Le matériel nécessaire est peu coûteux, et l’accès à la connaissance est de plus en plus facilité par les ressources en ligne.

Les échecs sont ennuyeux

Les échecs sont un jeu de stratégie profonde et complexe, offrant de nombreuses possibilités et variantes. Les amateurs d’échecs trouvent souvent le jeu passionnant et stimulant pour l’esprit.

Les échecs sont un jeu pour les introvertis uniquement

Bien que les échecs soient un jeu qui se joue en silence et qui demande de la concentration, ils sont également une opportunité pour les interactions sociales. Les clubs d’échecs, les tournois et les rencontres en ligne permettent aux joueuses et joueurs de tous horizons de se réunir, d’échanger des idées et de nouer des amitiés.

En somme, les échecs sont un jeu riche et accessible à toutes et tous, indépendamment de leur genre, de leur âge, de leur milieu social ou de leur personnalité. Les préjugés et idées reçues ne doivent pas empêcher les personnes intéressées de s’initier à cette discipline passionnante et de découvrir les nombreuses opportunités qu’elle offre pour l’épanouissement intellectuel et les rencontres enrichissantes.

« Petit » historique des échecs

Quand est-ce que les échecs ont-ils été inventés ?

Les premières versions du jeu, qui sont devenues des échecs, sont apparues au 6ème siècle en Inde. Un jeu appelé chaturanga a été joué sur un échiquier de huit par huit. Les pièces représentaient différentes branches de l’armée impériale et chacune se déplaçait de manière différente comme dans les échecs modernes. Les visiteurs persans en Inde ont emporté leurs observations chez eux. 

Reconnaissant la valeur militaire et stratégique du jeu, il est devenu un passe-temps de la noblesse sassanide. Les Sassanides était une dynastie perse ayant régné sur le monde iranien de 224 jusqu’à la Conquête arabo-musulmane, en 651.

Appelé chatrang, le jeu a continué à être joué après la chute de l’empire sassanide. Sous la domination arabe dans le nouvel Iran islamique, le jeu est devenu connu sous le nom de shatranj. Ce Shatranj apparaît dans les manuscrits historiques persans du 11ème siècle. De nombreuses pièces d’échecs d’Iran et du monde islamique médiéval ont survécu. Ces pièces ont été sculptées de manière plus abstraite que leurs prédécesseurs indiens, car l’Islam interdit la représentation de l’homme dans l’art. 

Le Shatranj. Iran. 12e siècle. Tu prends quelle couleur ?

Alors que les échecs s’étaient répandus vers l’ouest de l’Inde à la Perse, ils se sont également répandus vers l’est en Chine, au Japon et dans d’autres pays asiatiques. Des variations d’échecs telles que le xiangqi en Chine et le makruk en Thaïlande se sont développés avec leurs propres règles uniques, souvent fusionnant ou s’inspirant de jeux locaux existants. 

Les premiers échecs de l’Inde se sont également étendus du nord à la Russie moderne, probablement par le biais des premiers commerçants médiévaux. Les échecs sont probablement arrivés au début de l’Europe médiévale grâce aux interactions avec les terres islamiques à l’est, ainsi qu’à l’influence de la conquête islamique omeyyade de l’Espagne et du Portugal. 

La légende raconte que le roi Charlemagne a reçu un jeu d’échecs par le calife Harun al-Rashid, le calife abbasside du huitième siècle. Bien que cette histoire n’ait pas été entièrement prouvée, les échecs se sont répandus en Europe de manière assez rapide et ont été adoptés par les classes supérieures et savantes. Ces personnes pouvaient se permettre les somptueuses pièces d’ivoire sculptées et les échiquiers incrustés de divers pierres précieuses qui ont commencé à être produits par des artisans.

Certaines des premières pièces connues pour avoir été produites en Europe, plutôt qu’importées, sont les Lewis Chessmen. En 1831, un fermier de l’île écossaise de Lewis découvrit un jeu médiéval de 78 pièces d’échecs. Les experts pensent que ces pièces ont été fabriquées en Norvège, qui contrôlait à l’époque les îles du nord de l’Écosse.

Le Lewis Chessman du 12ème siècle. Écosse, en ivoire de chat morse

En Europe, le jeu d’échecs est devenu alors populaire. Au 12ème siècle, les pièces avaient commencé à prendre leurs formes modernes standard. Ce qui était autrefois un ministre est devenu la reine, tandis que les éléphants de guerre avaient moins d’importance dans l’Europe médiévale qu’en Inde. Oui, déjà à l’époque, on en trouvait moins, d’éléphants. Au lieu de cela, les fous ont pris leur place.

Entre deux invasions, tranquille, des Templiers se lancent une petit partie d’échecs, dans un manuscrit de 1283.

Les règles évoluent également. Vers 1500, le rôle de la reine et des fous change et les rend plus puissants. Connu sous le nom d’alla rabiosa en italien (avec la folle, ou reine), ce nouveau style d’échecs a changé les stratégies pour gagner. C’est aujourd’hui considéré comme la naissance des échecs modernes.

Absente du jeu à ses origines, dernière venue sur l’échiquier, la reine n’y jouait au début qu’un rôle limité. Une atmosphère sociétale alors (encore aujourd’hui ?) défavorable aux femmes interdit longtemps de lui conférer une place importante sur les soixante-quatre cases. Avant d’être modernisées, les règles des échecs ne donnaient à la reine qu’un déplacement en diagonale. À la fin du XVe siècle, donc, son mouvement s’est amplifié puisqu’elle peut désormais franchir plusieurs cases à la fois, en lignes obliques ou orthogonales.

Cette modification débutant en Italie et en Espagne. Il est tentant d’y voir la marque d’Isabelle la Catholique, supposée bonne joueuse d’échecs. Isabelle Ire de Castille dite Isabelle la Catholique, née le 22 avril 1451 à Madrigal de las Altas Torres et morte le 26 novembre 1504 à Medina del Campo. Elle est la reine de Castille, d’Aragon, de Majorque, de Sardaigne, de Sicile, de Naples, de… Cette modification de la reine, la pièce aux échecs, pas la figure historique, s’explique par la volonté de « dynamiser » un jeu qui semblait frappé de longueur en raison d’une première phase lente et ennuyeuse.

Isabelle la Catholique. Joueuse d’échecs et sacrée farceuse

Désormais, avec une reine mobile, donc omniprésente, les parties ne pouvaient que gagner en intensité. Cette nouvelle règle, que les Italiens qualifièrent d’ « alla rabiosa » et que les Français dénommèrent le « jeu de la dame enragée » (LOL), ne s’est pas imposée dans le royaume avant 1540. Le De ludo scacchorum de l’Italien Vida, poème dont les versions diverses furent composées entre 1507 et 1527, constitue la première œuvre littéraire à faire état du nouveau rôle imparti à la reine. À ces dates, la « dame enragée » n’est encore que très peu française.

Les échecs modernes ont continué à être affinés tout au long du début de la période moderne. Les manuels et études de stratégie abondent tout au long des XVIIIe et XIXe siècles, d’autant plus que le jeu se standardise davantage. Au milieu du 19e siècle, certains des premiers tournois d’échecs qui pouvaient durer des plombes ont démontré les besoins de limiter le temps de jeu. Limites de temps qui ont été établies par la suite. 

En 1886, les premiers championnats du monde d’échecs officiels ont eu lieu. Des prodiges comme Paul Morphy pourraient réussir à un jeune âge, tout comme l’héroïne, fictive, de la série The Queen’s Gambit.

Comment et à quel âge enseigner le jeu d’échecs aux enfants

Commencez quand ils sont jeunes

Les échecs ne sont pas réservés aux adultes. L’enfance est une période idéale pour apprendre à jouer aux échecs. Leur cerveau plastique et agile doit assimiler un nombre important de nouvelles informations. Comme pour les langues, les échecs deviennent une activité nourricière pour leur développement cognitif. Leur enseigner le jeu d’échecs peut les aider à obtenir et affiner leur esprit d’analyse et leurs compétences à résoudre des problèmes. Je dois réussir ceci (mettre le roi adverse en échet et mat), quels moyens et stratégies mettre en place pour y parvenir ?

À quel âge commencer ? Chaque enfant est différent. À partir du moment où il peut être intéressé. Alors oui, pas quand il va vouloir juste prendre les pièces et les lancer un peu partout dans votre salon, mais surtout quand il va commencer à voir et comprendre le jeu! ll ne faut surtout pas les torturer et plutôt les laisser jouer librement. 

Les bienfaits du jeu d’échecs pour les enfants sont nombreux. C’est notamment une excellente façon, par ailleurs ludique, d’apprendre à structurer les pensées. De nombreuses études ont été réalisées à ce sujet. Les échecs ont d’ailleurs été enseignés dans des classes difficiles, où les élèves avaient des problèmes, cela les a complètement métamorphosés.

Il n’y a donc pas d’âge précis ou optimal pour enseigner les échecs. Ils sont toutefois prêts plus tôt que vous ne le pensez. Même les experts ne s’accordent pas sur un âge optimal pour que les enfants commencent à apprendre à jouer aux échecs. Certains disent que le plus tôt sera le mieux. Dès la maternelle / jardin d’enfants, dès 4 ans, pourquoi pas. Après tout, les jeunes enfants ont le cerveau « comme des éponges ».

D’autres experts avancent que l’âge idéal est vers 7-8 ans, quand les enfants ont quelque peu gagné en maturité cognitive.

Perso, j’ai enseigné les échecs à mon fils à 5 ans, et ça c’est « très bien » passé. Alors certes, il n’a pas été capable de me laminer et de tout voir ce qu’il fallait faire ou éviter pour perdre des pièces, mais il a déjà pu apprendre les mouvements des six différents pions : fou, tour, roi, reine, pion, cheval.

Passez beaucoup de temps sur les bases

Pour commencer, inutile de faire l’étalage de toutes les pièces et de tous les mouvements spécifiques. Il y en a six différents, c’est peu, mais c’est déjà suffisant pour dépasser les capacités de raisonnement d’un enfant.

Enseignez à l’enfant à peu à peu gérer les pièces, les unes après les autres. Commencez petit. Commencez par les pions. « Chair à canon » et pourtant extrêmement nécessaires, ils ne sont pas aussi évidents qu’on pourrait croire : ouverture à 2 cases possible, puis 1, mouvement droit mais attaque en diagonale… Une fois que l’enfant les maîtrise, passez à une autre pièce : le roi, pourquoi pas, une seule case partout, puis la tour, peut-être, au mouvement orthogonal solide, puis le fou, la reine, et enfin le cavalier. C’est, selon moi, la pièce la plus capricieuse. Les enfants ont souvent de la peine à comprendre et à reproduire ce mouvement si spécial en L.

Bref, évitez, au départ, de les submerger avec trop. Si l’enfant paraît « sous l’eau » avec tant d’informations à traiter, arrêtez-vous aussitôt et reprenez un autre jour.

Si vous n’êtes pas au point avec les échecs vous-même, la chaîne YouTube Kids Academy pourra vous aider :

Jouez, souvent

Plus vous jouez souvent avec l’enfant, et plus tout devient routine. Le mouvement des pièces devient connu, maîtrisé, et l’enfant pourra peu à peu s’investir dans les stratégies. Comment éviter de se faire dévorer un pion, comment manger, comment mettre en échec, comment « roquer ».

En famille ou à l’école, vous pouvez même établir un petit rituel, ce jour à cette heure c’est « échecs », repère ou repaire ludique. L’enfant s’y retrouvera et cela deviendra une habitude, un entraînement.

Mais surtout, gardez un élément à l’esprit, le jeu doit rester un… jeu. Et donc, un plaisir. Et quand, et si l’enfant développe et témoigne d’un intérêt marqué pour les échecs, pourquoi ne pas l’inscrire à un club local d’échecs. Si ça existe, s’ils sont ouverts (coucou COVID).

Tout ce qu’il vous faut pour bien débuter aux échecs

La boutique de jeux Philibert vous propose quelques références qui peuvent vous aider à vous lancer avec des enfants aux échecs :

Et encore une chose, fun

Si vous voulez jouer aux échecs, autrement, de manière vraiment, vraiment, vraiment fun (avec des règles cocasses et loufoques très WTF, il y a Tempête sur l’Échiquier.

Tempête sur l’échiquier est un jeu de société qui propose une variante, des variantes du jeu d’échecs. Les joueurs et joueuses jouent aux échecs, mais ont aussi en main des cartes qui leur permettent de modifier le jeu de manière féerique, loufoque et imprévisible. Le but du jeu est le même qu’aux échecs : mettre le roi adverse échec et mat. Le jeu a été créé en 1991 par Pierre Cléquin et Bruno Faidutti, et édité par Ludodélire puis par Variantes.

Les cartes se jouent selon les indications de chaque carte. À chaque coup, on peut jouer une carte en plus (ou à la place) de son coup normal. Les cartes ont des effets très variés comme la permutation de pièces ou des déplacements non prévus par les règles. Non prévu par les règles, c’est tout le fun et le piment du jeu ! On fait n’importe quoi, on joue n’importe comment, et qu’est-ce que c’est FUN ! On dirait du Poker Peney Hold’em, mais pour jouer aux échecs.


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Article écrit par Amélie. Passionnée de jeux de société. A commencé à jouer à des jeux de société à l’âge de 1 année, environ, et n’a jamais cessé depuis. Kiffe les jeux de plateau, coopératifs, narratifs et d’autres qui finissent aussi en « tif ». Adore partager sa passion et aider les autres à découvrir les top et éviter les flop.


Et dans votre école, quand vous y étiez, est-ce qu’il existait un club d’échecs ? Est-ce que l’école de vos enfants (si vous en avez) en a un ?

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2 Comments

  • Teddy Leyer

    Bonjour professeur d’échecs dans les écoles depuis 15 ans il manque des informations les échecs ne sont pas un loisirs mais un sports de haut niveau vous parlez des lycées mais vous oublies qu’il y a u aussi les championnat académique scolaires de la primaires et des collèges aussi d’ailleurs le championnat de France n’a pas encore u lieu vu que les phases régional viennent de se terminer a peu près partout et que ce sports est enseigné aussi sur le temps scolaires par des animateurs diplômé dans les écoles, la preuve n’en ai fait mon métier a plein temps et que je fait cela depuis 15 ans

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