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3 jeux de société Marvel sortis en 2020 pour devenir un super-héros

Découvrez 5 Minute Marvel, Marvel United et Splendor Marvel, 3 jeux de société Marvel sortis en 2020 pour endosser le costume de nos super-héros préférés.


Depuis 12 ans et le tout premier film Iron Man sorti au cinéma en 2008, les super-héros sont sortis des comics pour devenir de véritables icônes de la culture pop. En attendant la 4e phase Marvel, prévue pour 2021 et 2022, voici 3 jeux de société sortis en 2020.

Petit retour sur Marvel

Stan Lee est décédé à 95 ans il y a deux ans, le 12 novembre 2018. Quand il arrive chez Timely Comics à 17 ans comme homme à tout faire, Superman n’a pas deux ans, Batman guère plus de six mois. Nous sommes en 1940. Les superhéros du concurrent Detective Comics (DC) commencent seulement à offrir à la jeunesse américaine une alternative à l’univers Disney.

La première publication de Stan Lee en tant que scénariste est une nouvelle de deux pages intitulée « Captain America Foils the Traitor’s Revenge ». Elle paraît dans le no 3 du mensuel Captain America Comics, en mai 1941. Le jeune auteur, alors âgé de 19 ans à peine, y démontre ses talents de scénariste et son inventivité. De Stanley Lieber, c’est à cette occasion qu’il prend le pseudonyme de Stan Lee.

Lorsque Stan Lee part à la guerre, en 1942, les superhéros sont au top de la culture pop et jeune. À son retour, en revanche, leur déclin et la censure les frappent en 1954 avec l’institution du Comics Code. À coups d’interprétations biaisées et de résultats bidons, le psychiatre Fredric Wertham a réussi à convaincre l’Amérique que ces personnages pervertissent les enfants. Mais bien sûr.

En pleine Guerre Froide, nous sommes dans l’après-guerre, en pleine période de malaises et de bouleversements politiques, civiques et sociaux américains. Fantasmes et façades, les superhéros Marvel vont alors cristalliser ces dissensions et secousses. Aujourd’hui, on peut s’amuser à tirer des parallèles entre certains super-héros et des thèmes d’actualité : la surveillance de l’État dans Captain America, le colonialisme blanc et les droits civiques des Afro-Américains avec Black Panther, ou l’immigration avec… Captain Marvel. Les super-héros, comme vitrine de nos sociétés.

Stan Lee est surtout connu pour sa force de promotion. Dans les années 70, il entame une campagne de promotion de Marvel tous azimuts. Et ça marche ! Grâce à lui, notamment, les superhéros deviennent bientôt des icônes se frayant un chemin hors des comics pour envahir la culture, jeune et populaire. Des adaptations en série voient le jour, tel Hulk, dans les années 70, ou plus tard Spider-Man en dessin-animé. Il faudra attendre Iron Man en 2008 pour que le tout premier film Marvel ouvre le bal des trois premières phases pour régner sur le box-office américain et se tailler la part du lion en matière de superhéros. Déso, DC. Et il y a peu de chance que Wonder Woman 1984 sorti hier soir détrône le « roi Marvel ».

Mais au fond, qu’est-ce qu’un super-héros ?

Qu’est-ce qu’un super-héros ? Depuis une dizaine d’années, ils semblent être partout. Nous apprécions leurs péripéties, leurs calvaires, leurs défis, leurs dilemmes. Il faut reconnaître que leurs aventures entrent souvent en résonance avec des thèmes que nous connaissons, que nous traversons. Et nous aspirons à leurs nobles impulsions et à leurs actes héroïques. Nous nous identifions, ou aimerions nous identifier, à eux. Les super-héros sont des modèles pour nous. Les super-héros sont modelés sur nous.

Les exemples sont multiples et variés. Prenez par exemple l’origine de Batman ou Iron Man. Ils sont de merveilleux exemples de la façon de gérer des expériences traumatiques et d’adopter des stratégies de résilience.

Qu’est-ce qu’un super-héros ? C’est un personnage de fiction qui manifeste une super-capacité ou une superpuissance et agit généralement de manière héroïque. Ce personnage fait preuve de courage et il y a souvent une certain idée sous-jacente du sacrifice : le sacrifice de sa vie sociale (se cacher), amoureuse (ne pas avoir de vie de famille) ou économique (ne pas avoir de boulot réel pour continuer ses activités cachées).

Le super-héros est un personnage avec des pouvoirs surhumains. Il est une figure mythologique ou légendaire souvent de descendance divine dotée d’une grande force ou capacité. Et non, l’utilisation de masques ou de costumes n’est pas une condition préalable au super-héros.

Les super-héros évoluent sur le même continuum que nous, « pauvres » humains. Ils sont comme nous, affrontent les mêmes affres que nous, mais avec quelque chose en plus : leurs pouvoirs. Le fait qu’ils soient si proches de nous nous permet de vouloir nous identifier à eux. Comment est-ce que ça serait de vivre comme eux, d’être comme eux ?

La bravoure reste la vertu la plus évidente chez les super-héros, par ailleurs commune à presque tous les héros, cinématographiques ou autre. La persévérance, aussi. La coopération, enfin, puisque les super-héros travaillent souvent ensemble pour réussir à déjouer les différents défis qui menacent la planète. « Avengers, Assemble ! » Clame Captain America.

Tant de compétences que l’on retrouve dans les 3 jeux de société sortis en 2020 que nous allons présenter plus bas, 5 Minute Marvel, Marvel United et Splendor Marvel.

Pourquoi aimons-nous jouer aux super-héros ?

Soyons honnêtes, nous, parents, avons tendance à paniquer lorsque nous regardons nos enfants brandir une épée en jouet. Alors que nous, parents, je suppose, n’éduquons pas nos enfants à devenir violents et agressifs. Nous leur enseignons à respecter et à ne pas blesser les autres. Mais alors, pourquoi est-ce les enfants se comportent-ils avec pareille symbolique violente ? Devrait-on leur interdire de tels jeux ?

Non.

Ce genre de jeu fait en réalité partie intégrante du développement des enfants. De manière ironique, avec ces jeux, les enfants apprennent à gérer et maîtriser leur agressivité.

Les premières générations d’enfants adoraient les cow-boys ou les chevaliers. Aujourd’hui, ce sont les super-héros tels que Batman et Iron Man. Lorsqu’un enfant enfile une cape de super-héros et combat et bat le méchant, cette activité symbolise sa lutte interne pour vaincre ses propres impulsions agressives. L’enfant finit souvent par mettre le méchant en prison pour enfermer et punir ces, ses « mauvaises » pulsions. 

Les jeunes enfants ont également besoin de leurs idoles pour une autre raison. Lorsque l’enfant « devient » Spiderman et qu’il croit pouvoir escalader de hauts immeubles, il se sent puissant. L’enfant n’est plus le petit enfant fragile à qui les adultes disent toujours quoi faire. Pipi, les dents et au lit.

Pourquoi est-ce que les super-héros nous fascinent tant ?

Les héros et les méchants issus de contes mythologiques existent depuis des siècles. De la guerre de Troie des tragédies grecques et de la poésie romaine aux séries de films et de livres comme Star Wars, Tarzan, Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux et Marvel pour ce qui nous intéresse aujourd’hui.

La civilisation occidentale entretient une histoire d’amour avec des créatures et des personnages mythologiques. Comme vu plus haut, la relation que nous maintenons avec ces figures nous offrent de nombreuses opportunités pour comprendre comment nous interagissons et gérons les questions de foi, de spiritualité, de responsabilité sociale et personnelle, d’éthique, de justice et une quantité d’autres préoccupations humaines.

Or, peut-on considérer les super-héros, ces icônes de la culture pop comme des contreparties viables à l’existence bien plus vaste et mieux « acceptée » qu’est la mythologie classique et le folklore ? En un mot : oui ! Dans son livre de 1949, Hero With A Thousand Faces, l’anthropologue culturel Joseph Campbell a écrit: « Le mythe est l’ouverture secrète par laquelle les énergies inépuisables du cosmos se déversent dans la manifestation culturelle humaine. »

Il a fallu longtemps pour que les super-héros deviennent objet d’attention scientifique. Depuis la fin des années 90, la psychologie s’est intéressée à ces personnages comme allant au-delà du pur divertissement et de « simples » expressions de l’aventure, de l’excitation, de l’horreur et du suspense. Nous avons maintenant des dizaines d’études qui identifient et examinent ces icônes et leurs thèmes humains qui sont essentiels non seulement pour comprendre notre propre place dans l’univers, mais nos devoirs collectifs et individuels que nous pouvons entamer.

La mythologie n’est pas quelque chose dont nous partageons la même compréhension universelle. La culture pop dont sont issues les super-héros, oui. Elle est une culture commerciale basée sur les goûts populaires. Ces goûts sont partagés depuis le début du XXe siècle, et nous avons grandi en nous y plongeant. Avec des croyances similaires ou non.

Nous pouvons réfléchir à un trait noble qui a été décrit dans une bande dessinée, un jeu de société (Marvel) comme aujourd’hui, une série ou un film.

Au 21e siècle, nous avons vu une influence significative et omniprésente des super-héros dans les médias. Qu’on le veuille ou non, les super-héros ne sont pas appelés à disparaître. Comme des mythes modernes massifs, ils se sont infiltrés dans nos cultures. La culture pop s’est aujourd’hui infusée dans la culture, avec un grand C.

Comme nos personnages favoris de comics ou adaptations cinématographiques, nous avons vécu nos propres épreuves et ces héros résistent à l’épreuve du temps avec une force tranquille qui dépasse les frontières humaines. Batman a passé 80 ans, Captain America s’en approche. L’histoire des super-héros de la culture pop que nous contemplons nous rappellent à nos rôles, parfois héroïques, que nous jouons dans notre tissu social et moral.

Voici, enfin, contre toute attente, 5 Minute Marvel, Marvel United et Splendor Marvel, 3 jeux de société sortis en 2020 qui nous permettent d’incarner nos super-héros préférés.


5 Minute Marvel

5 Minute Marvel est l’adaptation Marvel de 5 Minute Dungeon, un jeu sorti en 2019. Dans la première mouture, on ouvrait des portes et on tombait sur des monstres pour aller faire le ménage dans le donjon.

5 Minute Marvel, c’est toujours la même chose ! Sauf qu’au lieu d’incarner des personnages génériques méd-fan, on incarne les super-héros et héroïnes Marvel : Cap, Hulk, La Veuve Noire, etc. Le but étant de botter les fesses à l’un des 6 vilains connus de l’univers Marvel : Red Skull, Ultron, …

5 Minute Marvel est un jeu de rapidité en simultané et coopératif. Tout le monde joue en même temps, ensemble, pour jouer de sa main les cartes aux symboles correspondants et nécessaires pour venir à bout des méchants rencontrés. Le tout, en moins de 5 minutes, sinon la partie est perdue. Avec le boss / vilain qui nous attend en toute fin de deck.

5 Minute Marvel est un jeu fou, fun et frénétique dans lequel tout fonce ! Il faut jouer les cartes, vite, et ensemble, avec des cartes personnelles spécifiques et puissantes, en lien avec le personnage. Ces cartes spéciales peuvent apporter de certains avantages bienvenus.

Avec 5 Minute Marvel, on est dans un jeu fun, à la limite du jeu d’ambiance. Pas, ou peu de gestion, et encore moins de contrôle ou de réflexion. 5 Minute Marvel, c’est un peu le Ligretto coopératif à la sauce Marvel.

5 Minute Marvel, créé par Connor Reid, sorti en français chez Spin Master, pour 2 à 5 (tourne mieux à 4-5), dès 8 ans (pas moins !), pour des parties de… 5 minutes. Prix constaté : 30 euros.

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Marvel United

Marvel United a été lancé en tout début d’année 2020 sur Kickstarter. Quelques mois plus tard, fin 2020, et ceci malgré la pandémie, le jeu est sorti juste à temps pour les fêtes de fin d’année.

Marvel United est édité par le même éditeur que Zombicide, qui en connaît un rayon côté matos de luxe, et deux auteurs, parmi les plus bankables de la planète, Eric M. Lang et Andrea Chiarvesio. Et ça se sent. Le gameplay est aussi riche que simple et épuré.

À son tour, on ne joue qu’une seule et unique carte, offrant l’une des trois possibilités pour sa figurine de super-héros placée sur l’un des six lieux emblématiques de New-York / Marvel : Commissariat, Tour des Avengers, etc. La carte permet alors d’effectuer l’une des trois actions : attaquer, se déplacer ou effectuer un acte de bravoure. Et c’est tout. Rapide, épuré, efficace.

Avec toutefois une savoureuse subtilité, on bénéficie également de la carte jouée par quelqu’un d’autre juste avant, puisque on joue sa carte sur une ligne commune. Autrement dit, on additionne, on associe les personnages ainsi pour augmenter ses actions jouées à son tour. L’union fait la force, et aussi le super-héros.

Comme 5 Minute Marvel présenté ci-dessus, Marvel United est un jeu coopératif qui reprend le même concept : lutter ensemble contre un adversaire. On perd quand il gagne, on gagne quand il… Vous avez compris.

Sauf que Marvel United n’est pas un jeu de rapidité. On joue une carte, on active son superhéros. Il s’agit plutôt d’un jeu tactique. Où aller, et pour y faire quoi. Sachant que le super-vilain se déplace également et vient contrecarrer les plans de nos super-héros.

Tous les héros et les méchants bien connus sont « de la partie », dont Black Widow, Captain America, Captain Marvel, Hulk et Iron Man. Prêts à en découdre avec Red Skull, Taskmaster et Ultron.

À relever que le matériel est somptueux, des illustrations aux figurines. Et le parti-pris visuel est particulier, avec un style Chibi, qui ne joue pas la carte du réalisme. Le style Chibi (ちび/チビ) provient du mot japonais qui définit une petite personne, un bébé ou un enfant. Ce terme et style de Chibi présentent une version enfant des super-héros. On appréciera, ou pas. C’est en tout cas un parti-pris visuel assumé et particulier.

Marvel United, créé par Andrea Chiarvesio et Eric M. Lang, sorti en français chez CMON, pour 1 à 4 (tourne mieux à toutes les configurations), dès 8 ans (pas moins !), pour des parties de 45-60′. Prix constaté : 40 euros.

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Splendor Marvel

Splendor, ça vous dit certainement quelque chose. C’est ce petit Engine-Builder fluide et fun sorti en février 2014. Ce fut le tout premier jeu des Space Cowboys, l’écurie « indépendante » d’éditeurs d’Asmodee. Six ans déjà. Gros succès à l’époque. Voici le reboot Marvel.

Dans Splendor Marvel, on passe sa partie à engager des super-héros Marvel, et des super-vilains aussi, tout ça pour défier et empêcher Thanos de récolter les 5 pierres de l’Infini et mettre fin à la moitié de la galaxie. Comme dans les deux derniers films, ou à peu près, si ce n’est qu’on ne comprend pas trop pourquoi on paie en Pierres de l’Infini pour réunir une équipe, et pourquoi on fait appel aux méchants bien connus de l’univers Marvel. L’explication tient en deux mots : parce que.

Les règles de Splendor Marvel tiennent à pas grand-chose. À son tour, soit on prend des jetons, qui permettent d’acheter une carte, soit on réserve une carte pour la jouer plus tard, soit on en achète une en payant son coût en jetons.

Splendor, et ce reboot 2020 Splendor Marvel est un jeu en format Engine-Buiding. Plus on joue, plus on développe un « moteur » d’acquisition. En effet, chaque carte achetée permettra d’obtenir une réduction pour les prochaines cartes, selon leur couleur.

Dès qu’une personne a atteint 16 points, elle met fin au jeu et on passe au décompte. La personne qui a accumulé le plus de points grâce à ses cartes et à ses différents objectifs remporte la partie.

Et comme tout est visible, points, cartes, objectifs, s’instaure un climat tendu de course : faire mieux, aller plus vite que les autres.

Splendor 2014 VS Splendor Marvel 2020. Tout ce qui change

Hormis son thème, bien sûr, il y a deux changements majeurs dans le jeu. Pas des changements de règles en profondeur, mais deux ajustements qui vont quelque peu modifier le jeu, pour réussir au final à l’améliorer :

Les symboles « Avengers » sur les cartes. Certaines cartes affichent en effet un symbole particulier. Dès que quelqu’un en a accumulé 3, il se saisit de la tuile « Rassemblement » qui confère 3 points. D’autres personnes peuvent récupérer cette tuile, pour autant qu’on accumule alors plus de symboles « Avengers ». De quoi quelque peu augmenter l’interaction, à coups de majorité.

Dans le jeu d’origine de 2014, pour mettre fin à la partie il suffisait d’accumuler 15 points au total, puis on passait au décompte final. Ce qui générait parfois des écarts tout vilain. Dans ce Splendor Marvel 2020, cet écueil a été corrigé. Désormais, pour mettre fin à la partie, il faut totaliser 16 points. C’est tout ? Juste un point de plus ? Minute, papillon. En plus de ces 16 points, il faut également réunir deux autres conditions :

  • Avoir joué une carte de chaque couleur
  • Avoir obtenu un jeton vert, une toute nouvelle couleur, uniquement disponible lorsqu’on pose une carte de niveau 3

Ce qui ralentit un poil la fin de partie, et oblige de se diversifier. Et réduit le risque qu’une personne prenne une avance de ouf, irrattrapable, ce qui pouvait survenir dans le jeu de base. Cette toute nouvelle condition de fin de partie permet ainsi à tout le monde à la table de rester engagé jusqu’à la fin du jeu. On ne met peut-être pas fin à la partie, mais on se bat pour atteindre, voire dépasser les 16 points et ainsi remporter la partie. Subtil !

Splendor Marvel est un pur produit commercial qui fleure bon le licensing. On prend un univers très en vogue depuis le MCU pour l’adapter en jeu de société, en espérant appâter le chaland. Et ça marche ! Parce qu’autant le thème du jeu d’origine était… abscons, des marchands de pierres précieuses, autant ici on s’amuse à (re)découvrir les personnages Marvel.

On prend du vieux (jeu) pour en faire du neuf, ou à peu près. Alors certes, cela reste Splendor, mais avec un thème quelque peu plus… sexy et beaucoup plus geek. Et surtout, avec deux nouvelles règles, on a ainsi un (presque) nouveau produit qui donne de quoi (re)donner envie d’y jouer. Ou juste de le (re)découvrir. Splendor Marvel est un Splendor+, amélioré. Il n’offre pas de nouvelle expérience indispensable, mais réussit à proposer un jeu affiné, raffiné. Une question demeure : faut-il craquer pour cette nouvelle version si on possède déjà celle d’origine ?

Splendor Marvel, créé par Marc André, sorti en français chez Space Cowboys, pour 2 à 4 (tourne mieux à toutes les configurations), dès 10 ans (pas moins !), pour des parties de 30′. Prix constaté : 35 euros.

➡️ Vous pouvez télécharger les règles du jeu ici.

➡️ Vous pouvez trouver Splendor Marvel chez Philibert ici

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Et encore une chose

Et en parlant de super-héros, c’est dans quelques jours que sort la nouvelle série Marvel, Wanda Vision, qui a l’air bien barrée !

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5 Comments

  • Dark Guil

    Waouuuu…
    Ça c’est un cadeau de Noel auquel je ne m’attendais pas : Gus en train d’analyser avec sa précision et son talent légendaires les super héros Marvel !
    Vous avez plus que tout dit (encore une fois) et je suis très ému devant cet article qui me touche forcément beaucoup. Mais aussi, faut il le préciser, je suis très jaloux : un peu comme Salieri qui écoute amusé pour la première fois Mozart et qui comprend avec effroi et petit à petit le génie qu’il a en face de lui… Dis donc les Gugus : si vous commencez à marcher sur mes plates bandes BD, je vais aussi marcher sur les vôtres. Je compte bien prochainement faire quelques chroniques jeux sur notre site BD (« Marvel Champions » notamment) mais je sais déjà que je n’arriverai jamais à la hauteur de votre connaissance, votre humour, votre culture et votre style. Satané Mozart !
    Sinon juste pour rajouter un petit truc (mais tout est tellement si complet qu’on peut difficilement rajouter quelque chose) : il y a une petite guerre entre les spécialistes pour savoir quel camp choisir entre Stan Lee ou Jack Kirby. Ce dernier, bourreau de travail et inventeur de génie (décidément il y en a partout) à créé visuellement la plupart des personnages Marvel que l’on reprend sans arrêt aujourd’hui. Stan Lee, en grand communiquant, s’en est arrogé le titre même s’il a bien sûr participé évidemment à leur naissance ou développement.
    Un immense merci pour cette super symphonie !

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