Critique express de jeu : Dragon Run
Après King’s Gold, on continue notre format de critiques express.
La rédaction de Gus&Co a reçu ce jeu pour test et critique sur le site.
Dragon Run est sorti pour Essen 2014 chez Blue Orange est créé par Bruno Cathala et Ludovic Barbe, et illustré par l’illustre Vincent Dutrait. Dragon Run est un jeu de cartes pour 2 à 5 joueurs d’une durée de 20 minutes.
Dragon Run est un jeu de « stop ou encore« , autrement dit, je continue à jouer pour gagner plus, ou je m’arrête avant que le dragon ne se réveille et m’utilise comme apéro. Chaque joueur incarne un personnage très médiéval-fantastique avec un pouvoir spécifique: voler des objets, consulter la pioche, etc.
Le système est extrêmement simple: soit on continue d’avancer et on tire une carte, soit on paie pour éviter de le faire. Sachant évidemment que dans la pioche se cache un vilain dragon qui risque bien de vous griller. Dans tous les sens du terme. Le jeu s’arrête quand le dragon est apparu plusieurs fois.
Alors, le jeu vaut quoi?
Dragon Run est un pur jeu d’apéro: léger, malin, rapide, casual, à l’excellent matériel: petit format, superbes illustrations de Vincent Dutrait, cartes, mais surtout carton dur pour les personnages.
Alors certes, Dragon Run ne réinvente pas la roue, la mécanique de « stop ou encore » n’est absolument pas révolutionnaire, mais ce qui marque dans le jeu c’est l’impression d’être dans une vraie partie de jeu de rôle, à fuir le dragon après l’avoir détroussé de ses pièces d’or. Oui, comme dans le Hobbit, tout pareil. Et franchement, on s’y croirait. J’ai découvert le jeu sur le salon d’Essen, et je me suis tout de suite pris au jeu à me croire dans ce foutu donjon à devoir rapidement en sortir avant de finir en barbecue.
Dragon Run reprend le même univers et quasi les mêmes illustrations que le très décevant Tschak! pour nous proposer un bon petit jeu, plaisant, dynamique, efficace et à l’immersion et à l’ambiance surprenantes vu le petit format. Bref, j’ai bien aimé et j’apprécie le sortir avant un gros jeu ou comme gateway.
Et nos amis Belges et chatoyants de Ludigaume viennent eux aussi de publier leur critique du jeu, à découvrir ici.
Nos amis de LudoX y joue pendant leur pause de midi:
2 Comments
Sandro
Argh! Ca me fait très envie mais il est introuvable dans notre pays romand. A ce que j’ai compris l’éditeur ne distribue pas en suisse. Je suis tristesse, je vais devoir demander à internet.
Gus
Delirium Ludens à Bienne est le distributeur de Blue Orange, s’il fait bien son boulot, les boutiques suisses devraient l’avoir.