Critique de jeu : Ninjato
Cet article a été écrit par Peggy, une nouvelle rédactrice qui rejoint le Gus&Co Team.
Nous lui souhaitons la bienvenue et espérons lire de nombreux autres de ses articles.
Présentation
Ninjato est un jeu de plateau de Dan Schnake et Adam West, illustré par Drew Baker et Peter Gifford sorti en Octobre 2011, édité par Iello en version française.
C’est un jeu de 2 à 4 joueurs, à partir de 12 ans, pour une partie de 60 min.
Thème
Le Japon semble particulièrement inspirer les créateurs de jeu, car ce n’est pas le premier qui nous emmène en balade au pays du soleil levant. Celui-ci, comme son nom l’indique est un jeu de Ninjas. (Rassurez vous, les ninjas n’existent pas, c’est bien une légende)
Matériel
Le jeu est très beau, le plateau ainsi que les cartes sont bien illustrées et surtout, il y a des shurikens en bois 🙂
Le plateau de jeu est bien fait : beau et lisible à la fois.
J’ai particulièrement aimé les portraits sur les cartes des émissaires.
Mécanisme
A chaque tour, on a plusieurs actions possibles, on doit en choisir 3 (les actions sont symbolisées par les shurikens). On peut aller attaquer une maison pour voler des objets, On peut aussi aller voir sensei pour apprendre des techniques secrètes, reprendre des cartes de combats, acheter des cartes de rumeur ou des cartes émissaires. La partie se déroule en 7 tours, le gagnant est celui qui obtient le plus de points d’honneur.Et là vous vous demandez bien comment on va devenir honorable en volant des trucs (moi-aussi).
Dans les maisons, on va voler des objets, là c’est la partie très sympa du jeu. On a le choix entre 2 approches : l’attaque frontale ou la discrétion, tout dépend des cartes combat qu’on a en main et du garde qui surveille la maison.
Du coté des Sensei, il y a 3 écoles : le tigre, le serpent, le héron, le tigre est plutôt axé combat, le serpent discrétion et le héron est mixte. On peut se spécialiser dans une école (du coup les techniques coutent moins cher) ou se diversifier. Malheureusement on ne peut pas apprendre la technique pour se déguiser en buche, car elle n’est pas dans le jeu et c’est bien dommage.
Ensuite les fameux objets volés, vont nous servir à acheter des cartes rumeurs et des cartes émissaires. Les cartes rumeurs rapportent des points d’honneur. Avec les émissaires apparait le jeu d’influence des familles qui permet également de gagner des points d’honneur.
Chacun des émissaires, mais également chacune maisons qu’on attaque appartient à une famille : rouge, vert ou bleu, donc là il y a tout un jeu de gestions d’influence que j’ai trouvé très compliqué d’ailleurs, je serai bien incapable de vous l’expliquer. Du coup, j’ai un peu joué au pif sans trop savoir dans quelle direction aller.
Interaction
Il n’y a pas d’interaction directe entre les joueurs, on ne peut pas attaquer les autres. Par contre, il faut bien réfléchir à l’ordre des actions, sinon on risque de se faire piquer la place. L’interaction c’est le jeu des influences.
Conclusion
J’ai moyennement aimé cela ne veut pas dire que c’est un mauvais jeu, mais j’ai trouvé le système d’influence trop alambiqué et du coup j’ai l’impression d’être passée à coté du jeu.
Ce que j’ai beaucoup aimé
- le matériel du jeu
- le gameplay adapté au thème
- le choix des actions
Ce que je n’ai pas beaucoup apprécié
- le jeu des influences