Cartes Pokémon
Jeux de plateau

Pokémon : Les secrets de fabrication des cartes

🗺️ Voyagez au cĹ“ur du Japon pour dĂ©couvrir tous les secrets de fabrication des cartes PokĂ©mon, de la conception Ă  l’impression !


Les cartes Pokémon

Est-ce que vous collectionnez les cartes Pokémon ? Mes enfants, oui.

Les cartes PokĂ©mon font rĂŞver des gĂ©nĂ©rations d’enfants depuis plus de 20 ans. Derrière ces petits bouts de carton colorĂ©s se cache un travail colossal menĂ© dans le plus grand secret par la sociĂ©tĂ© japonaise Creatures Inc. Chaque annĂ©e, des centaines de nouvelles cartes sont conçues par une armĂ©e d’illustrateurs triĂ©s sur le volet et testĂ©es sans relâche par des experts, avant d’ĂŞtre imprimĂ©es par milliards pour le plus grand bonheur des collectionneurs du monde entier.

L’engouement pour ce jeu de cartes Ă  collectionner n’a jamais Ă©tĂ© aussi fort, portĂ© par la nostalgie des millennials et l’arrivĂ©e de nouveaux fans. Les cartes les plus rares atteignent des sommes astronomiques, Ă  l’instar d’un exemplaire vendu 5 millions de dollars en 2021.

L’incroyable histoire de PokĂ©mon, le phĂ©nomène planĂ©taire

Il y a plus de 25 ans, en 1996, sortait au Japon le tout premier jeu PokĂ©mon sur Game Boy. Créé par Satoshi Tajiri, PokĂ©mon propulsait les joueurs dans un monde fantastique peuplĂ© de crĂ©atures appelĂ©es PokĂ©mon, que l’on peut attraper et entraĂ®ner pour combattre. Le succès fut immĂ©diat et dĂ©passa rapidement les frontières du Japon.

Avec ses personnages attachants comme Pikachu, ses mĂ©caniques de jeu addictives et son univers riche, PokĂ©mon devint un phĂ©nomène mondial multigĂ©nĂ©rationnel. La franchise s’est depuis dĂ©clinĂ©e en jeux vidĂ©o, dessins animĂ©s, films, jouets, vĂŞtements et cartes Ă  collectionner. Elle est mĂŞme entrĂ©e dans la culture populaire avec ses PokĂ©mons stars comme Pikachu ou Dracaufeu.

L’origine de PokĂ©mon remonte Ă  l’enfance de son crĂ©ateur, Satoshi Tajiri. PassionnĂ© d’insectes, il imaginait les attraper pour ensuite les faire s’affronter. Cette idĂ©e donnera naissance aux PokĂ©mon, contraction de « pocket monsters », littĂ©ralement « monstres de poche ». Le premier jeu PokĂ©mon Vert et Rouge paraĂ®t en 1996 sur Game Boy. Le joueur y incarne un dresseur PokĂ©mon parcourant le monde pour complĂ©ter son PokĂ©dex en capturant les 150 espèces du jeu. Le succès est tel qu’il gĂ©nère des pĂ©nuries de Game Boy au Japon !

La franchise PokĂ©mon ne cesse alors de s’enrichir avec de nouveaux jeux sur chaque console Nintendo. Chaque gĂ©nĂ©ration ajoute son lot de nouveaux PokĂ©mon, pour un total aujourd’hui de plus de… 900 espèces. Le gameplay Ă©volue tout en conservant l’essence des mĂ©canismes originels de capture et de combat. Parallèlement, l’animation japonaise PokĂ©mon est un immense succès tĂ©lĂ©visuel dès 1997. Elle donne vie aux personnages du jeu et renforce leur popularitĂ©.

Le phĂ©nomène PokĂ©mon gagne l’Occident Ă  partir de 1998. Les produits dĂ©rivĂ©s comme les cartes et jouets envahissent les cours de rĂ©crĂ©. Le premier film PokĂ©mon sort en 1999 et engrange 85 millions de dollars rien qu’aux États-Unis. PokĂ©mon devient la 2ème franchise de l’histoire en termes de ventes, derrière Hello Kitty.

Aujourd’hui, la popularitĂ© de PokĂ©mon ne faiblit pas, portĂ©e par les gĂ©nĂ©rations successives de fans. L’application PokĂ©mon GO en 2016 et le film DĂ©tective Pikachu en 2019 ont attirĂ© un nouveau public. La richesse de l’univers PokĂ©mon, entre jeux, dessins animĂ©s et produits dĂ©rivĂ©s, continue d’entretenir le phĂ©nomène depuis plus de 25 ans. Son influence sur la culture populaire est indĂ©niable et ses crĂ©atures emblĂ©matiques sont dĂ©sormais iconiques.

Parmi les innombrables produits dérivés Pokémon, les cartes à collectionner ont connu un immense engouement. Lancées en 1996 au Japon, les cartes Pokémon reproduisent les personnages et créatures du jeu sous forme de cartes avec des illustrations uniques. Outre le plaisir de la collection, elles permettent aussi de jouer à un jeu de cartes stratégique.

Leur succès a Ă©tĂ© foudroyant, au point qu’elles ont Ă©tĂ© bannies de nombreuses cours d’Ă©coles (dont celle de mes enfants…) tant elles dĂ©tournaient l’attention des Ă©lèves (sans parler des… vols !). Les cartes rares peuvent atteindre des sommes astronomiques, comme celle vendue 5 millions de dollars en 2021. Avec plus de 9 milliards de cartes vendues, les cartes PokĂ©mon ont largement participĂ© Ă  la PokĂ©monmania mondiale en proposant une autre façon de dĂ©couvrir cet univers riche et ses crĂ©atures iconiques.

Les secrets de fabrication

Pour percer les secrets de fabrication de ces prĂ©cieux rectangles de carton, le journaliste Tom Regan du site The Guardian s’est rendu au siège de Creatures Inc Ă  Tokyo. Il en a publiĂ© un article ce mercredi 1er novembre. Nous vous en proposons ici la traduction.

L’article nous plonge dans les coulisses de la crĂ©ation des cartes, du concept initial Ă  l’impression finale, en passant par le travail minutieux des illustrateurs et les tests intensifs des règles du jeu.

Cet article nous dĂ©voile le processus crĂ©atif unique de chaque artiste, du modelage d’argile de Yuka Morii aux scènes narratives de Gidora. Il met en lumière le rĂ´le essentiel mais mĂ©connu des testeurs, qui passent leurs journĂ©es Ă  jouer pour dĂ©busquer le moindre dĂ©sĂ©quilibre.

En donnant la parole aux acteurs clés de Creatures Inc, ce reportage lève le voile sur une industrie fascinante qui mêle illustration, jeu de cartes et phénomène intergénérationnel. Il nous plonge au cœur de la passion, parfois dévorante, qui anime la conception des cartes Pokémon.


theguardian.com

Les secrets de la fabrication des cartes Pokémon – des sculptures en argile aux tests de jeu éprouvants

Tom Regan

Cette annĂ©e, les rues de la ville japonaise de Yokohama ont Ă©tĂ© pavĂ©es d’or, sous la forme de cartes PokĂ©mon gĂ©antes. Qu’il s’agisse d’hologrammes rares sur des palissades de verre, d’une carte Pikachu de la taille d’un petit jardin ou de sols carrelĂ©s couverts de crĂ©atures communes, les centres commerciaux interconnectĂ©s de la ville ont rendu hommage au jeu de cartes Ă  collectionner PokĂ©mon, tandis que les meilleurs joueurs du monde s’affrontaient au Pacifico Convention Centre Ă  l’occasion des championnats du monde annuels.

Neuf milliards de cartes ont Ă©tĂ© produites Ă  ce jour, dont 21 % depuis 2021, vendues dans 76 pays et 13 langues diffĂ©rentes. Elles Ă©taient si populaires dans les cours de rĂ©crĂ©ation des annĂ©es 2000 qu’elles Ă©taient souvent interdites dans les Ă©coles – un phĂ©nomène qui se rĂ©pète maintenant que les cartes connaissent une rĂ©surgence pandĂ©mique, grâce Ă  des enfants qui s’ennuient et Ă  des millĂ©niaux nostalgiques. Le YouTubeur Logan Paul a fait la une des journaux lorsqu’il a dĂ©pensĂ© 5 millions de dollars pour une seule carte en juillet 2021.

La sociĂ©tĂ© qui les fabrique, Creatures Inc, est gĂ©nĂ©ralement entourĂ©e de mystère. SituĂ© Ă  l’ombre du palais impĂ©rial de Tokyo, le bâtiment est tout ce qu’un japonophile peut souhaiter. Dans le hall d’entrĂ©e, une vaste terrasse en bois surplombe un pittoresque champ de nĂ©nuphars, une masse de vrilles vertes se balançant au grĂ© de la brise. En montant dans l’ascenseur, il n’est pas difficile d’imaginer une foule de crĂ©atures curieuses se faufilant dans la flore, menant une vie cachĂ©e Ă  l’ombre du palais. Ă€ l’intĂ©rieur, de saisissantes installations artistiques en 3D, en noir et blanc, illustrent une vision Ă©tonnamment moderne de PokĂ©mon, flanquĂ©e de recrĂ©ations brutales de cartes de Blastoise et de Charizard, avec des morceaux de cristal dĂ©passant d’Ă©pais rebords en cĂ©ramique. Les murs environnants sont ornĂ©s d’Ă©tuis de cartes vides.

Les crĂ©ateurs expliquent qu’il faut un an pour mettre au point chaque nouveau jeu de cartes, du concept de base Ă  l’impression finale. « Chaque fois qu’un nouveau logiciel de jeu sort, le TCG [Trading Card Game] suit Ă©galement la logique des nouveaux PokĂ©mon et de leurs mĂ©canismes de jeu vidĂ©o », explique Atsushi Nagashima, directeur du TCG. En tant que responsable de l’Ă©tablissement des règles du jeu de cartes, Nagashima doit veiller Ă  ce que les batailles de cartes restent amusantes et Ă©quitables.

Bien sĂ»r, de nombreux collectionneurs de cartes PokĂ©mon n’affrontent jamais leurs cartes, mais cela ne dĂ©range pas Nagashima. « Je pense que les cartes PokĂ©mon doivent ĂŞtre apprĂ©ciĂ©es de diffĂ©rentes manières… Je pense donc qu’il n’y a pas de problème Ă  ce que les gens collectionnent les cartes sans jouer avec. Je pense que si les gens aiment le jeu de cartes, c’est avant tout parce qu’ils aiment PokĂ©mon, et pour beaucoup de gens, c’est juste amusant de les collectionner. C’est l’essence mĂŞme de l’enfance, quand on aime sortir pour les chercher, les attraper et jouer avec eux », explique-t-il. « C’est la raison pour laquelle je pense que [le TCG] est apprĂ©ciĂ© par toutes les gĂ©nĂ©rations.

« Nous essayons constamment de dĂ©velopper le jeu lui-mĂŞme », explique Nagashima. « RĂ©cemment, nous avons consacrĂ© beaucoup d’efforts Ă  nos cartes artistiques, qui reflètent vraiment l’environnement des PokĂ©mon et leur caractère.

Creatures Inc. emploie plus de 240 artistes indĂ©pendants, et l’objectif est qu’il n’y ait jamais deux cartes PokĂ©mon identiques. De l’esthĂ©tique animĂ©e des premiers modèles aux interprĂ©tations abstraites et hallucinogènes des PokĂ©mon, l’art accrocheur est l’une des principales raisons qui poussent les gens Ă  dĂ©penser des sommes astronomiques pour acheter des packs d’extension.

« Nous essayons toujours de varier les styles des artistes », explique Haru Saito, directeur de l’illustration, entourĂ© de trois des artistes les plus populaires de PokĂ©mon. « Nous avons donc toujours des discussions animĂ©es sur les artistes les mieux adaptĂ©s Ă  chaque carte. Nous essayons toujours de proposer de nouvelles surprises et de nouveaux styles d’illustration… pour que [les cartes] restent intĂ©ressantes. »

Gidora, un artiste relativement nouveau pour l’entreprise, s’est fait un nom avec des cartes qui illustrent la relation entre les dresseurs et leurs PokĂ©mon. Son travail vise Ă  enrichir l’histoire des PokĂ©mon au sens large, me dit-il, en utilisant ses panneaux pour raconter les histoires dont il rĂŞvait quand il Ă©tait enfant. « Je pense vraiment que l’illustration peut offrir une nouvelle façon d’exprimer l’aspect ludique de l’univers PokĂ©mon », explique-t-il.

En demandant Ă  des artistes d’apporter leur style unique Ă  PokĂ©mon, Saito me dit qu’elle croit en la libertĂ© de crĂ©ation individuelle pour rendre chaque carte unique. Yuka Morii en est le meilleur exemple. Alors que ses collègues utilisent un stylo ou un pinceau pour crĂ©er leurs dessins, elle moule ses crĂ©ations dans l’argile. Elle sculpte minutieusement ses PokĂ©mon, les cuit, puis photographie ses Ĺ“uvres d’argile finies dans des environnements rĂ©els pour chaque cadre de carte, donnant ainsi vie Ă  chacun des PokĂ©mon qu’elle a choisis.

Cartes Pokémon Gidora & Morii
Cartes à collectionner Pokémon conçues par Gidora (à gauche) et Morii (à droite). Photographie : Creatures Inc

Le travail des illustrateurs est au premier plan des cartes PokĂ©mon, mais en coulisses, un travail acharnĂ© est nĂ©cessaire pour maintenir l’Ă©quilibre du jeu compĂ©titif – un travail qui incombe aux hĂ©ros mĂ©connus de Creatures Inc, ses testeurs de jeu internes. Chaque fois qu’une nouvelle carte est conçue, ces 18 sages de PokĂ©mon se mettent en quatre pour la mettre Ă  l’Ă©preuve. Leur mission ? Jouer avec les cartes PokĂ©mon, toute la journĂ©e, tous les jours.

Contrairement aux jeux vidĂ©o, oĂą un attribut qui casse le jeu peut ĂŞtre corrigĂ© par un correctif rapide, une fois que les cartes sont imprimĂ©es, les dĂ©fauts sont permanents. L’objectif est donc d’Ă©viter un bug – un attribut de carte qui dĂ©truit l’Ă©quilibre du jeu – en testant chaque nouveau prototype papier contre un Ă©ventail vertigineux de combinaisons de cartes afin de s’assurer qu’il fonctionne bien.

Il faut gĂ©nĂ©ralement un Ă  deux mois pour tester les cartes, m’expliquent en souriant Kohei Kobayashi et Satoru Inoue, testeurs. Dans le meilleur des cas ? Une carte passe le processus de test en seulement trois semaines. En jouant quatre parties par heure, leurs journĂ©es de travail comprennent au moins sept heures de combat rigoureux. Ils n’arrĂŞtent pas de rire et de plaisanter pendant notre conversation, dĂ©gageant une camaraderie contagieuse de colocataires d’universitĂ©.

Comment devient-on l’un de ces 18 testeurs PokĂ©mon ? « Par la passion et la connaissance », rĂ©pond Kobayashi en souriant. « Le candidat doit, bien sĂ»r, connaĂ®tre tous les dĂ©tails de toutes les cartes – ou simplement ĂŞtre capable d’Ă©tudier pour apprendre tous les dĂ©tails.

Il est intĂ©ressant de noter que Kobayashi explique que les concepteurs du jeu mettent un point d’honneur Ă  ne jamais engager de joueurs professionnels. « Je n’engage ni ne recrute personne lors des championnats du monde, car je veux laisser les bons joueurs tels qu’ils sont. Il ajoute : « Ils brillent vraiment lorsqu’ils sont en compĂ©tition, alors je ne veux pas gâcher cela.

Nagashima adore regarder les joueurs s’amuser en compĂ©tition. Voir les cartes Ă©talĂ©es dans tout Yokohama pour les championnats de cette annĂ©e a Ă©tĂ© un moment de fiertĂ©. « C’est incroyable. J’assiste aux championnats du monde depuis 2004 », a-t-il dĂ©clarĂ©. « Je suis incroyablement inspirĂ© en regardant les gens concourir, et il y a beaucoup d’endroits oĂą il y a des combats de gymnastique près de chez moi, alors j’y vais souvent et je regarde les gens jouer.

Avec des jeux de cartes et de plateau comme Magic the Gathering plus populaires que jamais, PokĂ©mon ne manque pas de concurrence. Disney vient de lancer son propre jeu, Lorcana, en collaboration avec Ravensburger, avec des illustrations tirĂ©es de sa vaste gamme de films. Mais Nagashima ne semble pas inquiet. « PlutĂ´t que de se concentrer sur les donnĂ©es et les analyses, je conseillerais aux fabricants de cartes de rĂ©flĂ©chir Ă  la façon dont ils jouent et au plaisir qu’ils procurent aux joueurs », dĂ©clare-t-il.

Tous les employĂ©s de Creatures Inc Ă  qui j’ai parlĂ© semblent vraiment apprĂ©cier leur travail, au moins autant que les joueurs apprĂ©cient les cartes ; une Morii souriante me dit qu’elle reçoit des courriers de fans presque tous les jours. Pour Gidora, qui est fan depuis la première extension du TCG, c’est le rĂŞve d’une vie qui se rĂ©alise.

« Enfant, je me suis toujours demandĂ© ce que ressentaient les illustrateurs lorsqu’ils Ă©taient choisis pour dessiner pour PokĂ©mon. Je suis incroyablement fier », explique-t-il. « J’essaie de faire en sorte que mon travail puisse inspirer les enfants et leur donner la mĂŞme excitation que celle que j’ai ressentie [en lisant les cartes] en grandissant.

Conclusion

Les cartes Pokémon continuent de faire rêver des générations de fans, 26 ans après les débuts de la franchise. Derrière ces petits bouts de carton colorés se cache un travail titanesque, réalisé avec passion par des artistes et des experts dévoués.

Chaque nouvelle carte est pensĂ©e pour surprendre et ravir les collectionneurs, tout en conservant l’Ă©quilibre du jeu grâce Ă  des tests intensifs. Les illustrateurs rivalisent de crĂ©ativitĂ© pour donner vie Ă  l’univers PokĂ©mon, tandis que la nostalgie attire un public toujours plus large.

Les cartes PokĂ©mon sont bien plus que de simples rectangles de carton. Ce sont des madeleines de Proust, des objets de collection, le support d’une passion dĂ©vorante. Elles symbolisent l’Ă©merveillement de l’enfance et les liens entre gĂ©nĂ©rations de fans. Peu importe notre âge, ces cartes magiques continueront de faire briller nos yeux.


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Article Ă©crit par PEF, alias Pierre-François pour les intimes. MaĂ®tre incontestĂ© des jeux de sociĂ©tĂ© qui durent une Ă©ternitĂ©. PEF s’est lancĂ© dans les jeux de stratĂ©gie complexes dès qu’il a pu tenir un dĂ© dans ses mains. Ses prĂ©fĂ©rĂ©s sont ceux qui nĂ©cessitent de bâtir des empires et de comploter contre ses adversaires tout en sirotant une tisane. Devise : « Si le jeu dure moins de deux heures, c’est une pause-cafĂ© ! Â»


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