La fin du monde ? Nos 10 jeux post-apocalyptiques préférés

☢️ Fin du monde : découvrez notre top 10 des jeux de société post-apocalyptiques pour défier vos talents de survivaliste.

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Le post-apocalyptique

Le vent souffle sur les ruines d’une civilisation effondrée. Des survivants errants cherchent désespérément de quoi sustenter leur existence précaire. Le moindre bruit suspect fait naître la peur d’une nouvelle menace. Bienvenue dans l’univers fascinant du post-apocalyptique ! Pardon. Je corrige. « Bienvenue » dans l’univers fascinant du post-apocalyptique !

Des paysages désolés, des zombies affamés ou une société qui s’effrite : ces scénarios catastrophe vous font frissonner autant qu’ils stimulent votre imagination. Pourquoi sommes-nous si captivés par ces récits de fin du monde ? Qu’est-ce que cela révèle sur nos espérances et nos angoisses les plus profondes ?

Plongez au cœur de cet imaginaire foisonnant à travers notre analyse exhaustive. Puis défiez vos talents de survivant grâce à notre sélection des 10 meilleurs jeux de société post-apocalyptiques. Gestion des maigres ressources, construction d’une communauté, traque du moindre danger : vos nerfs et votre ingéniosité seront mis à rude épreuve !

Êtes-vous prête et prêt à faire face à l’effondrement de notre civilisation ? Suivez notre guide de survivaliste chevronnée pour percer les secrets de ces univers dévastés, où l’humain révèle son visage le plus sombre comme le plus héroïque. C’est parti pour un voyage palpitant au bout du monde ! (ça c’est une intro !).

Le post-apocalyptique : l’imaginaire de l’effondrement

Le genre post-apocalyptique dépeint des sociétés effondrées après une catastrophe planétaire, qu’elle soit nucléaire, climatique, pandémique ou zombie. Si ce genre dramatique connaît un engouement croissant, c’est qu’il résonne avec nos peurs et nos questionnements les plus profonds. Voyage au cœur d’un imaginaire fascinant.

Un monde en ruines

L’apocalypse marque la fin d’un monde, souvent notre société actuelle, détruite par une catastrophe globale. Les ruines et les paysages désolés témoignent de la grandeur perdue. Les survivantes et survivants doivent lutter pour subsister dans un environnement hostile, à la faune et la flore mutantes. Tout est à reconstruire.

La lutte primordiale

Les besoins vitaux – se nourrir, s’abriter, se défendre, se soigner – redeviennent centraux. Les survivants redécouvrent les gestes élémentaires de subsistance et de protection, dans un monde ayant retrouvé sa sauvagerie. Cet éveil des instincts primaires renoue avec notre animalité refoulée.

Le règne du chaos

Sans lois ni institutions, c’est la loi du plus fort qui prévaut. Certains sombrent dans la violence tandis que d’autres s’accrochent à leur humanité. Les héros se révèlent dans l’adversité. Le post-apocalyptique interroge le bien, le mal et le sens de la communauté quand les repères s’effondrent.

Des choix impossibles

Confrontés à des situations limites – pénurie, danger, épidémie – les survivantes et survivants doivent faire des choix déchirants pour le bien du groupe : abandonner les faibles, sacrifier des vies, prendre les armes, se battre contre d’anciens proches… L’altruisme se confronte à l’instinct de survie.

La menace qui soude

Face à l’adversité, les survivants forment des communautés solidaires, leur destin étant désormais lié. Qu’elle vienne de l’extérieur – zombies, pillards – ou de l’intérieur – traître, épidémie –, la menace soude le groupe autour d’un objectif commun.

Le mirage du nouveau monde

Tabula rasa du passé, l’apocalypse permet de construire un nouvel ordre sur des bases saines, comme une utopie ou une dystopie. Certains y voient la promesse d’une société plus juste, débarrassée de ses travers. Pour d’autres au contraire, les mêmes maux resurgiront immanquablement.

En définitive, le post-apocalyptique exploite nos peurs et nos aspirations les plus profondes. Un genre foisonnant qui interroge autant qu’il divertit, propice à la réflexion sur les valeurs et choix fondamentaux qui définissent notre humanité.

Pourquoi le post-apocalyptique nous fascine-t-il ?

Fin du monde, effondrement de la civilisation, survivants luttant dans un monde en ruines… Le genre post-apocalyptique connaît un intérêt croissant, aussi bien en littérature, au cinéma que dans le jeu vidéo et le jeu de société. Voir plus bas notre sélection. Mais quelles sont les raisons de notre attirance pour ces récits de fin du monde?

Le vertige de l’effondrement

L’apocalypse met en scène l’effondrement de notre civilisation, bousculant nos repères les plus fondamentaux. Ce vertige et cette perte des certitudes, mêlés à la fascination pour le désastre, captivent notre imagination. Le post-apo nous confronte à nos peurs primaires pour mieux nous faire réfléchir sur l’essence de l’humanité.

Survie

Placés dans un monde hostile où règnent la loi du plus fort et la lutte pour les ressources, les survivantes et survivants doivent s’adapter ou périr. Ces récits mettent à l’épreuve notre courage et notre détermination face à l’adversité. Les compétences de survie sont valorisées dans cette quête de subsistance qui renoue avec nos instincts primaires.

Faire table rase du passé

L’apocalypse permet de détruire un monde décadent pour rebâtir une nouvelle société sur des bases saines. Ce mythe du renouveau séduit, laissant place à l’utopie ou la dystopie. Certains y voient la promesse d’un nouveau départ exempt des travers de l’ancien monde. D’autres au contraire le cauchemar de devoir tout reconstruire.

La vie en communauté

Les communautés de survivantes et de survivants remplacent nos sociétés. Ils doivent s’organiser, avec leurs règles, leurs conflits internes et leurs choix cornéliens. Cet angle social interroge notre capacité à coopérer et notre quête de lien dans un monde atomisé. La menace extérieure soude le groupe… jusqu’aux inévitables dissensions.

Le chaos généralisé

Sans les lois ni les forces de l’ordre, l’anarchie et la loi du plus fort dominent. Certains sombrent dans la bestialité tandis que d’autres s’accrochent à leur humanité. Cette vision extrême questionne la nature humaine et ce qui fonde notre morale une fois livrés à nous-même. Grandeur et décadence se côtoient.

Un miroir des angoisses de son époque

Chaque époque réinvente l’apocalypse à son image, en choisissant des menaces qui reflètent ses propres angoisses : nucléaire, épidémies, crise climatique… Le post-apocalyptique agit comme un miroir grossissant des peurs collectives de son temps. Il exorcise les anxiétés par le récit et l’identification.

En définitive, expliquer l’engouement pour le post-apocalyptique revient à comprendre nos peurs et nos aspirations les plus profondes. Un genre riche, qui interroge autant qu’il fascine. À la fois divertissant et critique, déprimant et libérateur, le post-apo nous confronte à nos démons… tout en nourrissant notre goût de l’aventure et notre foi en l’humain.

Quelques œuvres cultes post-apocalyptiques

Voici 4 œuvres cultes dans le genre post-apocalyptique :

• Soleil Vert (1973) : Film culte avec Charlton Heston se déroulant en 2022 dans un New York surpeuplé et pollué. Un thème visionnaire de la lutte pour les ressources et de la surpopulation et un twist final devenu mythique sur l’origine de l’aliment miracle « Soleil Vert »
• Mad Max 2 (1981) : Deuxième volet de la saga Mad Max avec Mel Gibson dans un monde dévasté. Un univers post-apocalyptique devenu référence, avec gangs violents se battant pour l’essence et l’eau. Des scènes d’action mémorables avec poursuites en voitures customisées
• The Walking Dead (depuis 2010) : Série à succès avec plus de 200 000 saisons et spin-offs (environ) sur une apocalypse zombie. Un succès planétaire ayant relancé la mode des morts-vivants. Un récit centré sur le personnage de Rick Grimes Daryl Dixon et sa lutte pour survivre et protéger les siens
• La Route, de Cormac McCarthy (2006) : Roman post-apocalyptique décrivant un périple dans un monde ravagé. Un style brute et dépouillé, des descriptions poignantes. Un succès critique, adapté au cinéma en 2009 avec Viggo Mortensen

On pourrait bien sûr également citer la saga The Last of Us, en jeu vidéo et en série, la bédé Le Transperceneige, 12 Monkeys avec Brad Pitt et Bruce Willis, etc. La liste d’œuvres culturelles post-apocalyptiques est sans fin.

Les 10 meilleurs jeux de société post-apocalyptiques pour tester nos compétences en mode « fin du monde »

La fin du monde telle que nous la connaissons est un scénario qui fascine et effraie à la fois. Qu’il s’agisse d’une pandémie mortelle, d’une guerre nucléaire ou d’une invasion zombie, l’imaginaire post-apocalyptique est un thème récurrent du jeu vidéo, du cinéma, de la littérature et des séries.

Il l’est également du jeu de société, avec de nombreux titres mettant en scène des univers dévastés dans lesquels la survie dépend de vos compétences. Armé de courage et détermination, êtes-vous prête et prêt à relever ces défis ludiques ? Plongez dans ces 10 recommandations pour tester vos talents de survivaliste. Liste non exhaustive, par ordre alphabétique et très personnelle. Nous nous réjouissons de découvrir VOS coups de cœur en commentaire !

Aftermath

Dans un monde post-humain, ce sont les rongeurs qui ont pris le pouvoir ! Dans Aftermath, chaque joueureuse dirige une faction de rats en quête de nourriture et de territoire. Le plateau modulaire permet de recréer une ville en ruines grouillant de ressources.

À vous d’explorer et piller les bâtiments, tout en évitant chats et autres prédateurs. Le système simple mais malin mêle deck building et gestion d’action, pour un savant dosage tactique et stratégique. Accessible, mais doté d’une véritable profondeur, Aftermath est un incontournable ludique, narratif et original du genre.

👉 Vous pouvez découvrir notre chronique complète ici.

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After Us

After Us est un jeu de société post-apocalyptique dans lequel on incarne des tribus de singes ayant survécu à la disparition de l’humanité. Le jeu se joue en construisant son deck de cartes singes et en les combinant pour activer des ressources et des pouvoirs. Le jeu possède des mécanismes de combinaison de cartes originaux avec le système de cartouches et offre un défi d’optimisation à chaque tour.

Malgré le manque d’interaction, After Us est un jeu passionnant et addictif grâce à ses illustrations immersives, ses règles simples mais offrant de la profondeur stratégique, sa fluidité de jeu et ses mécanismes uniques de cartouches. Le jeu est accessible mais offre un vrai challenge d’optimisation, permettant d’y rejouer et de s’améliorer. Préparez-vous à grimper aux murs !

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Anachrony

Ce jeu de stratégie mêlant gestion de ressources et développement technologique vous plonge des siècles après une explosion catastrophique. Les différentes factions s’affrontent pour le contrôle d’une Terre dévastée, utilisant notamment la technologie de voyage temporel pour exploiter le passé.

Votre but est d’étendre votre empire en exploitant astucieusement les ressources, pour finalement envoyer des colons créer une nouvelle civilisation. Anachrony vous mettra au défi avec ses nombreuses options stratégiques et sa profondeur, le tout porté par une direction artistique inspirée. Un incontournable du genre. Un très, très gros et long, et bon jeu.

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CloudAge

CloudAge nous propulse dans un univers dystopique dans lequel une catastrophe écologique et terroriste a eu lieu. Des raffineries de pétrole ont explosé et la déforestation a été phénoménale. Les conséquences environnementales catastrophiques ont dévasté la planète. Plus rien ne pousse. L’eau est alors devenue la plus précieuse des ressources. Des milices errent et terrorisent les villes qui tentent de survivre tant bien que mal. Du pur Post-apo !

C’est dans ce contexte écologique que vous incarnez des survivants. Vous vous déplacez de ville en ville dans les cieux et en dirigeable. Parce que c’est moins bruyant, parce que c’est moins polluant, parce que c’est plus pratique.

Comme Maracaibo du même auteur, CloudAge vous propose d’y jouer en mode « normal », ou en mode campagne, immersif, narratif et évolutif. En mode normal, le jeu dure une bonne et grosse heure. En mode campagne, on enchaîne les parties, les scénarios, avec des choix narratifs à prendre qui vont affecter le jeu, le plateau, le matériel.

Si les règles sont denses et… indigestes, soyons honnêtes, le jeu est beaucoup plus fluide qu’il n’y paraît au premier coup d’œil. On commence par une phase d’ajustement, événement, ressources, puis une phase de déplacement de son dirigeable sur le plateau, et enfin, une dernière phase d’action. Cette phase d’action vous permet soit d’acquérir de nouvelles ressources, et une nouvelle carte au passage, soit d’améliorer votre dirigeable : de meilleures capacités de combat contre les milices ou un déplacement amélioré.

Le jeu mêle quelques mécaniques connues, dont le deck-building, avec un soupçon fun de cartes à piocher à moitié dissimulée par des… nuages (dans des sleeves). Un jeu narratif, immersif et disruptif.

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Dead of Winter

Dans cet excellent semi-coopératif, votre colonie tente de survivre à une épidémie zombie durant un rude hiver. Outre la gestion des ressources et l’exploration, vous devrez gérer les crises et prendre des décisions morales. Le tout en tentant de démasquer le possible traître dissimulé parmi vous, qui poursuit ses propres objectifs secrets.

Ambiance paranoïaque et trahisons sont au rendez-vous de ce jeu à l’univers impitoyable, qui teste votre capacité à mentir et déduire aussi bien que votre courage. Sens du collectif et du sacrifice sont indispensables pour espérer voir l’aube se lever sur votre colonie.

Nemesis, Dead of Winter, Loups-Garous. Notre obsession immodérée pour les jeux de trahison

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Earthborne Rangers

Earthborne Rangers est un jeu narratif situé dans un univers post-apocalyptique. Le jeu propose aux joueureuses d’incarner des Rangers chargés de protéger la population d’une vallée. Les mécaniques de jeu sont très immersives et permettent de vivre une grande aventure épique.

Chaque personne crée son propre deck de compétences en choisissant parmi différents archétypes. Les parties sont liées entre elles dans une grande campagne pouvant durer des dizaines d’heures.

L’univers foisonnant réagit aux actions des joueurs et des joueuses et évolue de manière organique grâce à un ingénieux système d’activation des cartes. Le jeu brille par son ambiance unique et son gameplay innovant.

Une expérience ludique mémorable !

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Frostpunk

Frostpunk est l’adaptation du jeu fameux jeu vidéo sorti en 2018. Dans Frostpunk: le Jeu de Plateau, jusqu’à quatre joueureuses jouent le rôle de dirigeants d’une petite colonie de survivants dans un monde post-apocalyptique touché par une ère glaciaire.

Tout comme le jeu vidéo, la version jeu de plateau de Frostpunk inclut une variété de scénarios, chacun offrant un objectif et un niveau de difficulté différents. Là où Frostpunk diverge vraiment du jeu vidéo, ce sont les aspects multi-joueurs du jeu de société. Chaque personne assumera la seule responsabilité des différentes facettes de l’opération de colonisation. Une personne sera responsable des opérations de chauffage / générateur, une autre s’occupera des conseillers du contremaître et la dernière sera responsable des aspects sociaux de la colonie. 

Ensemble, tout le monde devra se coordonner de manière efficace pour maintenir leurs citoyens en vie. Eh oui, on peut aussi jouer à Frostpunk en solo, en assumant alors tous les rôles en même temps. La seule vraie différence entre jouer seul ou avec d’autres personnes est le processus de prise de décision dynamique qui apparaîtra comme une conséquence naturelle d’avoir des opinions divergentes. Le tir à la corde, la Tragédie des Biens Communs, tout ça !

De la survie, de la gestion, de la négociation dans un futur post-apocalyptique en mode Cli-Fi glacial. Miam !

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Les Tribus du Vent

Dans un futur apocalyptique, polluée, la surface du sol est devenue stérile. Vous êtes le Guide d’une des Tribus du Vent. De la Cli-Fi ludique passionnante !

Le pitch du jeu :

Le monde est bien mal en point. La pollution a recouvert les ruines des civilisations passées. Seules restent les Tribus du Vent qui planent de cimes en cimes pour dépolluer et reverdir ces Terres Abandonnées.

Toute ressemblance avec un futur possible ne saurait être que fortuite…

Après des siècles d’exploitation de la nature, l’humanité a provoqué l’apparition d’une nouvelle forme de pollution qui s’est étendue sur la planète entière, en détruisant toute forme de vie sur son passage. Survivants dans des petites zones forestières encore épargnées par ce fléau, des groupes d’hommes et de femmes se sont réfugiés dans des cités construites sur les cimes des arbres. On les appelle Les Tribus du Vent, car ils se déplacent en volant, pour éviter tout contact avec la pollution.

Les Tribus du Vent est un jeu de gestion asymétrique dans un thème de sensibilisation à la préservation de notre planète. Une des très belles surprises ludiques, post-apocalyptique, de la fin d’année 2022.

👉 Découvrez notre chronique complète ici.

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Pandemic Legacy Saison 2

Dans ce jeu coopératif palpitant, votre équipe fait partie des derniers survivants de l’humanité après l’échec de la mission visant à endiguer les épidémies qui ravagent la planète. Le monde est désormais réduit à des stations flottantes appelées « Havres », votre unique refuge contre les redoutables maladies persistantes.

Votre objectif est de trouver un vaccin en explorant les ruines de la civilisation, tout en gérant les ressources et en effectuant des recherches. Chaque partie entraîne des événements qui modifient définitivement le plateau de jeu, pour une campagne unique en 15 parties. Un défi exigeant qui teste votre capacité à vous coordonner et à prendre des décisions cruciales, le tout dans une ambiance angoissante. Très post-apocalyptique, donc.

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Radlands

Radlands est un jeu post-apocalyptique ultra fun (mais peut-on trouver le post-apocalyptique ultra fun ?) pour deux joueureuses seulement. C’est un combat sans merci pour l’eau, la ressource la plus précieuse dans ce monde dévasté.

Chaque joueureuse dispose de trois camps à protéger des attaques de l’autre. Pour ça, on joue des cartes Personnage devant ses camps pour utiliser leurs capacités offensives ou défensives. Même si les règles sont simples, à chaque tour on a des choix déchirants entre protéger nos précieux camps, taper ceux de l’adversaire ou déclencher des effets… démentiels.

Les six camps de base, les nombreuses cartes et le système d’évènements, tout est pensé pour qu’on ne s’ennuie jamais ! Avec son matos flashy et sa tension permanente du début à la fin, Radlands est clairement LE jeu à deux post-apocalyptique. Je le recommande à 200% à tous les fans de jeux de plateau (qui aiment le post-apo, et les jeux à deux, et les… punks) !

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Conclusion

Ces 10 titres ne sont qu’un aperçu de la diversité des jeux narratifs et mécaniques proposés dans l’univers post-apocalyptique. Qu’ils soient compétitifs ou coopératifs, tactiques ou stratégiques, ils partagent le goût du défi dans un contexte dramatique où vos décisions pèsent lourd. Gestion des ressources, développement technologique, combats, survie, missions périlleuses… vos compétences multiples seront mises à l’épreuve.

L’aspect coopératif est souvent central, la société étant réduite à quelques survivants interdépendants. Courage, altruisme et capacité au sacrifice sont de mise. Mais la tension est exacerbée par la menace de trahisons ou l’obligation de faire des choix cornéliens. Parfois, le plus grand danger est l’humanité elle-même…

Le voyage dans ces mondes dévastés est aussi mental : angoisse de l’inconnu, solitude face à l’adversité mais aussi espoir chevillé au corps sont au rendez-vous. Une plongée dans nos peurs primaires, qui en dit long sur notre nature profonde.

Alors, à quelle fin du monde vous sentez-vous prêt à faire face ? Plutôt invasion virale, catastrophes climatiques ou nucléaires, zombies ou montée en puissance de l’IA ? Quel que soit votre profil de joueur et de joueuse, il existe le jeu post-apocalyptique idéal pour tester votre courage et vos talents de survivaliste. L’humanité a besoin de vous : la partie ne fait que commencer !

Post-apocalypse conclusion

Cet engouement pour les jeux, et les scénarios catastrophes questionne sur ce qu’il révèle de nos peurs et aspirations les plus profondes.

Sur le plan psychologique, il traduit nos angoisses face aux menaces qui pèsent aujourd’hui sur l’humanité : dérèglement climatique, pandémies, guerres nucléaires, etc. Plonger dans ces univers permet d’exorciser nos craintes.

Mais le post-apocalypse répond aussi à nos fantasmes paradoxaux d’un nouveau départ. Las d’un monde au bord du gouffre, nous rêvons secrètement d’une table rase libératrice. Même si l’utopie cède souvent la place à la dystopie.

Sur le plan sociétal, ce goût pour l’effondrement traduit peut-être notre pessimisme grandissant face à l’avenir, et le sentiment diffus que le pire est à venir. Mais espérons que ces récits agissent aussi comme un électrochoc salutaire, nous rappelant l’impérieuse nécessité de changer de cap pour éviter le naufrage annoncé.

Car finalement, la vraie question que soulève le post-apocalyptique n’est pas tant « à quoi ressemblerait le monde après l’effondrement ? », mais plutôt « comment pouvons-nous encore l’éviter ? ». Le dénouement reste donc entre nos mains.

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Article écrit par PEF, alias Pierre-François pour les intimes. Maître incontesté des jeux de société qui durent une éternité. PEF s’est lancé dans les jeux de stratégie complexes dès qu’il a pu tenir un dé dans ses mains. Ses préférés sont ceux qui nécessitent de bâtir des empires et de comploter contre ses adversaires tout en sirotant une tisane. Devise : « Si le jeu dure moins de deux heures, c’est une pause-café ! »

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