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Le « Swedish Death Cleaning », la méthode pour désencombrer sa ludothèque

🎲💼 Le ‘Swedish Death Cleaning’ pour organiser vos jeux de société. Rangez mieux, vivez mieux. Réduisez l’encombrement ! 🧹✨


Le « Swedish Death Cleaning », la nouvelle méthode suédoise pour désencombrer sa ludothèque

Le « Swedish Death Cleaning » débarque dans le monde des jeux de société ! Cette méthode de rangement venue tout droit de Suède prône un désencombrement drastique de nos intérieurs. Fini le fouillis et la fameuse « pile de la honte« . Place au rangement impitoyable pour retrouver la joie d’une collection épurée.

Mais rassurez-vous, il ne s’agit pas de jeter tous vos précieux jeux ! Le Death Cleaning suédois est plutôt une philosophie, un état d’esprit pour ne conserver que l’essentiel. Dans cet article, découvrez les principes et la méthode du « Swedish Death Cleaning » appliqué au rangement des jeux de société. Témoignages et conseils d’expert pour oser le grand ménage ludique !

Maintenant que nous avons une vue d’ensemble, intéressons-nous aux principes clés du nettoyage suédois appliqué aux jeux.

Comprendre les principes du nettoyage (suédois) des jeux

Le « Death Cleaning » est une méthode de rangement créée par l’autrice suédoise Margareta Magnusson. Son concept : se désencombrer avant sa mort pour faciliter la tâche de ses proches.

Concrètement, il s’agit de trier ses possessions, ici ses jeux, pour ne garder que l’essentiel qui nous apporte de la joie. Le reste peut être donné ou recyclé.

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Le but n’est pas de tout jeter, mais de réfléchir à notre relation aux objets et d’alléger notre quotidien. Cette philosophie minimaliste nous aide à reprendre le contrôle sur notre environnement.

On peut s’y mettre à tout âge, pas besoin d’attendre la vieillesse. L’important est de procéder par étape en prenant le temps d’évaluer chaque jeu.

Avec cette approche, notre ludothèque retrouve sérénité et minimalisme. Et nous faisons un beau geste pour nos proches.

Nous avons vu les grands principes, voyons maintenant comment les mettre en pratique concrètement en suivant 5 étapes simples.

5 étapes pour oser le grand ménage ludique

La clé du nettoyage suédois de la mort est l’imposition d’une nouvelle façon permanente d’organiser notre vie ludique, et pas seulement en une vague de rangement et de débarras. Il s’agit moins de vider l’étagère que de réfléchir à la manière dont nous souhaitons acquérir et disposer des jeux à l’avenir. Le sentiment de contrôler notre vie ludique et d’avoir notre mot à dire sur la façon dont les jeux sont gérés – même après notre départ – est… libérateur. C’est mon cas, en tout cas.

Chaque fois que nous regardons nos étagères, nous réalisons la quantité de boîtes que nous avons accumulées. Ils s’entassent dans les armoires, sur les étagères, dans les tiroirs (mais c’est pas super pratique !). Et gérer tout ce… chaos peut être un défi pour notre tranquillité d’esprit. Le fardeau psychologique du désordre et de l’encombrement est indéniable, et il peut nous affecter même si nous n’avons pas une montagne de jeux de société chez nous.

Le nettoyage suédois ne consiste pas à se débarrasser de tout ce que l’on possède, de tous les jeux que l’on a accumulé au fil des ans. Il s’agit de se débarrasser des choses, des jeux dont nous n’avons plus besoin ou auxquels nous ne jouons plus. Il peut s’agir de vieux vêtements, de meubles, d’appareils électroménagers et d’objets sentimentaux. Et de jeux, donc.

Le nettoyage suédois présente de nombreux avantages. Tout d’abord, il peut nous aider à vivre une vie plus simple et mieux organisée. Enfin, et c’est le plus important, il peut contribuer à alléger le fardeau de vos proches après votre décès.

Si vous envisagez de recourir au Swedish Death Cleaning, vous devez garder à l’esprit certaines choses. Tout d’abord, il est important de commencer tôt. Plus tôt vous commencerez à désencombrer, plus ce sera facile. Deuxièmement, ne craignez pas de demander de l’aide. Il existe de nombreuses ressources disponibles pour vous aider avec le nettoyage suédois, y compris des livres, des sites Web et même des organisateurs professionnels.

Enfin, n’oubliez pas que le nettoyage suédois est une décision personnelle. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de le faire. Le plus important est de faire ce qui vous semble bon pour vous et votre famille.

Les étapes sont claires, mais comment s’y prendre au quotidien ? Les conseils d’Eren, expert du sujet, vont nous éclairer.

Témoignage d’Eren, expert du Swedish Death Cleaning des jeux

C’est dans un appartement lumineux, épuré et incroyablement bien organisé dans le quartier de la Servette à Genève que nous rencontrons Eren, un fervent pratiquant du nettoyage suédois de la mort, le Swedish Death Cleaning ou « döstädning », qu’il a appliqué à sa collection de jeux de société. De prime abord, la démarche semble… funeste, mais comme nous le confirme Eren, c’est tout le contraire.

Amélie : Bonjour Eren. Premièrement, que diriez-vous à celles et ceux qui trouvent le concept de nettoyage suédois des jeux assez… morbide ?

Eren : Salut Amélie. En fait, le concept est bien plus positif qu’il n’y paraît. Il s’agit d’une forme de bienveillance pour nos proches qui auront à gérer nos affaires après notre départ. Et puis, c’est aussi un véritable exutoire, une façon de reprendre le contrôle sur notre environnement et d’alléger nos vies déjà bien occupées, bien encombrées !

Amélie : En quoi consiste le nettoyage suédois des jeux exactement ?

Eren : Tout comme le döstädning (bonne chance pour prononcer ou écrire le mot en une fois…) traditionnel, le nettoyage suédois des jeux consiste à trier, ranger et éventuellement se débarrasser de certains jeux de société qui n’ont plus leur place dans notre vie de joueurs et de joueuses. Il s’agit de garder ceux qui ont une valeur sentimentale, ou avec lesquels on joue réellement, souvent, et de dire au revoir à ceux qu’on ne sort plus. Mais franchement, quand j’ai commencé, c’était chaud !

Amélie : Mais justement, comment avez-vous commencé ?

Eren : J’ai commencé avec une ludothèque qui débordait de tous les côtés. Un jour, j’ai réalisé que je ne jouais plus à la plupart de ces jeux. La pile de la honte, dont Gus a déjà parlé sur le blog. Et ces jeux devenaient plus une source de stress qu’autre chose. J’ai entendu parler du döstädning en 2020 ou 2021 et j’ai décidé d’appliquer le concept à ma ludo.

Amélie : Et comment s’est passée la transition ?

Eren : C’est un processus. J’ai commencé par dresser un inventaire complet de ma collection. Ensuite, j’ai évalué chaque jeu en fonction de sa valeur émotionnelle, de son utilité et de la fréquence à laquelle j’y joue. Et franchement, au final, j’ai réussi à me débarrasser de près de la moitié de ma collection !

Amélie : Qu’est-ce que cela a changé dans votre vie ?

Eren : C’est incroyablement libérateur. Maintenant, chaque fois que je regarde mes étagères, je vois des jeux que j’aime vraiment et auxquels je joue régulièrement. C’est aussi plus facile de choisir à quel jeu jouer !

Amélie : Eren, j’ai remarqué, et c’est mon propre cas je l’avoue, que parmi les joueuses et les joueurs de jeux de société, il y a un petit côté « syndrome de Diogène de jeux de société », c’est-à-dire le fait de garder beaucoup trop de jeux de société, et d’avoir de la difficulté à s’en débarrasser. Qu’en pensez-vous ?

Eren : Oh, le concept de Diogène est intéressant, et en effet, je suis d’accord, c’est quelque chose que nous voyons souvent dans la communauté des jeux de société. Beaucoup de gens collectionnent de nombreux jeux par passion, par nostalgie ou simplement parce qu’ils aiment avoir de nombreuses options à disposition : un peu de deck-building, de jeux de cartes, de coop, de jeux narratifs, etc. Il y a un certain sentiment de choix et de sécurité qui découle du fait de posséder tous ces jeux.

Mais il faut quand même dire que la méthode suédoise de nettoyage de la mort n’est pas nécessairement contre le fait de posséder beaucoup de choses. Elle encourage plutôt à garder ce qui nous apporte de la joie et à se débarrasser de ce qui ne le fait pas. Donc, pour les collectionneurs et collectionneuses de jeux de société, si chaque jeu apporte de la joie, cela n’a pas d’importance qu’ils ou elles en aient beaucoup.

Or, souvent, ce que nous constatons, c’est que parmi tous ces jeux, il y en a beaucoup qui n’ont pas été joués depuis des années, qui ne sont plus appréciés ou qui ont perdu leur intérêt. C’est là que le désencombrement du Swedish Death Cleaning peut s’avérer bénéfique.

Amélie : Eren, vous pratiquez le nettoyage suédois des jeux depuis plusieurs années. Quels sont selon vous les pièges à éviter pour quelqu’un qui débute ?

Eren : Le plus grand piège serait de vouloir tout faire d’un coup. Il faut y aller progressivement et éviter de se débarrasser de trop de jeux sentimentalement importants au début. Sinon, on risque d’avoir un contrecoup et d’acheter à nouveau impulsivement pour combler un vide.

Amélie : Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite s’y mettre ?

Eren : Je dirais de commencer petit à petit. Prenez le temps d’évaluer chaque jeu, et surtout, n’hésitez pas à demander de l’aide si vous en ressentez le besoin. Le Swedish Death Cleaning est un processus qui se fait sur le long terme. Et n’oubliez pas : ce n’est pas parce que vous vous débarrassez d’un jeu que vous effacez les souvenirs associés. Enfin, je conseille de prendre une photo du jeu avant de s’en séparer, pour garder une trace.

Amélie : Des conseils très utiles, merci ! Quelles ont été vos principales erreurs en commençant le Swedish Death Cleaning ?

Eren : Franchement, j’ai voulu aller trop vite et me débarrasser du maximum de jeux rapidement. Résultat : je l’ai mal vécu émotionnellement. J’ai aussi fait l’erreur de jeter des jeux qui auraient pu être donnés ou revendus. Maintenant, je suis plus prudent et réfléchi dans mes choix.

Amélie : On apprend de ses erreurs ! Dernière question : quels sont les bienfaits concrets de cette méthode sur votre quotidien ?

Eren : Plus d’espace et de légèreté mentale puisque je ne me sens plus submergé. Plus de plaisir à jouer aussi car je ne joue qu’à des jeux que j’apprécie vraiment. Et une meilleure gestion de mes achats compulsifs de jeux (rires) ! Adieu la pile de la honte, plus jamais tu n’encombreras mon salon ! Ou remplacez « salon » par n’importe quel autre lieu où vous stockez vos jeux.

Amélie : Merci infiniment Eren pour tous ces précieux conseils.

Eren : Je vous en prie, j’espère que cela aidera votre communauté à se lancer !

Notre entrevue se termine sur ces mots sages. Eren, grâce à la philosophie suédoise, a transformé une passion débordante en une source de joie ordonnée (relisez cette phrase, je ne suis pas sûre qu’elle veuille dire quelque chose) Son témoignage nous invite à repenser notre rapport aux objets, aux jeux, et à alléger notre quotidien, un jeu à la fois.

Forts de l’expérience d’Eren, voici quelques astuces supplémentaires pour nous faciliter la tâche.

Astuces et idées pour rendre le tri des jeux fun

Si vous êtes prête et prêt à vous lance dans le nettoyage suédois pour vos jeux, voici quelques étapes pour vous lancer.

📝 Commencez par dresser une liste de tous les jeux qui se trouvent dans votre maison. C’est la première étape du nettoyage suédois des jeux. Ce processus, bien que potentiellement intimidant, est essentiel pour prendre conscience de l’ampleur de notre collection de jeux. Il peut être utile de diviser cette liste en catégories, comme les jeux de plateau, les jeux de cartes, les jeux de figurines, etc.

🗂️ Une fois la liste dressée, nous pouvons commencer à évaluer chaque jeu individuellement. Quels sont les jeux auxquels nous jouons régulièrement ? Quels sont ceux que nous gardons par nostalgie, mais auxquels nous ne jouons plus ? Quels sont ceux que nous avons achetés sur un coup de tête, mais qui ne nous ont jamais vraiment intéressés ? Cette évaluation nous aidera à déterminer quels jeux méritent de rester dans notre collection.

🎲 Ensuite, commençons à « purger », à virer les jeux que l’on pourrait qualifier de… simples. Mme Magnusson conseille de ne pas s’attaquer tout de suite aux jeux qui ont une forte charge émotionnelle. Ceux que nous avons beaucoup appréciés, ceux auxquels nous avons beaucoup joués. Débarrassons-nous plutôt des jeux les plus… évidents, comme ceux auxquels nous n’avons pas joué depuis des années ou que nous sortons rarement. Passons ensuite aux jeux qui sont stockés depuis si longtemps que nous avons oublié qu’ils nous appartiennent. Passons progressivement à des jeux plus importants, à nos yeux, à nos cœurs. Pour autant qu’il est temps qu’ils partent, bien sûr.

⏳ Accordons-nous beaucoup de temps. L’idée est que nous nous préparons à un avenir ludique qui n’est pas encore arrivé ; il n’est pas nécessaire d’en faire un processus éreintant. Le simple fait de prendre l’habitude de faire consciemment le point sur les jeux que nous avons accumulés aura un impact sur notre bien-être émotionnel.

💡 Envisageons des solutions de rechange. Il est important que nous ne nous contentions pas de jeter les jeux, mais que nous fassions preuve de discernement. Réfléchissons à ce qui peut être donné, à ce qui peut être échangé, à ce qui peut être recyclé et à ce qui peut être vendu. Il n’y a pas de règle selon laquelle le nettoyage suédois de la mort (des jeux) doit être rentable. Nous ne sommes pas obligés de nous débarrasser de quoi que ce soit si nous connaissons quelqu’un qui pourrait en bénéficier.

🔍 Le minimalisme est la voie à suivre. L’idée est d’en laisser le moins possible à la charge des autres, donc de ne garder que les jeux dont nous avons vraiment « besoin » (mais peut-on véritablement avoir besoin d’un jeu ? Question rhétorique), que nous apprécions vraiment, vraiment, vraiment beaucoup, qui nous apportent de la plaisir et auxquels nous jouons régulièrement. Cela inclut les jeux de cartes (à collectionner) que nous n’utilisons jamais, ainsi que les jeux de plateau auxquels nous ne jouons jamais. Coucou la pile de la honte. Ne gardons que ce dont nous avons vraiment besoin. En fin de compte, une collection de jeux plus petite mais plus soigneusement choisie peut être beaucoup plus satisfaisante.

🎁 Réfléchissons aux bénéficiaires. L’une des questions les plus importantes à se poser au cours de ce processus est de savoir si un jeu ou une extension fera le bonheur de quelqu’un d’autre que nous. Peut-être qu’un ami ou un membre de la famille serait ravi de recevoir certains de nos jeux. Ou peut-être qu’une école locale, une bibliothèque ou une ludothèque pourrait bénéficier de notre don.

Un jeu que nous avons ramené d’un voyage à l’étranger, d’Essen ou de Cannes, par exemple, n’aura probablement de sens que pour nous ; nos enfants, nos amis ou notre conjoint n’en profiteront pas autant. Ces jeux sont des candidats idéaux pour une… purge, mais seulement si nous sommes émotionnellement prêts à les laisser partir.

L’un des principes directeurs de Magnusson est que les objets, les jeux, ici, ne sont pas porteurs de souvenirs – nous n’avons besoin de rien pour nous rappeler une belle partie. En fin de compte, le Swedish Death Cleaning des jeux n’est pas seulement une question de désencombrement, mais aussi de partage de la joie du jeu avec d’autres.

Une fois ces étapes parcourues, il existe différentes astuces pour rendre le nettoyage suédois des jeux plus facile et engageant.

En finir avec la « pile de la honte » grâce au Death Cleaning

Le nettoyage suédois peut devenir être un moyen fun (oui, j’ai mis « nettoyage » et « fun » dans la même phrase) et engageant de désencombrer son foyer. Après avoir détaillé le processus, voici quelques façons, quelques méthodes d’utiliser le nettoyage suédois de la mort :

  • Désencombrer par catégorie. Les jeux de société rentrent dans certaines catégories : jeux d’ambiance, jeux de cartes, jeux familiaux, gros jeux, mais également par mécanique : deck-building, draft, etc. Pourquoi ne pas choisir une ou plusieurs de ces catégories pour faire le tri, le vide ?
  • Désencombrez avec vos amis ou votre famille. Les jeux de société peuvent être un excellent moyen de désencombrer avec des amis ou des membres de la famille. Cela peut rendre le processus plus fun et vous aider à vous débarrasser de jeux dont vous ne pourriez peut-être pas vous débarrasser seul.
  • Faites-en un jeu. Vous pouvez également faire du Swedish Death Cleaning un jeu en organisant un défi ou une compétition. Par exemple, vous pouvez déterminer qui peut se débarrasser du plus grand nombre de jeux dans un certain laps de temps. Cela peut rendre le processus de désencombrement plus amusant et vous aider à vous débarrasser d’un plus grand nombre de jeux.

Conclusion

Grâce à cet article, vous saurez mettre en place une méthode de rangement ludique efficace grâce au « Swedish Death Cleaning ».

👣 Vous connaissez les étapes clés pour trier votre ludothèque et ne garder que l’essentiel.

🧘 Vous savez quel état d’esprit adopter pour aborder sereinement ce désencombrement.

🧠 Vous possédez des astuces pratiques pour rendre le processus facile et engageant.

♻️ Vous savez comment donner une seconde vie à vos anciens jeux.

☮️ Enfin, vous comprenez comment ce rangement minimaliste peut vous apporter sérénité et légèreté au quotidien.

Alors n’hésitez plus et mettez en pratique le « Death Cleaning » suédois pour retrouver le plaisir d’une ludothèque épurée ! Vos proches et vous-même vous en remercieront.


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Article écrit par Amélie. Passionnée de jeux de société. A commencé à jouer à des jeux de société à l’âge de 1 année, environ, et n’a jamais cessé depuis. Kiffe les jeux de plateau, coopératifs, narratifs et d’autres qui finissent aussi en « tif ». Adore partager sa passion et aider les autres à découvrir les top et éviter les flop.


Quel est le jeu de société que vous gardez par nostalgie, même si vous n’y jouez plus ? Et qu’est-ce qui vous empêche de vous en séparer ? Nous serions ravis de lire vos histoires et vos expériences dans les commentaires ci-dessous.

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3 Comments

  • Loutre joueuse

    J’ai été home organiser il y a quelques années, et à l’époque le dressing était TOUJOURS le lieu le plus encombré d’une maison. Mais alors lorsque je suis entré dans le monde du jeu, les ludothèques ont très vite pulvérisés la chose… C’est hallucinant comment les gens cumulent des jeux sans jamais se soucier du bordel que cela engendre et de l’espace monumental qu’ils sacrifient au passage. Et leur parler de désencombrement… On va dire que « it’s complicated » ! Du coup je ne suis pas surpris de n’avoir jamais été contacté par un joueur ou une joueuse à l’époque ! ^^

    Et pourtant, vive le minimalisme ludique, je vous assure ! Se contenter du meilleur plutôt de d’accumuler « bêtement », ça donnera en plus à votre ludothèque une personnalité unique et claire parce que tout aura été choisi avec soin. Et vous verrez lorsque vous déménagerez… 😉

  • Misso

    Cest très étrange : la lecture de cet article me donne furieusement envie d’aller sur Okkazeo pour acheter des tonnes de jeux, auxquels je n’aurai sans doute pas le temps de jouer, mais que je vais adorer déballer et que je rangerais n’importe comment dans un appartement certes encombré mais… plein de vie !
    C’est grave docteur ?
    (pas inutile d’avoir en tête que même Marie Kondo, la gourou du rangement, reconnait maintenant qu’être détendu c’est bien aussi)

  • Cyril

    Une philosophie à laquelle j’adhère pleinement depuis plusieurs mois. Après une période très « boulimique » en terme d’acquisition de jeux, je me suis rendu compte que si j’aimais acheter des jeux (et tout le processus qui va avec: s’intéresser, regarder des playthroughs, en discuter avec d’autres ludistes, etc.), je me sentais parfois peu à l’aise avec cette croissance effrénée et la pile de la honte qui grandissait. J’ai pris un moment pour jouer à tous les jeux que je n’avais jamais joué, et j’ai revendu une grande partie d’entre eux (y compris ceux que je n’arrivais pas à jouer malgré ma décision). Depuis, le « culling » (terme anglo-saxon qui désigne le fait de trier sa collection pour mettre en évidence les jeux qui vont quitter notre collection) est devenue partie intégrante de ma philosophie d’acquisition. J’y suis allé progressivement, et je suis passé de 120+ jeux en décembre 2022 à 33 jeux. Par contre, ce sont 33 jeux que je sors très régulièrement, et que j’ai du plaisir à posséder, et à jouer. Je suis vraiment heureux de ma collection ainsi.

    Un élément intéressant que suggère l’article et qui a bien fonctionné est la gamification de la démarche. Gérer sa collection devient une activité ludique en soi, tournée vers le soin (de sa collection, mais aussi de soi, d’une certaine manière). En se libérant de choses superflues, on lâche du lest, on revient à l’essentiel.

    Un autre élément qui aide également à la démarche est de rejoindre un groupe de personnes qui tentent la même expérience. Sur BGG, je nommerai la guilde Minimalist Gamers, et la geeklist Mindful Spending Challenge, ou encore les threads récurrents Monthly Culling, où des joueur.euses partagent la liste des jeux dont ils se séparent, et expliquent parfois pourquoi ils le font.

    Je dois avouer que l’idée de faire de la place en vue du moment où je ne serai plus de ce monde m’a effleuré quelques fois, mais cela n’a pas été au centre de ma démarche, personnellement. L’idée était plutôt de me sentir mieux avec mes jeux. Une influence qui a accompagné ma démarche est Marie Kondo, une femme japonaise qui a écrit un livre sur sa méthode permettant de se défaire plus facilement des objets superflus qui nous entourent, afin de revenir à l’essentiel. Un élément intéressant qu’elle propose est de sortir tous les objets d’une même catégorie de leur rangement, de les prendre les uns après les autres dans ses mains, et d’essayer de ressentir notre attachement à l’objet. L’objectif n’est pas de tout jeter/donner/revendre, mais de poser une réflexion sur ce qui est encore pertinent dans notre cadre de vie actuel.

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