
Micromacro : Crime City Full House. On prend les mêmes, on recommence, et on s’éclate
Au boulot Sherlock ! Micromacro : Crime City Full House, la suite du gros carton de 2020.
Micromacro : Crime City Full House
Est-ce que vous avez aussi remarqué, vous, qu’il y avait chaque année une poignée de jeux qui marquent et se démarquent ? Des 7 Wonders, des Kingdomino, des Codenames, des Scythe, des Wingspan, et, en 2020, Micromacro : Crime City. La suite vient tout juste de sortir, Micromacro : Crime City Full House.
Faut-il encore présenter Micromacro : Crime City ? C’est, selon nous, le meilleur jeu de 2020, qui a raflé coup sur coup l’As d’Or en février 2021 puis le prestigieux Spiel des Jahres en juillet 2021.
Micromacro : Crime City est un mélange subtil et savoureux entre Où est Charlie et une enquête à la Sherlock, avec un retour ingénieux dans le temps, le tout tenant sur une énooooooorme carte d’une ville, prévoyez de la place pour y jouer, et quelques petites cartes pour placer chaque affaire. Détonant, passionnant ! Une loupe est également fournie pour voir plus mieux bien…
Micromacro 2
Dans ce Micromacro : Crime City Full House, ce sont à nouveau 16 affaires qui vous demanderont d’explorer une toute nouvelle carte. Même taille, même principe, mêmes illustrations, autre quartier de la ville.
16 enquêtes disséminées, grâce à une carte qui vous permet d’explorer la partie sud de la ville, puisque cette nouvelle partie se colle à la première.
En gros, avec Micromacro : Crime City Full House, pour résumer, c’est « on prend les mêmes et on recommence ». Tout est pareil, avec 16 nouveaux scénarios. Et c’est tout.
C’est tout, vraiment ?
Non, minute papillon. Micromacro : Crime City Full House introduit une nouvelle mécanique, les pictos. En effet, chaque scénario affiche désormais l’un des 3 pictos :
Ces picto n’indiquent pas la difficulté du scénario, qui continue à utiliser le même système d’étoiles, mais plutôt son contenu, ses thèmes. Et le premier picto renvoie à des scénarios plus « kids-friendly », qui pourront convenir le mieux à un public plus jeune.
Bon, il ne faut pas se leurrer non plus, tout est dans le titre : Crime City. Même si les quelques scénarios, 7 sur 16, sont plus… doux, il est toutefois question de crime, quand même. Ces scénarios ne proposent toutefois pas de thèmes trop crus, trop trash. Pas de sexe, pas (trop) de violence. Si le jeu est conseillé dès 10 ans, ces 7 scénarios peuvent être joués dès 7-8 ans, mais jamais en-dessous. À quand un vrai Micromacro pour enfants ?
Dans ce Micromacro : Crime City Full House, grâce à ces symboles, on saura tout de suite si on peut se lancer dans l’affaire avec ses enfants ou ses parents.
À noter, enfin, que les scénarios sont truffés de petits traits d’humour, caustiques et cocasses, qui ne gâchent en rien l’expérience, bien au contraire.
Comme pour le premier, on peut déjà s’attendre à ce que cette suite s’arrache comme des petits pains ! Alors oui, c’est toujours la même chose. Et alors ? Quand quelque chose est bon, pourquoi ne pas continuer ?
Micromacro : Crime City Full House, verdict
Grandiose !
Toujours aussi bon, toujours aussi passionnant !
- Date de sortie : Septembre 2021
- Langue : Français
- Assemblé en : Allemagne
- ITHEM: 5 sur 5. Pour en savoir plus sur l’ITHEM dans les jeux de société, c’est ici.
- IGUS : 5 sur 5, à moins d’y jouer en solo, et c’est tout à fait possible et même conseillé. Pour en savoir plus sur l’IGUS dans les jeux de société, c’est ici.
- ECOSCORE : A. Pour en savoir plus sur l’EcoScore dans les jeux de société, c’est ici

- Auteurs : Johannes Sich, Daniel Goll, Tobias Joschinke
- Illustrateur : Hard Boiled Games
- Éditeur : Spielwiese et Blackrock
- Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4 (idéal à 1-2. À plus, on risque de se « marcher dessus » sur la carte)
- Âge conseillé : Dès 10 ans (Possible dès 7-8 ans avec les 7 scénarios plus « légers ». Vous apprécierez les guillemets)
- Durée : 10-20′ par enquête
- Thème : polar
- Mécaniques principales : observation (principalement), déduction, narratif, coopératif
Et encore une chose
➡️ Pour tout savoir sur Micromacro, c’est ici :
➡️ Vous avez fini tous les scénarios de la première boîte ? En attendant de vous lancer dans ce Micromacro : Crime City Full House, vous pouvez essayer de résoudre notre scénario inédit. Graves Graffiti, une histoire rocambolesque de… graffiti dans la ville.
Un dernier message
Et si vous avez épuisé la première boîte, puis la deuxième, en attendant la… troisième (???) de Micromacro, vous pouvez essayer Last Message chez Iello. Ça ressemble à Micromacro : Crime City Full House, mais ce n’est pas Micromacro : Crime City Full House.
Last Message, comme le dernier message de la victime (Omar m’a tuer, tout ça), est un jeu d’enquête, d’observation, de déduction. Encore un, me direz vous. Oui, mais. Ce qui change ici, c’est qu’on y rajoute un facteur, le dessin, ce qui rend Last Message extrêmement original et créatif.
Last Message reprend un peu le concept de Micromacro, donc : une carte qui fourmille de détails, de personnages, à la « Où est Charlie ». Last Message n’est toutefois pas coopératif, mais semi-coop. Une personne incarne la victime. Elle choisit, au hasard, un personnage sur la carte. C’est lui qu’il faut retrouver. Elle doit alors fournir des indices sur ce qui l’entoure. Le criminel doit ensuite brouiller les pistes. Et enfin, les autres doivent tenter de retrouver la victime dans ce gloubi-boulga de détails avant la fin de la partie.
La victime doit dessiner ce qui l’entoure, le criminel efface ensuite quelques éléments, à choix, avant de montrer ce qui reste, ce qui n’a pas été effacé, aux autres. S’ils ne trouvent pas l’emplacement de la victime sur le plan avant un certain nombre de manches, ils ont perdu, le criminel a gagné. Si la victime et les détectives trouvent, le criminel perd.
Entre jeu d’enquête, jeu d’ambiance et de dessin, Last Message est un jeu par équipe, semi-coopératif, créatif, disruptif et surtout, extrêmement subtil.
Ou quand Micromacro rencontre un jeu de dessin. Pour varier de Micromacro, Last Message est subtil et créatif. Ne le ratez pas !
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