Jeux de plateau

Confinement : Premier Avril. Rions avec le coronavirus

Pour passer un Premier Avril plein d’humour, voici des photos qui rient du confinement et du coronavirus

Depuis que la pandémie de coronavirus fait rage, et que nous sommes en confinement, s’il y a bien quelque chose qui s’est propagé, c’est l’humour. Pas un jour ne passe sans que des mèmes ou des vidéos comiques ne déboulent sur nos portables

Parce que l’humour est universel. Parce que rire permet de soulager l’anxiété. Plutôt que de faire un Poisson d’Avril et de monter un message bidon, nous avons préféré vous proposer aujourd’hui un florilège de photos récupérées ces dernières semaines sur les réseaux sociaux et qui rient de la situation. De quoi (quand même) bien commencer la journée


JOURNAL DE CONFINEMENT

JOUR 1

Mercredi 18 mars. Premier jour à quatre à la maison. Journée ensoleillée, les enfants ont pu profiter du jardin. Pas encore de nouvelles de la maîtresse, j’imagine qu’il faut le temps de s’organiser. Ce midi, apéritif en famille, jeux l’après-midi ; Mathilde avait fait un gâteau au chocolat pour le goûter. Petit air de vacances !

JOUR 2

Jeudi 19 mars. Première tonte de l’année ! J’adore l’odeur de l’herbe coupée. Les arbres sont en bourgeons, les tulipes sortent de terre, les premiers jours de printemps sont toujours agréables !
Foot avec les enfants qui ont fini par se disputer, comme toujours. La vie s’organise tranquillement.

JOUR 3

Vendredi 20 mars. Les premiers devoirs sont tombés pour Mathis : révisions sur les divisions. Surtout rester calme…
Léa fait des dessins pour papa et maman. Trop mignon.

JOUR 5

Dimanche 22 mars. Le jardin est au carré, on dirait Versailles ! Comme quoi il y a toujours du bon à prendre ! Mathilde a les mains dans la farine la moitié du temps : gare aux kilos en trop !
Léa a épuisé la moitié du stock de pages blanches, c’est moche pour la planète.
Côté divisions, on rame…

JOUR 7

Mercredi 25 mars. Si Mathis me demande encore une fois ce qu’est un dividende, je lui fais manger son cahier !
Léa a enfoncé toutes les pointes de feutres et chouine à longueur de journée.
Mathilde s’est lancée dans la confection d’un gâteau roumain à la purée de marrons et aux pruneaux. Est-ce vraiment une bonne idée ? Le temps commence à sembler long.

JOUR 10

Samedi 28 mars. Je crois que mon fils est con, j’ai abandonné la division. On a une semaine de retard sur le travail envoyé par la maîtresse. J’ai vomi le gâteau aux marrons.

JOUR 11

Dimanche 29 mars. La caisse à outil est nickel, j’ai rangé mes clefs plates par ordre de grandeur, les marteaux par ordre croissant de poids. J’ai trié tout ce qui pouvait se trier dans la maison : clous, vis, boutons, punaises (par couleurs), slips.. Je commence à voir flou.

JOUR 14

Mercredi 1er avril. On continue sur le passé simple. La décence m’oblige à me taire. ..

JOUR 15
Je rédige une lettre à l’attention du pape pour faire canoniser la maîtresse de mon fils. J’ai envie d’écouter Céline Dion en passant l’aspirateur dans le garage. Je crois que ça va pas le faire.

JOUR 16

Vendredi 3 avril. « Les enfants prenâmes le goûter sur la terrasse ». Bon c’est fois-ci c’est clair, Mathis n’aura pas non plus le prix Nobel de littérature… J’ai envie d’épouser sa maîtresse…je crois que je commence à délirer…
Léa regarde la télé H 24.
Mathilde a commencé une pièce montée à cinq étages. Je le sens pas trop. J’ai déjà pris cinq kilos…

JOUR 17

Samedi 4 avril. Je crois que j’ai chopé un Gilles de la Tourette avec ce putain de passé simple de merde !
La pièce montée s’est cassé la gueule.
J’ai des hallucinations, les dessins de ma fille me parlent !

JOUR 18

Dimanche 5 avril. Pour la première fois de ma vie, j’ai prié Dieu…

JOUR 19

J’ai bouffé la page du livre de conjugaison. Problème réglé…

JOUR 20

Passé la journée à chercher le chien, on l’a perdu !

JOUR 21

Merde, c’est vrai, on n’a pas de chien ! J’attaque ma cinquième bière de la journée.
Léa ressemble à un lapin qui aurait attrapé la Myxomatose.

JOUR 30

36 mars. Je suis sûr d’avoir vu passer la maîtresse de Mathis dans la pâture derrière chez nous : elle promenait son Bescherelle en laisse.
Je vais reprendre un ricard …

JOUR 31

J’ai les dents qui grattent, je transpire des yeux. Je me rends compte que mon slip est à l’envers. Comme je le porte au-dessus mon pyjama, j’ai l’air encore plus con.

JOUR 32

An 3020 après ma belle-mère. Plus de farine dans les magasins, Mathilde est prostrée sur une chaise dans la cuisine, elle fait la conversation au four.
Mathis essaye de diviser le passé simple. Léa bave devant la télévision. Les stocks de Ricard sont épuisés. Au secours…

JOUR 40

37 avril 2028. Oh putain on a remonté le temps ! Il se passe des trucs bizarres… Il y a une dame dans ma cuisine qui pleure en regardant le four, je ne sais pas du tout qui c’est. Et cette petite assise dans le coin qui regarde en ricanant, elle me file je jetons. De toute façon je ne sais plus comment je m’appelle. Je ne sais même plus pourquoi j’écris. C’est la fin…

JOUR 50

Il s’est passé quelque chose. Il y a des gens partout, on entend « c’est fini ! », « C’est fini ! », « Plus de confinement ! ». Je ne sais pas ce qu’il se passe. Je sors pour voir. Je m’y reprends à trois fois avant de savoir enfin passer la baie vitrée. Je respire à pleins poumons. Je tombe dans les pommes. Direction les urgences.

JOUR 60

Vendredi 15 mai. Reprise du travail depuis une semaine. Mathilde, Mathis et Léa vont bien. La vie a repris son cours normal, si ce n’est que j’ai du cholestérol, du diabète, des troubles de la personnalité (mon double ne parle qu’au passé simple et cherche à diviser tout ce qu’il peut, c’est un peu pénible…) Mais bon nous en sommes sortis vivants ! Rendez-vous demain chez la psy, 15h30…

( auteur inconnu )


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9 Comments

  • TripleDouble

    Bonjour,

    Le site met d’habitude en avant un discours féministe et bienveillant.

    Plusieurs images dans la série sont sexistes et font écho à des réalités nocives et/ou qui peuvent choquer : celle qui utilise le féminicide comme une blague (un mari qui donne à sa femme un pistolet), celle qui utilise la pédophilie comme une blague et celle qui utilise le corps grossi d’une femme comme une blague.

    Je ne comprends pas ce choix éditorial. Est-ce que c’est vraiment nécessaire d’afficher ce genre d’humour sur un blog publique ?

    Bonne journée et merci pour les articles habituels.

    • Gus

      Merci pour votre réaction et désolé si certains gags vous choquent. Peut-on, doit-on rire de tout ? En cette période de sérieuse crise, le rire est l’antidote. Plus que jamais, nous avons besoin de rire. Pas d’une certaine couche de la population, mais bien de nous-mêmes et de cette situation aussi extraordinaire qu’anxiogène. Si nous ne rions pas un brin, que nous reste-t-il ?

      Merci en tout cas d’avoir pris le temps et l’envie de partager avec nous votre avis, fort pertinent et qui suscite une réflexion intéressante et intelligente. Et qui renvoie à un autre article : Colonisateurs ou nazis, peut-on jouer avec tous les thèmes ?

      • Skinner

        Je n’ai rien trouvé de sexiste en particulier pour la raison que n’importe lequel de ces gags mettant une femme en scène aurait tout aussi bien marché avec un homme (pour le coup du flingue, un mec avec les cheveux longs aurait parfaitement fait l’affaire. Pareil pour la femme devant son frigo, cela aurait pu être un homme).

        Bref, je ne vois aucune attaque à l’encontre des femmes.

        Et pourtant je fais partie des types qui s’exaspèrent de voir des femmes guerrières en bikini dans les jeux ou qui peinent pour celles qui doivent subir des remarques déplacées de la part d’hommes peu subtiles.

        Peut-être faudrait-il, pour avancer dans la bonne direction, prendre conscience des problèmes sans pour autant tomber dans la victimisation constante ?

      • TripleDouble

        Merci pour la réponse. Je ne suis pas tout à fait d’accord mais elle ne tombe pas dans le « vous êtes trop sensible » ou le « on ne peut plus rien dire », preuve de la bienveillance dont je parlais.

        Bonne journée, merci pour votre travail.

    • Louison

      Merci beaucoup pour votre commentaire ^^, j’ai ri autant qu’en me délectant de la plupart de ces gags.
      C’était bien du second degré n’est ce pas ?

    • thierry

      bonjour,
      un blog public….et non pas publique….(merci pour Larousse et la France entière)
      Prenez le temps de rire et d’apprendre a écrire avant de braire les imbécilités trop souvet entendues….
      portez-vous bien !

  • STEPH

    Oh oui alors, c’est pas bien ce que vous écrivez, vous vous moquez aussi des alcooliques (mâle de préférence, comme par hasard), des enfants, des personnes âgées, des animaux de compagnie, des policiers, des mères et pères de famille, des footballeurs (quid des footballeuses?) – veuillez m’excuser de les avoir mis dans cette ordre, qui sous-entend sans doute que j’accorde plus d’importance à certains qu’à d’autres – et vous moquez la situation compliquée des gens qui souffrent confinés chez eux. Je suis outré.e.e.ees À quand des articles raisonnables pour nous remonter le moral et nous faire enfin prendre les choses au sérieux ? Heureusement que des gens sont là pour faire remonter des remarques intelligentes pour vous rappeler votre mission première.
    Euh… Il faut que j’altère mon ressenti, que j’explique et justifie l’ironie de mon propos pour que mon post soit publié et afin de ne choquer personne ou c’est bon comme ça? Je peux toujours dire que c’est juste une blague de 1er avril sinon…

    Bon premier avril à tous; bravo Gus & Co. Continuez…

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