Propolis : Ces abeilles médiévales vont vous piquer au jeu

🐝 Propolis : le jeu qui prouve que les abeilles ont un meilleur sens de l’urbanisme que nous. Critique et verdict sur ce petit bijou tactique.

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Propolis : Et si les abeilles avaient un plan d’urbanisme ?

⚠️ Avertissement : Dans un souci de transparence envers notre communauté, nous tenons à préciser que cet article reflète notre opinion personnelle sur le jeu. Nous n’avons reçu aucune contrepartie de la part de l’éditeur du jeu. Nous avons acquis et testé le jeu de façon indépendante, sans lien commercial avec son éditeur. Les avis présentés ici représentent notre analyse honnête et impartiale du jeu, basée sur notre propre expérience.

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L’essentiel en 3 points :

• Propolis est un jeu de placement d’ouvrières accessible où l’on dirige des abeilles médiévales pour construire sa ruche en 20-30 minutes.
• Simple à expliquer mais tactique, il offre un équilibre parfait entre choix malins, interaction et ambiance chaleureuse.
• Avec ses beeples adorables et son thème cohérent, c’est le petit jeu intelligent idéal pour familles et joueurs en quête de légèreté stratégique.

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Des abeilles médiévales qui construisent des palais ? J’ai vérifié trois fois la boîte avant de comprendre que non, je n’hallucinais pas.

Je dois vous confier quelque chose : je ne pensais pas un jour jouer à un jeu où des abeilles médiévales construisent des bâtiments comme si elles passaient un CAP maçonnerie. Et pourtant, me voilà, un peu étonnée, un peu charmée… et finalement complètement embarquée.

Propolis, c’est un petit jeu qui mélange action, choix malins et un thème irrésistible : une colonie qui doit récolter, construire et même optimiser.

C’est mignon, c’est stratégique… et j’ai passé la partie à dire : « Mais qu’elles sont mignonnes, ces petites ouvrières sous forme de Beeples ! »

Au départ, le mot « Propolis » me donnait envie de manger des bonbons. Maintenant, il me donne envie de planifier la construction d’un palais royal d’abeilles.

Le matériel et l’univers

Dans la boîte, on découvre un univers coloré, floral et médiéval :

• des cartes paysages au recto et structures au verso
• des cartes palais de la reine
• des plaques pour compter et décompter ses propres ressources
• et surtout…
• des BEEPLES, oui, des meeples abeilles. Et rien que ça, je valide !

L’ensemble est clair, lisible, coloré, sans être flashy. On a un mélange très équilibré entre thème cosy et matériel pensé pour être manipulé.

Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai pris un plaisir esthétique à déplacer mes abeilles en bois…

Mais si, en fait, j’irai.

L’univers fonctionne bien : on récolte, on se positionne, on construit sa ruche comme si on posait du carrelage sur un chantier premium.

Et ça marche.

Comment on joue ?

Chaque joueur dirige sa colonie et, à son tour, effectue une seule action parmi plusieurs. Oui, une seule, et pourtant, on hésite longtemps entre toutes ces possibilités :

• Placer une abeille sur une carte paysage pour gagner une ressource, un effet, un bonus
• Fortifier une abeille (la coucher) pour déclencher un pouvoir plus puissant
• Récupérer ses abeilles pour préparer son prochain tour
• Construire un bâtiment en dépensant les ressources récoltées
• Construire le palais de la Reine, la grande classe, réservée aux colonies qui ont bien travaillé

La partie s’arrête quand un joueur atteint un certain nombre de bâtiments. Pour le décompte final, on compare nos ruches, on regarde qui a le meilleur sens de l’architecture hexagonale et on félicite (ou jalouse) le gagnant.

La durée annoncée est d’environ 15 à 30 minutes. Pour ma première partie, nous étions trois et on a joué une heure.

Ce que ça donne autour de la table

C’est un mélange subtil entre :

• Concentration : « Où je mets mes abeilles ? »
• Tension douce : « Ce pollen, je le veux avant toi. »
• Rires nerveux : quand quelqu’un construit EXACTEMENT le bâtiment que tu voulais.

À 2 joueurs, c’est un petit duel tactique assez gourmand.

À 3-4 joueurs, l’expérience change totalement : plus d’interactions, plus de concurrence pour les paysages, plus de « Non mais attends, tu me piques tout ! ».

La dynamique est agréable, ça tourne vite, on optimise, on surveille les autres et on se dit parfois : « Les abeilles, elles, ne se disputent pas autant pour du pollen. »

J’ai particulièrement aimé :

• La simplicité des actions
• Le petit côté casse-tête
• Et le fait que, malgré sa douceur apparente, Propolis reste très interactif

Ce qu’il faut savoir :

• Si tu veux un énorme jeu stratégique qui te fait réfléchir pendant quatre jours, ce n’est pas lui.
• Ici, c’est light, malin et tactique. Sans casser le cerveau.

Originalité & comparaison

On ne va pas se mentir : le placement d’ouvrières, c’est un classique. Mais Propolis arrive à en faire quelque chose de très personnel.

Ce qui le distingue vraiment :

• Un thème charmant, cohérent du début à la fin
• Une vraie fluidité : tout est clair, tout s’enchaîne
• Une courbe d’apprentissage douce
• Et un mix mécanique intéressant : ressources, contrôle de zone, construction

Si je devais le situer :

Il se place quelque part entre un jeu familial+ et un petit jeu de stratégie léger. Un peu dans la lignée des jeux Flatout : jolie identité, règles accessibles, profondeur juste ce qu’il faut.

Et puis… avouons-nous les choses : les beeples aident beaucoup à son charme.

Propolis, verdict

Propolis, c’est le genre de jeu qui ne paie pas de mine, mais qui fonctionne tout de suite. Simple sans être simpliste, rapide sans être creux, thématique sans être gadget.

J’ai aimé construire ma ruche, envoyer mes abeilles, optimiser mes récoltes et surtout : avoir l’impression de diriger une mini-société très organisée (plus organisée que la mienne, en tout cas).

Un petit jeu comme je les aime : beau, fluide, malin et « encore une fois ? ».

On a aimé

• Le thème des abeilles, doux, original, cohérent
• Les parties courtes mais satisfaisantes
• Le mélange malin entre choix, gestion et interaction
• Le matériel très agréable, en particulier les beeples
• La simplicité d’explication : en deux minutes, tout le monde joue

À savoir

• À 2, l’interaction est un peu moins forte, mais le duel reste agréable
• Ce n’est pas un jeu expert : ne pas attendre une profondeur infinie
• Le hasard des cartes a une petite influence (qui ne gêne pas, mais existe)

Pour qui ?

• Les joueurs qui aiment les jeux fluides, bien construits, thématiques
• Les familles+, les joueurs casuals, les amateurs de « bons petits jeux intelligents »
• Les fans des jeux Flatout Games
• Les personnes qui disent « J’adore les abeilles » au moins une fois par mois

Propolis, c’est la preuve que les meilleures choses viennent en petit format. Et parfois, elles bourdonnent.

Très bon !

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• Date de sortie : Septembre / Octobre 2025 en VO (sortie prévue fin 2025)
• Langue : Anglaise
• Assemblé en : Chine
• ITHEM : 2 sur 5. Pour en savoir plus sur l’ITHEM dans les jeux de société, c’est ici.
• IGUS : 3 sur 5. Pour en savoir plus sur l’IGUS dans les jeux de société, c’est ici.
• EcoScore : C. Si vous voulez en savoir plus sur l’EcoScore dans les jeux de société, c’est ici

• Label Dé Vert : Non. Pour en savoir plus sur le label Dé Vert, c’est ici.
• Création : Molly Johnson, Robert Melvin, Shawn Stankewich
• Illustrations : Dylan Mangini
• Édition : Intrafin
• Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4
• Âge conseillé : Dès 10 ans
• Durée : Entre 15 et 30 minutes
• Thème : Abeilles médiévales / Nature / Construction de ruche
• Mécaniques principales : Placement d’ouvrières (worker placement), construction de moteur, contrôle de zone, création de tableau. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.

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