Best-of été 2015. Reportage exclusif Gus&Co. Ce que les éditeurs de jeux vous cachent
Notre best-of de l’été rebondit sur celui sur les auteurs de jeux. Mais se concentre aujourd’hui sur les éditeurs. Un article de février 2014. Attention, ça cogne!
Cet article a nécessité une enquête de plus de 6 mois, certains journalistes de la rédaction ont dû s’infiltrer dans 17 maisons d’édition de jeux en France, Suisse et Belgique.
Pour des questions judiciaires évidentes, nous préférons ne pas les citer. Nous avons opéré sous le couvert de l’anonymat. Nous avons été stagiaires, réparateurs de photocopieuse, de frigos, de machines à café, d’ordinateurs, tout ça pour pouvoir nous approcher des bureaux des éditeurs et obtenir ces précieuses informations. Pour vous.
Nous ne vous cachons pas que nous avons même parfois été obligés de coucher avec certains éditeurs. Pour des questions évidentes de pudeur, et de honte surtout, nous préférons ne pas les citer. Gus&Co, prêts à tout pour vous ramener de l’information exclusive.
Toutes les révélations que vous trouverez ici sont plus que vraies.
Voici les 5 secrets que les éditeurs veulent vous cacher.Nous avons pu mettre la main sur leurs livres de compte et fichiers excel, tous les éditeurs roulent sur l’or. Ils veulent vous faire croire qu’être un éditeur de jeux est un métier difficile, à flux tendu, i.e. que toutes les entrées d’argent sont réinvesties dans la production du prochain jeu, mais c’est faux. Les éditeurs roulent tous en Mercedes 4×4 et possèdent en tout cas trois résidences secondaires, à Megève, aux Caraïbes et un loft sur la 5e avenue à New York. Oui, tous. L’édition est un métier extrêmement juteux et profitable. Mais ça, les éditeurs préfèrent vous le cacher pour éviter la concurrence.
Les éditeurs veulent vous faire croire qu’ils reçoivent entre 2 et 32 proto par jour, mais c’est absolument faux. Nous avons traité, et parfois même distribué leur courrier, rien, jamais, à part quelques obscures factures de chauffage de leur chalet à Megève ou des lettres de leur banquier au Luxembourg.
Les éditeurs trouvent leurs jeux par un autre moyen, nous y reviendrons.
Les éditeurs ne se déplacent que très rarement. Ils n’ont pas besoin d’être présents sur les salons, festivals, foires, etc. Si certains le font, quoique très rarement, c’est uniquement pour boire de la bière gratuitement.
On croit que les éditeurs ont un agenda très occupé, entre rendez-vous et déplacements. Après notre longue enquête, nous pouvons vous assurer que les éditeurs n’en branlent pas une. Les stands sur les salons et festivals sont la plupart du temps occupés par de pauvres stagiaires sous-payés. Nous en savons quelque chose, nous avons dû tenir les stands à Essen, Toulouse, Cannes, Nuremberg, Berques-plage, Ludesco, Morges, et parfois le même week-end. Alors que pendant ce temps, ces grosses flemmasses d’éditeurs étaient tranquillement en train de siroter l’apéro quelque part aux Caraïbes ou devant leur poste de télé à regarder la rediffusion des épisodes de Friends.
Nous sommes actuellement en pleine enquête exclusive sur les secrets que les AUTEURS de jeux veulent vous cacher, nous ne pouvons donc pas encore trop vous en parler. Un prochain article exclusif est prévu pour dans tout tantôt, voire avant.
Tout ce que nous pouvons déjà vous révéler est qu’il n’existe en fait qu’un seul auteur de jeux. Plutôt une manufacture ludique unique qui contrôle toutes les sorties, avec des employés maltraités et forcés à créer 17 nouveaux jeux par mois. Mais nous y reviendrons dans un prochain article sur la vérité vraie sur les auteurs de jeux.
Tout ça pour vous dire que les éditeurs de jeux « font leurs courses » directement dans cette manufacture de jeux. Chaque trimestre ils reçoivent un nouveau jeu à publier, déjà tout développé, tout équilibré, tout illustré, le BAT (bon à tirer) déjà tout prêt. Facile. Les éditeurs veulent vous faire croire que leur métier est difficile, qu’il leur faut trouver des bons jeux, qu’ils passent ensuite de longues semaines à les tester, à les équilibrer, à trouver des illustrateurs, des graphistes, affiner l’ergonomie, le gameplay, tout ça. Du vent! S’ils essaient de vous faire croire tout ça c’est clairement pour que vous les plaigniez quand vous les croisez sur la Côte d’Azur.On pense que les éditeurs prennent des risques financiers, qu’ils doivent injecter des sommes souvent astronomiques pour payer illustrateurs, graphistes, usine de production, publicité, etc. Mais NON ! Nous pouvons vous l’assurer après ces 6 mois d’intense investigation, les éditeurs ne prennent aucun risque financier. Comment font-ils? Tout dépend de l’éditeur en fait.
Certains font partie d’une organisation mafieuse russe ou ch’ti (blanchiment d’argent), d’autres sont financés par des banques luxembourgeoises ou suisses. Nous avons même découvert qu’un éditeur parisien très connu, mais nous ne le citerons pas, dirigeait un réseau international et illégal de distribution de tofu, réseau qui lui a permis d’amasser une fortune colossale. Donc non, les éditeurs ne prennent aucun risque financier, soyons clair là-dessus.Grâce au reportage nous avons également appris que la très grande majorité des éditeurs de jeux nous mentait sur leurs véritables motivations. Ils vous font croire qu’ils exercent leur métier par passion, par envie d’offre du rêve, du plaisir et du divertissement aux joueurs, alors que la vérité est toute autre. Ils ne font leur métier que pour se pavaner sur leur yacht à Saint-Tropez.
A tout bientôt pour un prochain reportage exclusif sur les auteurs de jeux et ce qu’ils nous cachent.
