Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les éditeurs de jeux sans n’avoir jamais osé le demander
Editeur de jeux, c’est LE métier idéal. La belle vie assurée. Si si croyez-nous. Pour rédiger cet article nous avons interviewé 217 éditeurs.
Voici les 10 vérités vraies sur les éditeurs de jeux de société.
1. Les éditeurs sont tous célèbres.
La preuve, ils sont obligés de se déplacer avec une cabine téléphonique pour se cacher dedans pour éviter les hordes de groupies. Groupies. Terme des années 80. Car oui, les éditeurs sont des gens connus. Très connus.
2. Les éditeurs roulent sur l’or. C’est bien connu.
Comme les éditeurs de jeux vendent chacun entre 300’000 et 5 millions de jeux, ils sont tous multimillionnaires. Voire plus, en fait.
3. Les éditeurs reçoivent tous les jours des proto de jeux hyper originaux.
Il est rare que les éditeurs reçoivent des copies du Monopoly. Ou du jeu de l’oie. Non, en règle général, les éditeurs reçoivent tous les jours des jeux originaux à essayer. Et ensuite à éditer.
4. Les éditeurs ne prennent aucun risque. Jamais.
Le métier d’éditeur de jeux est un métier tranquille. Sans aucun risque. Surtout pas financier. C’est bien connu.
5. Un job tranquillou.
Le métier d’éditeur de jeux est peinard. Pas besoin de courir les salons. Les conventions. Les fabricants. Les illustrateurs. Les auteurs de jeux. Non non, tranquillou on vous dit.
6. Un métier sans grande concurrence.
Il y a combien d’éditeurs de jeux de société aujourd’hui dans le monde? 2? 3? Voilà.
7. Le métier d’éditeur de jeux est très facile, après tout.
Certains disent que pour être éditeur de jeu il faut maîtriser plusieurs corps de métier. Graphismes. Ergonomie. Développement. Coordination. Gestion de projet. Marketing. Mais non. Ils se trompent. Un éditeur de jeux est une grosse feignasse qui ne fait pas grand-chose d’autre que jouer toute la journée. C’est prouvé.
8. Les éditeurs de jeux jouent toute la journée.
Comment ça je l’ai dit juste avant? Mais non pas du tout.
Les éditeurs de jeux passent leur journée à jouer. A essayer de nouveaux jeux über-originaux. A s’amuser. C’est bien connu.
9. Les éditeurs de jeux n’ont pas besoin d’un second métier.
En fait le métier d’éditeur de jeux est tellement rentable qu’ils peuvent très bien ne vivre que de cette activité. Tous. Sans exception. Si si croyez-nous.
10. Les éditeurs de jeux se moquent des critiques de jeux.
Ben ouais. Écrites par des culs-terreux qui n’ont aucune idée, les (mauvaises) critiques sont toutes fausses. Toutes. Surtout sur les blogs. D’ailleurs, les éditeurs de jeux ne les lisent jamais. Ils n’ont pas le temps. Ils jouent toute la journée.
4 Comments
thegoodthebadandthemeeple
Con et fun ^^
Gus
Merci
François
Au nom du droit de réponse (et en tant que Space Cowboy) :
1- Croc est passé sur France 3 Limoges en 1996. Vrai.
2- On ne roule pas sur l’or, on nage dedans, nous. Vrai, quand même.
3- (regarde dans sa boîte mail)… un jeu de lettres avec des points à placer sur… sur… un tapis ! Génail. Vrai.
4- Time Stories, 3 ans de développement, un OLNI improbable… comment est-ce que ça pourrait ne pas marcher. No risk. Vrai.
5- Exact. En Mai, seulement 3 salons. Tranquille. Toulouse, Strasbourg, en plus, c’est pas loin. Vrai.
6- Très peu de jeu sortent chaque mois, comme chacun sait. Vrai.
7- Je travaille même pas demain. Vrai.
8- 98% de ma journée se passe à jouer. Sur mon ordinateur de boulot en plus. Word 12, c’est une tuerie. Bien mieux que le 11. Vrai.
9 – Faux. Il faut un second métier. Moi, j’écris du jeu de rôle. Mais je suis pas payé, c’est dire.
10 – Vrai. On s’en fout, sauf des bonnes critiques. Celles-là, elles sont écrites par des gens compétents et sympathiques, qui connaissent leur métier et pour qui la déontologie n’est pas une opération chirurgicale.
François
Gus
Merci François pour toutes ces réponses. On s’en doutait.