
Essen 2019. Photos et debrief. On ne va pas à Essen, on vit Essen
Voilà, Essen 2019, c’est fini pour nous, nous sommes rentrés chez nous
Essen 2019, une édition de folie, une foule de ouf
6 halles ouvertes, des milliers de mètres carré, des milliers de jeux, des milliers de visiteurs et visiteuses. Les chiffres de fréquentation ne tomberont que demain soir à la fermeture du salon, mais on peut déjà s’attendre, comme chaque année, à des chiffres-records. Le jeu de société se porte bien, merci pour lui. Il suffit de se balader à Essen pour en avoir la preuve
Nous avons fait trois jours sur le salon, et nous avons fait une overdose
En 2010-2015, il était encore humainement possible d’établir une liste des jeux à ne pas rater et de tous les voir sur les salons, et au détour d’un stand, de débusquer une perle, rare, fascinante
Aujourd’hui, en 2019, c’est juste impossible. Il y en a tellement, et le salon est devenu tellement gigantesque qu’il est humainement plus possible de tout voir
Il y une seule et unique phrase qui est la ritournelle d’Essen : t’as vu quoi comme bon jeu ?
En 2019, on pourrait dire : TOUS
En quelques années, la qualité des jeux s’est propulsée au firmament. Tous proposent des mécaniques, des univers, des illustrations qui les rendent tous attirants, captivants
Alors évidemment, certains réussiront à passionner plus que d’autres. Certains sont de pâles copies d’autres déjà sortis, mais ce qui nous a marqués cette année sur le salon, en-dehors de sa taille gigantesque, c’est la qualité des jeux qui ne cesse de s’améliorer années après années
Essen, c’est plus qu’un énorme supermarché du jeu. On ne va pas à Essen pour consommer, on va à Essen pour communier. Pas avec les jeux, mais avec les autres. On ne va pas à Essen. On vit Essen. Baigné dans la foule, bercé par son ressac, ses flux, sa marée, on tente de nager. Pas pour avancer à contre-courant, mais pour se laisser flotter, submergé par cette marée de curiosité, fébrilité, excitation et passions
Essen est un lieu unique. On dirait, à tort, que c’est le temple du jeu. On pense qu’on va à Essen pour découvrir, acheter des jeux. Grossière erreur. On va à Essen pour rencontrer des gens. Pourquoi joue-t-on ? Pour créer du lien. À Essen, plus qu’ailleurs, le jeu devient alors ce formidable prétexte pour partager
Qu’importe le jeu, au final. Qu’importe ses mécaniques, visuels, univers, intérêt. Dès le moment où le jeu permet à plusieurs personnes de s’asseoir, l’espace d’un fragment de vies, il a, nous avons déjà gagné
Et toujours, un événement tellement bien organisé, malgré la démesure
Et toujours, un grand plaisir à rencontrer des amis, des éditeurs, des bloggeurs, des gens qu’on ne rencontre qu’une, deux fois par année en vrai
Et toujours, au hasard d’un stand, d’un couloir, un grand plaisir de tomber sur l’insolite: comme cet éditeur qui repasse son t-shirt pour faire bonne impression, ces immenses tours en kapla qui ne donnent qu’une seule envie, celle de tout faire tomber, ou enfin, ce jeu de cartes présenté par… pornhub 😵 (les photos sont à voir ci-dessous). Pour moi, c’est aussi ça, Essen, la surprise
Voici quelques photos ramenées pour vous entre mercredi soir (soirée jeux officielle) et vendredi par Marion et Gus
Et toi, t’as vu quoi comme bon jeu cette année à Essen ?






















































































































15 Comments
Stueur
Heureusement que le mot allemand prend 2 t, sans quoi cette tour de Kaplan n’aurait plus du tout la même signification… 😅
Gus
Je viens juste de comprendre votre commentaire 😂🍆
jerome
ça aurait été bien un explication pour chaque jeux en photos. 🙂
Gus
On voit déjà plein d’infos sur les photos 😊
Jay Bee
Merci pour ces belles photos, et pour la passion.
N’ai-je pas vu passer un GlenMore 2?
Gus
Oui
jean-pierre niaulon
Un king of Tokyo dark?
Gus
Yep, prévu pour Cannes, avec l’annonce des nouveaux monstres chaque mois
jean-pierre niaulon
coooooool
merci
Rascarlo
Un grand merci à vous pour ce reportage photos et l’introduction certainement très juste et qui me motive pour faire le voyage l’an prochain, enfin… vive la « communion »!
Sans votre reportage, je serais passé à côté de ce jeu aussi intriguant que suisse « cap sur la confiance ». Y avez-vous joué ? Vraiment ça m’intrigue… Bon atterrissage !
Gus
Mais de rien
Oui, nous y avons joué. Il s’agit plutôt d’un outil pédagogique à utiliser avec des élèves pour les aider à gagner en confiance. En réalité, ce sont des formateurs d’enseignants qui se sont adressés à l’éditeur, et ensemble ils ont sorti ce jeu. Plus une méthode qu’un jeu
Rascarlo
Merci pour ce retour Gus. À rapprocher d’un Feelinks éventuellement ? Du moins dans la démarche… n’étant pas un professionnel de l’éducation ni thérapeute, je me demande si le « jeu » reste intéressant dans un cadre familial (avec des enfants, pas forcément entre adultes). Je vais creuser un peu…
Gus
Il faut vraiment plutôt le voir comme objet thérapeutique / pédagogique
En famille pourquoi pas, mais moins pour jouer que pour initier des discussions au sein de la cellule familiale dans le but de faire grandir l’enfant
Christophe Colentier
Beau reportage merci
Paul
Ouah ! Merci pour cette orgie de jeux. Avez-vous pu essayer Trismeggistus ? Je n’en avais pas entendu parler jusque là mais un jeu d’alchimiste assez complexe, je dis oui !