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Une petite tasse de thé ? Découvrez les 5 meilleurs jeux de société autour du thé

Vous êtes plutôt thé ou café ? Découvrez les 5 meilleurs jeux de société qui parlent de thé.


Du thé

Est-ce que vous avez regardé la saison 1 ou 2 de l’excellente comédie Ted Lasso ? Dans cette série, le personnage principal, un coach de football, américain, s’expatrie en Angleterre pour s’occuper d’une équipe de football, européen. Et forcément, il faut s’attendre à des décalages, à des situations burlesques. Avec toute une galerie de personnages attachants. Mais surtout, Ted déteste le thé. Et il le fait savoir, souvent. Et c’est très drôle. De quoi renforcer le clivage, cocasse, stéréotypé, entre Américains et Anglais.

Et vous, comme Ted, est-ce que vous détestez également le thé ? Ou est-ce que vous êtes, comme moi, aficionado de ce buisson qu’on laisse infuser dans de l’eau plus ou moins bouillante ? Personnellement, j’adore le thé. Et j’ai mes petites traditions de type de thé selon le moment de la journée : thé vert le matin au réveil, un autre thé vert plus fort et plus tard dans la matinée, un thé noir après le repas, puis de la tisane le soir. J’ai mes thés et mes marques préférés depuis plusieurs années, et je leur reste fidèle.

Et en ce mois de novembre, gris, frais et maussade, rien de tel qu’une bonne tasse de thé fumante, odorante. Boire une tasse de thé, la tenir, pour sentir la chaleur se diffuser à travers notre peau, la sentir, la goûter, c’est s’arracher quelques fragments de temps qu’on s’offre à soi. Le thé peut être partagé, bien sûr, mais il est surtout une expérience, sensorielle, personnelle.

« La sagesse de tout l’univers se trouve dans une tasse de thé. », disait Lu Yu, qui était Maître de thé sous la dynastie Tang entre 618 et 907, « On boit le thé pour oublier le bruit du monde. ».

Petite histoire du thé

Une chose est certaine, le thé a une histoire extrêmement riche ! S’y intéresser, c’est un peu faire le tour du monde à travers les époques.

Le thé est une boisson aromatique préparée par infusion des feuilles séchées du théier, un arbuste à feuilles, le Camellia sinensis ou « camélia chinois ».

La Chine ancienne : le berceau du thé

L’histoire du thé remonte à la Chine ancienne, il y a près de 5 000 ans.

Selon la légende, en 2732 av. J.C. l’empereur Shen Nung a découvert le thé lorsque les feuilles d’un arbre sauvage ont soufflé dans sa casserole d’eau bouillante. Il s’intéressa immédiatement à l’odeur agréable de l’infusion résultante et en but. La légende dit que l’empereur a décrit une sensation de chaleur alors qu’il buvait l’intrigante infusion, comme si le liquide affectait chaque partie de son corps. Shen Nung a nommé le breuvage « ch’a », le caractère chinois signifiant vérifier ou enquêter.

En 200 av. J.C., un empereur de la dynastie Han a expliqué que lorsqu’il se réfère au thé, un caractère écrit spécial doit être utilisé illustrant des branches de bois, de l’herbe et un homme entre les deux. Ce caractère écrit, également prononcé « ch’a », symbolisait la façon dont le thé a mis l’humanité en équilibre avec la nature pour la culture chinoise.

L’histoire du thé en Chine

La popularité du thé en Chine a continué de croître rapidement du 4ème au 8ème siècle. N’étant plus seulement utilisé pour ses propriétés médicinales, le thé est devenu apprécié de manière quotidienne. Les plantations de thé se sont répandues dans toute la Chine, les marchands de thé se sont enrichis.

L’empire chinois contrôlait la préparation et la culture. Il a même été précisé que seules les jeunes femmes, probablement en raison de leur pureté, devaient manipuler les feuilles de thé. Ces jeunes ouvrières ne devaient pas manger d’ail, d’oignons ou d’épices fortes au cas où l’odeur peut-être présent sur le bout de leurs doigts pourrait contaminer les précieuses feuilles de thé.

L’invention du thé noir

Jusqu’au milieu du 17ème siècle, tout le thé chinois était du thé vert. Cependant, à mesure que le commerce extérieur augmentait, les producteurs chinois ont découvert qu’ils pouvaient conserver les feuilles de thé avec un processus de fermentation spécial. Le thé noir qui en a résulté a conservé sa saveur et son arôme plus longtemps que les thés verts plus délicats, et était plus adapté pour les longs voyages d’exportation vers d’autres pays.

L’histoire du thé en Europe

Les Portugais et les Hollandais ont importé pour la première fois du thé en Europe en 1610.

Le goût pour le thé en Angleterre n’a commencé qu’en 1662, lorsque le roi Charles II a épousé la princesse portugaise Catherine de Bragance. La nouvelle reine d’Angleterre avait toujours aimé le thé et apportait avec elle, dans le cadre de sa dot, un coffre de thé fin chinois. Elle a commencé à servir le thé à ses amis aristocrates à la cour, et la nouvelle de la boisson royale exotique s’est rapidement répandue.

En tant que produit de luxe importé, seuls les riches pouvaient se permettre de boire du thé. Au début de son histoire et diffusion européenne, le thé était extrêmement onéreux.

Le thé de l’après-midi, toujours une… institution britannique aujourd’hui populaire, est attribué à Anna, la 7e duchesse de Bedford, qui s’est plainte du long écart entre un petit-déjeuner léger et un repas de fin de soirée. Pour apaiser ses envies, elle a conseillé à sa femme de chambre d’apporter un pot de thé et des en-cas légers dans sa chambre. Anna a rapidement commencé à inviter des amis à se joindre à elle pour le thé de l’après-midi… et la tendance s’est rapidement propagée.

Le rôle du thé dans la mondialisation

Les Hollandais ont dominé le commerce du thé jusqu’en 1678, date à laquelle les Britanniques ont commencé à importer du thé à l’échelle commerciale. La famille royale britannique, cherchant à obtenir le contrôle total et les profits sur le commerce, affrète la Compagnie des Indes orientales et lui accorde le monopole de tout le commerce en Asie et en Afrique de l’Est. La Compagnie des Indes orientales est rapidement devenue le monopole le plus puissant que le monde n’ait jamais connu, et le thé était sa principale marchandise.

La Compagnie britannique des Indes orientales a changé le monde : elle a revendiqué Hong Kong, Singapour et l’Inde comme colonies britanniques, et a incité à une économie mondiale. Tout cela à cause du… thé.

L’histoire du thé en Inde

On attribue souvent, à tort, l’origine du thé à l’Inde. En l’occurrence, comme vu plus haut, c’est en Chine que son histoire commence. Il faudra attendre le 19e siècle et la colonisation britannique pour voir l’exploitation théière exploser en Inde.

À mesure que la consommation de thé augmentait en Angleterre, et partout dans le monde, les exportations britanniques ne pouvaient pas répondre à la demande d’importations. Les Chinois étaient plus intéressés par l’argent que par le coton, la principale exportation de la Grande-Bretagne. Trouver assez d’argent pour échanger du thé est devenu de plus en plus difficile, C’est alors que les Britanniques se sont tournés vers la culture de l’opium dans leur grande colonie située en Asie, l’Inde. Et le commerce de l’opium est né, et quelques années plus tard, la guerre de l’opium, opposant l’Angleterre et ses colonies face à la Chine. Avec des conséquences directes, et des embargo, sur le commerce théier.

La difficulté d’obtenir du thé chinois a incité la Grande-Bretagne à explorer d’autres alternatives. Comme celle cultiver leur propre thé. Le climat et les hautes altitudes du nord de l’Inde en ont fait un endroit prometteur pour cette culture. En outre, les explorateurs avaient découvert des théiers indigènes poussant dans l’Assam, en Inde, dès 1823. En peu de temps, les Indiens sont devenus des experts de la culture de très beaux théiers, mais manquaient de connaissances sur la transformation du thé. Au cours de ses nombreux voyages, Robert Fortune, un explorateur et botaniste écossais, a pu observer les anciennes techniques de traitement du thé sacré en Chine. Il est ensuite retourné en Inde avec des connaissances, de l’équipement et une petite équipe de producteurs chinois expérimentés pour le traitement, la préparation du thé. La suite, on la connaît, le thé s’est exporté, diffusé, infusé ensuite dans toutes les cultures.

Les bienfaits du thé

Boire du thé mous aide à rester éveillé et à lutter contre la maladie d’Alzheimer en améliorant votre mémoire. Tout est dit. Voilà. Au revoir, on passe à la suite. Plus en détail, le thé possède des propriétés antioxydantes naturelles des feuilles de thé. Par les polyphénols qu’il contient, il permet de neutraliser un certain nombre d’éléments indésirables qu’on peut avoir dans le corps. Mais ce n’est pas tout. Le thé endiguerait les risques de maladies cardiovasculaires en faisant baisser la tension artérielle et en réduisant le taux de cholestérol. Le thé présente également un rôle protecteur par rapport au cancer en limitant la prolifération des cellules tumorales.

Eh oui, aussi, boire une tasse de thé, vert ou noir, peut nous aider à nous rappeler où nous avons laissé nos clés. C’est en tout cas cette recherche d’octobre 20201, réalisée en Angleterre, forcément, la patrie du thé, qui nous le révèle.

Les chercheurs ont expliqué comment le thé vert et noir peut réellement améliorer notre mémoire. Le Dr Ed Okello et son équipe ont localisé des composés dans les feuilles de la plante Camellia sinensis, présentée plus haut, qui constitue des thés verts, noirs et oolong, qui bloquent l’activité des substances chimiques du cerveau associées au déclin de la mémoire.

L’une de ces substances chimiques du cerveau est l’acétylcholinestérase (AChE) (banco au Scrabble !), une enzyme qui décompose le neurotransmetteur acétylcholine. L’acétylcholine est impliquée dans de nombreuses activités dans le cerveau et le reste du corps. Par exemple, elle déclenche des contractions musculaires. Dans le système nerveux central, cette enzyme est impliquée dans l’éveil, l’attention, la colère, l’agressivité, la sexualité, la soif, entre autres choses. Bref, un peu tout, dès qu’il s’agit d’une émotion, d’une réaction vive et forte.

La maladie d’Alzheimer est associée à un manque d’acétylcholine dans certaines régions du cerveau. Mais les diminutions de l’acétylcholine se produisent également dans le processus de vieillissement en général. C’est la mauvaise nouvelle.

La bonne nouvelle est que nous pourrions en fait être en mesure d’augmenter nos niveaux d’acétylcholine en… mais oui, en buvant du thé. L’idée est assez simple: l’augmentation des niveaux chimiques dans le cerveau améliore la communication entre les différents neurotransmetteurs, le système messager du cerveau, ce qui améliore à son tour la mémoire générale. Cet effet peut être également réalisé grâce à des médicaments, souvent coûteux, et qui présentent quelques effets secondaires. Alors qu’il suffirait d’un petit plongeon d’un sachet de thé dans une tasse bouillante et, selon la recherche, hop.

Et ce n’est pas tout, d’une pierre d’un thé deux coups, le thé augmente non seulement les niveaux d’acétylcholine. Il bloque une autre substance qui se trouve dans les dépôts de protéines qui gonflent le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

C’est là que le thé se mesure une fois de plus. Les composés appelés flavonoïdes présents dans les thés verts et noirs semblent être des antioxydants efficaces, particulièrement utiles pour contrer les lésions cérébrales causés par les radicaux libres. Autrement dit, la prochaine fois que vous ne savez plus où vous avez laissé vos clés, ou vos enfants, buvez une petite tasse de thé.

5 jeux de société autour du thé

Le thème du thé est très peu présent dans le jeux de société. On n’en dénombre que 35 sur la base de données de BGG. 35. C’est maigre. Nous vous proposons ici les 5 meilleurs jeux de société qui parlent, de près ou de loin, de thé. À jouer avec une bonne tasse de thé bien chaude, bien sûr.

Ceylan

Ceylan le jeu de plateau est sorti en français en 2019. Comme son titre l’indique, le jeu parle de plantation de thé au Sri Lanka. Comme la culture du café locale a subi l’attaque d’un champignon au 14e siècle, le pays s’est alors tourné vers le thé. Depuis le 19e et la colonisation britannique, comme vu plus haut, l’île s’est démarquée avec une production de thé quantitative et qualitative.

Dans le jeu de plateau, le but est de planter, de cultiver et de livrer du thé. Du thé noir, produit au bas des vallées, du thé vert, plus au-dessus, et du blanc, tout en-haut. Le thé blanc étant plus rare et difficile à cultiver, comme dans la vraie vie, en somme.

Tout le jeu se joue au moyen de cartes qu’on utilise pour activer diverses choses sur un gros plateau, copieux.

Malgré des mécaniques ultra-galvaudées qu’on aperçoit aujourd’hui ici et là dans de nombreuses productions ludique contemporaines, ressources, contrats, majorités, la mécanique-cœur à base de cartes offre au jeu une expérience ludique intense et mémorable. Des parties courtes, serrées, tendues, qui donnent envie de rejouer.

Un jeu qui pousse à devoir se poser de croustillantes, cruelles et cruciales questions stratégiques: parmi ses trois, quelle carte jouer ? Et dans quel sens pour effectuer quelle action en laissant laquelle aux autres ? Et quel thé cultiver pour honorer quel contrat pour obtenir quelle ressource, argent ou point de victoire ? Intense !

Ceylan, comme un formidable bouillon de culture ludique subtil et suave, qui s’apprécie comme un thé fumant et savoureux aux notes délicates.


Alubari

Du thé. Du développement de la culture du thé dans le sous-continent indien au XIXe siècle, entre et infrastructure et agriculture. Alubari est un pur jeu de placement d’ouvriers sorti en printemps 2020. À son tour on ne fait que placer l’un de ses deux ouvriers sur une case d’action disponible, et ceci dans le tour de jeu. Une fois tous ses ouvriers placés, on résout case après case, action après action, avec de multiples possibilités ;

  • Enlever des gravats de terrain agricole, pour poser l’un de ses jetons et récolter du thé plus tard
  • Construire une gare en payant les ressources nécessaires
  • Acheter un équipement, souvent un train qui permettra d’obtenir des bonus pendant la partie
  • Échanger du thé contre du chai
  • Prendre trois cubes ressources de l’entrepôt
  • Améliorer ses ressources en… d’autres ressources
  • Poser une ou plusieurs voies de chemin de fer sur le plateau, en posant l’un de ses jetons sur une case « voie », en payant le nombre de ressources nécessaires
  • Prendre une carte contrat, qui confère un mini-bonus, mais surtout, des points en fin de partie si on a réussi à remplir ses conditions

Parce que oui, dans Alubari, on doit développer et gérer ses exploitations et ses livraisons de thé, ainsi que ses connections ferroviaires pour acheminer le tout.

Alubari paraît copieux, déjà rien qu’une fois le matériel placé, avec son plateau gi-gan-tesque. Prévoyez une table assez spacieuse pour y jouer. Alubari est bluffant ! Bluffant par sa capacité à lier quantité de mécaniques, de trucs, de machins, pour finir par réussir à émuler toutes les mécaniques et proposer un jeu fluide, coulant.

Alubari réussit à proposer un jeu touffu et en même temps cohérent. Pas nécessairement par son thème, mais par son imbrication et équilibrage des différentes mécaniques présentes.

On pourrait trouver Alubari plat, peu innovant, très, trop mécanique et classique, et pourtant. Alubari parvient à nous servir un jeu à l’expérience fluide, limpide captivant.


Chai

Sorti en 2019, dans Chai, jamais traduit en français, pour l’instant, vous incarnez un vendeur de thé, combinant les saveurs de thé pour réaliser un mélange parfait. Spécialisé dans le rooibos, le thé vert, oolong, noir ou blanc, vous devez obtenir des ingrédients, miel, lait, sucre, et des thés bien sûr, pour répondre aux commandes de vos clients.

On s’y croirait. Une version à 2 uniquement de Chai est d’ailleurs prévue pour le début 2022, traduite par Matagot.


Terres d’Arles, extension thé & commerce

Sorti en 2014, Terres d’Arle, ou Fields of Arle, en anglais, était, je mets au passé car le jeu n’existe plus aujourd’hui en français, un gros jeu de gestion agricole. Et 3 ans plus tard, c’est en 2017 que le jeu a été suivi d’une extension, Thé et Commerce.

Dans cette extension, le thé fait son apparition. On le cultive, on l’utilise, on le boit pour requinquer ses ouvriers agricoles, et on peut même l’améliorer pour le transformer en meilleure ressource.

Terres d’Arle est un gros, gros jeu, et très bon jeu, créé par l’auteur allemand Uwe Rosenberg qui s’est fait une spécialité des jeux ruraux. Et avec cette extension, avec le thé, le jeu n’en devient que meilleur !


Darjeeling

Darjeeling est un « vieux » jeu sorti en 2010. Une éternité, pour le marché du jeu…

Darjeeling est un excellent jeu. Voilà, tout est dit. Darjeeling, c’est d’abord un jeu de plateau triple. Trois plateaux, trois aspects dont il faudra en effet tenir compte.

Le thème de Darjeeling est bien évidemment de produire du thé ; thé blanc, thé noir, thé vert, thé rouge. Les règles expliquent même les différences et modes de production pour encrer le thème au jeu, et c’est pour une fois parfaitement réussi pour un jeu de gestion à l’allemande aux thèmes trop souvent collés artificiellement

Bref, on produit du thé. Pour cela, on doit prospecter avec son pion et se balader sur un plateau composé de tuiles. Sur les tuiles sont dessinées des morceaux de caisses. Pour produire et vendre du thé, il faudra recomposer et fermer les caisses de même couleur.

Ce plateau de tuiles représentera malicieusement l’Inde, la Chine ou le Sri Lanka, à choix selon la préférence et la difficulté. Il est même possible de créer sa propre carte. Nous nous sommes d’ailleurs amusés à essayer une partie avec un plateau représentant le canton de Genève, juste pour rigoler.

Darjeeling possède un système malin pour représenter l’offre et la demande, une cascade. En effet, moins une sorte de thé est demandée, plus on recevra de PV, et c’est là que la « cascade » intervient. On prend la couleur du jeton de la sorte de thé, rouge, noir, vert, blanc, que l’on vient de produire, en fonction de la couleur des caisses obtenues par son prospecteur, et on le place tout au début de la cascade. Sachant qu’il y a deux jetons par couleur, et que l’on remporte alors la différence en points de victoire entre les deux.

C’est astucieux, clair, et très interactif puisqu’il faudra être observateur, calculateur mais surtout opportuniste pour parvenir à produire la bonne sorte de thé au bon moment et profiter de la « cascade » au mieux et ainsi casser les plans des autres joueurs.

Darjeeling est un excellent jeu, simple et fluide. Malheureusement, le jeu n’est aujourd’hui plus édité. On peut peut-être le trouver sur le marché de l’occasion, et il en vaut la peine. Surtout si on aime, comme moi, le thé.

Et encore

Si ce sujet vous intéresse, il y a un podcast français extrêmement intéressant qui s’intéresse au thé, à toutes les sortes de thé. Et ça s’appelle Un thé, un voyage, car les animateurs du podcast parcourent la planète pour boire, découvrir et nous parler de thé. Passionnant !


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Et vous, quels sont vos thés préférés ? Et quels jeux de société autour du thé pouvez-vous conseiller ?

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7 Comments

  • Teaman

    Quelques petites erreurs se sont glissés dans l’article. Trois fois rien mais je me permet de le signaler.

    D’abord, il ne faut pas confondre thé noir et thé sombre (ou Pu Erh). Si le thé sombre est un thé post-fermenté, ce n’est pas le cas du thé noir. Ce dernier ne subit pas de fermentation mais une oxydation complète. Ensuite, il est difficile d’être aussi catégorique sur l’origine du thé noir. S’il est bien apparu au 17e siècle, impossible de savoir si ce sont les chinois ou les anglais qui l’ont créé. Une chose est sûre, c’est son développement qui a permis aux anglais d’en faire le commerce en Europe, le thé vert supportant mal les longs voyages en bateau.

    Ensuite, concernant Robert Fortune, ce que vous dites n’est pas faux mais certains détails omis rendent l’histoire encore plus croustillante. En réalité, Robert Fortune a été mandaté par la compagnie des Indes pour faire sortir en fraude des théiers de Chine afin de créer des plantations en Inde (où il n’y avait pas de théiers à l’époque). Le but : Mettre au fin au monopole chinois sur le thé.

    Enfin, une erreur s’est glissé dans le descriptif de Ceylan mais ce n’est pas de votre faute puisqu’elle provient du jeu lui-même. Contrairement à ce que mentionne la règle de Ceylan, le thé a été introduit sur l’île au 19e siècle par les britanniques et pas du tout au 14e siècle. Ce n’est pas la seule erreur que fait le jeu sur son thème…

    Je finirais en regrettant que vous ne parliez pas des autres types de thés. Effectivement, il n’y a pas que le thé noir et vert. On trouve aussi les thés blancs, sombres et oolongs. Dommage de ne pas expliquer que la couleur du thé dépend de sa méthode de traitement des feuilles après cueillette, car peu de gens le savent. Enfin, il est dommage de ne pas mentionner les excellents Yunnan (dans lequel on fait commerce de thé entre la Chine et le Tibet) et Formosa Tea, un jeu taïwanais retranscrivant fidèlement l’arrivée et le développement du thé sur l’île de Taïwan.

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