Ziggurat : La nouvelle pépite coopérative signée Leacock et Daviau
🐲 Ziggurat : Un jeu coopératif par les auteurs de Pandemic Legacy ! Retrouvez Matt Leacock et Rob Daviau pour une nouvelle aventure.
Les créateurs du célèbre Pandemic Legacy s’associent à nouveau pour une toute nouvelle aventure coopérative : Ziggurat
Les fans (comme nous !) de jeux de société ont de quoi se réjouir ! Le duo de choc du célèbre Pandemic Legacy, la trilogie acclamée de jeux coopératifs à histoire évolutive, s’associent à nouveau pour Ziggurat, un tout nouveau jeu legacy qui sortira plus tard cette année.
Matt Leacock et Rob Daviau, les esprits créatifs (de ouf) derrière la révolutionnaire série Pandemic Legacy, nous reviennent avec Ziggurat, une expérience qui semble plus légère et familiale que leurs célèbres spin-offs post-apocalyptiques du jeu intense de lutte contre les épidémies de Leacock.
Dans Ziggurat, de deux à quatre personnes incarnent des héros humains et animaux anthropomorphiques chargés par les anciens du village de s’aventurer dans l’antique structure éponyme, désormais en ruines, décolorée par les éléments et envahie par les lianes de la nature. L’artiste Cory Godbey se chargera d’illustrer les courageux volontaires ainsi que le reste du jeu.
Six chapitres, chacun durant entre 20 et 40 minutes, révèleront progressivement l’histoire et le mystère de la ziggurat, qui aurait abrité un dragon il y a des siècles et serait maintenant hantée par des esprits de feu. Selon la rumeur.
Mais au fait, c’est quoi une ziggourat / ziggurat ?
Pour rappel, une ziggourat, ou ziggurat, est un monument religieux de l’ancienne Mésopotamie. Il s’agit d’une tour à degrés, généralement de forme carrée ou rectangulaire, construite en briques crues et surmontée d’un temple. La plus haute ziggourat connue, celle d’Ur, atteignait une hauteur d’environ 30 mètres.
Les ziggourats étaient des lieux de culte importants pour les anciens Mésopotamiens. Elles étaient considérées comme des liens entre le ciel et la terre, et on y célébrait des rituels pour honorer les dieux. Elles étaient également utilisées comme observatoires astronomiques et comme centres d’apprentissage.
Il ne reste aujourd’hui que quelques ziggourats en Mésopotamie, mais elles continuent de fasciner les archéologues et les historiens. Elles constituent un témoignage important de la culture et de la religion de l’ancienne Mésopotamie.
Comme pour les autres jeux legacy des deux auteurs, chaque chapitre suivant modifiera de façon permanente les règles, composants et le plateau de jeu en 3D constitué de couches empilées de la ziggurat. Les décisions influenceront les issues possibles lues dans un livret scénario séparé. Une fois la campagne terminée, Ziggurat restera jouable à l’infini, à l’image des récents jeux legacy comme l’adaptation des Aventuriers du Rails Légendes de l’Ouest (qu’on a beaucoup aimé chez Gus&Co !) par Daviau.
Bien qu’apparemment un jeu legacy original, Ziggurat semble s’inspirer au moins partiellement du jeu familial de science-fiction Mole Rats in Space de Leacock datant de 2017. Dans ce jeu, on incarne des… rats-taupes courant dans une station de recherche pour rassembler de l’équipement et s’échapper tout en évitant les morsures mortelles de serpents venimeux, pouvant être éjectés dans l’espace.
Ziggurat est prévu pour septembre 2024 chez l’éditeur MindWare en VO, avec un prix encore à confirmer.
Une exploration colorée d’un monument mystérieux
Avec Ziggurat, Leacock et Daviau promettent une exploration ludique d’un lieu mystérieux, où l’histoire se dévoile petit à petit au fil de la partie. Contrairement à leurs précédents jeux legacy ancrés dans des univers sombres et dramatiques, Ziggurat se veut une expérience plus… légère, fun et enjouée.
Le principe ? Les joueurs et joueuses parcourent les couloirs de cet ancien monument, jadis éclatant et désormais envahi par la végétation. Au fil des chapitres, on en percera les secrets, tout en modifiant irrémédiablement la configuration des lieux selon ses actions. Tout en résolvant des énigmes et en affrontant possiblement des esprits malveillants, ils redonneront vie et couleurs à la ziggurat.
L’utilisation d’un plateau modulaire qui évolue au rythme de l’aventure rappelle les mécaniques révolutionnaires qui ont fait le succès de Pandemic Legacy. Mais dans Ziggurat, ces changements semblent viser à ouvrir de nouvelles zones à explorer plutôt qu’à représenter une dégradation du monde.
Des héros attachants pour toute la famille
Le choix d’une imagerie anthropomorphique, avec des animaux héroïques, indique que cet univers coloré et dynamique est destiné à séduire un public familial. L’artiste Cory Godbey, connu pour son travail sur des séries animées, insuffle un style graphique engageant qui plaira aux enfants comme aux adultes.
Les joueurs pourront s’identifier à leurs personnages, qu’ils verront évoluer au fil du récit. Même si l’histoire promet son lot de mystères et de rebondissements, le ton se veut résolument bienveillant et non anxiogène. Ziggurat se présente comme une odyssée collective pleine d’humour, d’amitié et d’entraide. Oui, c’est beau. Avec son univers enchanteur et ses mécanismes astucieux, Ziggurat semble taillé pour devenir le prochain succès familial.
Une expérience de jeu évolutive
Comme Pandemic Legacy, Ziggurat fait le pari d’une campagne dont chaque partie modifie durablement l’expérience de jeu. Cette approche « legacy » offre un fort sentiment de progression et d’accomplissement, les joueurs et joueuses façonnant littéralement l’univers au fil de leurs parties.
Ici, le plateau modulaire qui forme la ziggurat changera de configuration, tel un puzzle en 3D se révélant pièce par pièce. Les règles et les rencontres avec des PNJ évolueront également en fonction des choix des joueurs et du déroulement de l’histoire. Chaque partie constituera une étape mémorable dans l’exploration des lieux.
Et une fois la campagne achevée, Ziggurat restera jouable en mode « sandbox », permettant de prolonger le plaisir sur ce plateau final et unique, reflet de sa propre aventure legacy. De quoi potentiellement offrir des dizaines d’heures de jeu.
Une collaboration fructueuse
Avec Ziggurat, Matt Leacock et Rob Daviau renouent avec le succès de leur première collaboration. Leacock est connu pour ses jeux de coopération intense comme Pandemic, L’Île Interdite et Thunderbirds. Ses mécaniques de jeu parfaitement huilées placent les joueurs face à un défi exigeant qu’ils doivent surmonter collectivement.
Daviau a quant à lui révolutionné le monde ludique avec l’introduction du format « legacy ». Son génie créatif repousse sans cesse les frontières du jeu de société, invitant les joueurs à vivre une histoire dont ils sont les acteurs sur le long terme, avec des changements permanents d’une partie à l’autre.
Ensemble, ils ont créé l’une des sagas les plus marquantes du jeu de société moderne avec Pandemic Legacy, véritable phénomène à la fois critique et public. Ziggurat pourrait donc bien devenir un nouveau hit, conjuguant accessibilité, originalité et plaisir de la découverte !
Bref, tous les ingrédients sont réunis pour que Ziggurat s’impose comme LA référence des jeux d’aventure coopératifs et évolutif. Verdict en septembre !
Un Legacy créé par un duo de choc ? Avec de chouettes illustrations ? Et un matos en 3D ? Vivement septembre (pour la VO). Et la VF ? Chez qui ? Quand ?
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Soutenez Gus&Co sur TipeeeArticle écrit par Loïc. Breton d’origine et exilé depuis peu en Suisse (pour son chocolat, surtout), Loïc vit et respire jeux de société. Il est toujours prêt à sortir cartes et plateaux pour s’amuser et partager sa passion débordante. Joueur dans l’âme, sa devise est « Une petite partie, entre deux arrêts de bus ? ».
Un Legacy créé par Leacock et Daviau en mode familial, ça vous branche ?
2 Comments
Cronos-run
Je commence la lecture de l’article et bim ! « C’est quoi UN ziggourat » puis « Pour rappel un ziggourat… »
Ziggourat est un mot féminin : une ziggourat. D’ailleurs vous l’employez correctement 5 lignes plus bas ^^
Je me permet cette précision car j’apprécie énormément le fait qur vous faissiez, pour chaque présentation de jeu, un petit paragraphe de culture générale.
Au plaisir de continuer à vous lire !
Gus
Bonjour Sébastien,
Un grand merci pour votre message et votre attention particulière à notre article. Votre remarque concernant l’emploi du mot « ziggourat » est tout à fait juste, et nous sommes reconnaissants de votre vigilance.
En effet, le mot « ziggourat » est bien un nom féminin, et nous avons commis une erreur en l’utilisant au masculin dans l’article. Nous avons corrigé cette erreur, et nous vous remercions de nous l’avoir signalée. Nous prenons les remarques de nos lecteurs et lectrices très au sérieux et nous nous efforçons de nous améliorer.
Nous sommes heureux que vous appréciez nos efforts pour inclure des paragraphes de culture générale dans nos articles. Depuis le lancement de notre modeste blog en 2007 (déjà ???), notre objectif est d’offrir à nos lecteurs et lectrices une expérience informative et enrichissante, et votre commentaire nous encourage à continuer dans cette voie.
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