Burn-out : Et si jouer à Mario et Yoshi était la solution ?
🍄 Une étude de 2025 le prouve : jouer à Mario et Yoshi réduit le burn-out chez les jeunes ! Comment l’émerveillement soigne notre cerveau.
L’Effet Champignon : Quand Mario et Yoshi deviennent les thérapeutes d’une génération épuisée
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L’essentiel en 3 points :
- Une étude de 2025 montre que jouer à Mario/Yoshi réduit le risque de burn-out chez les jeunes adultes.
- Ce n’est pas la nostalgie qui soigne, mais la capacité à s’émerveiller devant la fantaisie du jeu.
- Pas besoin d’y passer la nuit ! Des sessions courtes et joyeuses sont plus efficaces que des heures de jeu compulsif.
On nous dit souvent que les jeux vidéo sont une perte de temps, voire une fuite immature. Et si c’était exactement cette « immaturité » qui pouvait nous sauver du burn-out ?
Vous êtes chez le médecin, épuisé, les cernes touchant le sol, l’esprit en compote après des mois de stress au travail ou à la fac. Le praticien vous observe, griffonne sur son ordonnance et vous tend le papier avec un sourire énigmatique. Pas de vitamines, pas d’anxiolytiques. Juste ces mots : « 30 minutes de Super Mario Bros. par jour. Et n’oubliez pas Yoshi. »
Science-fiction ? Plus maintenant. Une étude passionnante publiée en cette fin d’année 2025 dans la revue JMIR Serious Games vient de lancer un pavé dans la mare (ou une carapace dans le précipice) : jouer à des jeux de plateforme chatoyants et bienveillants comme ceux de Nintendo pourrait activement réduire les risques de burn-out chez les jeunes adultes. Mais oui.
Chez Gus&Co, on a toujours su que le jeu était une affaire sérieuse. Mais quand la science confirme que sauter sur des Goombas est bon pour la santé mentale, on se doit de décortiquer ça. Attrapez votre manette, on plonge dans le tuyau vert.
La génération « batterie faible »
Avant de parler de remède, parlons du mal. La vingtaine, c’est censé être l’âge d’or. Sauf qu’en 2025, c’est surtout l’âge du stress. Pression des études, marché du travail en tension, coût de la vie qui grimpe plus vite que Donkey Kong… Le rapport Mind Health 2025 est formel : 44% des jeunes adultes sont en souffrance psychologique.
Le burn-out, ce n’est pas juste « être fatigué ». C’est un épuisement émotionnel total, couplé à un cynisme grandissant (« à quoi bon ? ») et un sentiment d’inefficacité. Le cerveau sature. Il a besoin d’un bouton « Reset ». Et c’est là que notre plombier moustachu entre en scène.
L’émerveillement, la potion magique (qui n’est pas de la nostalgie)
L’équipe de chercheurs de l’Imperial College London a découvert quelque chose de subtil. Ce n’est pas le simple fait de jouer qui soigne. C’est ce que le jeu provoque : le « Childlike Wonder », ou l’émerveillement enfantin. Souvenez-vous, en vous en parlait il y a… 8 ans déjà.
Attention, nuance importante ! Il ne s’agit pas de nostalgie (« c’était mieux avant »). La nostalgie regarde le passé, souvent avec mélancolie. L’émerveillement, lui, se vit au présent. C’est cette capacité à être surpris, à s’ouvrir, à s’extasier devant une fleur qui chante ou un dinosaure en laine.
L’étude montre une chaîne vertueuse imparable :
- Le jeu (Mario/Yoshi) déclenche l’émerveillement.
- L’émerveillement booste le bonheur immédiat.
- Le bonheur agit comme un bouclier contre le burn-out.
Pourquoi Mario est meilleur thérapeute que Call of Duty ?
Pourquoi cette étude cite-t-elle spécifiquement Nintendo ? Pourquoi pas Elden Ring ou un FPS militaire ? Tout est dans le Game Design.
Dans la vraie vie, vos objectifs sont flous (« réussir sa vie », « être performant »). C’est pas foufou, ça génère de l’angoisse. Dans Super Mario Bros. Wonder, l’objectif est cristallin : aller à droite, attraper le drapeau. Cette clarté repose le cerveau. De plus, l’univers de Yoshi est l’antithèse du stress. C’est le monde du « doudou ». Les graphismes évoquent la laine, le carton, le feutre. Et surtout, les mécaniques sont… indulgentes. Quand Yoshi tombe, il pédale dans le vide pour remonter (le fameux flutter jump). Le jeu vous dit : « T’as raté ? C’est pas grave, essaie encore. » Une bienveillance qui manque cruellement au monde réel.
Attention aux effets secondaires
On vous voit venir : « Chéri(e), je ne joue pas, je me soigne ! » Doucement sur les champignon. L’étude de ce 19 décembre, croisée avec des données de l’Université d’Oxford, rappelle une règle d’or : le « Gaming Life Fit ». Jouer 15 heures d’affilée pour fuir vos problèmes ne vous aidera pas (au contraire).
Ce qui marche, c’est la qualité de l’expérience, pas la quantité. Une session courte, intense en joie, intégrée harmonieusement dans votre journée, c’est là que réside le bénéfice.
1-UP pour la santé mentale
Bien sûr, Super Mario ne paiera pas votre loyer et ne réglera pas les crises sociales. Mais cette étude valide ce que des experts français comme Vanessa Lalo ou Michael Stora défendent depuis longtemps : le jeu vidéo est un « espace transitionnel ». Une bulle de sécurité où l’on peut souffler, réussir et s’émerveiller à nouveau.
Alors, si vous sentez que vous êtes au bout du rouleau, ne culpabilisez pas. Allumez la console. Retrouvez votre âme d’enfant le temps de quelques niveaux. C’est peut-être la chose la plus adulte que vous puissiez faire pour prendre soin de vous. Comme dirait ce bon vieux plombier (face à la dépression) : « Here we go! »
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