Critiques de jeux,  Jeux de plateau

Alma Mater, le jeu de plateau. 5 choses que l’on a appréciées (& 4 que l’on n’a pas appréciées)

Alma Mater est le nouveau gros jeu de plateau de la même équipe qui a signé le jeu Coimbra. Alma Mater, un jeu qui retrace les débuts de l’université.


Il y a deux ans, fin 2018, sortait Coimbra, un gros jeu de plateau de gestion de dés. Coimbra parlait du Portugal, de son histoire, de son développement national et international. Un petit bijou ludique, pour public aguerri et averti toutefois, avec quantité de règles et de pictos de tous les côtés. Nous voici deux ans plus tard, et la même équipe d’auteur et autrice italiens, Flaminia Brasini et Virginio Gigli, ont été rejoints par trois autres comparses, également transalpins, Acchittocca, Antonio Tinto et Stefano Luperto pour signer ce Alma Mater, qui met en scène la vie universitaire.

Mais au fond, c’est quoi, une université ?

Alma Mater retrace les débuts dans l’histoire de l’université. Peut-être vaut-il la peine de consacrer « quelques » lignes sur l’histoire passionnante de cette institution multiséculaire.

Au début du XVe siècle, des universités sont créées pour remettre en question l’influence de la religion sur les études universitaires. Alma Mater, une expression d’origine latine qui se traduit par « mère nourricière » est utilisée pour désigner l’université dans laquelle une personne a étudié. « Alma Mater Studiorum » est surtout la devise de l’Université de Bologne fondée en 1088, la plus ancienne université du monde occidental. L’usage de cette expression s’est ensuite propagé dans les autres universités européennes. 

Pour faire simple, une université est un établissement d’enseignement supérieur, habilité à décerner des diplômes dans divers domaines d’études. Bien que les universités ne soient apparues en Occident qu’au Moyen Âge en Europe, elles existaient dans certaines régions d’Asie et d’Afrique dans des temps plus anciens.

Les premières universités

L’université occidentale moderne a évolué à partir des écoles médiévales appelées studia generalia. Il s’agissait alors de lieux d’études ouverts aux étudiants de toutes les régions d’Europe. Le premier studia est né d’efforts pour éduquer les clercs et les moines au-delà des écoles monastiques (coucou le jeu de plateau de 2020-2021 Monasterium).

La première institution occidentale que l’on puisse appeler une université était une célèbre école de médecine née à Salerne, en Italie, au 9ème siècle et qui a attiré des étudiants de toute l’Europe. Cependant, il ne s’agissait que d’une école de médecine. Comme déjà présenté ci-dessus, la première véritable université de l’Ouest a été fondée à Bologne à la fin du XIe siècle. Elle est devenue une école de droit canonique, le droit régissant certaines églises chrétiennes, ainsi que du droit civil. Cette toute première université exerça un fort rayonnement européen.

La première université à ouvrir en Europe du Nord fut l’Université de Paris, fondée entre 1150 et 1170. Elle est devenue célèbre pour son enseignement de la théologie, et elle a servi de modèle à d’autres universités du nord de l’Europe telle que la fameuse Université d’Oxford en Angleterre, qui s’est établie quelques temps plus tard toujours à la fin du XIIe siècle. 

L’Université de Naples, fondée par l’empereur Frédéric II (1224), fut la première à être établie sous l’autorité impériale, tandis que l’Université de Toulouse, fondée par le pape Grégoire IX (1229), fut la première à être créée par décret papal. Ces universités étaient libres de se gouverner elles-mêmes, à condition qu’elles n’enseignent ni athéisme ni… hérésie. Les étudiants et les maîtres élisaient ensemble leurs propres recteurs. Mais l’indépendance avait un prix. Ces universités devaient s’auto-financer. Les enseignants facturaient donc des honoraires et, pour assurer leur subsistance, ils devaient plaire à leurs élèves pour réussir à lever des fonds. La réputation des professeurs et des universités étaient donc vitale. Une mécanique que l’on retrouve par ailleurs ici dans le jeu Alma Mater.

Petite anecdote croustillante, l’histoire de l’Université de Cambridge a commencé en 1209 quand un certain nombre d’étudiants mécontents ont déménagé d’Oxford. 20 ans plus tard, Oxford a profité d’une migration d’étudiants de l’université de Paris. Qui a parlé de chaises musicales académiques ?

Université de Cambridge

À partir du XIIIe siècle, des universités ont été créées dans plusieurs des principales villes d’Europe. Des universités ont été fondées à Montpellier (début du XIIIe siècle) et Aix-en-Provence (1409) en France , à Padoue (1222), Rome (1303) et Florence (1321) en Italie, à Salamanque (1218) en Espagne , à Prague (1348) et à Vienne (1365) en Europe centrale, à Heidelberg (1386), Leipzig (1409), Fribourg (1457) et Tübingen (1477) dans l’actuelle Allemagne , à Louvain (1425) en Belgique, et à Saint Andrews(1411) et Glasgow (1451) en Écosse.

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la plupart des universités occidentales proposaient un programme de base s’appuyant sur les sept arts libéraux : grammaire, logique, rhétorique, géométrie, arithmétique, astronomie et musique. Des arts et des disciplines que l’on retrouve également, pour la plupart, dans le jeu Alma Mater.

Impact de la Réforme sur les universités européennes

La Réforme protestante du XVIe siècle et la Contre-Réforme qui a suivi ont affecté les universités d’Europe de différentes manières. Dans les états allemands, de nouvelles universités protestantes ont été fondées et des écoles plus anciennes ont été reprises par les protestants. Tandis que de nombreuses universités catholiques sont devenues de fervents défenseurs de l’apprentissage traditionnel associé à l’Église catholique. 

Au 17ème siècle, les universités protestantes et catholiques étaient devenues trop dévouées à la défense de doctrines religieuses correctes et restaient donc résistantes au nouvel intérêt pour la science qui avait commencé à balayer l’Europe. Ce nouvel apprentissage a été… découragé, si si ! et de nombreuses universités ont donc connu une période de déclin relatif. Cependant, de nouvelles écoles ont continué à être fondées pendant cette période, y compris celles d’Édimbourg (1583), de Leiden (1575) et de Strasbourg (1621).

La première université moderne d’Europe fut celle de Halle, fondée par les Luthériens en 1694. Cette université a été l’une des premières à renoncer à l’orthodoxie religieuse de toute nature en faveur d’études intellectuelles rationnelles et objectives. Ce fut également la première université dans laquelle les enseignements furent transmis en allemand, la langue vernaculaire, une langue parlée seulement à l’intérieur d’une communauté en général réduite, plutôt qu’en latin. Les innovations de Halle ont été ensuite adoptées par l’Université de Göttingen (fondée en 1737) une génération plus tard et par la suite, par la plupart des universités allemandes et américaines.

À la fin des XVIIIe et XIXe siècles, la religion s’est de plus en plus éloignée des universités, qui sont alors devenues de véritable institutions d’apprentissage et de recherche modernes, enfin sécularisées dans leur programme et leur administration. Ces tendances ont été caractérisées par l’Université de Berlin (1809), dans laquelle l’expérimentation en laboratoire s’est élevée au rang de pratiques répandues. Ces normes modernes du XIXe ont alors exercé une influence majeure et planétaire sur la vie académique.

Réorganisation, sécularisation et modernisation du monde universitaire à partir du XIXe Siècle

Plusieurs pays européens au XIXe siècle ont réorganisé et sécularisé leurs universités, notamment l’Italie (1870), l’ Espagne (1876) et la France (1896). La sécularisation, dont l’étymologie signifie « rendre au siècle, au monde », de séculier, du mot latin seculum, « siècle », est un processus qui consiste à faire passer des biens d’Église dans le domaine public, ou encore, à soustraire à l’influence des institutions religieuses des fonctions ou des biens qui lui appartenaient.

Les universités de ces pays et d’autres pays européens sont devenues pour la plupart financées par l’État. Les femmes ont commencé à être admises dans les universités dans la seconde moitié du XIXe siècle, et pas avant ! Une erreur qui se trouve dans le jeu de plateau Alma Mater, puisqu’on y aperçoit autant des étudiantEs universitaires que des professeurEs. D’un point de vue historique, c’est FAUX ! C’était juste pour rendre le jeu plus inclusif. Enfin, essayer, parce que le jeu ne propose même pas de parité 50-50, on a plutôt affaire à un incongru et incompréhensible 10-90.

En parallèle, les programmes des universités ont également continué d’évoluer. L’étude des langues et littératures modernes a été ajoutée ou supplanté à l’étude traditionnelle du latin, du grec et de la théologie. Des sciences telles que la physique, la chimie, la biologie et l’ingénierie ont acquis une place reconnue dans les programmes d’études. Il a fallu attendre le début du XXe siècle pour voir apparaître de nouvelles disciplines, telles que l’économie, les sciences politiques, la psycho, la géo et la socio.

À la fin des XIXe et XXe siècles, la Grande-Bretagne et la France ont créé des universités dans bon nombre de leurs colonies du sud et du sud-est asiatique et en Afrique également. À la suite des processus de décolonisation entamés dès le milieu du XXe sicèle, la plupart des pays indépendants qui ont émergé de ces colonies ont élargi leurs systèmes universitaires sur le modèle européens ou américains. Les universités au Japon, en Chine et en Russie ont également évolué en réponse aux pressions de modernisation. En Inde, certaines universités d’avant l’indépendance, telles que l’Université Banaras Hindu (1916) et Visva-Bharati (1921), ont été fondées comme alternatives aux principes éducatifs occidentaux. Les universités d’État de Moscou (1755) et de Saint-Pétersbourg (1819) ont conservé leur prééminence en Russie. Les universités de Tokyo (1877) et de Kyōto (1897) étaient les plus prestigieuses du Japon, tout comme l’Université de Pékin (1898) en Chine.

Les universités modernes

Les universités modernes peuvent être financées par les gouvernements nationaux, ou elles peuvent dépendre en grande partie des frais de scolarité payés par leurs étudiantes et étudiants. L’université résidentielle moderne peut accueillir plusieurs milliers de personnes et les former dans tout l’éventail des arts et des sciences humaines, des mathématiques, des sciences sociales, des sciences de la vie et de la Terre, ou également dans divers domaines de la technologie. Bienvenue dans l’université moderne du XXe et du XXIe siècle ! Et nous voici début 2021, avec la plupart des universités mondiales fermées pour cause de pandémie. Les cours universitaires sont aujourd’hui pour la plupart donnés en ligne.

>>> À écouter à ce sujet dans l’excellente émission pédagogique Être et Savoir de ce lundi 4.1 :

« Alors que les étudiants devront encore attendre au moins plusieurs semaines la réouverture des universités, Etre et savoir s’interroge sur le destin d’une génération… Les jeunes seront-t-ils durablement marqués par la pandémie et ses effets sur l’organisation de la société ? Et comment ?« 

Mais revenons à nos moutons pions

Dans le jeu de plateau Alma Mater, vous incarnez donc la direction d’une université prestigieuse au XVe siècle. Vous allez devoir gérer la réputation de votre établissement, en recrutant de nouveaux professeurs et en accueillant de nouveaux étudiants. Et pour y arriver, vous allez devoir échanger / acheter des connaissances auprès des autres joueurs / universités. Seuls, vous n’y arriverez pas ! Pour autant, Alma Mater n’est pas un jeu coopératif mais compétitif. Il parvient toutefois à instiller une certaine forme d’interaction subtile.

Alma Mater est un pur jeu de placement d’ouvrier / assistants. À votre tour, vous en placez un ou plusieurs sur un emplacement pour activer son effet : accueillir un nouvel étudiant, prof, etc. Vous avez également la possibilité de donner un cours en utilisant l’effet des professeurs que vous possédez. Voilà, c’est tout. Rien de bien original, du très classique somme toute.

Avec toutefois petit twist revigorant : quand un emplacement est déjà occupé, on peut tout de même s’y placer pour profiter de l’action en plaçant un pion supplémentaire que celui ou ceux déjà présents. Attention, il n’est pas question ici d’enchères par expulsion, juste d’activation également possible par occupation supérieure. Donc au final, dans le jeu on est rarement bloqués. Pour les emplacements. Pour les ressources, c’est une autre question, beaucoup plus épineuse. Nous y reviendrons plus bas. Alma Mater propose des règles fluides, évidentes.

Sauf que.

Comme Coimbra sorti il y a deux ans, Alma Mater est un gros jeu, bourré de règles et de pictos dans tous les sens. Un jeu réservé à un public averti, pour Core Gamer, donc, prêt à s’investir dans un gros jeu aux multiples stratégies. Nous y avons joué, et voici 5 choses que nous avons appréciées, et 4 que nous n’avons pas appréciées.

❤️️ 1 / 5

Un jeu varié

Dans Alma Mater, tout est fait pour proposer des parties à chaque fois variées : des étudiants différents, des professeurs différents, des objectifs majeurs (3) différents, des personnages (chanceliers) différents, des avancées technologiques différentes, des débuts de jeu individuels différents.

Bref, vous l’aurez compris, tout est différent à chaque partie. De quoi offrir de nouvelles expériences, sensations et stratégies de jeux.

❤️️ 2 / 5

Des combos et de l’Engine-Building

Alma Mater est un gros jeu de gestion et d’optimisation, de combos et d’Engine-Building. Les cartes Professeurs, Chanceliers et tuiles Étudiants permettent d’obtenir des effets permanents. Mis en synergie, on peut alors générer des combos chanmé.

❤️️ 3 / 5

Des stratégies multiples

Dans Alma Mater, tout est prévu pour proposer divers voies : plutôt Prof, Étudiants, Techno ? On peut essayer ceci, puis cela lors d’une prochaine partie. Le jeu en devient meilleur à chaque partie, la courbe de progression augmente elle aussi au fur et à mesure des parties.

Comme le vin, Alma Mater se bonifie avec le temps.

❤️️ 4 / 5

Une interaction subtile

Dans les gros jeux de gestion, l’interaction est souvent polaire. On joue dans « son coin » à gérer ses trucs, ses bidules, ses X prochains tours. Pas dans Alma Mater ! Pour engager des professeurs, il va falloir « payer » en livres de différentes couleurs. Couleurs appartenant aux autres. On va pouvoir le leur acheter, sans qu’ils puissent s’y opposer.

Cette mécanique génère par conséquent une interaction subtile, presque de la coopération : je t’achète ceci maintenant, tu pourras m’acheter cela après. Ce qui oblige les personnes à la table de tisser des ponts stratégiques cruciaux et symboliques. Seuls, vous irez plus vite. Ensemble, vous irez plus loin.

❤️️ 5 / 5

Un superbe matériel

Produit en Chine, l’EcoScore du jeu est au ras des pâquerettes. Ce qui est bien trop souvent le cas dans le marché du jeu de société. N’empêche. Les pièces de jeu sont superbes, notamment les livres en plastique dur. Pareil pour les illustrations et les choix des couleurs qui invitent à l’immersion et à une expérience visuelle confortable et agréable.


💔 1 / 4

Des conditions de victoire brouillonnes

Si dans Alma Mater on grapille quelques points par-ci par-là au cours de la partie, c’est surtout à la fin qu’on score la majorité des points. On a bien ici affaire à une « salade de points de victoire », avec plusieurs éléments souvent confus qui rapportent des points en fin de partie : cet élément ci-multiplié par cet élément-là, ceci, cela, etc. Au point (c’est le cas de le dire) de jouer « à l’aveugle » lors de sa toute première partie. Et même lors des suivantes, il semble presque impossible d’estimer son score final avant la… fin. Et encore moins celui des autres.

On a certes une petite idée, avec l’avancée de son pion sur la piste Technologie et le nombre de cartes, d’objectifs validés, mais demeure toutefois très vague.

💔 2 / 4

Un déluge de pictos

Qui dit gros jeu, dit également déluge de pictos, ad nauseam. Il y a des pictos sur tout, partout, de tous les côtés : sur les tuiles Étudiants, sur les cartes Chanceliers, sur les cartes Professeurs, sur les cartes Technologies, etc. etc. etc.

Et non, ces pictos ne sont pas des plus clairs et limpides. On passe donc sa première partie, ses premières parties le nez dans les règles à lire ceci, comprendre cela. C’est fastidieux.

💔 3 / 4

Des parties à 2 indigestes

Alma Mater est prévu de 2 à 4. Mais soyons honnêtes. La partie à 2 est indigeste, puisqu’on introduit une « IA » / joueur neutre qui place des pions, des livres de sa couleur par-ci, par-là. Une mécanique trop artificielle pour convaincre. Une configuration à éviter !

💔 4 / 4

Une frustration constante et… pénible

Comme on dit dans le monde du jeu de société, pour jouer heureux, jouons frustré. Oui, c’est vrai. Mais dans Alma Mater, la frustration est telle qu’elle en devient difficile à encaisser. On n’a jamais assez de :

  • de pions / assistants / ouvriers à placer. Donc pas assez d’actions à disposition
  • de ressources diverses et variées : jamais assez d’argent (bienvenue dans ma vie), de livres, de livres de différentes couleurs
  • De tours. Le jeu ne dure que 6 tours. C’est court, insuffisant pour construire des stratégies efficientes. C’est vite vu, on a envie de tout faire, mais on ne peut pas. On ne peut pas en même temps accueillir de nouveaux étudiants, de nouveaux profs, développer la technologie, etc. etc. etc. On pourrait s’imaginer alors se concentrer sur une seule stratégie unique. Ca serait autant rébarbatif qu’impossible, car il faut tout de même se diversifier pour grapiller des points par-ci par-là. Mais encore une fois, on ne peut jamais tout faire, par tour, par partie. C’est chaud !

Au final, on a une vilaine impression de papillonner dans le jeu, à la limite d’une certaine forme d’opportunisme, autant que faire se peut : comme je ne peux pas tout faire, autant faire un peu n’importe quoi, juste pour faire quelque chose.

Malgré ces 4 écueils et une grammaire plutôt classique avec sa mécanique de placement d’ouvriers, Alma Mater parvient toutefois à proposer une expérience passionnante et galvanisante ! On ne rivalise pas avec les autres mais avec le jeu lui-même, et avec soi-même. Intense, profond, avec Alma Mater va falloir dénicher en soi les forces vives pour en sublimer la quintessence.

Appréciation

Alma Mater, verdict final

Vraiment très bon !

Un jeu passerelle, entre profondeur et passion

Note : 4.5 sur 5.

➡️ Vous pouvez consulter les règles du jeu en anglais ici

➡️ Vous pouvez trouver Alma Mater en allemand et en anglais chez Philibert ici

➡️ Vous pouvez trouver Alma Mater en français chez Philibert ici

➡️ Et également chez Magic Bazar en français ici

  • Auteurs et autrice : Flaminia Brasini, Virginio Gigli, Antonio Tinto, Stefano Luperto, Acchittocca
  • Illustrateur : Chris Quilliams
  • Éditeur : Eggertspiele pour la VO et la VF
  • Nombre de joueurs et joueuses : 2 à 4 (à éviter à 2, avec une « IA » minable. Top à 3-4)
  • Âge conseillé : Dès 14 ans (pas moins)
  • Durée : 90-150′ (tout dépend du nombre de personnes à la table. Mais le jeu file et le temps passe vite, on ne s’y embête pas)
  • Thème : Université
  • Mécaniques principales : Draft (pour le tout départ, pour la mise en place, plus après), placement d’ouvriers, engine-building, gestion

Pour vous proposer une expérience de lecture plus agréable, nous vous proposons un site sans aucune publicité. Nous entretenons des relations d’affiliation avec Philibert et Magic Bazar. Ainsi, lorsque vous achetez un jeu en cliquant sur les liens menant aux boutiques, vous nous soutenez. Grâce à vous, nous pouvons obtenir une petite part des revenus. Ceci nous permet alors d’acheter d’autres jeux et de continuer à pouvoir vous proposer de nouveaux articles.

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2 Comments

  • Guillaume

    Comme toujours très bon article, avec en plus un podcast que je vais m’empresser d’écouter. Attention ça doit être 2018 Coimbra et pas 2020.
    Prof a l’université et adapte des jeux de société, ce jeu/thème m’attire beaucoup. Hélas je sais bien que je n’aurais jamais le temps/l’occasion d’y jouer! Mais je vais essayer de me dégoter une partie sur Youtube à regarder ! 🙂

  • Arthurus

    Petite correction : Acchitocca c’est le nom du collectif auquel appartiennent tous ces auteurs de jeux italiens. Ce n’est pas une personne.
    En tout cas ils font des jeux au top !

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