Aftermath
Critiques de jeux,  Jeux de plateau

Aftermath: Le Cataclysme, notre jeu coup de cœur

Aftermath: Le Cataclysme, de quoi ça parle ?

Aftermath: Le Cataclysme est un jeu de société d’aventure coopératif et post-apocalyptique urbain dans lequel vous incarnez des rongeurs. Ceux-ci tentent de trouver un moyen de survivre dans une ville désertée de ses êtres humain.

Il s’agit d’un jeu en campagne coopératif. Vous allez donc jouer une série de missions jusqu’à ce que vous perdiez ou atteigniez tous les objectifs des quatre personnages principaux.

Aftermath: Le Cataclysme a été conçu par Jerry Hawthorne et est publié par Plaid Hat Games. Il s’agit du tout dernier jeu de l’éditeur dans l’écurie Asmodee. Juste après, Jerry Hawthrone s’est fait la malle pour prendre son indépendance d’Asmodee.

Aftermath: Le Cataclysme est le troisième jeu de la série des Adventure Book Games de Plaid Hat, après Histoires de Peluches et Comanauts.

Aftermath: Le Cataclysme est un pur jeu narratif, qui fait la part belle au récit, surprenant, rocambolesque, à la croisée du jeu de rôle. Préparez-vous à vous immerger dans un univers animalier et post-apocalyptique urbain intense et palpitant.

Un 5 sur 5 sur l’ITHEM.

Aftermath: Le Cataclysme, un peu d’histoire

Pour comprendre d’où « vient » le jeu, pour mieux saisir les origines de son univers, peut-être faut-il faire un petit retour historique en arrière de toutes les influences qui l’ont marqué.

Commençons par le tout début : La Fontaine

C’est entre 1668 et 1695 que le français Jean de la Fontaine publie ses fables. Il s’agit de trois recueils regroupant 243 fables allégoriques. La plupart de ces fables sont inspirées d’auteurs Antiques Grecs, tels qu’Éospe, Babrios et Phèdre. Elles mettent en scène des animaux anthropomorphes qui ressemblent à, qui reprennent des caractéristiques du comportement et de la morphologie humaine. Les fables de La Fontaine contiennent toutes une morale plus ou moins évidente.

Pourquoi commencer les origines du jeu de plateau Aftermath: Le Cataclysme par La Fontaine ? Car ce fut l’un des premiers auteurs à proposer des animaux anthropomorphes, que l’on retrouve également dans le jeu.

Des souris, un (méchant) chat qui rôde dans le jeu ? Des éléments que l’on retrouve déjà dans la fable Le Vieux Chat et la Jeune Souris de 1694, une fable offrant des conseils au futur roi, destinés à son éducation.

Une jeune Souris, de peu d’expérience,
Crut fléchir un vieux Chat, implorant sa clémence,
Et payant de raisons le Raminagrobis :
« Laissez-moi vivre : une souris
De ma taille et de ma dépense
Est-elle à charge en ce logis ?
Affamerais-je, à votre avis,
L’hôte et l’hôtesse, et tout leur monde ?
D’un grain de blé je me nourris :
Une noix me rend toute ronde.
À présent je suis maigre ; attendez quelque temps :
Réservez ce repas à messieurs vos enfants. »
Ainsi parlait au Chat la Souris attrapée.
L’autre lui dit : « Tu t’es trompée :
Est-ce à moi que l’on tient de semblables discours ?
Tu gagnerais autant de parler à des sourds.
Chat, et vieux, pardonner ? cela n’arrive guères.
Selon ces lois, descends là-bas,
Meurs, et va-t’en, tout de ce pas,
Haranguer les sœurs filandières :
Mes enfants trouveront assez d’autres repas. »
Il tint parole. Et pour ma fable
Voici le sens moral qui peut y convenir :
La jeunesse se flatte, et croit tout obtenir :
La vieillesse est impitoyable.

Un bond dans le futur : Légendes de la garde

C’est en 2006 que sort l’excellentissime série de bédé américaine Mouse Guard, traduite en française par Légendes de la Guarde, écrite et illustrée par David Petersen.

Mouse Guard se déroule dans un monde de souris anthropomorphes qui vivent à une époque médiévale « humaine », bien que dans leur monde il n’y ait pas d’humains.

Ces histoires tournent autour d’une confrérie de souris connue sous le nom de « Mouse Guard » qui ont prêté serment de servir leurs camarades souris, notamment en leur assurant un passage sûr à travers le désert et en les protégeant des prédateurs.

Des souris, de la survie, un monde sans humain. Tant d’éléments que l’on retrouve dans Aftermath: Le Cataclysme.

Mice and Mystics, le tout premier jeu de plateau souricier

Quelques années après la sortie du tout premier numéro de Mouse Guard sort Mice and Mystics, un jeu de plateau s’inspirant de l’univers de la bédé.

Mice and Mystics, c’est ce jeu de plateau narratif et coopératif sorti en 2012 également chez Plaid Hat Games qui met en scène des souris et d’autres petits animaux aux prises avec de terribles ennemis, comme un chat, dans un château dans lequel on évolue à hauteur de rongeur.

Ce jeu de plateau se joue avec des figurines et des tuiles que l’on place pour construire, représenter le manoir dans lequel le récit et les aventures se déroulent. 8 ans plus tard, Mice and Mystics existe toujours en 2020, accompagné depuis de plusieurs extensions.

Histoires de Peluches, le tout premier Livre-Jeu

C’est début 2018 que Jerry Hawthorne, l’auteur de Mice and Mystics et éditeur de Plaid Hat Games, sort Histoires de Peluches en VO, puis quelques mois plus tard en VF.

Dans Histoires de Peluches, vous incarnez des doudous anthropomorphes qui partent à l’aventure et s’engagent dans des missions périlleuses pour sauver leur propriétaire de terribles cauchemars.

L’auteur introduit deux éléments que l’on retrouve aujourd’hui en 2020 dans Aftermath: Le Cataclysme. Des créatures que l’on incarne, mais surtout, la mécanique de livre-jeu, le tout premier jeu de plateau à utiliser ce principe. Plutôt que de proposer un plateau ou des tuiles, le matériel du jeu consiste en un gros livre relié avec des spirales métalliques, qui permet de se « balader en vrai » dans le jeu, dans l’aventure.

Dans Histoires de Peluches, et pareil dans Aftermath: Le Cataclysme, il s’agit d’un gros et lourd pavé d’une centaine de pages. Sur la page de gauche, une (superbe) illustration présentant la situation, le niveau, le plateau de jeu, avec lieux, objets et cases, et sur l’autre, les textes, rencontres et règles spécifiques liés à ce niveau.

L’auteur, éditeur et public ont tellement apprécié ce format, cette nouvelle mécanique de jeu qu’une année plus tard est sorti un autre jeu similaire, Comanautes, dans lequel on incarne des psy s’infiltrant dans le cerveau d’un patient plongé dans le coma, avec des niveaux complètement détonants et déjantés.

Et nous voici enfin en 2020

C’est enfin en automne 2019 que Aftermath: Le Cataclysme voit le jour en VO, et quelques mois plus tard en VF en printemps 2020.

Dans Aftermath: Le Cataclysme, tout est dans le titre. On incarne toujours des rongeurs, cobayes et souris, perdus dans une ville dévastée dans laquelle les êtres humains ont disparu pour une raison inconnue. On joue donc après le cataclysme, sans en connaître l’origine.

Si on voulait être exhaustif dans ce petit historique, encore faudrait-il faire le tour des premières œuvres qui ont marqué le genre du post-apocalyptique, entre L’Épopée de Gilgamesh, Noé, L’Apocalypse de Jean, Le Paradis Perdu de Milton et plus tard HG Wells et sa fameuse Machine à Remonter le Temps.

Due à des catastrophes nucléaires, biologiques, militaires, zombies ou climatiques, l’apocalypse a toujours fasciné la littérature, et puis plus tard au XXe et XXIe siècle le cinéma et la bande-dessinée.

En pleine pandémie mondiale avec plus de 760’000 morts, Aftermath: Le Cataclysme raconte un monde dans lequel les êtres humains ont disparu pour des raisons mystérieuses. Le jeu tombe à pic !

Et comment on joue ?

Les quatre personnages principaux d’Aftermath: Le Cataclysme disposent chacun d’objectifs personnels. Pour remporter la campagne principale, votre but est de remplir chacun de ces objectifs. Même si vous jouez à moins de quatre, vous pouvez, vous devez jouer tous les personnages pour les faire évoluer et atteindre leur but final.

Tout au long de la partie, des multiples scénarios, vous essayez de remplir tous ces objectifs à travers les missions du jeu. En plus de cela, vous devez trouver de la nourriture et d’autres fournitures pour que votre colonie puisse survivre et se développer.

Tout comme dans les autres jeux de livres d’aventure cités plus haut, chaque mission est jouée sur une série de plateau dans le livre relié. Un plateau découpé en cases, et de l’autre, du texte. Chaque fois que vous atteignez une case ou un objet spécifique, vous lisez le paragraphe correspondant sur cette autre page.

Pour chaque partie, vous commencez par choisir vous-même la mission qui vous intéresse. En effet, le jeu n’est pas linéaire. Vous commencez avec quelques missions disponibles, et plus le jeu avance, plus la campagne se déploie. Et plus de nouvelles aventures viennent se rajouter aux missions de départ, que vous les ayez terminées ou non.

Les principales cartes de mission vous indiquent où vous rendre en ville pour accomplir la mission, et à quelle page du livre-jeu cette mission se réfère. Vous devez ensuite traverser la ville, grâce à un petit plateau aux cases adjacentes qui représente votre périple pour y arriver.

Tout au long de chaque mission vous générez des rencontres en piochant des cartes de rencontre. Cela entraîne l’apparition de groupes d’animaux plus ou moins hostiles. Quand la situation est calme, vous pouvez communiquer avec eux et éventuellement les ajouter à votre colonie. Si la situation est hostile, BASTON !!!

Oui mais, comment on joue ?

La mécanique de base de Aftermath: Le Cataclysme repose sur les cartes. Vous en disposez toujours de cinq en main.

Pour vous déplacer sur le plateau de la mission en cours, pour le traverser et atteindre l’une ou l’autre case, vous jouez des cartes de votre main. Sachant que certaines cases sont plus compliquées à atteindre que d’autres en fonction de leur difficulté, des obstacles à franchir. Il vous faut donc jouer l’une ou l’autre carte de la couleur correspondante, ou en jouer plus, à défaut.

La plupart des actions que vous effectuez dans le jeu, combat ou fouille, vous obligent à effectuer des tests de compétences. Pour ces tests, vous jouez autant de cartes de la valeur, de l’action choisie (jaune pour fouille, rouge pour attaque au corps-à-corps, vert pour agilité ou combat à distance). Puis vous rajoutez à cela autant d’objets que désiré. Et enfin, pour épicer le test et rajouter une part d’aléatoire, vous lancez un dé pour augmenter ou diminuer votre total final. L’action est réussie si le total obtenu est égal ou supérieur à la difficulté du défi tenté. Sinon, c’est le drame.

À relever que vos personnages ne peuvent jamais mourir. Ils ont la dent dure (c’est le cas de le dire, pour des… rongeurs). Au pire, vous perdez votre matos accumulé et vous continuez l’aventure.

Enfin, le jeu vous demande parfois de rajouter des cartes Découverte. Il peut s’agir de nouvelles missions, de nouveaux ennemis, de nouvelles rencontres ou d’autres cartes qui seront disponibles pour le reste de la campagne.

De tous les gros jeux d’aventure de Plaid Hat Games, les règles de Aftermath: Le Cataclysme sont les plus streamlinées. Il faudra toutefois bien les disséquer, car si elles sont plutôt courtes, elles s’avèrent toutefois denses et compactes.

ET COMMENT ON GAGNE ?

Encore une fois, on remporte la campagne complète qui tient sur 27 scénarios lorsqu’on atteint les objectifs spécifiques de chaque personnage.

On perd lorsque certains compteurs atteignent zéro, notamment le moral ou la population de sa colonie.

Oui, parce qu’il faut parler de la colonie. Entre chaque aventure, il va falloir s’occuper de la colonie : la nourrir, l’améliorer, grâce à de nouvelles constructions, etc. C’est une sorte de jeu dans le jeu.

Dans Aftermath: Le Cataclysme, au contraire de tous les autres livres-jeux de la série chez Plaid Hat Games, il faut encore gérer cette colonie. Ce que l’on peut récupérer dans les différentes missions permet certes de progresser dans la campagne, mais également d’améliorer, ou pas, sa colonie. Et on perd la campagne si on la gère comme des quiches.

Le jeu introduit un système de temps. Tout le temps qu’on passe à se trémousser en aventure fait avancer le… temps. Et c’est tout ce temps qu’on ne passe pas au sein de sa colonie. Plus c’est le cas et plus le risque d’être confronté à des événements dangereux et défavorables est élevé. Entre deux parties, on tire alors autant de cartes Événements que d’heures passées éloignés. Et là, c’est (souvent) le drame.

Cette mécanique, menace et gestion du temps rajoute une tension constante. Se balader, oui, mais pas n’importe comment ni pour n’importe quoi.

Ce mini-méta-jeu dans le jeu finit par devenir l’objectif primordial. C’est la raison pour laquelle on va vouloir progresser et défier les différentes difficultés.

INTERACTION ?

Sur l’IGUS, l’échelle de mesure de l’interaction dans les jeux, Aftermath: Le Cataclysme atteint un 5 sur 5.

Pourquoi ?

Parce que Aftermath: Le Cataclysme est un jeu coopératif. Même si on dispose de sa propre main de cartes, cartes qu’on utilise pour se déplacer, pour effectuer diverses actions, il est impératif de se coordonner. Qui fait quoi, où et quand.

Avec, sans divulgâcher, certaines missions qui demandent d’effectuer des actions à plusieurs ensemble et en même temps.

Une interaction forte, donc.

À COMBIEN Y JOUER ?

Aftermath: Le Cataclysme peut se jouer de 1 à 4.

En solo, le jeu est très bon. On perd bien sûr toute la part de coopération, mais on se lance dans l’aventure pour de nombreuses heures trépidantes. Idéal dans ce monde post-confinement encore très troublé.

Le jeu tourne également très bien de 2 à 4, sans ralentissement ni King Speaker. Chaque personnage dispose de ses propres cartes et compétences. Tout le monde se sent investi et responsable.

À PARTIR DE QUEL ÂGE Y JOUER ?

Le jeu indique 14 ans. C’est une bonne estimation, car il y a beaucoup de mini-mécaniques à maîtriser : pictos, objects, etc. Difficile d’y jouer avant 14 ans.

OU PAS

Nous y avons joué avec notre fils de 7 ans, et il a très bien suivi et compris les éléments.

Alors certes, à 7 ans un enfant ne dispose pas de la même compréhension, mais plonger dans une telle aventure animalière nourrit l’imaginaire et le plaisir des plus jeunes.

Il suffit alors de simplifier ou de bien accompagner les enfants, s’ils désirent jouer avec leurs parents. On est certes loin de Donjons & Chenapans, qui peut se jouer dès 4 ans, mais il faut admettre qu’on peut tout à fait lancer la campagne de Aftermath: Le Cataclysme avec eux.

Et vivre une vision post-apocalyptique de notre monde peut susciter des discussions en famille sur la collapsologie, ce courant de pensée récent qui étudie les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ce qui pourrait succéder à la société actuelle. Et si tout s’arrêtait demain, comme dans le jeu ?

À lire à ce sujet deux ouvrages-phares, le tout premier essai qui parle de collapsologie par Pablo Servigne et Raphaël Stevens, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes publié en 2015, et enfin Femme Sauvage, la bédé du Suisse (ami et collègue de boulot) Tom Tirabosco sortie l’année passée.

ALORS, AFTERMATH: LE CATACLYSME, C’EST BIEN ?

Oui, le jeu est vraiment, vraiment bien.

Alors certes, au risque de quelque peu le dénigrer, le jeu est un énième Dungeon-Crawling en mode PMT, porte-monstre-trésor / case-chat-chose.

Chaque aventure est plutôt répétitive : déplacement sur les cases, baston et loot. on « grinde » ainsi sur 27 scénarios. Le « Grinding » (à ne pas confondre avec l’appli de rencontre… Grindr…) est un terme issu du jeu vidéo. Grind, du verbe anglais to grind, « moudre, broyer ». Le terme désigne une action qui se répète. On y passe beaucoup de temps afin d’obtenir un avantage pour son personnage : points d’expérience, équipement, matières premières, etc. C’est exactement le cas dans Aftermath: Le Cataclysme.

D’autant que pour se rendre sur une mission précise, on repasse souvent par un, par plusieurs plateaux déjà parcourus auparavant, pour représenter le voyage nécessaire d’un ou plusieurs lieux de la ville vers une destination précise. Bâillement.

Sauf que.

De multiples éléments parviennent à transcender l’expérience et passer outre ce « PMT grindé ».

Les missions sont souvent surprenantes et différentes, et on peut trouver de l’équipement qui permet d’accélérer les déplacements et scénarios. Les véhicules, notamment.

Mais ce sont surtout deux moteurs qui offrent au jeu une expérience unique et sublime : la gestion de la colonie inter-parties déjà mentionnée, et le deck de Découverte.

LE DECK DE QUOI ?

Aftermath: Le Cataclysme introduit une part de Legacy. Au début du jeu on place des cartes cachées dans un paquet spécifique, les découvertes, l’exploration.

Selon ses réussites, ses échecs, sa progression, on sort la carte indiquée de ce deck et on la met alors en jeu. Et là, surprise !

Un nouvel équipement par-ci, une nouvelle mission par-là, un nouveau bâtiment, un truc, un machin. Le jeu prend alors de plus en plus d’ampleur et réserve de nombreuses surprises. De quoi titiller sa dopamine.

 AFTERMATH: LE CATACLYSME, SCORE FINAL :

Note : 5 sur 5.

CE QUI NOUS A MOINS PLU ⛔️

❌ Le « grind » (voire plus haut ⬆️)

❌ Un énième Dungeon-Crawling

❌ Certainement le point le plus bancal et le moins ergonomique du jeu : tout le texte à lire, et il y en a beaucoup, utilise une police claire, fine et en italique. Des éléments typographiques qui rendent la lecture difficile et pénible, surtout avec une vision quelque peu réduite ou avec des conditions de luminosité peu optimale. Pas glop du tout !

❌ Certaines cartes, certains textes en corps 1.5 (OK j’exagère). Très petit, à peine lisible

❌ Une préparation du jeu avant la toute première partie fastidieuse

❌ Des règles denses, compactes, qui, selon les scénarios, les actions, manquent de clarté

❌ Des figurines qui peuvent se casser dans la boîte, notamment les queues des différents animaux

❌ Un Ecoscore E. Et si le cataclysme s’était produit à cause (en partie) de notre consommation (de jeux) ?

❌ Un jeu au prix… conséquent. Comptez près de 80-90 euros

❌ Encore un jeu kleenex. Une fois la campagne finie et réussie, il y a peu de chance qu’on se la relance. Mais. Comme chaque scénario prend environ 45-60′, multipliez ça par 20-27, et on en reparle, du format kleenex

 CE QUI NOUS A PLU ️❤️️

✅ Le meilleur jeu de la série des livres-jeux de Plaid Hat. En attendant Forgotten Waters, le prochain Plaid Hat (indépendant à nouveau) qui a l’air lui aussi démentiel !

Peu d’aléatoire. Plus de contrôle que dans les précédents jeux, hormis le mini lancer de dé. Et encore, on peut mettre ses chances de son côté en rajoutant plus d’éléments en sa faveur pour réussir l’action

Pas de linéarité dans le jeu, dans les missions, dans la campagne complète. On peut choisir où aller, et quand

✅ Un jeu à la croisée entre jeu de rôle et jeu de plateau

✅ La phase de colonie, mini et méta jeu dans le jeu qui motive à récupérer du matos par-ci par-là pour aider ses compatriotes rongeurs

✅ Le méta-récit plein de rebondissements et qui lie toutes les aventures

✅ Le système de combat, simple et fluide

✅ Une grosse boîte bourrée à craquer

✅ De superbes illustrations

✅ Des parties qui tournent aussi bien en solo qu’à 4. C’est rare, il faut le relever

✅ Le paquet Découvertes, un soupçon de Legacy plein de surprises

✅ Des textes de qualité lyrique et littéraire. Superbe traduction, au passage, kudos EDGE (ou Asmodee ou FFG France ou… on ne sait plus trop qui fait quoi sur ce paquebot) !

✅ De magnifiques figurines fines et ombrées pour leur conférer profondeur, rondeur et réalisme

✅ Les pochettes pratiques pour ranger les cartes : colonie, bannissement, personnages, exploration

✅ Un jeu immersif et passionnant

✅ Un jeu qui peut se jouer avec des enfants de moins de 14 ans (mais si, c’est possible !)

✅ En pleine pandémie mondiale et tragique, un univers qui suscite la discussion. Et si l’être humain… disparaissait ? Que resterait-il ? #collapsologie

ET ENCORE UNE CHOSE

Vous pouvez consulter les règles du jeu en VO ici

Vous pouvez trouver Aftermath: Le Cataclysme en français chez Philibert ici

Également chez Magic Bazar ici.

Pour une lecture plus agréable, plus confortable, notre blog ne vous propose aucune publicité, aucun contenu sponsorisé ! Nous espérons que vous appréciez. Dans un souci de transparence, pour votre information, Gus&Co entretient des relations d’affiliation avec Philibert et Magic Bazar. Ainsi, si vous achetez un jeu en cliquant sur nos liens, nous pouvons obtenir une (minuscule) part des revenus, ce qui nous permet d’acheter d’autres jeux et de continuer à pouvoir vous proposer de nouveaux articles.

  • Auteur : Jerry Hawthorne
  • Illustrateurs : Jimmy Xia, Tregis,
  • Éditeur : Plaid Hat Games / Asmodee
  • Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4 (tourne très bien à toutes les config)
  • Âge conseillé : Dès 14 ans (peut aussi se jouer dès 14 ans, bien accompagné)
  • Durée : 45′ par scénario (x27 pour finir toute la campagne)
  • Thème : Animaux anthropomorphiques post-apo
  • Mécaniques principales : narratif, coopératif, aventure, exploration
Votre réaction sur l'article ?
+1
9
+1
5
+1
0
+1
0
+1
0
+1
0

7 Comments

À vous de jouer ! Participez à la discussion

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

En savoir plus sur Gus & Co

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading